Retranscription écrite du podcast :

Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet et dans ce 26ème épisode je vais vous parler de la volonté.
Avant d’entamer l’épisode j’avais envie de prendre quelques secondes pour vous remercier, parce que récemment j’ai reçu pas mal de messages privés pour me remercier du contenu que je vous propose ici, et de me dire que pour certains d’entre vous vous écoutez tout les podcasts d’un coup ou que vous les avez découvert récemment et cela vous apporte. Je suis très heureuse de recevoir ces messages là parce que j’aime ce côté là où je vous lance une bouteille à la mer et je saurais probablement jamais qui lira le message que j’envoie. J’aime bien avoir vos retours et ça me fait plaisir que vous puissiez vous approprier les outils (que ce soit sur les contenus gratuits ou payants).
J’en profite pour vous encourage à laisser un commentaire sur iTunes s’il vous apporte, que vous commencez à mettre en application les outils et que vous voyez que ça vous sert, eh bien ce serait vraiment chouette de le faire (et laisser 5 étoiles c’est toujours mieux !), que vous puissiez noter le podcast, et je me permets de vous demander ça parce que je sais que si je ne le fait pas vous n’allez pas forcément penser à le faire, parce que vous êtes comme moi car je ne pense pas moi-même à le faire si on ne m’y encourage pas. C’est important de le faire pour se démarquer et que le podcast soit découvert par les personnes qu’ils pourraient intéresser (parce que les podcasts fonctionnent sous forme de suggestions et apparaissent dans votre application en fonction de ceux qui sont les mieux notés et ceux sur lesquels il y a le plus d’engagement).
Tant que j’y suis à faire des annonces : sachez que j’ai une newsletter complètement gratuite si vous souhaitez vous inscrire, j’envoie un email chaque lundi pour vous donner les actualités du podcast, par rapport à la chaine YouTube (ou est-ce que j’en suis, ce que je fais en ce moment, ce que je prépare, mes expériences personnelles, les choses que j’essaie en matière de développement personnel etc…). Si cela vous intéresse n’hésitez pas à vous inscrire gratuitement (je mettrais le lien dans les notes de ce podcast).
Rentrons sans plus attendre dans le vif du sujet de ce podcast qui est la volonté. Je pense que si vous êtes sur ce podcast qui s’appelle  » Se Sentir Bien «  et  » Devenir son propre coach «  vous devez surement être dans une démarche de vous prendre en main et d’être actif dans votre vie, d’être acteur de votre vie je dirais même. Eh bien le fait d’avoir la volonté c’est certainement ce qui va être très important. On dit souvent que la volonté c’est ce qui va nous permettre de réaliser nos objectifs, lorsque l’on a des personnes autour de nous qui veulent, perdre du poids par exemple, apprendre de nouvelles compétences, écrire un livre… Ces personnes vont souvent dire que c’était une question de volonté, qu’il a fallu se bouger et mettre en place des stratégies demandant de la volonté. On a vraiment l’impression que la volonté c’est un peu le St Graal, c’est un peu la chose qu’il faut garder, on parle aussi souvent de  » garder la motivation «  qui cache derrière elle une notion de volonté. J’avais envie de vous proposer un podcast qui parle du sujet de la volonté et de se demander pourquoi c’est intéressant de se pencher sur la question ?
Imaginer que notre réussite dépend de notre volonté c’est une mauvaise stratégie parce que c’est dangereux de ne s’en tenir qu’à notre volonté pour réussir un objectif. En pratique cela peut marcher, il y a certaines personnes qui réussissent de très beaux objectifs juste par la force de la volonté et qui sont constamment dans la torture interne de prendre des décisions, parce que la volonté c’est ça en réalité : c’est le fait de vouloir faire quelque chose et cela implique de prendre des décisions à chaque fois qu’il faut aller dans le sens de notre objectif final, il faut prendre la bonne décision. C’est à dire : aller au sport plutôt que de rester sur le canapé, prendre un fruit plutôt qu’un gâteau au chocolat, se lever tôt le matin pour aller faire un jogging, toutes les choses qui sont difficiles à prendre mais qui vont dans le sens de notre objectif final, eh bien un moment il faut se lever, se bouger, prendre cette décision et faire appel à cette volonté. Le fait d’imaginer que c’est ça qui va nous faire réussir notre objectif c’est que l’on part du principe que l’on sera toujours dans cet état de torture interne et on part du principe qu’il faudra toujours se  » mettre un coup de pied aux fesses «  pour aller de l’avant.
En pratique, si l’on observe des gens qui ont déjà obtenu le résultat que l’on veut et qui sont déjà dans le  » futur nous «  que l’on a visualisé la semaine dernière, qui est déjà cette future personne que l’on a envie d’être, et qui a ce mode de vie au quotidien. Si vous souhaitez perdre du poids et que vous regardez les personnes qui sont actuellement minces, ce ne sont pas des personnes qui se torturent à chaque repas et qui se disent :  » non je ne vais pas prendre le dessert au chocolat je vais plutôt prendre un fruit « , ce sont des personnes qui prennent naturellement un fruit, ou qui s’arrêtent naturellement lorsqu’elles n’ont plus faim, elles n’ont pas besoin de prendre une décision consciente au moment du repas, ou alors ce sont des personnes qui ont de bonnes habitudes ancrées. La personne qui va au sport tous les jours depuis des années, ce n’est pas une décision qu’elle prend chaque jour, chaque jour elle ne remet pas en question son choix en se disant :  » tiens, aujourd’hui je pourrais ne pas y aller et rester sur le canapé « , elle n’autorise même pas son cerveau à penser cela, la décision a déjà été prise il y a très longtemps et tous les jours cette personne ne se torture pas vis à vis de la décision d’aller au sport, elle le fait juste par habitude.
Ce que je vous propose aujourd’hui c’est :  » a-t-on vraiment envie de s’en remettre à notre volonté ? Est-ce que c’est une bonne stratégie ? « .
Je vais vous recommander un livre, je recommande rarement des livres ici mais celui-ci m’a vraiment ouvert les yeux et fait partie de mon top 3 de mes livres préférés en matière de développement personnel. C’est un livre de Kelly McGonigal qui s’appelle  » The Willpower Instinct «  qui est très connu. Je vous mettrais le lien de cet ouvrage en description de ce podcast. Je vous mettrais aussi en lien une conférence qu’elle a faite qui résume les grandes idées du livre, si vous avez envie de voir cela vous pouvez déjà regarder la conférence dans un premier temps. Ce qu’elle nous explique c’est que la volonté est comme un muscle, c’est quelque chose qui peut s’entrainer, et qui est limité dans notre journée. Elle décrit la volonté comme trois forces de volonté :
–  » je fais  » (I will)
–  » je ne fais pas (I won’t)
–  » je veux  » (I want)
Le fait de prendre une décision dans votre journée, se dire :  » ok je fais ça «  ou  » ok je ne fais pas ça «  et à plus long terme de se dire  » je veux ça « . Elle explique dans son livre que de vouloir quelque chose sur le long terme, c’est la force de volonté la plus grande, c’est le fait de se rappeler du but final et pourquoi on veut le faire (comme je vous l’évoquez dans l’épisode sur la prise de décision). Savoir pourquoi on veut faire telle ou telle chose sera le plus grand moteur de notre volonté.
Mais au quotidien, le fait de se demander si l’on fait ou non telle ou telle chose est quelque chose qui va nous demander beaucoup d’énergie et cette énergie va s’épuiser au cours de la journée. Notre cerveau n’est pas capable de prendre un nombre infini de décisions, nous serions épuisés si nous procédions de cette manière.
Que faire ?
Soit on muscle notre capacité à prendre des décisions, c’est à dire que l’on habitude notre cerveau à prendre des décisions pour qu’il puisse en prendre davantage et qu’on ait plus de volonté dans notre journée que ce que l’on a déjà, ou l’autre possibilité qui s’offre à nous c’est de juste de moins faire appel à notre volonté et pour cela il existe plusieurs stratégies notamment le fait d’établir des habitudes.
Imaginez la quantité de décisions que vous prenez dans votre journée, projeter vous dans l’un de vos objectifs et imaginez la quantité de moments que vous allez devoir vous dire :  » je fais  »  » je ne fais pas «  pour aller dans sens de votre objectif. Je ne suis pas du tout en train de vous donner des conseils de comment perdre du poids car je ne suis pas d’accord avec la plupart des clichés que je vais vous donner dans cet exemple, mais pour l’exemple je vais vous donner le cas où votre objectif est de perdre du poids, et grâce au super épisode numéro 24 sur  » Définir des objectifs «  vous vous êtes fait une liste des chose à faire qui vont vous amener dans la direction de cet objectif final et dans cette liste il y a des choses toutes simples du quotidien comme  » descendre plus tôt à l’arrêt de bus pour marcher un peu  »  » ne pas manger un dessert sucré mais prendre un fruit  »  » passer aux port en rentrant « … Imaginez cette journée avec cette suite de prises de décisions.
Le matin vous êtes dans le bus, vous hésitez  » je descends ou je ne descends pas « , au final je descends un arrêt plus tôt pour aller au travail. Vous auriez au travail et vous prenez un café et à la pause café il y a des cookies, idem «  je prends un cookie ou pas ? « , vous avez constamment ce brouhaha dans votre tête, au final vous n’en prenez pas. Ensuite vous arrivez au déjeuner, même scénario :  » je prends une salade ou je prends des frites ? « , vous avez cette torture mentale jusqu’à temps que vous preniez la décision, et finalement vous prenez la salade. Ensuite, l’après-midi au moment de la pause café :  » je prends un sucre dans mon café ou je n’en prends pas ? « , la même chose pour s’arrêter ou non à la salle de sport et pour prendre l’ascenseur ou l’escalier une fois arrivé à la maison. Je vous donne un exemple tout simple.
Vous imaginez le nombre de décisions que cela représente dans une seule journée ?
C’est extrêmement épuisant. Surtout que dans votre journée, il y a tout un tas d’autres choses pour lesquelles vous avez dû prendre une décision : par exemple comment vous alliez vous habiller le matin en fonction de la météo, aussi simples et amodies elles puissent paraitre. Toutes les décisions que vous allez prendre bout à bout dans votre journée, tout cela va vous demander de l’énergie, cela va faire appel à votre volonté et épuiser votre ressource de volonté si je puis dire. Lorsque vous allez arriver en fin de journée, cela va être extrêmement dur de prendre les dernières décisions et de résister. Cela va être typiquement le type de journée où à la fin, si vous avez pris pleins de décisions dans la journée, de résister à du chocolat, de ne pas céder à vos enfants etc… vous allez moins faire appel à votre force de volonté parce qu’elle est épuisée.

Comment peut-on renforcer sa force de volonté ?

Dans le livre de Kelly McGonigal, elle nous explique qu’il y a plusieurs choses qui peuvent nous aider à renforcer notre force de volonté.
1) Cela commence déjà par avoir un cerveau qui soit en forme, cela passe par le fait de bien se reposer, ça peut sembler bateau mais c’est tellement vrai. Si vous lisez des livres sur tout ce qui est réussite d’objectif, efficacité et productivité… Vous avez souvent ce type de conseils mais bien dormir pour reposer son cerveau et pour être en forme pour prendre ses décisions c’est une première chose que l’on peut faire pour améliorer sa volonté.
2) La deuxième chose qui se montre efficace c’est de faire du sport et de méditer, il a été montré que les personnes qui méditent de manière régulière ou qui font les deux, ont un cerveau qui est plus irrigué et ont plus de connexions au niveau du cortex pré-frontal qui est (si vous vous rappelez de l’épisode sur L’origine des émotions) dédié à la prise de décisions. C’est notre cerveau le plus développé qui est constamment en train de prendre des décisions rationnelles, c’est de lui qu’il faut prendre soin lorsque l’on parle de force de volonté. Les personnes qui méditent et font du sport ont cette partie du cerveau plus irriguée, et visiblement plus efficace. Il peut être intéressant d’établir une routine incluant du sport et de la méditation, la méditation permet également de gagner en terme de  » focus « , au de la du fait qu’elle détend et qui peut créer un cercle vertueux dans le sens de se sentir mieux de manière générale.
3) Le troisième conseil (un peu bateau) qu’elle donne c’est celui de l’alimentation saine. C’est vraiment très simple et elle préconise même (comme beaucoup de médecins du cerveau) une alimentation surtout portée sur le végétal, c’est quelque chose que l’on oublie, on a tendance à manger trop peu de vitamines et de minéraux, je vous laisserais faire vos propres recherches la-dessus et je vous conseille vraiment de lire ce livre là parce qu’il y a beaucoup d’informations et je le trouve très complet par rapport d’autres livres que j’ai pu lire sur le même sujet.
Première stratégie : renforcer sa volonté en mettant en place ce type de pratique et en mettant en place ces petites choses qui peuvent faire du bien à notre volonté.
Deuxième stratégie : économiser notre volonté et l’utiliser à bon escient et de façon intelligente. Cela veut dire prendre les décisions importantes le matin, si par exemple pour vous allez au sport c’est difficile pour l’instant, pourquoi ne pas le faire le matin ? Parce qu’en rentrant du travail, il y a de grandes chances pour que votre force de volonté commence à être épuisée et que cela vous demande un plus gros effort pour vous. On dit souvent que lorsque l’on a du mal à prendre une décision ou que nous sommes dans une situation compliquée :  » dors dessus, ça ira mieux demain matin « . Ce n’est pas que c’est forcément plus clair le lendemain (quoi que laisser un peu de temps peu faire du bien) mais c’est aussi que le matin notre cerveau est plus reposé et notamment notre volonté est reboostée si je peux dire cela ainsi. De manière général notre physique tout entier est reposé donc on est plus efficace et notre prise de décision est meilleure le matin.
Ce que l’on peut faire c’est simplifier notre vie pour économiser notre prise de décision. Toutes les décisions du quotidien, comme par exemple celle de devoir vider le lave-vaisselle, de prendre un bain ou une douche, je mets un pantalon ou une jupe, je prends tel ou tel sac etc… Toutes ces questions au quotidien qui demandent une prise de décision. Simplifiez vous la vie pour ne pas avoir à prendre cette décision là, ou la prendre une bonne fois pour toute pour ne pas avoir à le faire tous les jours. Par exemple il y a des personnes qui s’habillent tous les jours de la même manière (je vous recommande de procéder de cette manière pour les choses qui ne sont pas importantes pour vous), de prendre une décision simple pour vous économiser toutes les autres décisions que vous pourriez avoir à ce propos. Si les vêtements ce n’est pas quelque chose d’important pour vous, pourquoi ne pas faire comme ces personnes là et ont pris la décision de s’habiller de la même manière tous les jours parce que ce n’est pas important pour elles.
Il y a d’autres personnes qui décident de tous le temps acheter la même marque pour quelque chose dans leur maison, ou tout les meubles viennent du même magasin, tout les produits high tech viennent de la même enseigne.. Toutes ces décisions qui vont simplifier votre prise de décision et qui va éviter de devoir reprendre la décision à chaque fois et de vous torturer l’esprit et vous fatiguer pour des choses qui au final ne sont peut-être pas importantes pour vous.
Que fait-on pour toutes les choses qui sont importantes pour nous ?
A l’inverse, prendre les décisions le matin et à l’avance pour éviter d’avoir à reprendre la décision à chaque fois, tous les jours se redemander :  » est-ce que je reprends la salade ou les frites «  etc… Il faut que la décision soit prise une bonne fois pour toutes et que l’on s’y tienne. C’est quelque chose que l’on entends aussi souvent dans le milieu du développement personnel, par rapport au fait de se fixer des objectifs dans la prise de décision. On dit souvent qu’il faut prendre la décision et s’y tenir et ne plus jamais revenir dessus et arrêter de revenir dessus et de se torturer l’esprit avec. Notamment dans le cadre de grandes décisions concernant notre vie parce que l’on risque d’être bloqué dans l’inaction (je vous renvoie au podcast dédié à ce sujet là).
En pratique cela va vouloir dire : [dans le cadre d’une volonté d’avoir de meilleurs habitudes alimentaires] si vous devez manger à la cantine, eh bien vous déciderez que vous prendrez toujours un fruit en dessert. Cette décision est prise et vous ne vus posez même plus la question lorsque vous vous retrouvez face à cette situation. La décision n’est plus à prendre parce qu’elle a déjà été prise. Vous ne passerez même pas par le rayon yaourts et crèmes glacées, vous allez directement aux fruits. Vous remarquerez que les personnes qui sont naturellement minces (j’en avais déjà parlé dans une vidéo YouTube il y a très longtemps).
Je m’étais fait la réflexion lorsque j’étais étudiante en thèse qu’une de mes amies qui était doctorat à l’époque qui était mince et lorsque qu’il y avait un pot de thèse où il y avait des petits fours elle me disait tout le temps :  » je peux manger ce que je veux, je ne grossis pas, je suis tout le temps mince « , et moi je lui disais  » tu en as de la chance, ça doit être ton métabolisme « . Je l’ai observée et je me suis rendue compte qu’elle s’arrêtait lorsqu’elle n’avait plus faim et notamment un jour où il y avait des macarons qui sont arrivés :  » c’est dommage ils auraient du nous dire qu’il y allait en avoir, je n’ai plus faim et je ne vais pas pouvoir en manger « . Je me souviens de m’être dit :  » mais tu n’as pas besoin d’avoir faim pour manger des macarons « . Elle a juste l’habitude de ne pas manger lorsqu’elle n’a plus faim, c’est quelque chose qu’elle a décidé il y a très longtemps, probablement quelque chose qui lui a été inculqué étant enfant, elle ne mange pas quand elle n’a plus faim. Ce n’est pas qu’elle peut manger tout ce qu’elle veut, c’est qu’elle ne veut pas manger plus que ce qu’elle a besoin en pratique.
C’est intéressant de voir auprès des gens qui ont la vie que vous voudriez avoir, quels sont leurs comportements et habitudes, ces personnes là en réalité ne font pas appel à leur volonté. Mon amie n’est pas constamment en train de se torturer l’esprit avec les macarons, c’est une question qu’elle ne se pose même pas.
Ce que je vous propose de faire c’est de prendre cette décision à l’avance, qui va vous servir et qui va aller dans le sens de votre objectif final. Cela peut se présenter sous la forme de se préparer ses repas à l’avance pour pouvoir les emmener, et de planifier.
Je vous avais parler de la planification et de combien ça avait été une révélation pour moi dans l’épisode numéro 10  » Leçons par Brooke Castillo «  sur ce qu’elle m’avait apporté, notamment le fait de prendre des décisions et de planifier.
On peut croire que planifier c’est s’enlever une liberté alors que c’est totalement l’inverse : c’est s’en rajouter une. Il y a une décision à prendre en moins dans notre journée, on sait ce que l’on a à faire à ce moment là et notre esprit est libre pour tout le reste. On se libère d’un poids et on réalise à coups sur les choses importantes que l’on a envie de réaliser.
Les différentes stratégies que je vais vous proposer c’est de faire des choix minimalistes et uniquement dans le champ des choses qui sont importantes pour vous et la deuxième chose ça va être d’établir des habitudes : réussir lorsque vous avez pris une décision à l’avance qui est de faire telle chose, de faire en sorte que lorsque le moment est venu de mettre en pratique cette décision, que la décision ne soit pas remise en question et que l’on puisse réellement le faire.
Par exemple : vous avez pris la décision qu’à partir de maintenant que le midi vous mangeriez un fruit en dessert, le lendemain une fois arrivé au niveau des desserts, de prendre l’habitude et de ne plus vous reposez sans cesse la même question, que votre esprit n’aille pas dans cette direction là. Pour cela il faut prendre des habitudes et des routines, et c’est un processus qui peut prendre un peu de temps, surtout si vous avez un travail émotionnel à faire en amont (et si ce n’est pas une question de discipline). Si c’est aussi une histoire d’avoir des tampons émotionnels en place, des émotions qui y sont associées, et il va être plus difficile de mettre en place des habitudes et qu’il va falloir tenir compte de ces émotions. C’est d’ailleurs le sujet que l’on va aborder la semaine prochaine, je ne vais pas vous en parler maintenant.
J’ai décidé de consacrer un podcast entier à la prise d’habitude et aux stratégies à mettre en place pour réussir à la prendre et à la maintenir dans le temps.
C’est la fin de ce podcast, j’espère qu’il vous a parmi d’avoir une vision globale de ce qu’est la volonté et pourquoi elle est importante, je m’arrête là et je vous souhaite un excellent week-end et je vous dis à vendredi prochain !

Episodes reférencés / Ressources


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