Retranscription écrite du podcast :
Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet et dans ce 15ème épisode on va parler de visualisation. Si vous êtes familier avec le développement personnel, c’est certainement un sujet que vous connaissez (peut-être même très bien) parce qu’il est récurrent surtout dans le pan du développement personnel qui parle de la Loi de l’attraction. Vous connaissez mon opinion sur la Loi de l’attraction, j’en ai déjà parlé lors d’un précédent podcast donc je vous renvoie à cela si ça vous intéresse.
Selon moi, le principe de la Loi de l’attraction c’est simplement d’appliquer l’outil dont je vous parle le plus depuis le début de ce podcast qui est le modèle développé par Brooke Castillo qui est une façon comme une autre de décrire que d’une manière ou d’une autre, tout les résultats que l’on obtient dans notre vie sont crées par des actions que l’on mets en place et pour ce faire il faut que notre cerveau ait pris cette décision de les mettre en place, et ces décisions passent par le biais d’émotions et de pensées. Ces émotions et pensées sont-elles mêmes générées par nos circonstances. Une fois que l’on a compris ce processus là, on peut se servir de cet outil pour comprendre ce que l’on choisi de produire dans notre vie et comprendre ce qu’il se passe dans notre tête, vis à vis de nos émotions et s’en servir en notre faveur.
L’une des techniques à notre disposition pour faire cela s’appelle la visualisation, son principe est de se visualiser, de se faire une image mentale de notre personne lorsque l’on aura atteint l’objectif que l’on souhaite atteindre en ce moment. Nous avons parlé la semaine dernière des objectifs et de comment s’en fixer, maintenant la visualisation va être un outil qui va nous aider à aller en direction de cet objectif là. L’idée c’est qu’en se visualisant dans notre réussite d’un objectif ou dans un état que l’on souhaite obtenir : nous allons s’approprier cet état là, nous allons nous approprier les pensées que l’on aurait à ce moment là qui nous font avoir les résultats que l’on vise, nous allons pouvoir avoir ces pensées dès aujourd’hui. Cela va être beaucoup plus facile si nous sommes déjà familier avec ce » futur nous « de se l’approprier et de le devenir plus rapidement aujourd’hui.
Pour tout vous dire, c’est la troisième fois que j’essaie d’enregistrer ce podcast parce que je connais très bien ce sujet, j’ai lu pas mal de choses sur cette thématique et c’est difficile de parler de ce sujet là sans parler du cerveau et de comment on suppose que la visualisation fonctionne sur notre cerveau. Il se trouve qu’en tant que scientifique, j’ai du mal à croire personnellement les études scientifiques qui sont proposées dans le domaine. Vous l’aurez surement remarqué mais depuis le début de ce podcast je ne m’appuie que sur très rarement sur des études scientifiques pour appuyer mon propos.
Pourquoi je vous en parle très rarement ? C’est un choix personnel que je fais car il se trouve que les études scientifiques disponibles dans le domaine de la psychologie, de la cognition ou des interactions sociales j’ai du mal à les croire parce que je vous l’avais déjà expliqué notamment dans l’épisode intitulé L’origine des émotions parce que la plupart du temps, il est difficile de compléter la démarche scientifique en psychologie parce qu’on ne peut pas mener ce travail au bout dans la mesure où on ne peut pas isoler une problématique et de l’étudier sans qu’elle soit impacté par d’autres facteurs extérieurs et le faire sur un groupe suffisamment grand pour en tirer des statistiques fiables, de faire des expériences qui sont reproductibles. Faire des expériences tout court lorsqu’il s’agit du cerveau humain et que l’on parle des relations sociales il est difficile de se dire : » nous allons prendre un groupe témoin d’enfants dès la naissance, les isoler pendant 18 ans pour voir ce qu’il se passe pour pouvoir déterminer les comportements qui sont sociaux et tout les autres « . Comprenez bien que c’est compliqué.
Dans toutes les études qui concernent le cerveau, on apprend et on sait beaucoup de choses sur le cerveau notamment sur la plasticité du cerveau etc… Il y a beaucoup de choses que l’on peut utiliser et qu’il est bien de mentionner, mais il y a des choses avec lesquelles j’ai beaucoup de mal. Dans le domaine de la visualisation, on trouve très souvent un argument expliquant pourquoi elle fonctionne parce que notre cerveau ne saurait pas faire la différence entre quelque chose qui s’est réellement produit de quelque chose qu’il a simplement imaginé. L’une des études qui est souvent mise en avant pour prouver cet argument là, c’est une étude réalisée aux Etats-Unis à Cleveland à côté de Chicago. C’est donc une étude menée sur une trentaine de personne, parmi elles nous avons fait 4 groupes :
– un groupe de 8 personnes à qui ils ont demandés de se visualiser pendant 3 mois chaque jour en train de faire un exercice du petit doigt (Pourquoi le petit doigt ? Surement pour isoler certains facteurs extérieurs, il faudrait probablement lire l’étude en détail pour savoir pourquoi.)
– un groupe de 8 personnes à qui ils ont demandés de faire un exercice avec les bras (soulever des poids avec leurs avant-bras)
– un groupe de 6 personnes d’effectivement faire l’exercice du petit doigt en vrai
– aux 8 personnes restantes de ne rien faire pendant 3 mois (c’est ce que l’on appelle un groupe témoin).
Le résultat de l’étude démontre qu’au bout de 3 mois, les 8 personnes s’étant visualisées en train de bouger le petit doigt avaient augmentés leur force musculaire de 35% et les personnes ayant réellement fait l’exercice avec leur petit doigt ont augmentés leur force musculaire de 53%. Dans les deux cas, les personnes ont augmenté leur force musculaire.
Ce qui est encore plus intéressant c’est que le groupe témoin qui n’a rien fait, n’a absolument pas modifié sa force musculaire, que ce soit au niveau du petit doigt ou de l’avant bras (alors ne me demandez pas pourquoi ils n’ont pas eu de groupe qui ont réellement fait l’exercice avec les avant-bras, mais dans l’étude ce n’est pas spécifié).
C’est une étude qui est souvent utilisée pour démontrer qu’il semblerait que notre cerveau soit capable de prendre pour réellement quelque chose qui a simplement été visualisé puisque les personnes ont pris du muscle, ou du moins de la force musculaire simplement en s’étant visualisés.
Je trouve cela très intéressant et je trouve que c’est une très belle piste à explorer, d’un point de vue général je trouve qu’il y a de nombreuses études scientifiques qui concernent le cerveau, sur les relations sociales et les émotions. C’est une étude que je trouve intéressante du point de vue exploratoire mais que je ne peux pas croire juste du point de vue scientifique parce qu’elle n’a été menée que sur 30 personnes, qu’elle est difficile à reproduire et que les personnes qui ont été étudiées sont au nombre de 8.
Je ne veux pas être médisante ou jeter la pierre aux personnes qui font ce genre d’études parce qu’ils font une recherche qui est très difficile à mener mais pour moi cela ne suffit pas pour dire que le cerveau humain est capable de prendre pour réel quelque chose qu’il a visualisé. Je trouve malgré tout cela intéressant et je suis bien embêtée lorsque je prépare ce podcast parce que je n’ai pas envie d’avoir une approche négative et d’envoyer un message du type : » on ne sait absolument rien sur la psychologie « parce que ce n’est pas vrai. Mais en même temps je ne peux pas appuyer mon propos sur des études auxquelles je ne crois pas moi-même, je pense que vous en conviendrez.
Pour moi, cela ne dévalorise pas le propos que je tiens ici parce que tout le travail que je vous propose ici est extrêmement qualitatif, empirique et d’expérimentation(s). C’est comme cela qu’il faut l’aborder et comme cela qu’il faut l’explorer.
Typiquement la visualisation c’est exactement cela, c’est quelque chose qui est basé sur un ressenti et tout les outils que je vous propose ici d’utiliser dont le modèle de Brooke Castillo, fonctionne sur les personnes qui sont capable de se l’approprier. Ce n’est pas que l’on est obligés d’être tous d’accord pour pouvoir utiliser ce modèle ce n’est pas ce que je veux dire mais, ce que je veux dire c’est qu’il faut avoir une certaine approche de sa propre psychologie pour pouvoir l’utiliser. Il n’y a donc pas de bonne ou de mauvaise façon de faire pour l’utiliser c’est juste que ce modèle est complet et extrêmement pratique et c’est pour cela que je vous le propose, c’est tout ce que cet outil représente et rien de plus dans la mesure où il n’est pas » prouvé scientifiquement « , parce qu’on ne peut pas tout prouver d’un point de vue scientifique, il y a des choses que l’on peut uniquement prouver par l’expérience, on ne peut que se le prouver en l’expérimentant sur sa vie personnelle, sur sa propre vie. Pour moi c’est l’essentiel et c’est pour cette raisons que je vous présente l’ensemble de ces outils.
Parenthèse fermée concernant les études scientifiques.
La visualisation en pratique
Pour illustrer l’utilité de la visualisation dans le travail que l’on fait ici ensemble j’ai envie de revenir sur le podcast de la semaine dernière où je vous parlais d’objectifs, de comment s’en fixer et de comment commencer à les mettre en application. Ce que je vous proposerais, c’est de reprendre les objectifs que vous vous êtes fixés à ce moment là ou que vous aviez déjà fixés auparavant, et de prendre de quoi prendre des notes et de vous écrire une lettre à vous même, en tant que votre vous-même du futur (celui ou celle que vous serez devenu dans quelques semaines, dans quelques mois, dans quelques années) au moment où vous aurez réalisé cet objectif que vous vous êtes fixés. Je vous invite à vous écrire à vous-même et à vous décrire comment vous y êtes arrivés pour réaliser cet objectif, comment vous y êtes arrivées et quels obstacles vous avez rencontrés, comment vous les avez surmontés et quelle personne vous êtes devenus en chemin et comment vous vous sentez actuellement.
Prendre le temps d’écrire tout cela pour chacun des objectifs que vous vous êtes fixés et ce que je vous demanderais aussi de faire la même chose en vous mettant dans la peau de celui ou celle que vous seriez si vous n’aviez pas réussi vos objectifs. Il s’agit d’écrire une lettre dans la peau de la personne que vous seriez dans quelques semaines, quelques mois ou quelques années si vous n’aviez pas atteint l’objectif que vous vous étiez fixé. Vous décrirez alors comment cela s’est passé pour lui, comment se sent cette version de vous-même, quelle est sa vie, comment cela se fait que cette version de vous-même n’a pas réussi.
Ces différentes versions de vous-même vous tiendront des discours différents seront l’issue du scénario (que vous ayez réussi ou non à atteindre cet objectif).
Quel est l’intérêt de réaliser cet exercice ?
Ce que je viens de vous décrire c’est ce que l’on appelle une image mentale de votre future réalité et c’est le principe de la visualisation.
Pourquoi c’est intéresser de s’essayer à cet exercice ?
Cela va avoir plusieurs objectifs. Cela va nous permettre de s’identifier à la future personne que l’on va devenir, nous allons devenir familier avec de » futur nous « . Il se trouve qu’il est parfois difficile de faire des sacrifices pour atteindre un objectif (des sacrifices dans le moment présent) sachant que la personne pour laquelle on le fait n’existe pas encore. Pour prendre l’exemple de faire du sport pour gagner du muscle, les muscles au moment où l’on fait les exercices ils ne sont pas encore là, ce travail là ne paiera que dans quelques mois. Ce travail on le fait pour le » nous « qui existera dans quelques mois. Et si ce » nous « qui existera dans quelques mois nous parait complètement étranger et complètement différent de nous et pas du tout familier, il va nous être difficile de faire des efforts pour cette version là de nous qui ne nous est pas familière, parce que l’on a juste envie de penser au nous d’aujourd’hui avec lequel nous sommes familiers et avec lequel on se sent bien.
1) L’objectif dans un premier temps est de s’identifier à notre » futur nous « et de se familiariser avec cette personne.
2) Le deuxième objectif est de comprendre et d’anticiper les choses qui pourraient nous empêcher d’attendre notre objectif. Dans l’exercice que je viens de vous donner, vous avez peut-être été surpris si vous connaissez déjà la pratique de la visualisation, vous avez peut-être été surpris de voir que je vous proposais de vous imaginer en train d’échouer/de ne pas atteindre votre objectif. Très souvent, on pense qu’il est surtout important de se visualiser en train de réussir, alors que moi je trouve que c’est aussi important de se visualiser en train d’échouer parce qu’en se posant la question : « qu’est-ce qui a fait que je n’ai pas atteint cet objectif que je m’étais fixé ? « , si on se pose la question « qu’est-ce qui a fait que l’on a pas surmonté ces obstacles « parce que l’on se connait et que l’on connait toutes nos croyances actuelles et toutes les difficultés qui en découlent.
Nous allons pouvoir anticiper toutes ces difficultés et comprendre toutes les choses qui pourraient nous empêcher de réussir notre objectif. Cela voudra dire que lorsque ces choses vont se présenter à nous, cela ne va pas nous surprendre, on va se dire : » ah mais je sais que j’allais croire que cette chose là était juste un rêve « , vous vous l’êtes écrit et vous savez que cette problématique va arriver.
Par exemple, si vous avez pour objectif de perdre du poids, vous savez que votre futur vous va potentiellement vous dire : » tu n’as pas réussi à perdre du poids parce qu’il y a eu Noël et que tu as eu envie de manger du foie gras, après tu as été fatigué etc… « , ce qui va vous mener à voir toutes les excuses que vous allez pouvoir trouver. Et lorsque Noël va arriver vous allez pouvoir vous dire : » ah oui, je savais que j’allais rencontrer cette difficulté là au moment de Noël, et je sais que le moi qui ne réussit pas à perdre du poids place cela comme un obstacle, alors comment puis-je le contourner et le gérer « . Le fait d’avoir visualiser au préalable permet de mieux comprendre et d’anticiper les choses.
3) La troisième chose que cela nous permet de faire (et ça va avec le fait de se familiariser avec notre » futur nous « ) c’est qu’en réalité, ce » futur nous « c’est déjà nous. Cela nous permet de ne pas surestimer la personne que l’on sera demain, le fait de s’identifier à cette future personne nous permet de voir qu’elle est comme nous quelque part et elle a juste trouver des solutions pour résoudre le problème et atteindre cet objectif. Cela va nous permettre d’éviter les phrases du type : » non mais cette semaine il y avait du monde à la maison et qui j’étais fatiguée mais lundi c’est sur je reprends mon régime/mes cours en ligne « . Cela va nous permettre d’éviter de faire cela parce qu’en faisant ça ce que l’on dit à nous-même c’est que le » nous « de lundi sera plus fort que le » nous « d’aujourd’hui. Or d’un point de vue pragmatique, le » nous « de lundi n’est pas si différent du » nous « d’aujourd’hui. Le fait de s’être visualisé dans la peau de notre » futur nous « nous permet de comprendre qu’il est notre » nous « d’aujourd’hui, peut-être dans une version améliorée. Cela permet de nous fixer des objectifs qui sont plus en accord avec ce que nous sommes aujourd’hui. Par exemple, notre objectif intermédiaire : » ok, je n’ai jamais fait de sport de ma vie mais à partir de lundi je vais y aller tous les jours « , si vous n’avez jamais fait de sport de votre vie, il y a peu de chance que dans un laps de temps si court vous changiez au point que cela devienne une habitude pour vous d’ici lundi. Cela va vous permettre de mieux connaître votre » futur vous » et de vous fixer des objectifs qui sont plus à sa hauteur.
4) La quatrième chose que va nous permettre la visualisation c’est de prendre conscience qu’on a le choix et que l’on fait des choix pour notre avenir et c’est cela qui va façonner notre réalité de demain. C’est à dire que notre « futur nous « lorsqu’il va nous dire comment il a réussi ou comment il n’a pas réussi, il va nous dire la suite de choix qu’il a fait, cela nous permet de nous approprier le fait que l’on produit notre réalité, la plupart d’entre nous n’avons pas cette conscience là, notre futur nous est complètement étranger et nous ne savons pas quelles sont les choses qui nous attendent et on se dit : » on verra bien où le vent nous mène « et en agissant de cette manière on s’enlève ce pouvoir là de choisir et de créer notre futur et si on ne prends pas conscience de cela on va juste créer notre futur au hasard, et c’est dommage si on a envie de produire des choses et si on a envie de grandir, et que l’on a des objectifs que l’on souhaite atteindre.
5) La cinquième chose que nous permet de faire la visualisation (surtout sur le court terme) c’est de nous mettre dans un état émotionnel associé à ce qu’il nous faut être pour devenir la personne que l’on a envie de devenir. Je vous parlais la semaine dernière lors de l’épisode où je vous parlais de l’importance de se fixer des objectifs et de se demander : » si j’atteins cet objectif je deviens plus moi ou moins moi ? « . Cela est important de se visualiser en train de devenir la personne que l’on a envie d’être et de comprendre que notre objectif va nous permettre de devenir une certaine version de nous-même. En se visualisant en tant que cette version de nous-même, cela va nous permettre de mieux comprendre l’état émotionnel que l’on a lorsque l’on est cette personne là.
Exemple d’application de la visualisation : l’entretien d’embauche
Pour vous illustrer un peu ce que je viens de dire, je vais vous donner un exemple simple du quotidien dans le cas où vous avez besoin d’aller à un entretien d’embauche. Vous êtes stressé, vous avez peur de ne pas être retenu-e, peur de ne pas avoir l’air sur de vous, d’avoir l’air éparpillé-e et de mal répondre aux questions qui vous sont posées. La question que vous pouvez vous poser c’est : quelle est la personne que j’ai envie d’être à cet entretien d’embauche ? Qu’est-ce que j’ai envie de faire et comment ai-je envie de me sentir ? Il y a de bonnes chances que vous ayez envie de vous sentir détendu, d’être sur-e de vous, de répondre de façon assurée, et potentiellement si l’on vous pose une question dont vous ne connaissez pas la réponse, eh bien le dire et proposer une réponse alternative, et expliquer la raison pour laquelle vous ne connaissez pas la réponse, sans pour autant être dépité-e, sans vous sentir mal et sans bafouiller. Vous avez besoin de vous sentir d’une manière qui va vous permettre de créer cela pour vous-même.
Comme nous l’avons dit depuis le début de ce podcast, vos émotions vont être les étincelles de votre action et votre action va produire votre résultat. Quelle est l’émotion que j’aurais ressentie au moment où je réponds de façon assurée ? Quelle est l’émotion que j’ai besoin de générer pour moi-même et comment je me sens à ce moment là ? Je me sens détendu-e, sur-e de moi, rassuré-e : trouver une liste d’émotions que vous avez besoin de ressentir pour vous conduire de la manière qui vous servira le plus dans cet entretien.
La question que vous vous posez c’est : qu’est-ce que je peux penser qui va me permettre de me sentir comme cela dès maintenant ?
Vous pouvez volontairement vous mettre dans l’état émotionnel qui va vous servir à votre entretien d’embauche. Il est intéressant de faire cet exercice si vous êtes dans la salle d’attente et que vous vous apprêtez à passer votre entretien, de vous visualiser en train de réussir votre entretien, vous sentir bien, comment est votre » futur vous « dans la salle d’entretien (celui qui est détendu, qui se sent bien et qui répond aux questions de manière assurée, à quoi pense t-elle ?). Il s’agit de vous approprier cet état émotionnel en vous disant qu’i faut que vous soyez cette personne là si vous voulez que votre entretien se passe bien. C’est un exercice qui m’est particulièrement utile dans toutes les petites choses du quotidien et à plus grande échelle lorsqu’il est question de se visualiser pour un objectif global.
Pour reprendre l’exemple du sport, vous avez pour but d’y aller dès la semaine prochaine, vous pouvez alors vous demander : » comment se sent la personne qui va au sport et qui ne remet pas cela en question. Comment se sent votre » futur vous » qui effectivement va au sport de bon coeur, comment se sent cette version de vous-même ? Dans quel état émotionnel est-il ? « Si vous avez cette réponse là vous allez dès maintenant pouvoir vous mettre dans cet état émotionnel et dès maintenant pouvoir vous conduire comme votre » futur vous « . Ce qui est intéressant dans cet exercice c’est de se conduire directement comme la personne que l’on a envie de devenir et pour cela il faut se demander quelle est la personne que l’on a envie d’être ?
C’est pour cela que je vous disais la semaine dernière qu’il est important de se demander quelle personne on a envie de devenir lorsque l’on se fixe des objectifs pour nous-même parce que tout ce processus qu’il va falloir mener pour y arriver. C’est surtout un processus d’évolution de notre personne et c’est cela qui la partie la plus importante et la plus intéressante dans tout changements.
En soi, un changement n’a pas d’intérêt si il ne nous permet pas de grandir.
Nous sommes tous bien notre situation et on aime bien rester dans son petit confort, si on sort de notre zone de confort c’est parce que l’on a envie de grandir. En se visualisant, cela va nous permettre d’aller plus facilement vers ce processus d’évolution, cela va nous permettre de l’apprivoiser : » si je veux faire du sport tous les jours, il faut que ce ne soit pas un effort mais il faut que ce soit quelque chose que j’aime. Comment je me sens si je suis une personne qui aime le sport ? « donc je me visualise en train de réussir et donc je le fais beaucoup plus facilement.
Voilà c’est tout pour ce podcast sur la visualisation, je vous encourage à faire les exercices cités plus haut (la lettre à vous même avec le scénario » si vous avez réussi « » si vous n’avez pas réussi « concernant vos objectifs, et de faire cet exercice à l’échelle quotidienne si vous avez besoin de réussir quelque chose et de vous demander dans quel état émotionnel il faudrait que je sois pour que cette situation se passe bien et me permette d’obtenir le résultat que j’ai envie d’obtenir, n’hésitez pas à faire par écrit le modèle de Brooke Castillo en utilisant l’épisode 23 qui s’appelle » Se Sentir Bien « qui vous explique comment utiliser ce modèle, en commençant par écrire le résultat en remontant jusqu’à la pensée qu’il nous faut penser dès à présent pour se sentir mieux.
Je vous embrasse, je vous souhaite un excellent week-end et je vous dis à vendredi prochain pour le podcast suivant !
Episodes reférencés / Ressources
- Article « From mental power to muscle power–gaining strength by using the mind. » par Ranganathan VK1, Siemionow V, Liu JZ, Sahgal V, Yue GH.
- (Livre papier) (Livre audio) « The Law of Attraction: The Basics of the Teachings of Abraham » par Esther Hicks, Jerry Hicks
- (Livre papier) (Livre audio) « The Secret » par Rhonda Byrne
- (Livre papier) (Livre audio) « Creative Visualization: Use the Power of Your Imagination to Create What You Want in Your Life » de Shakti Gawain
- (Livre papier) (Livre audio) « Think and Grow Rich » par Napoleon Hill
- Épisode 7 – L’origine des émotions
Le programme tel qu’il était proposé lors de la sortie de cet épisode, n’est plus disponible. Il a été remplacé par un programme de coaching en ligne de groupe: Cliquez ici pour plus de détails.
Télécharger gratuitement « La boîte à outils »: ici.
Merci pour tout le travail 🙂
Mais ce que j’avais à dire c’est que je trouve que le son est pas assez fort !
J’ai l’impression qu’il l’est de moins en moins et pour moi qui écoute ces podcasts en voiture c’est des fois un peu compliqué, plus fort serait peut être un peu mieux !
Merci 😉
Merci Noémie pour cette remarque constructive. J’ai changé de micro et j’ai besoin de ce type de retour. J’ai pris note. Merci.
Bonjour Esther !
Je suis personnellement convaincue que notre cerveau peu ne pas faire la différence entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Je prend un exemple que je considère comme un fait : l’orgasme nocturne. Nous avons la capacité d’avoir un orgasme pendant notre sommeil alors qu’il n’y a aucun contact physique, il est induit uniquement par la visualisation lors du rêve, par notre imagination ^^
Je profite de ce commentaire déjà pour te remercier de tout cœur pour le contenu et la qualité de tes Podcast !
Merci Elisa.