Retranscription écrite du podcast :

Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien. Le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach je suis Esther Taillifet et dans ce 12ème épisode on va parler du manuel de bonne conduite.

Qu’est-ce que le manuel de bonne conduite ?

C’est le fait d’avoir des attentes concernant le comportement des gens qu’on a autour de nous et c’est quelque chose dont on n’a pas forcément conscience. On a pas forcément conscience qu’on a des attentes concernant le comportement des gens de manière générale, que ça soit les personnes qui nous sont proches, notre famille, nos parents, nos amis, notre conjoint etc… Mais aussi concernant les personnes qui ne sont absolument pas proches et qui font partie de notre environnement, toutes les personnes qu’on croise dans la rue, que l’on croise dans le métro par exemple.
On a très souvent un manuel dans notre tête, c’est à dire une liste de choses qu’on attend de la part de ces gens là. On attend que les autres se comportent d’une certaine manière et pas d’une autre. C’est ça le manuel de bonne conduite.
Je vais vous donner l’exemple du jour de la Saint-Valentin dans le cadre du couple, vous avez pour attente que votre conjoint vous ramène une rose. Pour vous c’est ce qui vous semble normal.
C’est la chose à faire le jour de la Saint-Valentin et donc vous avez cette attente là. Et si votre conjoint ne vous ramène pas une rose eh bien vous allez vous énerver, vous allez ne pas être content-e, triste ou vous n’allez pas vous sentir bien. Et donc vous avez pour attente qu’il vous apporte une rose pour vous sentir bien.
C’est ça le fait d’avoir un manuel de bonne conduite. Dans ce cas là, la bonne conduite pour un mari/pour un conjoint c’est d’acheter des fleurs le jour de la Saint-Valentin.
Très souvent, ces manuels de bonne conduite sont appris socialement et ce n’est pas forcément nous qui les avons inventés. Nous avons des manuels de bonne conduite pour à peu près toutes les situations sociales, notamment pour tout ce qui est relations en générales : relations de couples, relations parents/enfants, relations amicales etc…
C’est une attente, une façon dont les gens devraient se comporter d’après nous dans telle ou telle situation
Pour reprendre l’exemple de la Saint-Valentin, le fait qu’on doive vous offrir des fleurs c’est quelque chose que vous avez peut-être appris socialement. Peut-être qu’en réalité vous n’en avez absolument rien à faire que votre conjoint vous offre des fleurs. Ce qui est intéressant de noter dans le cadre de cet exemple, c’est que la raison pour laquelle vous avez envie que votre conjoint vous apporte des fleurs c’est parce que cela va vous permettre de vous sentir bien car cela va générer la pensée du type :  » il est attentionné envers moi « , et tout un tas d’autres pensées que vous allez choisir d’avoir à propos de cela qui vont faire que vous allez vous sentir bien.

Jamais la faute des circonstances

Parce que je vous rappelle que la raison pour laquelle on ne se sent pas bien n’est jamais à cause des circonstances. Le fait que votre conjoint ait acheté ou non un bouquet de fleurs est en réalité complètement neutre, ce n’est ni positif, ni négatif.
C’est en réalité quelque chose de complètement neutre, ni positif, ni négatif. En soi cela n’a pas de sens (intrinsèquement parlant). C’est le sens que vous donnez ou l’appréciation que vous donnez à cette pensée que vous choisissez d’avoir, à propos du fait qu’il ait ou non acheté des fleurs. Ce qui va faire que vous allez vous sentir bien.

Pourquoi le manuel de bonne conduite peut-il être problématique dans certains cas ?

Pourquoi est-ce problématique d’avoir ce type de manuel de bonne conduite, d’avoir dans notre quotidien ce type d’attentes vis à vis des comportements des gens autour de nous ?
La première raison pour laquelle c’est problématique c’est que cela génère des non-dits.
Je m’explique.
Il y a beaucoup de situations dans lesquelles on se dit :  » oui mais socialement il/elle devrait savoir que c’est important pour moi, il/elle me connait bien « 
Ce qui fait que l’on a cette attente basée sur pas grand chose en réalité.
Certes on a tendance à penser que les autres devraient savoir ce qui nous ferait nous sentir bien, ce qui ferait qu’on aurait des pensées qui feraient que l’on se sente bien et du coup on a appris socialement que c’est normal pour nous d’attendre cela des autres, mais très souvent on ne va pas communiquer clairement.
Il est fort probable que lorsque votre mari rentre sans rose le soir de la Saint-Valentin (vous excuserez mon exemple rétro :)) et que vous lui tombiez dessus, lui de son côté, il y a des chances qu’il ne comprenne pas trop ce qui vous arrive.
C’est assez intéressant de se rend compte que très souvent, nous avons des attentes tacites vis à vis des personnes qui nous entourent, qui ne sont même pas au courant elles-mêmes que l’on a ce manuel de bonne conduite.
En tant que bonne amie/frère/soeur/parents ils devraient se comporter de telle ou telle manière. Le gros problème c’est que cela engendre un manque de communication ce qui fait que l’on va reprocher des choses aux personnes qui nous entourent, alors que ce n’est pas légitime. Pour reprendre l’exemple de la Saint-Valentin, on va reprocher à notre mari de ne pas nous aimer parce qu’il ne nous a pas offert de fleurs alors que ça n’a absolument rien à voir.
Il arrive très souvent que l’on reproche des choses qui sont plus liées à l’interprétation que nous faisons de ces mêmes choses.
Cette interprétation n’est pas juste dépendante de nous, notre manuel de bonne conduite et nos interprétations sont en fait apprises socialement.
Avec l’exemple de la Saint-Valentin, il est possible que vous ayez appelé votre ami-e en lui disant :  » non mais tu te rends compte, il ne m’a même pas acheté de fleurs, on est d’accord qu’il s’en fout de moi ? « 
Les SMS peuvent aussi induire de mauvaises interprétations, on va consulter nos ami-es pour leur demander ce qu’ils/elles en pensent. Socialement nous avons appris que si mon conjoint ne m’offre pas de fleurs c’est qu’il ne m’aime pas. Ce n’est forcément quelque chose que l’on a créé nous-mêmes, c’est quelque chose qu’on a appris socialement et qui est devenu un manuel de conduite.
Après il y a des manuels que nous avons créés tout seuls et qui sont liés en général à nos propres valeurs et à notre culture, à notre culture familiale, et ensuite à nos valeurs qui nous sont personnelles.

La communication non-violente

Très souvent les personnes qui nous entourent ne sont pas au courant que ce manuel existe, donc il ne risque pas de faire des choses qui pourraient nous faire nous sentir bien puisqu’ils ne sont même pas au courant que ces choses existent.
Si vous connaissez un peu la communication non violente (on en reparlera dans un podcast qui sera dédié), on dit souvent que pour avoir une bonne communication avec quelqu’un il faut à un moment donné formuler nos besoins et lui dire :  » voilà j’ai besoin pour que je me sente aimé que tu m’achète des roses le jour de la Saint-Valentin  »
Je ne suis pas d’accord avec ça, je ne suis pas partisan de formuler ses besoins à l’autre parce que pour moi c’est donner le pouvoir de nos émotions à la personne qu’on a en face et se dédouaner de ses propres émotions, c’est en quelque sorte mettre nos émotions dans les mains des circonstances et se dire :  » voilà je vais changer les circonstances au lieu de changer mon système de pensées « .
Je vais dire à mon mari d’acheter des roses pour que je puisse me dire qu’il m’aime, pour que je puisse ressentir une émotion positive et ne pas ressentir de l’abandon ou je ne sais quoi si je me disais l’inverse.
La question qu’il serait intéressant de se poser serait plutôt : Pourquoi est-ce que je ne me sens pas aimée par mon conjoint ?Et avoir cette discussion avec lui. Plutôt que de lui dire :  » Voilà il faut que tu te comporte comme ça pour que je puisse me sentir de cette manière « .
Ça ne tient qu’à moi, beaucoup de psychologues par exemple vont vous dire qu’il est bon de savoir formuler son besoin, ça peut être important dans certains cas de figure. Moi je pense qu’il est important de noter ses besoins et de se demander :  

Comment puis-je moi-même répondre et combler mes besoins ?

Nous avons rarement des besoins qu’on l’on ne peut pas combler par soi-même, que l’on ne peut pas combler par la communication, plutôt que de vouloir changer les circonstances ou le comportement des gens qu’on a autour de nous.
Le deuxième problème du manuel de bonne conduite. C’est qu’en fait on sous-entend avec l’existence de ce manuel de bonne conduite que notre comportement a une influence sur comment les autres vont se sentir et inversement.
Comme le dit le modèle Brooke Castillo, il y a un lien entre les pensées/les émotions/les actions et la raison pour laquelle on se sent bien ou mal ou qu’on se sent de telle ou telle façon c’est parce qu’on a une pensée qui nous fait nous sentir de telle ou telle manière et ce n’est pas la circonstance qui est incriminée.

Autrement dit : les autres ne sont pas responsables de la façon dont on se sent.

Vous allez pouvoir rétorquer :  » oui mais il m’a fait ça  »  » il m’a trahi « …. Il n’est pas possible que l’autre nous fasse nous sentir d’une telle ou telle manière.
L’Autre est juste capable de ressentir ses propres émotions, il n’est pas capable de ressentir les nôtres. La seule personne qui est capable de ressentir nos émotions c’est nous-mêmes et nos émotions on les génèrent nous-mêmes avec nos propres pensées.
C’est nous qui avons choisi d’avoir une pensée face à une circonstance qui est neutre et qui est très dépendante de notre volonté.
Je reste sur l’exemple de la Saint-Valentin : votre conjoint ne vous a pas acheté de roses, vous ne pouvez pas lui dire :  » comment as-tu pu me faire ça ?! «  puisque la personne n’a rien fait, elle ne vous a juste pas acheté de roses, c’est quelque chose de neutre que vous choisissez d’interpréter d’une certaine manière :  » cette personne ne m’aime pas, elle m’a trahi, elle m’a abandonné… « . 
La meilleure preuve qu’il s’agit bien d’une pensée lorsque vous dites :  » il ne m’aime pas « , que ce n’est pas une circonstance, que ce n’est pas vous qui êtes en train de décrire les faits, on s’est tellement répété cela dans notre tête que l’on est persuadé d’être en train de décrire la réalité et pas du tout notre manière de penser.
La meilleure preuve que c’est bien une pensée et non pas une circonstance c’est parce que des pensées comme cela il peut en avoir des dizaines selon qui posera son regard sur la circonstances. Votre copine, votre grand-mère, votre petite fille… interpréterait cela de manière différente.
Donc c’est bien qu’il s’agit de pensées.

L’analogie de la boite d’allumettes

J’aime vous donner l’analogie de la boîte d’allumettes (car il est assez parlant à mes yeux).
L’ensemble des pensées possibles face à une circonstance sont toutes les allumettes qu’il y a dans une boîte d’allumettes et vous, vous choisissez une allumette de manière assez indifférente en fait soit celle-ci ou une autre, vous en choisissez une, vous choisissez la pensée que vous voulez avoir et lorsque vous grattez l’allumette, l’étincelle représente l’émotion et le feu que vous obtenez : c’est l’action.
Vous avez d’abord la pensée qui va générer chez vous une émotion, qui va générer chez vous une action,  qui va vous permettre d’avoir une impulsion pour faire une action.

La seule personne qui est responsable de comment on se sent c’est nous-mêmes

Ce n’est pas l’autre.
Ce qui veut dire que les autres ne peuvent pas nous faire nous sentir de telle ou telle manière, c’est nous c’est à nous de décider comment on se sent.
C’est d’ailleurs intéressant de se rendre compte de ça parce que très souvent on essaie de punir les autres en leur disant :  » si tu fais ça je ne vais plus t’aimer « . On ne leur dit pas comme ça mais on punit les autres en ne les aimant pas, en ayant de la haine envers eux, en ayant une émotion négative mais l’ironie dans tout cela c’est que la seule personne qui ressent ces émotions négatives… c’est nous-même et non la personne en face.
Les autres ne peuvent pas nous faire nous sentir bien ou mal, c’est nous qui décidons mais ça veut dire aussi que l’inverse est vrai. C’est dire que nous n’avons pas la responsabilité de comment les autres autour de nous se sentent.
C’est une bonne nouvelle, parce que très souvent on pense que l’on est responsable des personnes qui se sentent mal.
Je rencontre énormément de personnes qui me disent :  » moi je fais le mal autour de moi, je fais des ravages « , ce sont des amis à moi qui pensent qu’ils ne sont pas fait pour être en couple parce qu’à chaque fois ils font du mal (malgré eux). Sauf que ce n’est pas possible, nous ne sommes pas responsables de comment les autres se sentent.
Alors ça ne veut pas dire qu’on doit se comporter n’importe comment, parce on est au courant quand même qu’il y a certains manuels de bonne conduite et qu’il y a certaines choses qui vont être interprétées de telle ou telle manière. On est au courant qu’il y a des choses qui sont physiquement douloureuses, on sait très bien que taper dans le tibia de quelqu’un en face ça ne va pas lui faire du bien et que s’il se met à pleurer c’est pas juste lui qui choisit de ressentir ses émotions.
Notre action y est pour quelque chose mais ce qui est intéressant de voir c’est qu’on est responsable de notre action pas de l’émotion que la personne a.
Suite à notre action on est responsable de l’action qu’on prend et l’action qu’on prend il faut qu’on s’assure qu’elle soit en phase avec nos valeurs, avec ce que l’on décide comme étant bien ou ce que l’on a choisi en tant que société comme étant bien. Sachant que tout cela est très subjectif.

Cela veut dire aussi que l’on n’est pas responsable de la manière dont les autres autour de nous se sentent et qu’on a pas la responsabilité de faire en sorte que tout le monde autour de nous se sente bien.

Et ça je pense que c’est important que beaucoup d’entre nous l’entendent, surtout lorsque l’on est une femme par exemple. Je me trompe peut-être mais j’ai l’impression qu’en tant que femme socialement on a davantage cette responsabilité là de faire en sorte que les autres se sentent bien, d’arrondir les angles. Surtout quand on est mère de famille par exemple, ce n’est pas mon cas mais, faire en sorte qu’il n’y ait pas de conflits, de s’occuper des autres etc…
C’est cette notion de s’occuper des autres alors que nous n’avons pas la responsabilité des émotions des personnes autour de nous et c’est tant mieux parce qu’on a déjà la responsabilité de nos propres émotions.

Il est intéressant de comprendre que l’on ne peut pas contrôler ce que font les autres.

Le fait d’avoir ces manuels de bonne conduite va faire que l’on va avoir tendance à se dire :  » pour que moi je puisse me sentir bien, il faudrait qu’il y ait telle ou telle circonstance  »  » il faudrait qu’il m’achète des fleurs « .
Il est possible que je me retrouve à le manipuler pour qu’il pense à acheter des fleurs, donc je vais me retrouver à lui faire des allusions, à parfois même faire du  » passif agressif « , tenter de faire passer des messages pas clairs du tout pour que la personne ait l’idée elle-même. On fait de la manipulation pour que la personne en face agisse comme on le voudrait, pour que l’on puisse penser quelque chose qui nous fasse du bien (un peu tordu n’est-ce pas ?).
Et l’inverse, nous allons avoir tendance à faire des choses qui ne nous ressemblent pas dans l’objectif que la personne en face se sente bien. On se retrouve à faire des choses qu’on n’a pas envie de faire.
Notre intention c’était juste d’être bienveillant. On peut être bienveillant sans se retrouver à faire des choses abracadabrantes pour que les autres se sentent bien.
Comprendre l’existence de ce manuel de bonne conduite ça me permet aussi de comprendre le mécanisme qui est à l’origine de la manipulation émotionnelle qu’il peut y avoir dans des relations très malsaines. Le mot manipulation est très fort en français.
Par exemple, je pense à moi quand j’étais adolescente vis à vis de ma mère. J’ai déjà tenté de jouer avec les émotions et essayer de lui faire faire des choses pour que je me sente bien, pour que je sois contente etc…
Le fait qu’on ait connaissance de l’existence des manuel de bonne conduite va faire que l’on va avoir tendance à jouer comme ça sur la manipulation du comportement des autres.
La réalité c’est que les autres ont le droit de se comporter comme ils veulent et on ne pourra jamais contrôler comment ils se comportent et même s’il y a des règles, parce que des manuels de bonne conduite il y en a à l’échelle d’une société.
Il y a des règles qui peuvent s’avérer pratiques comme par exemple pour le code de la route. C’est quand même pratique qu’il y ait des règles de bonne conduite et qu’on ait tous une attente qui est que l’on attend que chacun d’entre nous respecte le code de la route, c’est pratique pour partager la voie publique. Mais même en ayant cette attente là, la personne qui en face de nous elle a tout à fait le droit de se garer sur une place handicapée même si elle n’est pas handicapée, elle a droit de le faire.
Même si le code de la route l’interdit, mais concrètement en pratique elle fait ce qu’elle veut et elle peut se mettre sur cette place. Ce qui risque de se passer c’est que si jamais elle se gare sur cette place il va y avoir des conséquences. C’est juste que nous allons nous comporter d’une certaine manière si les autres font quelque chose qui ne nous convient pas.
Ça c’est ce qu’on appelle mettre des limites.
On en parlera prochainement, on va parler de pas mal de choses en lien avec les relations, c’est un peu le premier podcast où je parle vraiment des relations avec les autres, les membres de la famille etc.. Je pense que à l’approche des fêtes de fin d’année c’est intéressant.
Parler du manuel de bonne conduite est une introduction aux podcasts à venir aux sujets des relations en général.
Pour résumer : on ne peut pas contrôler la manière dont les autres se comportent même s’il y a une règle qui dit c’est interdit pour toi de se comporter de cette manière.
Ça ne change rien au fait que la personne peut le faire mais c’est juste que comme il y a une interdiction, si elle le fait eh bien il y aura une conséquence, mais en soi il n’y a rien physiquement qui l’interdit de le faire.
Et comprendre tout cela c’est encore une fois très libérateur parce qu’on comprend que on n’est pas responsable de comment les autres se sentent, que les autres ne sont pas responsables de comment on se sent. Cela veut dire aussi que nous sommes responsables de ça et qu’on peut le choisir. Et ça veut dire aussi qu’on ne peut pas contrôler les autres, on ne peut pas manipuler les autres et en prendre conscience ça nous permet aussi de arrêter d’essayer de le faire et arrêter de se faire du mal.
On dit souvent :  » on ne peut pas changer les autres « , en effet on ne peut pas parce que les seules personnes qui peuvent changer leur propre comportement c’est elles-mêmes. Vous, vous pouvez changer votre comportement. Moi je peux changer mon comportement mais je ne peux pas vous changer. Vous ne pouvez pas me changer. C’est comme ça et c’est important de s’en rendre compte et c’est un peu ça l’objectif de cet outil qui est le manuel de bonne conduite que moi j’appelle comme ça.
Avant de connaitre le travail de Brooke Castillo j’appelais ça l’hypocrisie sociale, je vous en ai un peu parlé dans le podcast de la fausse générosité le fait de faire cette sorte de manipulation sociale pour que la personne pense à moi et qu’elle puisse penser ça d’elle etc… J’avais appelé cela l’hypocrisie sociale mais je trouve que le mot manuel est meilleur.
C’est donc encore une fois Brooke Castillo qui m’a enseigné ça. Dans son podcast, dans ses livres et dans son coaching de manière générale, je trouve que le terme est bien choisi.
Voilà c’est tout pour moi, on se retrouve vendredi prochain pour un nouvel épisode, en attendant je vous souhaite un bon week-end et je vous dis à la semaine prochaine !
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Photographie: B.Rep photography (Barbara Repnine)