Retranscription écrite du podcast :
Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet, coach certifiée, et dans ce 146ème épisode nous allons parler de fatigue physique, émotionnelle, mentale, et nous allons aussi parler de repos par la même occasion, je ne vais pas vous laisser avec cette thématique sans vous proposer des solutions de repos. Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui, et vous l’avez peut-être remarqué mais il n’y a pas eu de podcast pendant 2 semaines, ce n’est pas anodin que je reviens avec un sujet comme celui-ci, il se trouve que j’ai pris deux semaines de vacances qui étaient prévues à l’avance, je n’ai pas réussi à préparer les contenus avant mon départ en vacances. Au sein de l’entreprise Se Sentir Bien, nous sommes une équipe, il se trouve que l’on se remplace les unes les autres lorsque certaines d’entre nous partent en vacances, et personne n’est indispensable sauf moi, notamment en ce qui concerne la création des podcasts. En réalité ce n’est pas tout à fait vrai, je ne suis pas indispensable mais à l’heure actuelle, nous n’avons pas créer de solutions qui permettrait que quelqu’un s’occupe de l’enregistrement des podcasts ou les vidéos à ma place. Ce qu’il se passe en général, c’est que lorsque je pars en vacances je m’arrange pour préparer les contenus à l’avance. Je me suis retrouvée la semaine qui précède mes vacances à ne pas avoir réussi à ne pas réussir à préparer mes contenus à l’avance comme je désirais le faire initialement, que ce soit sur le podcast ou sur les deux chaînes YouTube et aussi sur la mailing list. Si vous êtes inscrits à la mailing list qui est dédiée à la relation à la nourriture et au poids, vous êtes censés recevoir des vidéos qui sont réservées aux membres de cette listes d’emails privés, ce n’est pas une newsletter classique mais bien une liste d’emails où l’on vous propose énormément de valeur, l’objectif est que vous puissiez avoir les réponses à vos questions. Nous sommes en train de mettre cela en place depuis le mois de juin, cela demande de la préparation comme vous pouvez l’imaginer, cela demande du temps à consacrer à la création de contenus. J’adore préparer du contenu, j’adore vous parler, j’adore faire des vidéos, le souci n’est pas l’envie mais le manque de temps et d’organisation. Il se trouve que j’avais prévu trop de choses dans mon emploi du temps par rapport à ce que mon espace mental et ma santé physique étaient capables de faire à ce moment là.
Ce que j’ai décidé de faire c’est de ne pas poster de contenus pour cette raison.
Plutôt que de travailler un peu sur un ou deux jours de mes vacances, ce qui est tout à fait quelque chose que j’étais capable de faire ne serait-ce que quelques mois auparavant, mais cette fois-ci j’ai décidé de prendre de vraies vacances. C’était un énorme challenge pour moi, c’est quelque chose sur lequel j’ai encore beaucoup de travail à faire et je suis très heureuse de pouvoir vous le partager ici dans le podcast. Vous le savez peut-être mais pour moi c’est extrêmement important d’être totalement authentique et de vous partager la réalité de ma vie, ça n’a pas de sens de faire bonne figure et d’avoir l’air parfait sous tous les angles et de ne pas examiner le cheminement que je peux traverser à un instant T, la réalité de ce qu’il se passe. Nous sommes tous dans le même bateau en tant qu’être humain avec les mêmes mécanismes, avec des émotions, des pensées, avec des difficultés à passer à l’action, avec toutes nos incompréhensions, toutes nos incohérences et pour moi c’est très important d’être transparente avec vous et de vous partager ça, je pense qu’il y a beaucoup de valeurs à vous transmettre à travers ce partage, et je suis heureuse de pouvoir vous montrer mon évolution en direct. J’en fais presque un positionnement de ma part, en particulier sur ma chaine YouTube principale, de vous montrer le chemin que je prends, ce que j’apprends au fur et à mesure du temps. Je trouve cela beaucoup plus puissant de montrer plutôt que de simplement expliquer.
Je suis partie en vacances en me disant que je n’étais pas parvenue à faire tout ce que j’avais initialement planifié dans mon emploi du temps, parce que je l’avais trop chargé, c’est totalement ok et je me disais que j’allais partir en vacances. Là je le dis actuellement avec beaucoup de recul, mais je me souviens avoir fait une note vocal sur WhatsApp à l’équipe pour leur dire : » envoyez un email à ma place à toute la liste marketing, faire des posts sur les réseaux sociaux pour expliquer qu’il n’y aura pas de contenus parce que je n’ai pas réussi à les planifier à l’avance », ce vocal a été fait alors que j’avais la voix tremblante, j’étais beaucoup dans l’auto-jugement à ce moment précis, je me disais que je n’avais pas réussi, que je ne me comportais pas de manière professionnelle, je me disais que je n’avais jamais manqué un vendredi de publication du podcast, depuis le mois de septembre 2017 que je n’ai jamais manqué une seule publication, je me disais que c’était un échec de ne pas publier deux semaines à la suite. En réalité, j’avais juste terriblement de ces vacances et c’était de l’entêtement et de l’acharnement de ma part que de vouloir publier à tout prix dans l’état de fatigue où je me trouvais, surement aussi un pointe d’ego, que de vouloir publier des podcasts et ces contenus. C’était complètement contre-productif, dans cette dynamique là, il était évident que je n’allais pas faire des contenus de qualité au vu de mon état de fatigue avancée à ce moment précis.
J’ai pris la décision de ne pas poster et je reviens aujourd’hui en me servant de cette expérience pour vous faire le contenu que j’ai envie de vous proposer aujourd’hui, à savoir celui sur la fatigue et sur les mécanismes qui peuvent nous pousser à tirer sur la corde si je puis dire, je sais que vous êtes nombreux sur le podcast à partager une partie des valeurs que je transmets ici, qui transparaissent à travers mon podcast, à travers tout ce que je crée sur Internet de manière générale, à savoir : une envie de se dépasser, une envie de croitre, de ne pas être dans l’auto-complaisance, de ne pas se laisser aller, d’aller vers la procrastination… On peut très facilement et sans s’en rendre compte, être fatigué, émotionnellement, mentalement, et physiquement, parce que nous sommes constamment dans une dynamique : « je ne procrastine pas et je fais les choses quel qu’en soit le prix », pas forcément faire des choses qui soient complètement hors de sa zone de confort, mais lorsque nous sommes constamment en train de faire appel à sa volonté, quand on est constamment en train de vouloir être dans l’efficacité, il peut y avoir une sorte de fatigue qui peut se développer à ce moment là surtout si l’on ne se repose pas suffisamment, qui peut se traduire par un manque de concentration, un manque de créativité, une sorte de fatigue cognitive. C’est quand on a trop miser sur la volonté et que le cerveau ne veut plus rien savoir et n’est plus en mesure de fonctionner à son plein potentiel, j’ai pu constater que le terme fatigue cognitive est utilisé pour décrire une réalité légèrement différente, disons qu’ici que ce que j’entends par le terme « fatigue cognitive », c’est la fatigue liée à l’ensemble de la cognition c’est à dire : les pensées, les émotions et les actions. Par exemple, vous êtes en réunion et vous n’arrivez pas à vous concentrer, vous voulez faire quelque chose de créatif et vous voyez bien que vous n’avez pas l’énergie que vous pouviez avoir d’habitude, cela peut être frustrant de vous en rendre compte. Vous êtes peut-être à un moment donné où il n’y a plus rien qui émane de vous, une quelconque prise de décision devient impossible, cela vous coûte énormément en terme d’énergie, vous arrivez à un moment où la coupe est pleine.
Il peut être très facile, lorsque l’on est passionné de développement personnel, quand on apprend à se connaître, quand on écoute des podcast tels que le mien, qui vous poussent à aller de l’avant, à ne pas être dans l’auto-complaisance comme je le disais précédemment… Je trouve que c’est une très belle chose que d’envisager les choses de cette manière, c’est évidemment quelque chose que je valorise comme vous pouvez l’imaginer. Le risque c’est de ne pas voir qu’à un moment donné ce n’est pas qu’une histoire de ne pas être dans l’auto-complaisance, mais il s’agit bien de fatigue réelle, ce n’est pas une histoire de mauvaise gestion du temps, ou de ne pas être capable de prendre les bonnes décisions, ou de ne pas perte capable de se booster suffisamment, il ne s’agit pas de notre capacité à faire les choses, ce n’est pas que nous ne sommes pas assez, ou que l’on soit nul-le, qu’on ne soit pas assez efficace… Au moment où j’ai indiqué aux filles de mon équipe qu’il fallait prévenir tout le monde sur les réseaux sociaux qu’il n’y aurait pas de contenus pendant 2 semaines parce que je partais en vacances, le jugement que j’avais sur moi-même à ce moment là était le suivant : « tu n’es pas assez organisée, tu ne tiens pas tes engagements, ce n’est pas une attitude professionnelle », alors qu’en faite, je n’étais pas en mesure de voir à ce moment là que ce n’était pas qu’une question d’organisation, à un moment donné c’était une question de fatigue, lorsque l’emploi du temps est plein, lorsque l’on a beaucoup fait des choses, l’esprit n’est juste pas en mesure de décider, il faut juste se reposer à ce moment là.
Si on pousse la fatigue cognitive dans ses retranchements, il arrive un moment où nous pouvons faire face à un point de rupture. Il arrive un moment où le corps ne suit plus, et où l’on peut se retrouver dans une situation d’épuisement.
Ce que j’ai envie de faire aujourd’hui c’est de vous mettre en garde là dessus et par mon exemple de vous donner l’autorisation de voir que vous êtes potentiellement dans une situation similaire, de voir que peut-être que vous êtes fatigués, et ce n’est pas que vous procrastinez trop, ce n’est pas que vous n’avez pas de volonté, c’est juste que vous êtes fatigués. En particulier si vous faites ce travail sur les pensées, les émotions et les actions que je vous encourage à faire dans ce podcast, lorsque vous demandez à votre cerveau de travailler sur de nouvelles façons de voir le monde, en réalité c’est une démarche qui est fatigante d’un point de vue cognitif, d’aller penser des pensées volontaires plutôt que de se recourir aux pensées automatiques qui sont plus rapides et plus accessibles, et qui sont surtout plus faciles pour le cerveau. Nous sommes en train de demander un vrai travail intentionnel, on fait appel à de la volonté, je vous renvoie à cet épisode que nous avons fait sur le podcast il y a quelques temps maintenant. La volonté est quelque chose qui n’est pas illimitée, il arrive au cerveau d’être juste fatigué parfois. L’objectif va être de faire appel à sa volonté pour l’entraîner, plus on fait des choses difficiles plus on va au sport alors qu’on a pas envie, plus on apprend à être en présence avec l’envie de manger un cookie sans le manger… plus. c’est quelque chose que l’on s’entraîne à faire régulièrement, plus on entraîne notre cerveau dans cette voie, plus le chemin neurologique se renforce et plus cela devient facile mais il n’empêche qu’à chaque fois que l’on fait quelque chose que l’on avait jamais fait avant, ou que l’on est en train d’apprendre. C’est similaire à une situation où vous êtes dans un nouveau pays et que vous entendez parler une langue qui n’est pas votre langue maternelle, vous rentre le soir chez vous et vous avez mal à la tête, vous êtes fatigués et vous avez besoin de dormir, vous êtes fatigués d’un point de vue cognitif, émotionnel et mental. Dans ce cas de figure c’est exactement la même chose. Si vous faites un travail de développement personnel consciemment, que vous faites des flots de pensées, que vous écoutez des podcasts sur le sujet, que vous vous remettez en question ce que vous pensez, que vous écoutez vos émotions, que vous mettez de l’attention sur toutes ces choses là, même si vous ne le faites pas de manière aussi assidue que ce que je vous suggère, c’est à dire : faire des flots de pensées quotidiennement, faire tout ce que l’on fait ensemble dans LA Communauté, tous les exercices etc… mais que vous faites malgré tout un travail qui peut paraître passif à savoir : écouter des podcasts, lire des livres sur le sujet… Il y a malgré tout un travail cognitif qui est fait en tâche de fond, une remise en question profonde. A un moment donné, cela peut amener à une forme de fatigue et une incapacité à en faire davantage.
J’ai envie de vous inviter aujourd’hui à le reconnaître.
Il y a autant de façon de le reconnaitre qu’il y a de personnes, nous ne sommes pas tous égaux dans nos modes de fonctionnement, et c’est aussi ça qui fait la beauté de la diversité humaine, je trouve cela fascinant et passionnant à titre personnel, mais il n’en reste pas moins que nous avons des points communs. Il y a des choses qui reviennent, des choses qui peuvent vous alerter. Par exemple : le fait de ne pas avoir envie. La non-envie, c’est typiquement quelque chose que je qualifierais d’alerte à mon sens. Il y a des choses que j’adore faire, j’adore dessiner, créer du contenu, certains de mes appels avec les membres de mon équipe, des appels stratégiques où je peux avoir une vue d’ensemble sur mon business. J’adore avoir une vue d’ensemble sur les choses, créer de nouveaux programmes etc… Quand je constate que je n’ai pas d’envie pour ces choses là en particulier, quand je constate que je n’ai pas envie de créer du contenu, là je sais qu’il y a de bonnes chances pour qu’il s’agisse de fatigue. Ce qui m’alerte c’est que normalement ce sont des choses qui me font envie. Remarquez le manque d’envie, d’entrain, d’enthousiasme. Ça peut être une bonne alerte qu’il y a peut-être de la fatigue qui est en train de s’installer. Une autre chose intéressante à remarquer, c’est le manque de concentration. Vous êtes en train de lire un livre et en faite vous vous apercevez que vous devez lire 4 ou 5 fois la même phrase avant de savoir de quoi cela parle. Vous vous rendez compte que votre attention baisse. Ou par exemple, en réunion, vous n’arrivez pas à écouter entièrement ce que vient de dire la personne et vous lui faites répéter. Là où d’habitude vous auriez une bonne concentration, ça peut aussi être un signe de fatigue. Un autre signe de fatigue, c’est lorsque votre corps vous parle, lorsque vous commencez à avoir de maux de dos, une digestion qui n’est pas optimale… C’est le corps qui vous alerte sur votre état de fatigue, une fatigue qui peut être émotionnelle mais que vous ressentez dans le corps. Soyez attentifs-ives à ces signes avant-coureurs.
Un autre signe qui peut vous alerter, c’est le brouhaha, le fait d’avoir tout son espace mental pris, de ne pas être en mesure de faire le vide, de méditer, de se poser et de ne pas avoir un milliard de questions qui m’assaille à la seconde. Je suis quelqu’un qui fonctionne ainsi, même si c’est quelque chose qui se travaille, on peut mettre des outils en place pour faire du tri et gagner en clarté dans son esprit. Il y a des personnes qui ont un cerveau qui fonctionne plus rapidement que d’autres, il y a des personnes qui ont davantage de facilité à créer de l’espace mental, même si c’est quelque chose qui s’acquiert en tant qu’être humain, ce n’est pas quelque chose qui est inné, votre cerveau va vous assaillir naturellement de pensées en tous genre, si vous ne faites pas de l’espace de façon intentionnelle. Quand je m’aperçois ou cela arrive à un point où j’ai l’impression que ma tête va exploser, que je ne parviens pas à m’arrêter de penser, c’est un signe pour m’indiquer qu’il y a une fatigue qui est bien présente.
Quand je me vois en train de « tourner à plein régime », c’est une bonne indication qu’il y a de la fatigue.
Ce qui va avec cela, c’est aussi la manifestation des émotions, si il y a beaucoup de pensées il y a aussi beaucoup d’émotions. Quand je suis au bord de la crise de nerfs et que j’ai envie de pleurer, que je vois que je suis agacé-e pour rien ou que j’ai envie d’exploser de rire pour rien… Cela peut être un bon signe que je suis fatigué-e.
Je vous délivre ces éléments afin que vous puissiez vous reconnaître là-dedans, parce que les choses que j’identifie chez moi sont ni plus ni moins des choses que l’on identifie chez les êtres humains et que vous pouvez reconnaître chez vous. Ces signes vont vous indiquer que vous êtes fatigués et qu’il est temps de se reposer.
Que faire en cas de fatigue physique, émotionnelle et/ou mentale ?
On fait de l’espace.
Ce qui est très intéressant c’est que lorsque l’on éprouve un intérêt pour le développement personnel, on se dit que nos journées ne sont pas si remplies que ça, je n’ai pas tant d’heures de travail, je n’ai pas tant de choses dans mes journées, mais en réalité, ce qui crée la fatigue, ce n’est pas juste la quantité de travail, c’est l’espace mental, et la force mentale que ce travail requiert. Si vous êtes en train de créer certaines choses, que vous êtes en train de lancer un business, que vous avez un bébé, que vous êtes en train de finir un mémoire… Votre espace mental est juste plein. Nous sommes beaucoup à avoir un espace mental rempli, encore plus en tant que femme. Nous savons qu’en tant que femme nous pouvons avoir tendance à prendre beaucoup de responsabilité, on prend beaucoup de charge mentale. Il peut s’agir du ménage, de la bonne tenue foyer, le paiement des factures… Il y a beaucoup de choses qui sont prises en compte par la femmes. Alors je généralise, il y a bien évidemment des hommes qui font ces choses là, remarquez toute la charge mentale auquel vous êtes confronté-e.
Ce n’est pas tant la charge de travail effective qui compte mais davantage la charge mentale qui y est associée.
Que faire, lorsque l’on se rend compte que l’on a une charge mentale qui est plus importante et que l’on est fatigué ?
Il va s’agir de faire le vide et de se reposer.
Je sais que cela peut-être difficile pour certains d’entre vous, notre cerveau va avoir tendance à nous raconter que l’on ne peut pas faire autrement. C’est la que j’espère que mon exemple va vous aider et vous permettre de vous montrer que c’est possible. J’ai fait deux semaines sans publier de podcasts, la terre n’a pas cessé de tourner. Cela ne change rien à ma crédibilité, cela ne change rien à mon professionnalisme, cela ne change rien au fait que je reprends le travail et que j’en ai tiré des leçons et que je vais avancer. Je viens ici beaucoup plus inspirée après ces semaines de vacances, je viens à vous avec plus d’entrain et de recul. La terre ne va pas s’effondrer si vous vous reposez. Au contraire, c’est intéressant de se challenger là dessus, de se dire : « ok, que se passe- t-il si je lâche tout et que je me repose ? Que se passerait-il si je devais tout déléguer ? ». Cela peut être intéressant de voir votre emploi du temps et de vous dire : « demain je me fais une journée vide ». Se challenger sur ces croyances et se demander ce qui peut être soit délégué, soit reporté, soit supprimé.
Vous allez me dire que vous avez un patron etc… Que cela n’est pas possible pour vous dans l’immédiat, mais moi j’ai envie de vous challenger et de vous arrangez pour que cela soit possible.
Que se passerait-il ?
Ce qui nous fait peur ce sont nos pensées, c’est de nous dont nous avons peur au final. En réalité, si l’on change notre circonstance, que l’on prend du repos, il ne va rien se passer au final. Il va se passer des choses positives qui vont nous faire du bien si il s’avère que l’on en a besoin.
Ce que j’ai envie de vous dire c’est de simplement prendre du repos, de vous assurer que dans votre quotidien vous n’allez pas refaire face à une grosse fatigue, il va s’agir de questionner vos habitudes en profondeur. Pour ma part, si vous êtes inscrit à LA Communauté, vous savez que je fais des bilans hebdomadaires sur mon propre développement personnel, vous savez que sur cette année et demie qui vient de s’écouler, j’ai énormément travaillé sur la thématique du sommeil, sur le fait de me faire des routines de sommeil. Je fais face à tout un tas de croyances, et non par parce que je travaille trop, j’ai des croyances sur le nombres d’heures où je devrais dormir, de combien de choses je devrais produire en l’espace de 24h, ce sont des sujets sur lesquels je suis en train de travailler et sur lesquelles j’ai énormément avancé.
Questionner votre quotidien, vos actions, votre rythme ? Demandez vous ce qui vous mène à cet état de fatigue ? Qu’est-ce qui fait que vous reproduisez ces schémas. Lorsque vous êtes fatigués, c’est quelque chose que vous êtes amenés à reproduire dans votre vie. Questionnez votre sommeil, votre charge mentale, sur vos croyances… Faites ce travail et vous allez voir que vous n’allez en tirer que du positif, et vous allez revenir avec beaucoup plus d’énergie, et ne surestimez pas qui vous êtes, c’est ok d’être un être humain avec ces failles et ses faiblesses. C’est ok d’avoir besoin de se reposer.
Nous ne parlons pas d’auto-complaisance dans ce cas de figure en particulier.
Si vous êtes concernés pas ce podcast, ce n’est pas quelque chose qui est présent chez vous, ce n’est pas le propos, vous êtes davantage quelqu’un qui fonce, qui va tout le temps chercher plus loin. Ce n’est pas le sujet.
Je crois que je vais m’arrêter là pour aujourd’hui, n’hésitez pas à réagirez, à commenter ce podcast, n’hésitez pas à noter ce podcast si vous l’avez aimé, si il vous a aidé.
Je m’arrête là pour aujourd’hui, je vous souhaite une excellente semaine, un excellent week-end et je vous dis à vendredi prochain !
Ce podcast tombe vraiment au bon moment, ça fait quelques semaines que je me sens fatiguée, je n’arrive pas à me concentrer, aller au travail devenait de plus en plus difficile.
À ça s’ajoutait les douleurs aux cervicales, qui s’alternait avec des douleurs aux lombaires.
J’ai fini par demander quelques jours de congés, les douleurs sont parties d’un seul coup.
La fatigue est toujours là mais je ne me suis jamais vraiment reposer, entrainement pour les examens, ménages, reprise du sport etc
Le fait que j’avais du temps je ne voulais pas le gâcher à « rien faire », quand je pose des congés c’est pour partir en vacances à l’étranger, sinon j’ai l’impression de gâcher des congés pour rester chez moi.
On m’a déjà dit que je ne savais pas me reposer, mais apparemment il faut que ça soit Esther qui en parle dans un podcast pour que j’écoute 😁
Coucou ! Je me demandais si vous aviez retiré le podcast de Deezer ? C’est la plateforme que j’utilise, mais depuis quelques jours je ne trouve plus SSB, tous les contenus semblent avoir été retiré, en tout cas là où j’habite (Allemagne) 😮
Merci d’avance !
Bonjour Léa. Oui le podcast est disponible sur Deezer. Il etait introuvable pendant quelques semaines mais maintenant apriori, c’est rétabli. =)
Eh bien visiblement j’avais besoin de repos puisque j’ai somnolé en écoutant l’épisode. Il m’a fait quand même prendre cinscience que j’ai effectivement une charge mentale importante, ça tombe bien je travaille dessus indirectement ! En tous cas merci de l’épisode, ça faisait un petit moment que je n’avais pas écouté d’épisode, le retour fait du bien 😉
[…] Je pense que dans cette période que nous vivons, il est particulièrement nécessaire de prendre du repos, même si pour la plupart d’entre nous, cette période a été moins fatigante physiquement. Si dans votre quotidien, votre travail habituel consiste à faire une heure et demie de voiture par jour, à prendre les transports en communs, à déposer les enfants à l’école dans la précipitation, il est évident qu’avec une pandémie mondiale qui s’avoue à cela, plus le fait de rester chez soi… le rythme quotidien a ralenti, et je sais que ça a fait beaucoup de bien physiquement a beaucoup de personnes, de juste dormir, de se lever un peu plus tard, de gagner cette heure et demie de transports le matin… Le fait de ne pas être en train de courir partout, de reprendre du temps avec sa famille, cela a permis de nous reposer physiquement, mais pour beaucoup d’entre nous, le repos émotionnel et mental n’est pas forcément là. Je vous ai déjà parlé des différents types de fatigue, dans l’épisode 146 notamment, je vous encourage à aller l’écouter si ce n’est p…. […]
Merci pour ce podcast, je sort de 3 années d’études, finalisées par un mémoire. J’ai mille projets, j’ai repris le boulot, la vie de famille et la vie sociale. Je voudrais reprendre le sport et perdre quelques kilos superflus mais j’ai 0 énergie, je suis fatiguée et je ne sais comment recharger mes batteries. Le premier pas : avoir écouté ce podcast.
Merci
De rien. Merci à toi Nadia.
Bonjour
Je l’ai écouté en rentrant de réunion il était 23h30, ca vous donne une idée de mon rythme en ce moment. Je n’ai pas pris de vacances de l’année on est en octobre je dois partir en vacances début novembre mais avec le covid j’ai dû tout réorganiser et ça depuis 1 mois ça m’achève en plus du boulot le stress de voir mes vacances de rêve s’envoler. Je travaille dans la santé à mon compte à mon cabinet et à la maison et le week-end dernier je me suis déclenché une crise de larmes à la penser de devoir bosser. Je me force et à un moment donné mon cerveau dit stop je ne peux plus faire d’effort, je dois aussi préparer mon cabinet pour mon remplaçant je suis épuisée et je le sais mais voilà encore 3 semaines à tenir. Les douleurs physiques ? Ça fait longtemps qu’elles sont là ça va ca vient. En bref j’ai coché toutes les cases mais comment faire quand on ne peux pas prendre de congé tt de suite ? et 1 jr ou 2 ne feront rien il faut déconnecter
Merci pour ce podcast ça faisait longtemps que je n’avais pas écouter