Retranscription écrite du podcast :
Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien. Le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillefet et dans ce 15ème épisode on va parler des limites.
C’est le fait d’établir des limites auprès des personnes qui nous entourent dans le but de se protéger d’un point de vue physique et émotionnel. Il y a des situations sociales dans lesquelles les circonstances ne nous conviennent pas parce qu’elles peuvent être oppressantes, abusives ou contraires à nos valeurs morales et desquelles il va falloir qu’on se protège, tout en ne manipulant pas l’autre puisque comme on l’a dit précédemment l’objectif n’est pas de manipuler le comportement des autres pour qu’on puisse se sentir bien.
Alors avant de rentrer dans le vif du sujet un peu plus profondément et de vous décrire un petit peu ce que je veux dire par là, j’ai envie de vous recommander d’écouter les podcasts précédents c’est à dire les épisodes 3 7 et 12.
L’épisode 3 (Pensées/émotions/actions) était l’épisode dans lequel je parlais du lien entre les pensées les émotions et les actions. L’épisode 7 était celui où je vous parlais de la fausse générosité et l’épisode numéro 12 c’était celui où je vous parlais du manuel de bonne conduite.
Si vous êtes intéressés par ce que je vous raconte ici je recommanderais d’avoir écouté tous les podcasts dans l’ordre parce que j’ai une sorte de fil conducteur dans ma tête pour vous déroulez un petit peu toutes les idées, les épisodes se suivent et se répondent même si chaque sujet peut être pris indépendamment les uns des autres. Très souvent il y a quand même une réponse avec les épisodes précédents donc je trouve ça plus instructif de les suivre dans l’ordre. Je peux comprendre que vous n’ayez pas l’envie ni le temps auquel cas je vous recommanderais d’avoir écouté ces trois là pour pouvoir mieux assimiler le podcast d’aujourd’hui.
Pourquoi pourrait-on avoir besoin d’établir des limites ?
Vous pouvez très bien vous retrouver dans une situation où le comportement des autres ou les circonstances (puisque je vous rappelle que le comportement des autres n’est pas quelque chose que l’on maîtrise et que l’on contrôle, donc cela fait partie des circonstances avec lesquelles on doit s’accommoder) nous fasse nous sentir mal.
Si vous avez suivi depuis le début de ce podcast, ce n’est pas directement le comportement des autres qui fait qu’on se sent mal mais c’est la pensée qu’on a à propos de ce comportement et parfois cette pensée c’est quelque chose qu’on a pas envie de changer.
Vous le savez, depuis le début du podcast je vous ai dit à plusieurs reprises que pour se sentir bien il faut apprendre à remplacer une pensée qui nous fait nous sentir mal (et qui par extension nous fait avoir une émotion négative ou désagréable), par une pensée auquel on choisit de croire qui nous ferait nous sentir mieux et qui sera plus constructive pour nous.
Sauf que parfois cette pensée est associée à des valeurs morales et la situation en elle-même peut aussi être quelque chose qui nous met en danger physiquement. Dans ces cas là, on a pas envie de juste changer sa pensée. Par exemple, s’il s’agit d’une situation avec un conjoint violent ou une situation où une forme d’oppression morale est exercée.
Dans ce cas de figure, nous n’avons pas juste envie d’adopter une pensée positive pour pouvoir mieux vivre la situation. On a envie d’établir une limite parce que dans ce cas là on va être en danger physique ou émotionnel. C’est dans ce cas là qu’il faudra établir des limites et c’est pour ça qu’il est important de comprendre qu’il y a une limite.
Qu’est-ce qu’est une limite ?
C’est quelque chose qui est là pour nous protéger. C’est important de bien comprendre qu’on parle de protection vis à vis de soi c’est à dire que ce sera à nous de la mettre en place et pas à nous d’attendre que les autres la mettent en place pour nous. C’est à dire qu’on ne peut pas attendre que les autres se comportent d’une certaine manière pour établir cette limite.
C’est à nous d’agir sur cette limite.
Qu’est ce que veut dire en pratique mettre une limite ? On pourrait l’exprimer de cette manière : » Si tu fais telle chose qui fait que je ne me sens pas bien, alors je réagirais de telle manière « . C’est quelque chose qu’on fait pour se protéger.
Je vous donne quelques exemples.
Si vous pour vous c’est contre vos valeurs de se crier dessus avec votre famille, avec vos amis, avec votre conjoint alors vous pouvez établir la limite suivante qui va être : » si tu montes la voix je quitterai la pièce « . Si c’est le fait de recevoir des coups de la part de quelqu’un (je pense que c’est une limite sur laquelle on est tous d’accord), vous pouvez dire à la personne concernée : » Si tu lèves la main sur moi alors j’appellerai la police « . Autre exemple, vous êtes en colocation avec quelqu’un et cette personne vous prend vos affaires, vous pouvez lui dire : » Si tu prends mes affaires sans ma permission je fermerais la porte de ma chambre à clé « .
C’est à vous de déterminer quelles sont les choses pour lesquelles vous établissez une limite, à quel moment vous considérez que vous êtes en danger émotionnel et physique.
Je pense que pour le danger physique on est plus ou moins tous d’accord (quoique certaines personnes ne voient pas forcément la limite notamment vis à vis des violences conjugales) mais très souvent malheureusement, dans ce genre de situation les personnes ne voient pas forcément où est la limite. Ce sera à nous de déterminer quand on a une limite pour nous.
L’exemple que je viens de vous donner avec le fait de monter la voix, eh bien pour beaucoup de personnes ce sont des interactions qui sont tout à fait normales et où il n’y a pas de limites.
En France, les personnes ne se sentent pas en danger physique ou émotionnelle dans une situation où l’une des deux personnes ou voire les deux se crient dessus.
Je vous ai donné cet exemple parce que pour moi il y a une limite à ce moment là, au moment de lever la voix. Ce qui est intéressant de voir dans les trois exemples que je vous ai donnés et dans beaucoup d’autres que je pourrais vous trouver c’est que dans la partie » je ferais ci ou je ferais ça si toi tu fais ci ou ça « ce sont des actions que l’on établit nous-mêmes pour nous protéger.
A aucun moment il s’agit d’actions ou d’autre chose que des actions tournées vers l’autre personnes l’exemple du : » je quitterais la pièce/ j’appellerais la police/ je fermerais la porte de ma chambre à clef « : ce sont des choses que nous allons faire pour nous protéger et que l’on va mettre en place nous-même.
Ce ne sont pas des actions qui sont tournées vers l’autre, ce ne sont pas non plus des menaces ou une forme de chantage affectif : « si tu fais ça je vais me sentir mal/ je ne t’aimerais plus/je t’en voudrais « .
Ce sont des des actions qui sont là pour nous protéger. Avec cette formulation, on ne menace à aucun moment la personne, on ne lui dit pas non plus ce qu’elle doit faire. Ce que l’on dit c’est : » si tu choisis de te comporter de telle manière, alors en retour je me protégerais en réagissant de cette manière là « .
C’est important de voir que ce l’on attend pas de l’autre qu’il change son comportement, c’est plutôt de lui dire : » cette situation ne me convient pas et moi pour m’en protéger j’agirais de telle manière. «
Ce n’est pas juste dire » non « . Souvent les personnes pensent établir une limite avec quelqu’un en disant : » c’est dire c’est se Bon à partir de maintenant, je dis non et j’arrêterai de me faire marcher sur les pieds « . Alors qu’il s’agit en réalité de mettre en place une solution pour se sentir mieux et pour se protéger soi.
Quelle est la différence entre une limite et le manuel de bonne conduite ?
En effet, il peut avoir des situations dans lesquelles je ne me sens pas bien à cause du comportement de quelqu’un, comment faire pour ne pas lui dire ce qu’il a à faire d’après moi ?
Premièrement, la façon dont je vous ai proposé de formuler permet de ne pas dire à l’autre quoi faire.
Dans le besoin d’établir une limite il y a la notion de sécurité. Il y a des situations dans lesquelles l’autre nous fait nous sentir mal par ses actions et donc par la pensée qu’on choisit d’avoir sur ses actions, mais il n’y a pas violation de notre sécurité émotionnelle ou physique c’est simplement que la personne agit d’une certaine manière et que nous choisissons de penser quelque chose à propos de cela qui nous fait nous sentir mal et on aimerait que l’autre cesse de se comporter de cette manière pour que l’on arrête de se sentir mal.
Réagir de cette manière revient à de la manipulation du comportement de l’autre, et ce n’est pas quelque chose qui est là pour nous protéger.
Lorsque l’on parle d’établir une limite pour se protéger ce n’est pas pour se protéger des émotions négatives mais pour se protéger d’une oppression physique ou émotionnelle.
Ce n’est pas juste se juste se protéger d’une émotion négative et du fait de se sentir pas mal, parce que ça nous renvoie à quelque chose qui nous concerne.
Il est donc important, dans une situation donnée qui implique le comportement d’autrui et que cette situation nous fait nous sentir mal. Il est crucial d’identifier quelle est la circonstance qui est neutre et dénuée de tout jugement, puis la pensée que l’on a vis à vis de cette circonstance et identifier l’émotion que l’on a et si nos valeurs sont en adéquations avec cette pensée ou si c’est une pensée sur laquelle on peut travailler, sur laquelle on a besoin de continuer d’avoir une réflexion ou sur laquelle on a besoin d’être coaché. Et ça c’est à nous de le voir.
Des limites différentes pour chacun d’entre nous
Le problème c’est que les limites que l’on se fixe sont différentes d’un individu à l’autre.
Par exemple, le fait d’élever la voix représente pour moi une limite à ne pas dépasser alors que pour d’autres personnes ça ne le sera pas. Il n’y a pas de règles à proprement parler.
Ce qui fait que vous allez vous sentir en danger physique ou émotionnel eh bien c’est à vous de le déterminer, et cela va dépendre de vos valeurs.
Pour certaines personnes, le fait d’utiliser des mots grossiers est une limite parce qu’elles ont des valeurs fortes en terme de langue française ou de quels mots employer… et cela va être une limite qu’elles ne veulent pas enfreindre.
Elles ne pourront pas vous demander d’arrêter de dire des gros mots mais ce qu’elles pourront vous dire c’est : » si vous utilisez des gros mots alors je quitterai la pièce « .
Ça peut aussi être l’exemple d’un moment où vous êtes dans un bar entre amis que vous allez boire un verre, si vos amis ont la fâcheuse tendance à parler sur le dos d’autres collègues et que c’est quelque chose avec lequel vous n’êtes pas à l’aise et qui ne correspond pas à vos valeurs, vous pourrez alors établir une limite, et au moment où il commenceront à dire du mal de telle personne alors vous partirez.
Encore une fois (je le répète) à aucun moment on dit à l’autre quoi faire, on dit ce que l’on pense et quelle est notre limite.
On ne dit pas à l’autre quoi faire parce que ce n’est pas notre rôle tout simplement. Après on peut aussi ne pas exprimer explicitement nos limites et simplement les appliquer pour nous-mêmes si on constate dans une situation où l’on est pas d’accord.
Ce qui revient à se protéger en partant ou en se protégeant de la manière qui est appropriée dans cette situation là.
Maintenant vous allez me dire que tout cela vous parait logique mais si c’est très logique pourquoi la plupart d’entre nous ne l’appliquons pas ?
Pourquoi ne met-on pas de limites et pourquoi laisse t-on les autres nous manquer de respect ?
Ce qu’il se passe en réalité c’est que très souvent on impose pas de limites ou on les établit mal. En général on pense établir des limites mais on ne dit pas ce qu’on va faire si la limite est enfreinte, on ne met pas de limites parce qu’il faudrait que nous agissions d’une certaine manière. C’est un peu comme dans l’éducation des enfants, si on dit à l’enfant » tu ne traverse pas la route ou sinon tu seras puni « , si au moment où ils traversent la route on ne le punit pas, eh bien la limite c’est comme si on ne l’avait jamais mise.
C’est la même chose pour les adultes, c’est à dire que si on juge qu’une situation est oppressante pour nous et qu’elle nous met en danger il faut pour nous-mêmes que nous prenions action. Si la situation se reproduit et c’est la partie la plus difficile, très souvent on en veut à l’autre on lui dit : » mais je t’ai dis que ça me faisait me sentir mal et tu continues à le faire « . Car oui, l’autre a tout à fait le droit de continuer à le faire mais c’est à nous de nous protéger de cette situation.
Nous exprimons que cette situation ne nous convenait pas donc c’est à nous de partir, c’est à nous de nous protéger, c’est à nous de faire appliquer nos propres limites et ce n’est pas aux autres de les appliquer.
Sinon c’est ce que l’on appelle un manuel de bonne conduite et pas une limite. C’est vraiment à nous de les déterminer et c’est difficile parce que ça implique qu’il faut agir et faire ce que l’on a dit que l’on ferait, et ce n’est jamais très agréable surtout si on se sent dans une situation de danger.
Imposer des limites veut aussi dire s’exposer au jugement des personnes qui nous entourent.
Par exemple si on a dit à nos copines : » si vous commencez à mal parler ou à dire du mal sur tel collègue au moment où je bois un verre avec vous alors je partirais « , on peut avoir peur au moment où ça arrive, parce qu’on a pas envie que les autres personnes pensent du mal de nous et se disent : » mais qu’est ce qu’elle est rabat-joie « .
C’est très souvent la raison sous-jacente qui fait que l’on ne prend pas action parce que l’on a peur que les autres pensent du mal de nous. On se sent responsable de leurs émotions, on a peur que les autres se sentent mal.
Si on ferme la porte à clef dans l’exemple que je donnais précédemment, on a l’impression que les autres vont se sentir mal à cause de notre action.
Sauf que l’on est pas responsable des émotions des autres et que les autres ont le droit de penser du mal de nous. Ils ont droit de penser des choses qui sont fausses, elles ont le droit de penser sincèrement qu’on est rabat-joie ou qu’on est pas drôle etc…
Et ça ne va rien changer à qui nous sommes, car en mettant une limite on agit pour nous-mêmes. Nous sommes la seule personne en mesure de nous protéger nous-mêmes.
Ce n’est pas quelque chose qui est dans les mains des autres. C’est à nous de prendre action pour nous-mêmes et de laisser les autres penser à quelque chose de faux à propos de nous.
C’est certainement la partie la plus difficile mais ça ne change rien fait ce que pensent les nous (je l’ai déjà évoqué dans ce podcast) mais ce que pensent les autres de nous n’est rien d’autre qu’une pensée.
Nous ne sommes pas définis par ce que pensent les autres de nous, nous sommes définis parce que l’on décide de croire à propos de nous, parce que l’on décide de le croire c’est ce que l’on va produire dans le monde autour de nous, parce que nos pensées sont à l’origine de nos émotions, qui sont elles mêmes à l’origine de nos actions.
Les pensées des autres n’atteignent en aucun cas ce que l’on est réellement, ils ont le droit de se tromper, les autres ont le droit de se tromper parce qu’il est impossible que toutes les personnes qui nous entourent nous aiment, et que toutes les personnes autour de nous pensent des choses positives à propos de nous.
Il y aura forcément des personnes qui vont penser des choses négatives, qui vont nous juger d’une manière que l’on va trouver idiote ou complètement fausse.
La clé pour établir des limites sereinement avec les autres c’est d’arriver à se détacher de leur regard.
C’est pour ça que je vous recommande d’avoir écouté l’épisode sur la fausse générosité et peut être aussi des épisodes sur la confiance en soi et l’estime de soi parce que c’est ça aussi c’est se détacher du regard des autres.
Si les personnes pensent quelque chose de faux vis à vis de nous, vis à vis de notre comportement dans cette situation où on des limites, on peut aussi leur dire tout simplement que ce qu’on est en train de faire ce n’est pas à propos d’eux, c’est à propos de nous. C’est pour nous protéger et que ça ne change rien au fait qu’on les apprécie, au fait qu’on les aime, au fait qu’on ne leur en voudra pas, au fait que ça ne change rien c’est juste quelque chose que l’on met en place pour nous protéger. Et ça n’a rien à voir avec eux ou avec la relation qu’ont avec eux ou l’émotion qu’on ressent vis à vis d’eux.
L’objectif n’est pas d’éviter qu’ils pensent des choses négatives de nous (parce que comme je viens de le dire ça n’a pas d’importance) mais ça leur permettra d’avoir une meilleure perspective vis à vis de notre comportement et de mieux comprendre la situation.
Voilà pour cet épisode.
Pour résumer ce qu’on a dit : établir une limite saine avec quelqu’un c’est mettre en place un projet d’action pour nous protéger, pour nous protéger d’un mal émotionnel ou physique. Ce n’est en aucun cas pour manipuler l’autre et ce n’est pas pour pouvoir le remettre en place.
Il ne faut pas avoir peur du regard des autres, de ce qu’elles vont penser à propos de nous.
Je m’arrête là pour ce podcast, je vous souhaite un excellent week end et je vous dis vendredi prochain. Si vous voulez commenter ce podcast ou voir les notes du podcast n’hésitez pas à vous rendre sur sesentirbien.coach/podcast/15 puisque nous sommes dans l’épisode numéro 15.
N’hésitez pas non plus à noter ce podcast sur iTunes, de mettre des étoiles, des commentaires, parce que ça permet à d’autres personnes de le découvrir !
Ressources
- “Boundaries Workbook: When to Say Yes, How to Say No to Take Control of Your Life” – Henry Cloud, John Townsend : livre papier
- Les podcasts de Brooke Castillo sur le sujet: épisode 12 + épisode 163
- Épisodes 3, 6 et 12 de ce podcast.
Bonjour, Esther,
Je voulais juste vous remercier énormément pour tout ce que vous faites. J’ai commencé à écouter votre podcast pour ameliorer mon francais, mais ca a devenu une addiction. C’est comme une bonne série de Nexflix qu’on ne peut pas s’empecher de regarder 🙂 Du coup, ça m’aide non seulement à améliorer mon niveau de la langue, mais aussi aide pour mon quotidien. Ces 2 dernières années étaient assez difficile pour moi, je me suis installé en France en tant que réfugié et vos podcasts m’aident beaucoup, parce que installation dans un autre pays n’est pas toujours facile. Il y a beaucoup de pensées négatives ainsi que positives et vous m’aidez à les gerer mieux. Merci encore et bonne continuation.
Bonjour Esther, merci pour ces podcasts ! Je viens de te découvrir mais j’avoue me reconnaître beaucoup dans ton contenu et je suis en phase avec ta façon de présenter les choses. J’ai besoin de travailler sur moi mais je ne prend pas le temps d’aller consulter un psy par exemple (aussi parce que je suis incapable de faire confiance à qui que ce soit…) et tu m’aide déjà à prendre du recul à travers tes podcasts alors merci ! J’avais une question sur les limites : suis je obligé d’exprimer mes limites ? De dire à la personne : si tu fais ça alors je quitte la pièce par exemple ? Ou puis-je seulement quitter la pièce ?
Merci pour tout, je rattrape tout tes podcasts au fur et à mesure 🙂