Retranscription écrite du podcast :

Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet, coach certifiée, et dans ce 140ème épisode nous allons parler de fuite en avant. 
J’étais inspirée pour parler de ce sujet aujourd’hui parce que je suis concernée actuellement, c’est quelque chose que j’ai évité de poursuivre à de nombreuses reprises dans ma vie et c’est d’autant plus le cas à l’heure actuelle.
La fuite en avant c’est le fait de ne pas rester dans l’instant présent, et quand il y a une situation qui est désagréable ou qui est inconfortable, de chercher à ne pas vivre l’émotion à tout prix, c’est à dire l’inconfort et de juste fuir en avant, en mettant des actions en place, en se sortant de la situation, ça consiste à vouloir changer la circonstance avant d’avoir pris le temps de l’accepter et de l’accueillir et d’être pleinement ok avec cette circonstance. La plupart d’entre nous c’est ce que nous avons tendance à faire lorsque nous ne nous sentons pas bien, on s’aperçoit que dans notre travail il y a des choses qui ne nous conviennent pas et qu’on ne se sent pas bien à cause de ça, à cause des pensées que l’on a à propos de cette situation au travail plus précisément, ou dans une relation ou dans notre vie. On va aller chercher à changer les choses très rapidement, sans avoir pris le temps d’accueillir pleinement l’émotion, sans avoir pris le temps d’accepter pleinement là où on en est, de vivre pleinement la situation et la problématique de ce mode de fonctionnement c’est que ces émotions reviennent plus tard dans notre vie, parce que l’on a pas vécu la chose jusqu’au bout. Au sein de SSB, on appelle cela le fait de « tamponner avec le nouveau modèle », vous avez votre modèle actuel que vous êtes en train de vivre, dans votre situation vous avez vos circonstances et les pensées à propos de ces mêmes circonstances, vous avez les émotions que ces pensées vous font ressentir, qui sont désagréables, les actions que vous mettez en place quand vous ressentez ces émotions désagréables, des actions que vous n’avez pas envie de mettre en place, qui ne vous ressemblent pas, qui ne sont pas des actions qui sont constructives pour vous et vous avez les résultats que cela crée dans votre vie et ce n’est pas ceux que vous souhaitez mais ils valident votre pensée de départ.
Très souvent, lorsque l’on s’aperçoit de ça et qu’on connaît le modèle de Brooke Castillo, on va se créer un nouveau modèle en se disant : « comme je peux créer tout ce que je veux dans ma vie avec mes pensées et bien je vais penser autre chose de manière consciente, je vais me sentir autrement et je vais donc pouvoir agir différemment mais je ne prends pas le temps de vivre pleinement l’émotion désagréable qui est en train de se produire ». Le problème quand on fait ça c’est que l’émotion va venir plus tard parce qu’on a pas pris pleinement le temps d’accueillir toutes les pensées qui y étaient associés. Vous savez bien que lorsque vous ne vous sentez pas bien dans votre vie pour X ou Y raison, ce n’est pas juste une seule pensée qui produit cet effet sur vous, c’est toujours un flot de pensées, pleins de croyances que vous avez à propos de la situation en question, pleins de choses qui viennent de toutes part par rapport à cette situation, et ce n’est pas juste une pensée, ce n’est pas juste un modèle qu’il va falloir faire, ce n’est pas juste un changement d’état d’esprit sur une petite chose mais plutôt tout un changement de paradigme, toute une façon de faire qui va être différente, qui va parfois prendre plusieurs semaines, plusieurs mois voire plusieurs années pour voir les choses différemment sur tout un sujet et tout un pan de notre vie et pour cela il faut déjà savoir tout ce que l’on pense de tout ça, et si on fuit en avant en mettant en place des actions pour changer les circonstances, nous n’aurons pas eu l’occasion d’aller au bout de ce que l’on pense de cette situation, nous n’aurons pas eu l’occasion de vivre pleinement nos émotions et d’apprendre à nous connaître et donc de savoir ce qui est bon pour nous, et d’être présent à soi. A mon sens, la meilleure façon d’être le plus heureux possible, en tout cas ce qui se rapproche le plus du bonheur quel que soit sa définition qu’on en a tous. C’est vraiment d’être dans l’instant présent et de s’autoriser à être pleinement soi et pour cela la technique de la fuite en avant ne va pas être intéressante.
Typiquement, la fuite en avant dans le cadre d’un inconfort au travail : je pleure le soir quand je rentre du travail, on ne se sent pas bien et on se dit qu’il faut changer de travail. Même si in fine ce travail n’est pas en accord avec nos valeurs et à terme le quitter serait une bonne chose pour nous, mais la fuite en avant consisterait à le quitter trop vite, ne pas accueillir l’émotion, ne pas reconnaître que l’on a le droit de ne pas se sentir bien à propos de cette situation si on la trouve injuste, si on la trouve anormale, même si factuellement les faits sont neutres, le fait d’accueillir pleinement ce que l’on ressent et ce que l’on pense à propos de la situation est très important pour apprendre à se connaître davantage et pouvoir prendre les meilleures décision pour la suite. C’est quelque chose que l’on fait très souvent et plus on est avancé dans notre développement personnel plus c’est facile de faire ça, parce qu’on a pris l’habitude de changer sa façon de penser, on a pris l’habitude de prendre de la hauteur sur une situation et de se sentir calme par rapport à une situation, de ne plus être débordée par l’émotion, ne plus être éparpillé et de rationaliser en se disant qu’il ne s’agit que d’une circonstance, voilà comment je peux transformer cette situation qui n’est pas forcément agréable en quelque chose d’agréable, en quelque chose qui va me permettre d’aller de l’avant, et parfois, sans s’en apercevoir on va être dans la fuite en avant, nous n’allons pas être dans l’accueil. Nous allons même être dans la culpabilité de se sentir mal à un instant donné, on va être finalement dans le refus de ne pas se sentir bien, parce qu’on connait le podcast « Se Sentir Bien », on connait le modèle de Brooke Castillo et on sait l’appliquer et on va être dans une situation où on ne va pas se sentir légitime de se sentir mal par rapport à une situation sachant que l’on pourrait changer nos pensées à ce sujet. C’est tout le problème que j’ai envie de pointer du doigt aujourd’hui et que j’ai envie de vous proposer de faire pause et d’accueillir ces émotions là et d’être ok avec le fait de ne pas vous sentir bien à un instant donné. 
La raison pour laquelle je veux vous en parler aujourd’hui et la raison pour laquelle ça résonne particulièrement avec ce que je vis aujourd’hui. J’ai reçu 4 vagues de commentaires haineux, qui se voulaient blessants, qui réprimandent des comportements que j’ai pu avoir par le passé ou des choses que j’ai pu dire, des choses souvent mal interprétées, sans connaître mes intentions, sans comprendre… C’est tout le lot de tous les créateurs de contenus, cela arrive très souvent qu’il y ait des problèmes de communication entre le créateur de contenu et l’audience, entre ce que vous pensez, votre intention, ce que vous dites réellement, ce que l’autre entend, ce que l’autre perçoit de ce qu’il entend, et ce qu’il reçoit réellement et ce qu’il garde de ce qu’il a entendu et perçu, il y a tout un monde. Cela arrive très souvent de mal se comprendre sur Internet. En ce moment, cela représente des dizaines de commentaires quotidiens depuis bientôt 6 semaines qui au début attaquait un comportement, c’est à dire : le fait d’aller en quarantaine loin de mon conjoint qui est à risque, parce que j’étais atteinte du coronavirus, toute cette histoire a débuté avec une incompréhension à partir de ça, il y a plusieurs messages qui sont arrivés sur ma chaine, il y a aussi des vidéos réactions sur YouTube par rapport à mon travail, qui ont remis en question mon travail, ça a fait effet boule de neige et maintenant on en est à remettre en question toute ma personne. Ça fait des semaines que ça dure, ça fait des semaines que je reçois des messages à peu près partout, dans mes boîtes mails, dans la partie commentaires de mes vidéos Youtube, sur Instagram… de personnes qui me disent à quel point mon comportement a pu être problématique, à quel point je suis problématique, qui me disent que je suis égoïste, manipulatrice, avide d’argent que je suis dangereuse et complètement inconsciente… Pleins de retours qui sont parfois des attaques personnelles et parfois des attaques par rapport à mon travail, ça fait des semaines que ça dure. Le fait de recevoir des commentaires et des avis c’est une circonstance, la question c’est qu’est-ce que moi j’en garde, qu’est-ce que moi je perçois, comment je me sens par rapport à ça, qu’est-ce que je crois parmi tout ce que l’on me dit… C’est ça qui va me faire ressentir des émotions. Mon instinct premier face à cette situation là, quand je genre de choses se produit c’est tout simplement le fait de transformer ce qu’il m’arrive, cette situation qui pourrait être perçue comme quelque chose de très négatif et de très dur à vivre, et de décider quel est le cadeau de cette situation. Moi ça m’a permis de voir qu’il y a des choses dans ma communication qui ne sont pas claires et fluides puisque cela prête à confusion, cela me permet de me rendre compte que je n’ai pas assez communiqué ou suffisamment expliqué à mon goût ce que l’on fait chez SSB et comment on coach les personnes qui sont dans une démarche de perte de poids et qui ont envie d’apprendre à se connaître et à être complètement libre par rapport à la nourriture, cela me permet de connecter avec les gens qui m’entourent également.
Comme vous le savez, toutes les circonstances sont neutres, si d’un côté il y a énormément de commentaires désagréables, il y a aussi énormément de soutien, et je crois que je n’ai jamais été aussi soutenue de ma vie que pendant cette période. J’ai vu dans mes messages WhatsApp que Claudia, qui est coach chez SSB, m’a envoyé un document rempli de messages agréables et de soutien de la part des coachés qui sont actuellement dans le programme, à quel point le programme est en train de changer leur vie, ça c’est possible uniquement parce que par ailleurs il y a du négatif. Vous le savez qu’il y a toujours une balance, que les circonstances sont neutres et qu’il y a un équilibre qui se fait, si il y a du négatif d’un côté, c’est qu’il y a forcément du positif de l’autre, l’ensemble est neutre. Le fait que je reçoive des commentaires, c’est neutre. 
Ces dernières semaines, c’était très facile de vouloir aller de l’avant et de ne pas en rester là, de ne pas vivre jusqu’au bout les émotions désagréables que cela peut me procurer sur le moment, ce qui me gêne là dedans ce n’est pas forcément la teneur des commentaires dans la mesure où il y a beaucoup d’incompréhension, à chaque commentaire je me dis que si j’avais la personne en face de moi et que j’avais eu la possibilité de lui expliquer ce qu’il en est nous n’en serions pas là et elle serait en mesure de comprendre. Ce qui me fait que je ne me sens pas bien c’est la pensée qui est que je suis incomprise, que je ne suis pas en mesure de m’exprimer correctement, que ce que je cherche à faire sur les réseaux sociaux c’est de comprendre et d’être comprise par les autres êtres humains est quelque chose de très important pour moi. Ce qu’il se passe me fait me sentir triste, ça me fait me sentir complètement impuissante, je me dis que n’importe où je poste je me ferais assaillir de commentaires négatifs et je n’ai aucun moyen de me défendre, ça c’est une pensée qui me fait me sentir impuissante. J’ai identifié tout ça et je peux aujourd’hui continuer ma vie, sans que tout ces commentaires aient une influence sur moi, je peux choisir comment je veux penser, je peux choisir de penser que ce n’est pas de ma faute, que tout le monde est particulièrement stressé en ce moment au moment des circonstances, que c’est une super occasion pour prendre en considération les critiques constructives pour les transformer et améliorer encore davantage ma communication, améliorer mon contenu et ce que je vous propose, mon but est de vous aider à transformer vos vies, c’est une super opportunité de faire ça, c’est une très belle opportunité pour parler d’SSB également. Mine de rien, lorsque qu’il y a autant de bruit ça fait parler de ce que l’on fait et moi c’est ce que je souhaite, que mon travail soit diffusé et qu’il y ait de plus en plus de personnes qui l’écoutent, pour qu’il y ait de plus en plus de personnes qui transforment leurs vies grâce à ce que j’essaie de vous offrir ici. Il existe de nombreuses manières de voir les choses positivement, mais ce qui fait que j’en oublie de vivre l’émotion présente et ça ce serait typiquement de la fuite en avant. 
La raison pour laquelle je vous en parle aujourd’hui c’est parce que c’est très réel pour moi, c’est quelque chose que je suis en train de vivre maintenant. Ce qui m’inspire ici c’est de vous montrer en temps réel ce que c’est que d’appliquer tous les outils que je vous propose et d’être un exemple pour vous, et de faire mon développement personnel sous vos yeux dans ce podcast, et de grandir avec vous, et de vous montrer également que ce n’est pas juste un concept, ce n’est pas quelque chose qui est hors de la matière, et de vous montrer par l’exemple (non pas que je sois un exemple à suivre), à quoi ressemble une vie où l’on applique tout cela.  
En ce moment, l’une de mes coach, Leïla, m’a dit que j’étais en train de tamponner avec le nouveau modèle, j’étais en train de faire une sorte de fuite en avant et j’en oubliais de vivre l’émotion jusqu’au bout. C’est là qu’il est important d’avoir un coach quoi qu’il arrive même si l’on est coach soit même, et même quand on est coach soit même, on peut avoir notre ego qui nous dit : « non mais c’est bon je sais faire », beaucoup plus facilement que quelqu’un dont ce n’est pas le métier, et on peut très vite être dans la fuite en avant sans s’en apercevoir, appliquer les outils sans être dans le moment présent. En ce moment, c’est un vrai besoin que de juste accueillir ce qui est en train de se passer, de me dire ce qui me touche et ce qui ne me touche pas dans la situation, cela ne change rien au fait que lorsque j’aurais eu le temps de vivre tout ça, j’aurais le temps de le transformer, bien sur que je trouve que ce qui est en train de se produire est neutre, il y a des choses qui sont objectivement plus graves dans le monde, et en même temps j’ai beaucoup d’empathie pour « la moi qui souffre » ou pour n’importe quelle autre personne qui serait confrontée à des choses désagréable dans sa vie, le fait de se dire que « la souffrance est de la souffrance », qu’il s’agisse de quelque chose qui est jugé de futile ou quelque chose qui soit beaucoup plus grave. Il se passe des choses beaucoup plus graves actuellement qui peuvent être jugées très graves dans le monde, nous sommes tous face à un stress énorme au vu de la crise du covid-19, nous sommes dans une situation qui est inédite, je pense que vous parler de la fuite en avant peut vous aider, de ne pas être dans cette envie de transformer ça trop vite et d’être dans une posture d’accueil plutôt que de fuite. Ce qui me challenge le plus actuellement ce sont les commentaires, ça me distraie de toutes les peurs qu’il peut y avoir autour du coronavirus, je pense que pour beaucoup d’entre vous il y a certainement des peurs qui sont liées au coronavirus, qui sont liées à votre travail, peut-être même à l’économie, à la santé de vos proches, à quoi va ressembler la vie après le confinement, à quoi va ressembler la vie après tout ça et dans les 1 ou 2 ans qui viennent et de ne pas vouloir passer trop vite à la suite et de se dire : « voilà il faut absolument que je fasse le meilleur confinement possible, que j’apprenne à faire mon pain toute seule, que je fasse plus de sport etc… » alors oui en effet c’est génial et c’est l’occasion de prendre du temps pour soi, et oui il y a tout ça, mais de ne pas oublier de s’écouter et de savoir quand nous sommes en train de faire une fuite en avant.
Vous allez me dire : « comment je sais quel est le moment où j’ai assez accueilli mes émotions », et que c’est bon je suis prête à aller de l’avant et à changer le modèle qui ne me convient pas au profit d’un autre qui sera plus créateur pour moi, quand est dans l’auto-complaisance et lorsque je me place en posture de victime. La façon dont on fait la distinction entre les deux, et c’est un travail que je suis en train de faire en ce moment, c’est le sentiment d’être dans le juste, d’être aligné avec soi. Quand on use de la fuite en avant, on est satisfait, nous avons de la dopamine parce que nous sommes satisfait de ce que nous sommes en train de créer mais au fond, il y a quelque chose qui n’est pas juste, nous ne sommes pas sereins, nous ne sommes pas calmes, je me souviens d’une phrase d’Oprah Winfrey qui dans l’un de ses discours dans une grande université américaine, elle disait : « on sait quand on a fait le bon choix lorsqu’à la fin de la décision on se sent en paix ». Je traduis cela dans mes propres valeurs par un sentiment de justesse, le fait que cette décision soit juste, on se sent en paix et calme quand on est en train de mettre les actions en place, et si on est dans la précipitation, si on est dans le « je vais prouver que… je suis capable de… », on a tendance à être dans le j’y vais, je ne montre pas mes émotions, je suis une meuf badass, je n’accepte pas de me sentir mal et j’avance, et je transforme », mais il y a des moments où il faut faire « pause », on le sait parce qu’en transformant nous ne sommes pas dans une émotion de paix, nous sommes dans la précipitation et l’épuisement émotionnel. Le moment où vous pourrez passer à ce que j’appelle « le modèle volontaire », celui que vous aurez choisi, le moment où vous pourrez passer aux pensées pont, c’est le moment où vous serez en mesure de vous sentir en paix avec la situation qui s’est produite, et de vous dire que ce n’est pas pour autant que je trouve ça génial et que je trouve tout ok, je peux exprimer mon désaccord par rapport à la situation mais je suis en paix avec ce qui est en train de se passer, je suis complètement dans l’accueil, j’ai accepté la circonstance, que les choses se soient passées de cette manière, que j’ai fait et dit les choses à un instant T pour une bonne raison, que les gens ont fait et dit les choses qu’ils ont fait et dit, que ce soit dans des situations professionnelles ou personnelles, et je suis en paix avec ça, et là où j’en suis. Et maintenant, il est temps de transformer, de mettre des actions en place qui vont changer cette circonstance parce que je n’ai pas envie qu’elles durent, parce qu’elles ne me conviennent pas, mais pour des raisons qui me sont propres et qui sont liées à mes valeurs et non parce que je me sens mal et que je veux vite fuir et vite aller vers une situation où je me sentirais mieux. 
Il est intéressant de se poser cette question lorsque vous vous apprêtez à prendre une décision et que vous vous poser la question de : « est-ce que je suis dans une fuite en avant ou est-ce que je suis en train de transformer ? », c’est de vous demander : « que se passerait-il si vous restiez dans cette situation ? «  et si la réponse est « si je reste dans cette situation je vais me sentir mal », c’est que vous êtes probablement dans la fuite en avant. Si vous vous dites : « si je ne change pas cette situation je ne serais pas en paix avec moi-même », là vous êtes prêts à transformer, là vous êtes prêts à changer vos circonstances, là vous êtes prêts à aller de l’avant. Et si vous vous demandez comment accueillir les émotions et comment les vivre jusqu’au bout, je vous invite à aller sur se sentir bien.coach, de taper « accueillir les émotions désagréables », l’épisode 19 pour être exacte, je vous invite à aller l’écouter si vous ne savez pas comment faire, de cette manière vous aurez les éléments de réponse là dedans. 

La conclusion et le message que j’ai vraiment envie de donner ici c’est que c’est normal de ne pas toujours se sentir bien, c’est ok, c’est normal d’avoir des pensées qui crée des émotions désagréables, nous ne sommes pas des êtres neutres, nous sommes des êtres biaisés entre guillemets, nous avons une morale et une valeur, à mon sens c’est ce qui fait notre humanité et ce qui fait notre singularité en tant qu’être humain, et ce qui nous différencie les uns et les autres, c’est notre capacité à distinguer le bien du mal, le beau du laid et voilà, par construction, nous sommes censés ressentir des émotions désagréables et il n’y a pas de problèmes à se sentir mal, on vit dans un monde où les émotions sont tellement refoulées, ou c’est tellement mal vu de ne pas se sentir bien, c’est tellement vu comme une preuve de faiblesse que j’ai envie de vous rappeler ça. Ce qui motive la fuite en avant c’est le fait de ne pas vouloir se sentir mal et de se culpabiliser à se sentir mal alors que c’est tout à fait normal et que c’est le reflet de notre humanité. 

Nous avons tous l’objectif de se sentir bien dans notre vie, d’autant plus lorsque l’on écoute ce podcast j’imagine mais c’est important d’accepter de se sentir mal et d’accueillir cette part d’humanité. Mon coach m’a dit quelque chose cette semaine: « de ne pas avoir des attentes qui sont inhumaines », c’est normal d’avoir besoin de se sentir mal et d’être connecté à d’autres êtres humains, d’être affecté par le regard des autres, d’être affecté par les choses que l’on pourrait nous dire, même si notre état émotionnel en définitive dépend de nous au final, cela transit par nos pensées et nous avons le contrôle dessus. C’est quelque chose que j’ai envie de vous dire aujourd’hui et de vous proposer d’accepter ça pour ne pas être dans la fuite en avant et prendre des décisions qui ne sont pas forcément les meilleurs pour vous, et d’avoir des attentes vis-à-vis de vous même qui sont  des attentes que l’on pourrait avoir vis-à-vis d’un robot. Breaking news : nous ne sommes pas des robots, nous sommes des êtres humains et c’est normal de vivre des émotions, parfois beaucoup d’émotions, en fonction de notre émotivité et de comment notre corps est fait, de notre capacité à les ressentir, beaucoup d’entre nous sommes très emphatique et cela fait partie de notre humanité.
Je vais m’arrêter là pour ce podcast, je vous dis à la semaine prochaine pour un podcast qui est très particulier, LA Communauté à 1 an et 5 mois et il y a un an nous commencions la nouvelle version de LA Communauté, parce que les premiers mois c’était une version test, ceux qui sont inscrits depuis le début le savent, la semaine prochaine on va se retrouver pour la saison 2 de LA Communauté qui commence, ça va être super, vous allez avoir accès à du coaching et pas uniquement de l’auto-coaching c’est vraiment génial qui va apporter beaucoup de valeur à beaucoup d’entre vous.
Je vous embrasse, je vous souhaite un excellent week-end, une excellente semaine et je vous dis à vendredi prochain !