Retranscription écrite du podcast :
Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet et dans ce 32ème épisode je vais vous parler de surpoids. En réalité je vais vous parler de surpoids aujourd’hui et la semaine prochaine puisque c’est un épisode en 2 parties et qu’il y a beaucoup de choses à dire sur le sujet. Dans ce premier épisode on va parler des raisons du surpoids et dans l’épisode de la semaine prochaine nous allons parler de comment résoudre ce problème qui est le surpoids.
Pour tout vous dire, c’est un épisode qui est extrêmement important pour moi parce que j’ai fantasmé ce moment où j’allais pouvoir vous parler de tout cela, et que j’allais pouvoir donner aux personnes qui m’écoutent ce que j’aurais moi-même voulu entendre depuis très longtemps. C’est aussi une des raisons principales qui m’ont poussé à faire ce podcast, c’est tout ce que j’ai compris en terme de relation, de métabolisme, d’émotions liées à la nourriture. Il y a énormément de choses liés à la nourriture et au surpoids, et oui le sport rentre en jeu dans la perte de poids mais nous allons voir que le principal problème demeure : comment se nourrit-on ? Je suis vraiment très contente d’être là et de pouvoir enfin vous parler de tout cela, non pas que je me sois retenue mais j’attendais vraiment d’avoir quelque chose de bien clair dans ma tête pour pouvoir vous le partager de la meilleure manière qui soit.
Ce que j’ai décidé de faire c’est associer à ces deux épisodes un document que vous allez pouvoir télécharger gratuitement, parce que vous allez voir qu’il y a plusieurs choses que je vous explique qui mérite un schéma, ce sont des choses tellement importantes et dans que je pensais que cela pourrait être utiles pour les personnes qui s’intéressent à ces thématiques là. Vous pourrez télécharger cela, il y aura le lien dans la description (mais également en cliquant ici).
Si vous n’êtes absolument pas concerné par le surpoids je vous encourage malgré tout à écouter ces épisodes (a priori je n’ai pas trop à vous convaincre parce que si vous êtes là c’est que vous avez du jugé que c’était utile). Je vais parler du métabolisme qui est un sujet qui est susceptible de vous intéresser, et je vais vous parler de la relation avec les tampons émotionnels, peut-être que pour vous les tampons émotionnels ne seront pas liés à la nourriture mais à autre chose comme la cigarette, le porno ou Netflix. Vous pourrez surement appliquer cela dans votre propre vie même si vous n’êtes pas concernés par le surprends, il en va de même pour le métabolisme. Ce sont des choses qui risquent de vous intéresser car vous vous nourrissez, même si vous n’avez pas de problèmes de surpoids.
Pourquoi le surpoids est un sujet important pour moi ?
J’ai partagé ma vie avec le surpoids pendant de nombreuses années, et les moments où je n’étais pas en surpoids, j’avais un comportement alimentaire inadéquat et problématique sur le long terme. J’étais constamment dans le » self-control « , j’étais constamment dans la volonté et ce n’était en aucun cas quelque chose que j’abordais de façon saine et maitrisée. Je pense que pour beaucoup d’entre vous, vous vous dites que vous avez un surpoids et que vous êtes même obèse d’un point de vue médical et que vous faites avec parce que vous avez passé l’âge des régimes » yoyo « , peut-être que vous vous êtes dit : » non mais j’en ai marre je ne vais pas faire 15 régimes, j’en ai déjà fait, cela n’a jamais fonctionné, j’ai toujours repris et parfois plus que ce que j’avais perdu, de toute façon la seule manière pour maintenir mon poids serait de rester au régime toute ma vie et je ne peux décemment pas rester au régime toute ma vie, ce n’est pas possible, je ne peux pas passer mon temps à compter les calories, je ne peux pas passer mon temps à compter les calories, j’ai envie d’aller au restaurant avec mes amis etc… ».
Pendant longtemps j’ai eu cet état d’esprit, j’essayais à tout pris de perdre du poids, il fallait que ça aille vite parce que je ne me supportais plus, il fallait que ça aille vite.
Puis un jour, c’était il y a à peu près 7 ans, je me suis dit que j’en avais assez, je voulais arrêter les régimes, en une dizaine d’années j’avais davantage pris du poids avec les régimes que j’en avais perdu. Je me suis dit que j’allais garder mon corps tel qu’il était, je me disais que les femmes avec des formes c’est très bien, j’aime mon corps tel qu’il est (je ne le croyais pas au début mais c’est venu avec le temps), je préfère rester comme je suis que de continuer de faire des régimes et de grossir encore plus. Et passé un certain stade, mon obésité faisait parti de mon identité, cela faisait parti de ce qui faisait que j’étais moi aux yeux des autres en tout cas et puis c’est quelque chose sur lequel je jouais, et je m’étais fait cette bulle en me disant que j’avais tellement fait de régime que j’avais complètement déréglé mon métabolisme. Il y a une grande partie de ma famille qui est obèse, surtout du côté des femmes, je me disais qu’il fallait que j’accepte mon sort et que j’accepte qu’il y ait des personnes qui soient minces et que d’autres aient des rondeurs et ce n’est pas grave. Je me suis mise dans cet état d’esprit là et ça marchait très bien. J’avais mes kilos en trop mais j’ai arrêté d’en prendre davantage (bien que j’étais médicalement obèse), mais j’étais stabilisée à ce moment là. J’avais arrêté de penser à la nourriture, si vous êtes comme moi et que vous avez connu ça vous savez ce que c’est, de passer son temps à se demander ce que l’on va manger, le nombre de questions que l’on se pose dans la journée à propos de la nourriture, et la culpabilité qui l’accompagne. Je me suis libérée de cela au moment où j’ai décidé d’arrêter tout cela, je ne ressentais plus de culpabilité en mangeant, je n’avais plus tout ces questionnements, je ne voulais plus entendre parler des calories, et ce qu’il s’est passé c’est que j’ai arrêté de prendre du poids. Je n’ai pas maigri j’avais au fond de moi l’espoir que cela me fasse perdre du poids mais ça n’a pas été le cas, j’ai arrêté de grossir et je me sentais très bien comme cela, je me disais que j’étais très jolie.
Vous savez lorsque l’on est adolescent ou jeune adulte c’est important d’être joli physiquement parlant, non pas que ce ne soit plus important après mais c’est autant un problème de regard des autres que de regard sur soi. Et passé 25 ans ce n’était plus un problème de regard des autres et je me suis dit que je voulais arrêter ce type de comportement.
C’est à peu près à ce moment là que j’ai commencé ma thèse et ceux qui me suivent sur YouTube depuis longtemps auront déjà entendu cette histoire dans une ancienne vidéo qui n’est plus en ligne désormais. Il y a un jour où j’ai vraiment eu un déclic en terme de perte de poids, vous allez voir là où je veux en venir par rapport à » pourquoi nous sommes en surpoids ? « . J’étais persuadée que j’avais un problème au niveau de mon métabolisme qui faisait que je ne parviendrais jamais à perdre de poids et que j’aurais des problèmes de poids toute ma vie, qu’il ne fallait pas que je lutte et que c’était comme ça, je croyais que je faisais parti des personnes qui prenaient du poids juste en regardant un gâteau, sans même y toucher. Dans ma tête je me disais vraiment ça, et je le décrivais aux autres en rigolant. Et puis un jour où j’étais en thèse, dans les laboratoires de recherche il y a souvent des invités qui viennent pour donner un séminaire, et lors de ces séminaires, il a un banquet, une sorte de buffet. Il arrive régulièrement à cette occasion qu’il y ait des petits fours, on ne sait pas en quelle quantité, ils nous amènent des plateaux en grandes quantités encore et encore. L’une des autres thésardes qui préparait sa thèse en même temps que moi est une fille naturellement mince et elle me disait qu’elle pouvait manger ce qu’elle voulait sans grossir, elle était désolée de tenir ses propos qui étaient malgré tout vrais pour elle, alors que pour moi, ces évènements relevaient davantage de la torture mentale.
Lors de l’un des séminaires, on nous apporte un plateau de macarons, et je ne sais pas si vous le savais mais je suis végétalienne et à ce moment là j’étais végétarienne, ce qui signifie qu’à cette époque je mangeais des macarons. Les macarons arrivent et mon amie thésarde me dit : » c’est beaucoup trop dommage que l’on nous ait pas dit qu’il y aurait des macarons parce que je n’ai vraiment plus faim « , et à ce moment là j’ai eu une sorte de déclic et je me suis dit alors que je ne pensais pas que certaines personnes raisonnaient de cette manière. Et c’est à ce moment que je lui ai dit : » mais tu n’as pas besoin d’avoir faim pour manger des macarons « , ça me semblait complètement étrange que quelqu’un me dise qu’elle avait besoin d’avoir faim pour manger quelque chose comme des macarons, ou comme des chips par exemple.
A ce moment là, je me suis rendue compte que la raison pour laquelle mon amie était mince n’était pas tant qu’elle pouvait manger tout ce qu’elle voulait et qu’elle manger tout au long de la journée tout et n’importe quoi sans grossir, mais plutôt qu’elle ne voulait pas manger. Elle n’avait pas ce désir que moi j’avais de manger, elle ne subissait pas cette torture dans son esprit à résister aux macarons, et ce à de nombreuses reprises, parce que l’on ne peut pas indéfiniment faire preuve de volonté. Comme nous en avons parlé lors d’un précédent épisode, la volonté est quelque chose que l’on possède en quantité limitée, il arrive donc qu’à un moment lorsque l’on fait des régimes qu’il y ait ce phénomène de craquage, c’est à dire le moment où on ne peut plus être sur la volonté et sur la résistance ce qui fait que l’on se retrouve à manger un macaron ou autre chose peu importe. Mais mon amie ne connait pas ce phénomène, à aucun moment elle n’avait besoin elle n’en avait juste pas envie de manger et elle ne mangeait pas.
J’ai commencé à observer les personnes autour de moi qui étaient naturellement minces, ce n’est en aucun cas le fruit d’une recherche scientifique mais juste le fruit de mon observation personnelle. J’ai eu cette sensation que toutes les personnes autour de moi avaient une régulation interne très claire : elles mangeaient lorsqu’elles avaient faims et arrêter de manger quand elles n’avaient plus faim. Je suis certaine que les personnes qui sont naturellement minces et qui écoutent ce podcast doivent se dire quelque chose comme : » non mais c’est tout simple en effet, il suffit de s’arrêter de manger lorsque l’on à plus faim et c’est ce que j’ai dit à tout mes amis en surpoids et tu vas voir tu vas maigrir « .
Bien entendu c’est du bon sens, mais ce que ne voient peut-être pas les personnes qui ne rencontrent pas ce problème de surpoids, les personnes en surpoids peuvent ressentir un désir incontrôlable de manger, on se retrouve face à la nourriture avec une sensation très forte de perte de contrôle. Je me souviens que ce moment là, c’était quelque chose qui me rendait tout particulièrement folle, dans ma vie j’ai réalisé pleins de choses, j’ai rédigé une thèse (qui est un exercice assez difficile si vous y avez déjà été confronté), ou si vous avez rédigez un mémoire, un livre, ou que vous avez fait quelque chose dans le cadre de votre travail qui était challengeant et extrêmement intense, c’est quelque chose qui est connu pour être difficile que j’ai réussi à faire, et quelque chose d’aussi simple que de ne pas manger un cookie ou un mascara, ce qui ne parait pas surhumain sur le papier semblait impossible pour moi, impossible d’y résister pour moi.
Ce que j’ai compris avec le temps c’est qu’il s’agissait d’une question de désir. Nous allons être clairs :
La raison pour laquelle nous sommes en surpoids, c’est que nous manger plus que ce que notre corps a besoin pour se nourrir.
On peut tenter d’aller à l’encontre de cela, mais lorsque l’on comprend ce qu’est le métabolisme et le fonctionnement du corps, c’est un fait que l’on ne peut tout simplement pas nier.
La question à se poser est : pourquoi on mange plus que ce dont on a besoin pour vivre ?
Pourquoi mange-t-on à moment où nous n’avons plus faim, pourquoi se met-on à manger entre deux repas à un moment où nous n’avons absolument pas faim ?
La raison du surpoids est que l’on mange plus que ce dont notre corps a besoin et la question c’est pourquoi on agit de cette manière ?
Il y a plusieurs raisons à cela : la première raison est une raison culturelle, qui va engendrer une raison hormonale/physiologique.
Le problème c’est que l’on a perdu l’habitude d’écouter nos signaux de satiété, nous avons perdu l’habitude d’écouter notre corps et nous sommes soumis à des règles sociales du type : 3 repas par jour, manger à une heure précise, ne pas sortir de table lorsque l’on a pas fini son assiette, le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée (il faut le prendre même si l’on a pas faim).
Il existe de nombreuses règles comme celles que je viens d’énoncer qui sont culturelles.
La deuxième raison c’est que l’on a fait de la nourriture quelque chose qu’elle n’est pas, c’est à dire qu’elle est censée nous nourrir, c’est son seul et unique rôle. Alors que l’on utilise la nourriture pour de nombreuses autres raisons : festives, divertissant, en guise de récompense, en tant que tampon émotionnel (je vous renvoie à l’épisode dédié au tampon émotionnel).
Je vous le rappelle le tampon émotionnel est utilisé pour fuir une émotion désagréable et le remplacer par un plaisir immédiat au lieu d’avoir à ressentir une émotion que nous n’avons pas envie de ressentir. Nous avons appris à utiliser la nourriture en guise de tampon émotionnel depuis l’enfance. Lorsque nous étions petits et que l’on devait nous faire une piqure ou un vaccin, à la fin on nous donné une sucette. Lorsque l’on a une rupture amoureuse on nous a appris qu’il faut manger et tout ira mieux (comme dans la fameuse scène de Bridget Jones), il suffit de prendre un gros pot de glace sucré et gras, de se mettre sous sa couette et de manger pour que ça aille mieux et la tristesse va passe grâce à la nourriture.
La plupart d’entre nous avons appris cela socialement à manger pour des raisons qui ne sont pas physiologiques, et à des moments qui sont inopportuns (pas que manger 3 repas par jour soit mal) mais le but du jeu, je vous le rappelle est de manger lorsque l’on a faim, parce que nous ce que nous voulons : c’est écouter nos signaux de satiété. Le problème c’est qu’en faisant tout cela, on a détourné la nourriture de son rôle principal qui est de faire en sorte que notre corps fonctionne correctement. Le problème c’est qu’il en vient à ne plus fonctionner correctement, et il va créer le fait d’avoir davantage faim et de gérer la nourriture d’une (mauvaise) manière qui va à terme nous faire grossir.
Quel est le cycle de la nourriture ?
Le premier qui vous alerte qu’il faut vous nourrir c’est que vous avez faim, vous avez physiologiquement faim (on ne parle pas de » faim sociale « parce que vous avez rompu avec votre compagnon et que vous voulez manger). Vous avez votre estomac qui va vous notifier que vous avez faim, sous formes de vagues très brèves et subtiles au début puis si on la laisse passer la faim va revenir de plus en plus forte jusqu’à ce qu’elle en devienne douloureuse si on n’y remédie pas. Si la faim ne revient pas c’est que notre corps à gérer ce signal en se servant par exemple dans ses réserves parce que notre corps est rempli de réserves.
Lorsque nous avons faim, le premier signal que cela nous envoie c’est qu’il faut que l’on mange. Ce signal nous vient d’une hormone qui s’appelle la ghréline qui est générée par notre estomac, elle est inhibée lorsque l’estomac se remplit, lorsque l’on mange cette hormone arrête d’être produite parce que l’on a plus faim. Cela commence par la ghréline qui arrive par faim et qui va nous donner envie de manger, donc nous allons manger. Au moment où nous allons en mangeant et notre corps va transformer les aliments en glucose (en sucre), et il va l’envoyer dans le sang. Que vous ayez manger : du sucre, de l’huile, des protéines, ou un mélange de tout cela : votre corps va le transformer en glucose et le transmettre dans le sang, qui sera envoyé dans vos cellules pour les nourrir (car c’est vos cellules qui ont besoin de glucose pour fonctionner). Pour pouvoir ce sucre jusque dans vos cellules, c’est le rôle du pancréas qui va produire de l’insuline (dont vous avez déjà entendu parlé parce qu’elle nous cause beaucoup de problèmes lorsque l’on à des soucis de prise ou de perte de poids). Cette insuline a pour rôle de transporter le sucre dans les cellules pour qu’elles soient nourries, ce qu’il se passe c’est que lorsque les cellules sont nourries, elles envoient un message au pancréas pour lui dire : « plus besoin de produire d’insuline, nous sommes nourries nous n’en avons plus besoin « . Ce qu’il se passe c’est que s’il y a plus de sucre que ce que vos cellules ont besoin, le reste du sucre sera stocker à d’autres endroits : dans votre foie et vos muscles notamment et s’il y en a davantage cela sera stocké sous forme de graisses dans vos tissus adipeux. Ce qu’il se passe c’est que lorsque vos tissus adipeux, ce sont vos cellules issues du tissus adipeux couplé à la grhéline qui envoient l’information qui est que nous n’avons pas besoin de manger davantage. Cela va baisser votre appétit avec une hormone qui s’appelle la lettone (hormone de la satiété).
Il va donc y avoir trois hormones qui vont travailler ensemble : la grhéline, l’insuline et la leptine.
Tout ce système fonctionne très bien et pendant que vous êtes en train de stocker, vous avez de l’insuline dans votre sang qui est là pour le faire, ce qui va faire que vous n’allez pas pouvoir accéder à vos stocks de sucre ou de graisse. La seule source de sucre que vous allez avoir à disposition va être celui que vous avez dans votre sang. Normalement ce qu’il se passe c’est que lorsque vous avez fini de manger lorsque tout a été réparti dans les différents stockage et/ou utilisé, votre niveau d’insuline va baisser dans votre sang et que vous allez pouvoir accès à votre stock de sucre que vous avez à disposition (et ce qui fait que vous ne mourrez pas la nuit par exemple, bien que vous ne mangiez pas la nuit. Votre corps a accès à ce stock de glucose afin de faire fonctionner vos cellules). Pendant votre sommeil, votre corps va chercher ce dont il a besoin dans votre stock de glycogène dans votre foie en premier, dans les muscles et dans la graisse en dernier recours.
Tout ce système fonctionne très bien a priori et tout cela se régule, votre faim et votre satiété s’autorégule avec votre insuline.
Le problème que l’on a c’est qu’aujourd’hui : nous mangeons à des moments où nous n’avons pas faim. Nous allons mettre du désordre dans ces signaux naturels, car pour beaucoup d’entre nous il est devenu difficile de faire la distinction entre la faim physiologique et la faim qui est davantage liée à une envie sociale : parce que c’est l’heure, parce que l’on a besoin de recourir à un tampon émotionnel ou pour tout autre raison qui n’est pas physiologique.
Le deuxième problème c’est que l’alimentation auquel nous avons accès provoque des soucis d’addictions. Nous en avons déjà parlé un peu plus tôt, lorsque vous mangez, votre corps va vous envoyez un pic de dopamine dans votre cerveau, lorsque vous avez du sucre. La dopamine est une hormone de plaisir est l’objectif de cela est de transmettre le message à votre cerveau et à votre corps tout entier que ce que vous êtes en train de faire est super et que cela vous maintient en vie, cela laisse une empreinte très forte dans le corps et dans le cerveau pour pouvoir y revenir en vie parce que c’est justement de cette manière que cela t’as maintenu en vie.
Lorsque vous mangez des aliments tout à fait classiques, votre cerveau reçoit de la dopamine et il vous invite à y revenir. Le souci aujourd’hui c’est que l’on a fait de l’alimentation, c’est que nous l’avons rendu tellement dense en énergie : soit très dense en gras ou en sucre. On transforme les aliments, on en vient plus à manger le sucre naturel d’un fruit ou d’un aliment non-transformé, mais a contrario nous allons manger des barres chocolatées qui contient une quantité de sucre tellement importante et dense que cela va nous produire un pic de dopamine beaucoup plus important que ce que l’alimentation est censée nous apporter.
Notre alimentation est devenue beaucoup trop agréable pour notre cerveau, à tel point qu’on a envie d’y revenir et que l’on va manger à des moments où nous n’avons pas du tout faim. Le problème est que ce sui nous crée de forts taux de dopamine dans le cerveau sera principalement les aliments très sucrés et/ou très raffinés. Cela fonctionne avec le gras très concentré et raffiné non-naturelle, et cela fonctionne aussi très bien lorsque le sucre et le gras raffinés sont combinés, c’est une association explosive qui fonctionne très bien en matière de dopamine.
Ce qu’il se passe lorsque vous mangez des aliments sucrés de manière très denses, vous allez recevoir un pic de dopamine très intense et en même temps vous avez un pic d’insuline dans le sang à un moment où ce n’est pas censé arriver. Ce qu’il va se passer lorsque vous consommez ce type d’aliments de manière régulière c’est que cela va induire une résistance à l’insuline, c’est à dire que vos cellules vont transmettre l’information que vous n’avez plus besoin de glucose alors que l’on en a constamment, qui va conduire à une résistance à l’insuline. Le problème que cela pose c’est que votre glucose présent en trop grande quantité dans le sang, votre corps va tenter de s’en débarrasser parce qu’un trop fort taux de glucose dans le sang est mortel, votre corps va donc produire davantage d’insuline, le sucre va atterrir dans les stocks de glycogène puis dans les graisses.
Non seulement vous n’allez pas nourrir vos cellules à cause de votre résistance à l’insuline, donc vous allez avoir très faim et votre corps tout entier va manquer de nutriments et en plus de cela vous allez stocker tout ce que vous allez manger et ça c’est le problème majeur de la résistance à l’insuline. Ce que je viens de vous décrire s’appelle le pré-diabète. Beaucoup d’entres nous sommes sujet à cela sans même s’en rendre compte parce qu’il n’y a pas vraiment de symptômes à proprement parler et notre corps parvient malgré tout à gérer la situation
Le problème c’est que le corps ne parvient plus à gérer la situation au bout d’un moment, si vous continuez à manger trop de sucre tout le temps, votre corps ne parviendra plus à produire assez d’insuline pour faire baisser votre taux de glucose et dans ce cas là vous allez vous retrouvez face à un diabète de type II. C’est le moment où vous allez avoir trop de glucose dans le sang et cela va vous créer de nombreux problèmes. Votre pancréas fatigue et ne parviendra plus à terme à produire d’insuline et vous allez avoir un taux de sucre tellement élevé que l’on devra vous faire des injections d’insuline, qui correspond à un cas encore plus avancé du diabète.
Dans ce cas là, cela devient très compliqué pour perdre du poids parce que l’on se retrouve avec tellement d’insuline dans le sang que l’on en vient à stocker tout ce que l’on mange.
Cette situation extrême s’explique par le fait que nous en sommes venu à manger des aliments non-physiologiques à des moments où nous n’avions pas faim.
Ce n’est pas quelque chose dont on vous parle beaucoup, on va surtout vous parler de restriction calorique alors que cela ne fonctionne pas forcément pour toutes les raisons que je viens de vous donner, ce n’est pas vraiment que ça ne fonctionne pas mais c’est plutôt que ce n’est pas suffisant.
Lorsque je vous disais plus tôt que la raison pour laquelle nous sommes en surpoids c’est parce que l’on mange trop, c’est : » on mange trop de mauvais aliments à des moments où nous n’avons pas faim « . C’est aussi ça le problème, une question de nature d’aliments et le moment où vous les consommez.
Il y a donc ce problème qui est culturel à la base qui se transforme en problème physiologique.
Peut-être que parmi vous il y a des personnes qui sont en surpoids mais qui ne sont pas sujet à des problèmes d’insuline présent en trop grande quantité dans le sang et qui n’ont pas de résistance à l’insuline. Le problème c’est que si vous avez déjà l’habitude de consommer des aliments sucrés et que vous avez déjà développé une addiction au sucre (qui est une addiction qu’il est facile d’avoir et de développer, faites juste le test de bannir le sucre de vos repas pendant toute une semaine pour mesurer votre degrés d’addiction au sucre). Vous allez peut-être vous rendre compte que vous avez une certaine dépendance physique à cet aliment, et vous avez peut-être une dépendance émotionnelle à cet aliment pour les raisons évoquées plus tôt dans le podcast notamment en ce qui concerne la notion de tampon émotionnel.
Vous avez peut-être l’habitude de consommer ce produit à un moment où vous avez besoin d’un tampon émotionnel et cela cause une réponse physiologique qui ne vous arrange pas et en plus cela va créer un pic de dopamine qui va faire que cela va renforcer votre habitude et vous allez donc y revenir.
Là au moment où vous m’écoutez, vous savez pertinemment ce qu’il faut faire pour être en bonne santé, le problème ce n’est pas de savoir. La plupart d’entre nous savons ce qu’il faut faire, je veux dire par là que ce n’est en aucun cas un problème d’éducation. Nous savons pertinemment que manger des chips ou des produits sucrés cela ne fonctionne pas pour réussir à perdre du poids, et on sait que le régime tout court ne fonctionne pas pour réussir à perdre pour toutes les raison que je vous ai donné là, parce que vous pouvez avoir développés des addictions et si vous êtes dans la résistance alimentaire pendant plusieurs semaines ou mois d’affilés, vous allez finir par revenir au mode de vie d’avant parce que vous n’avez pas réglé le problème à la source qui est : pourquoi vous mangez trop au point de départ, quel est le problème ? Le problème est à la fois physiologique, vous avez potentiellement développé une résistance à l’insuline et en plus de cela vous pouvez avoir recours aux tampons émotionnels qui fait que vous mangez alors que vous n’avez absolument pas faim.
Quelle est la solution face à ces problèmes ?
La solution va être d’arrêter de manger lorsque l’on n’a pas faim. Vous allez me dire : » comment faire cela, j’en suis incapable, à chaque fois que j’ai essayé cela s’est soldé par un échec, j’en arrive même à faire une crise de boulimie, j’en viens à me demander si je n’ai pas développé un trouble du comportement alimentaire parce que je me suis restreint à manger 3 paquets de biscuits dans la foulée « , nous allons justement aborder cela la semaine prochaine.
Ce qui est fou c’est que pendant des années j’ai cru que j’avais un problème, que mon corps ne fonctionnait pas bien et que je n’allais jamais perde de poids parce que j’étais cassée. Votre corps fonctionne très bien lorsque vous avez des envies de sucre en plein milieu de journée, votre corps fonctionne très bien si vous n’arrivez pas à vous arrêter de manger alors que vous n’avez plus faim, c’est tout votre environnement qui a fait qu’il ne fonctionne pas aujourd’hui, et ce n’est pas une question de volonté.
Ce qu’il va se passer c’est que l’on va se retrouver la semaine prochaine et vous expliquer comment on fait compte tenu de tout ce que je viens de vous dire aujourd’hui, comment faire pour se défaire de ces comportements et comme vous l’imaginez nous allons utiliser tout les outils que je vous ai présenté depuis le début du podcast, mais pas que, il y aura aussi des conseils en terme d’alimentation dont vous aurez toutes les références.
Là je ne vous ai rien dit d’extraordinaire, juste des conseils qui relèvent du bon sens comme manger équilibré.
Je m’arrête là pour aujourd’hui, j’espère que ça a été clair, si vous avez des questions vous pouvez me les poser en commentaires sur sesentirbien.coach/podcast/32, vous aurez aussi le document qui pourra vous aider. Si vous êtes intéressez par cette thématique, téléchargez le document et vous allez vous retrouvez dans une liste de diffusion d’emails où je continuerais de vous donner des informations sur des webinaires gratuits sur cette même thématique ou si je propose des ateliers sur le sujet, je vous mettrais en priorité de cette mailing liste parce qu’il s’agit d’une thématique bien spécifique.
On se retrouve la semaine prochaine, je vous souhaite un excellent week-end, je vous embrasse et je vous dis à très vite !
Episodes reférencés / Ressources
- (Livre papier anglais) « The Obesity Code: unlocking the secrets of weight loss » par Dr. Jason Fung
- (PDF du livre anglais) « If I am so smart, why can’t I loose weight ? » par Brooke Castillo
- (Vidéo anglais) « Leptin and Insulin Resistance » une Interview du Dr.Jason Fung
- (Vidéo anglais) « What is insulin resitance ? » par Dr. Eric Berg DC
- Épisode 31 – Les tampons émotionnels
- Épisode 27 – Les habitudes
- Épisode 26 – La volonté
- Épisode 7 – L’origine des émotions
Prochain atelier les 23 et 24 juin 2018 à Paris (15 places). « Manger pour se nourrir et non pas pour se fuir » (COMPLET)
Nouvelles dates
Télécharger gratuitement les notes du podcast:
Hello Esther, je suis très très très pressée d’écouter la suite. Je te suis mais tellement reconnaissante pour tout ce travail que tu nous offres, sincèrement j’ai tellement avancé depuis que je t’écoutes, te lis, te regardes. J’ai vraiment hâte de la suite.
Merci mille fois.
P.s: De quel document à télécharger parles-tu à la fin? du PDF boîte à outils?
Merci Laura. Je suis tellement contente que tu aies trouvé ce podcast et qu’il puisse t’aider.
Le document dont je parle n’est pas encore disponible. Il le sera dans 1 semaine lors de la sortie de la partie 2. Il se trouvera ➜ Ici. Tu peux déjà t’inscrire pour le recevoir lorsqu’il sera en ligne.
Merci d’avoir pris le temps de m’écrire et passe une excellente fin de soirée.
Je t’embrasse.
Esther
Hello,
C’est super, je ne suis pas obèse, j’ai gardé quelques kilos de ma grossesse et je sais que c’est un blocage plus émotionnel qu’autre chose.
Merci! J’ai hâte d’entendre la suite!
Bonjour Maure-Anne,
Merci d’avoir pris le temps d’écrire un commentaire ici. Je suis sure que tu vas trouver l’épisode 33 utile. Hâte que tu puisses en profiter.
Belle journée à toi.
Esther
Salut Esther, tout d’abord merci pour ce podcast. À l’écoute on se rend compte à quel point cette petite phrase de ta collègue de labo a pu te marquer car c’est peut-être la 3ème fois que tu racontes la scène sur tes podcasts mais tu ne sembles pas t’en être rendue compte. Loin d’être une critique c’est un détail qui m’a simplement amusée, d’autant plus que tu introduisais l’anecdote en disant que c’était une vieille histoire que seul-e-s tes abonné-e-s des premières heures connaîtraient.
Sur un point différent je voulais aborder la question de « l’addiction au sucre », j’avoue ne pas croire en l’existence d’une addiction. Tu l’expliques très bien dans cet épisode, notre corps fonctionne grâce au sucre, nous pouvons donc dire que le sucre est essentiel à notre vie, en plus du fait que nous ayons naturellement une appétence pour le gout sucré. Cependant dans le cadre d’une relation à la nourriture « saine » ou non pathologique notre rapport au sucre est loin d’être problématique ou comparable à un quelconque comportement addictif (pas de perte de contrôle, pas de besoin d’augmenter sa dose pour maintenir les effets). En revanche je veux bien croire que suite à un régime restrictif qui diabolisait le sucre on se jette sur le sucré, on ait des compulsions sur des aliments sucrés mais à mon sens cela ne vient pas d’une quelconque addiction sinon seulement de la restriction cognitive prolongée qui met le corps et l’esprit dans un état de stress permanent. D’ailleurs il me semble que l’OMS a déclaré qu’il n’existait pas d’addiction alimentaire (et donc pas d’addiction au sucre).
(je ne suis pas sûre de pouvoir être chez moi au moment du wébinaire de demain, sera-t-il disponible en replay ?)
Bonjour Sabine,
Je t’en prie. Merci à toi pour ta fidélité et pour ton implication.
Est susceptible de créer une addiction tout ce qui créé des hormones de plaisir: dopamine, sérotonine etc. L’alimentation et en particulier les glucides en font partie des choses qui libèrent de la dopamine. On n’a pas d’addiction à la viande ou aux pommes de terre car la quantité de dopamine est assez basse pour juste nous donner envie d’y renvenir lorsque nous auront de nouveau faim mais rien de plus. Ce n’est pas le cas des produits artificiellement transformés pour nous donner beaucoup de plaisir comme les produits contenant du sucre raffiné et du gras en grande quantité (Nutella, biscuits, barres chocolatés etc.) Cette appétance est normale, c’est ce qui nous a maintenu en vie et qui à fait que les hommes ne cromagnons ne se sont pas dit « ho non chasser c’est trop dur, j’ai la flemme, tant pis » (je caricature bien-sûr mais tu comprends l’idée). Oui le sucre, aux doses et concentrations auxquels nous les absorbons sont succeptibles de créé une addiction et une dépendance au même titre que la cigarette ou le porno. Il y a perte de contrôle et besoin d’augmenter les doses. Je l’ai vécu et je suis sure que parmi les personnes qui m’écoutent d’autres l’ont vecu. Au debut tu ne mange qu’un biscuit, puis plus le temps passe plus tu as « besoin » d’en manger plus pour te sentir satisfait. Tu commence par une tartine de Nutella chaque jours à 16h et sans que tu t’en sois rendu compte, tu as perdu le contrôle et manger un pot de Nutella et 2 baguettes et cela t’arrive de plus en plus souvent. Puis 6 mois plus tard tu te rappelle qu’au moment ou tu à commencer à prendre l’habitude de manger une tartine de Nutella à 4h, l’idée de manger le pots entier t’équeurais alors que maintenant tu as « besoin » de ça pour te sentir bien. La seule chose sur laquelle le mot addiction peut faire débat lorsqu’on parle de nourriture selon moi, c’est que le mot addiction par définition ne peut être associé qu’a des choses non vitales. Les glucides sont nécessaires car nos cellules ont besoin de glucose mais le sucre tel que nous l’avons transformé et inclu dans tous nos produits ne l’est pas. Je parle ici du sucre que l’on ajoute partout, celui qui est rajouté juste pour avoir un meilleur gout c’est à dire donner plus de dopamine à notre cerveau. Le carré de sucre mis dans le café, lui, n’est pas vital et créé une dépendance émotionelle liée à la dopamine. La différence avec certaines autres addictions dont font partie les drogues et la cigarettes, le sucre bien que transformé ne créé pas de dépendance physique (en tout cas à ma connaissance à ce jour). La partie la plus difficile dans une addiction c’est celle-ci: la dependance émotionnelle (liée à l’habitude et à la dopamine). C’est quelque chose qui est observé chez les personnes qui arrêtent de fumer ou de se droguer. Je pars du principe que si tu demandes à quelqu’un de retirer un comportement non vital de sa vie et qu’il n’y arrive pas, c’est que ce comportement a créé une addiction.
J’espère que ma réponse t’aura permis de mieux comprendre mon point de vue sur cette question et les fondements de ce que j’enseigne ici.
Belle journée à toi,
Esther
Je te suivais sur YouTube et j’ignore pourquoi je suis passée à côté de tes podcasts. C’est le premier que j’écoute mais je compte bien me pencher sur les autres aussi! Tu m’as beaucoup éclairé sur ma prise de poids. J’ai pris 10kg ces dernières années, et ce en deux temps: relation malsaine et études exigeantes, puis une expatriation difficile. Tu pointes le doigt sur le rapport entre la consommation surabondante de nourriture et les problèmes émotionnels et je pense que tu vas aider beaucoup de monde! J’aime ton approche scientifique vulgarisée qui permet de mieux comprendre le(s) fond(s) du problème. Un grand merci 🙂
De rien. Merci à toi Amandine. Je suis contente que tu sois venue découvrir ce podcast et qu’il te soit utile. J’espère aussi que ce contenu aidera beaucoup de monde.
Bonjour, ton podcast fait parfaitement écho aux idées du GROS. Je ne sais pas si tu connais cette association composée de médecins, psy, nutritionnistes.. J’ai vu plusieurs de leurs conférences sur YouTube et ils défendent les mêmes idées que tu exposes ici. C’est complètement à l’opposé de ce qu’on apprend durant les études de diététiciens notamment, d’ailleurs lors de leurs conférences, ils disent aux diététiciens qui y assistent qu’ils ont à des apprendre totalement ce qu’ils ont appris lors de leurs études (manger équilibré, 3 repas par jour, 5 fruits et légumes par jour). Merci beaucoup en tout cas pour ce que tu dis ça m’aide beaucoup !
Bonjour Emilie,
Oui je connais très bien le GROS. J’en parle dans l’épisode 33 qui sort vendredi.
Cela fait effectivement écho à beaucoup de choses que je partage ici.
De rien, je t’en prie. Je suis ravie que cela puisse t’aider.
Esther
2ème écoute ! Ce podcast est top Esther. Je ne suis pas médicalement en surpoids mais je souffre de compulsion alimentaire. Merci !
Je t’en prie. La partie 2 va surement beaucoup t’aider alors ! Hate que la découvre et que tu vois comment utiliser les outils que j’offre ici.
Coucou Esther,
Déjà, merci pour ce super contenu et pour le temps que tu y as consacré, je te suis depuis un moment mais je n’ai jamais commenté. Je trouve que tu traites le sujet très intelligemment, et ça fait du bien de t’entendre partager ton approche raisonnée. J’espère que ton podcast sera écouté par beaucoup, parce que bon sang, les problèmes de poids sont devenus un véritable business, mais on parle de notre santé, de notre bien-être… Je pense qu’il faut (ré)apprendre à écouter son corps et à en prendre soin, et je regrette que les gens ne s’intéressent pas plus au fonctionnement du corps par rapport à l’alimentation. Nous devrions tous savoir comment cela fonctionne !
J’ai hâte d’entendre la suite
Bonjour Magalie,
Je ne peux qu’être d’accord. Je pense que tout cela devrait être enseigné à l’école et aussi tout ce dont je parle concernant les émotions si cela ne tenait qu’à moi.
Hate également que tu puisses découvrir la suite.
Super interessant. Je me suis tellement retrouvée dans les craquages post régime où je peux manger 2 paquets de chips d’un coup sans vraiment le réaliser. J’alterne depuis plusieurs années entre régime / rééquilibrage alimentaire et période de malbouffe. Depuis quelques mois j’ai pris conscience que si j’ai des kilos en trop c’est clairement car je mange trop et pas à cause d’un métabolisme moins sympathique que celui de mes amies. Mais c’est difficile de passer à l’étape suivante : apprendre à ne plus manger quand on a envie mais manger quand on a besoin. J’attends le prochain podcast avec impatience.
Je comprends complètement. Tu devrais trouver des outils dans le prochain épisode. =)
Très intéressant. J’ai très hâte d’écouter le prochain podcast. Je suis très impatiente d’écouter des solutions pour aller à la source du problème, surtout venant de quelqu’un qui a vécu ce problème de comportement alimentaire.
Pour ma part, je me reconnais tellement dans ce que tu racontes, tellement que malheureusement je sens que ça en a affecté ma santé. Depuis un moment, je n’ai plus de compulsion alimentaire, je mange beaucoup moins, je ne consomme pas de « sucres industriels », je fais du sport et je laisse mon corps se reposer en pratiquant le jeûne intermittent. Cependant je ne constate aucune amélioration, c’est probablement même le contraire (je ne me sens pas très bien dans mon corps et je prends un peu de poids). Ça me démoralise parfois mais je sais bien que je suis sur la bonne voie et j’imagine que mon corps a besoin de plus de temps cette fois-ci pour se remettre de ce qu’il a subi. Je ne serais pas très étonnée de découvrir que je souffre de diabète.
Merci beaucoup. J’ai hâte que tu puisses écouter la suite.
Je ne peut que tu recommander d’aller faire un bilan sanguin pour en avoir le coeur net et de poursuivre un mode de vie sain en écoutant au mieux tes sensations physiques et en laissant le temps à ton organisme. Le jeune intermittent est un merveilleux outil s’il n’est pas utilisé pour perdre du poids mais pour se reconnecter à sa faim et sa satiété. Je ne le recommanderais pas à quelqu’un qui a souffert récemment de problèmes de comportement alimentaires ou à quelqu’un à risque d’en développer.
Alors, je ne suis pas du tout en surpoids et j’avais déjà conscientisé pas mal de choses sur mon rapport à l’alimentation mais c’est toujours tellement agréable de t’écouter et de voir les mécanismes scientifiques derrière tout ça !
Je suis déprimée et anxieuse depuis toujours (dans le sens anglophone high functionning, j’arrive quand même à vivre tous les jours une vie quasi normale) et j’ai des cycles où la nourriture semble être le seule remède contre le mal-être. En gros, mon poids (même si je ne dépasse jamais l’IMC 20) est totalement corrélé à la façon dont je réagis à mon environnement et mon humeur. Au collège (la pire période qui existe haha !), je mangeais des tablettes de chocolat blanc comme si il n’y avait pas de lendemain et je faisais quasiment une taille 40 à 13 ans. Ca s’est beaucoup arrangé avec la croissance et l’âge… En prépa, j’ai repris un régime quasi exclusivement composé de sucres tellement j’allais mal, mais je pesais alors 45 kilos parce que je brûlais tout sous le poids de la pression, l’anxiété, le manque de sommeil. Aujourd’hui, je vois que selon les stages que je fais et comment je m’y sens, je me mets à avoir « »besoin » » de pains au chocolat le matin, et à manger beaucoup et gras le midi ne serait-ce que pour avoir un peu de répit avant de passer une sale journée au boulot.
Alors que quand je vais plutôt bien, je suis très très mince mais je ne me prive pas du tout et je n’ai pas faim. Je vais juste bien ! Donc je mange à ma faim, sans vouloir me rendre illusoirement heureuse quelques minutes.
Bref, je ne donne que ces exemples pour confirmer ton propos, même pour les personnes sans problèmes de poids apparemment ! Même si ce n’est pour l’instant pas très grave sur le court-terme, j’espère quand même pouvoir me débarrasser de ces mécanismes de dépendance, mais le chemin est long, surtout quand la dépression n’est jamais loin…
En tout cas merci encore pour ce chouette podcast !
P.S. : moi je te suis sur tous les réseaux depuis longtemps donc je n’étais pas perdue 😉 haha
Merci beaucoup d’avoir partagé ton expérience. Je suis contente de voir que le podcast t’es utile. Je suis complètement d’accord sur la nécessité de se défaire de la dépendance même si on n’est pas en surpoids par ailleurs.
PS: Haha !!
Encore un podcast passionnant. J’ai hâte d’entendre le numéro 2. Les émotions et l’alimentation : il y a de quoi faire pour beaucoup de personnes !
Merci +++++ Esther
comme d’habitude un podcast passionnant, et qui encore une fois me parle tellement! après avoir pris 15 kg en 2 ans, suite à un début de ménopause, dépression, reconversion professionnelle, ce podcast arrive à point et me fait me sentir bien, d’ailleurs depuis que je l’écoute, et bien j’ai perdu du poids, peu mais ca y est, je suis sur la bonne voie 🙂 merci
Bravo ! C’est génial !
Coucou Esther !
J’ai vraiment adoré la vidéo et le podcast qui tu as fait sur le surpoids car TOI au moins tu soulèves les réelles questions, (ce qui n’est pas étonnant, ta réflexion vise toujours dans le mile !) donc vraiment merci de venir apporter une part de sincérité et de vérité parmi tout ceux qui prétendent nous faire perdre notre surpoids rien qu’avec des solutions purement physique (réduire les calories et particulièrement celles des graisses et du sucre en mangeant moins et en faisant du sport, tout ça) alors que la racine du problème, c’est ce que tu traites ici, le fameux « tampon émotionnel ». Je te comprends et je te rejoins totalement, au final, la dépendance à la nourriture n’est pas différente d’une addiction à la pornographie puisqu’elles sont toutes deux des refuges dans lesquels nous nous engouffrons pour recevoir une agréable réponse émotionnelle, ce qui nous fait y revenir, (//empreinte) et pour nous fuir nous-même. Formulation hyper intéressante ; on n’a pas le courage de ressentir l’émotion douloureuse et de s’y confronté pour raisonner sur ses causes -c’est mois agréable que le pain au chocolat en sortant des cours, on est d’accord !- alors que si on la prenait pour la questionner sincèrement, alors on pourrait identifier la réelle souffrance originelle qui nous rend nécessiteuses(/eux) d’un tampon émotionnel, et tenter de traiter ce problème-ci. Là, vraiment, on part « du premier domino » car il serait complètement vain d’essayer d’agir sur un domino suivant, puisque c’est à cause du premier domino que celui-la tombera ! ( c’est un peu naïf mais pour moi plus clair que la métaphore de la source (qui ne serait donc pas…clair comme de l’eau de roche ??) )
Pour la partie un peu personnelle, il y a encore un an et demi environ je faisais 13 kilos de plus que maintenant, j’étais donc en surpoids. Maintenant mon poids est sain depuis quelque mois, ce qui me fait dire que je n’ai pas subi et ne subirai pas l’effet yoyo ; or si je voulais être sincère, je dirais que je ne suis pas si sûre de ne le pas subir plus tard… Car je n’ai pas réglé le problème premier. Tout ce à quoi je pouvais penser pendant ma perte de poids, c’était à quel point je ne me sentais pas en conformité avec moi-même dans ce corps, (un peu comme toi avec ton dynamisme !) réellement, j’avais l’impression de ne pas coller à moi-même ; j’avais envie d’être une femme sensuelle avec de belles formes « bien proportionnées » -je ne jalousais pas les victoria’s secret et companie avec leurs so called « perfect bodies »- et ne voulais plus subir de l’essoufflement en montant les escalier ou en marchant, ou bien cette sensation de lourdeur. Je voulais pouvoir me regarder dans le miroir avec fierté (fierté de quoi, on peut se le demander, même si on a perdu du poids on ne s’est pas modelée dans de l’argile…) donc je me suis focalisée sur les calories et pas sur les soucis. Maintenant comme tu l’évoques dans ton audio je me dis qu’en effet c’est possible qu’une partie de l’angoisse qui me faisait grignoter soit partie avec la satisfaction d’avoir maigri, mais certainement pas toute, car le grignotage a été réduit sans avoir disparu et maintenant que je suis en pleine période de gros-stress-affreux (révisions du bac tout ça) je constate qu’en une semaine j’ai craqué 3 fois en dévorant tout sur mon passage et sans aucun scrupule malgré le fait que j’étais chez ma grand-mère ! Je dois avouer manger en ce moment même des confiseries au sésame bien grasses et sucrées. Cela me fait prendre conscience du fait que je n’ai pas traité le problème source, mais comment s’y prendre lorsque le problème est si complexe, quand c’est une imbrication d’angoisse,de moments de déprime, de stress ? Est-ce que ce n’est pas l’affaire d’une vie ?
Je m’excuse d’avoir pendu un pavé aussi indigeste et vole vers le deuxième podcast avec excitation 🙂
Encore merci de produire depuis tant d’années un contenu aussi passionnant !
Très intéressant merci beaucoup!!!!!
[…] #32 – Le surpoids (Partie 1) […]
Bonjour,
Merci du fond du coeur de partager ton experience avec nous.
Pendant toute ma vie j’ai pensé que si j’avais cette compulsion de manger des biscuits et du chocolat c’était parce que j’étais une personne cassée et une moins que rien sans volonté. Le tout s’est encore aggravé pendant ma thèse quand j’ai eu ce fameux syndrome de l’imposteur et j’avais perdu espoir de « guerir » un jour.
Grâce à toi, j’ai pu me rendre compte que je n’étais pas malade, et surtout pas seule dans ma situation. J’ai pu complement changer mon regard sur moi même et ça à changé ma vie 🙂
J’espère vraiment que d’autres gens pourront avoir la chance que j’ai eu de tomber sur ton podcast !
Encore merci <3
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[…] coach, je suis Esther Taillifet et dans ce 33ème épisode je vais continuer de parler de surprends, l’épisode numéro 32 partie 1 a été publié la semaine dernière je vous suggère de l’écouter avant […]
[…] premier exemple concerne le surpoids que vous allez pouvoir transposer à n’importe quelle autre situation. Le fait de ne pas […]
Je rebondie sur une histoire que j’ai entendu 3 ou 4 fois sur ton amie mince qui ne mange pas les macarons au buffet. Peut-être que ton amie n’a pas de problème avec la nourriture et sait s’arrêter, mais je suis quelqu’un de mince naturellement (comme toute ma famille, je fais 1m79 pour 65-66kg, « ouah mais qu’elle lannequ »), et personnellement je ne sais pas m’arrêter et dans ce genre de soirée je mange jusqu’à être au bord de vomir. La vue d’un buffet m’angoisse, une sortie resto m’angoisse car je sais que je vais manger le plus possible. Prendre un snack m’angoisse car je sais que ça va finir en festin.
J’ai des crises de boulimie diagnostiquée mais personne ne me prend au sérieux quand j’essaye d’expliquer car « non les boulimiques sont pas minces »…
Il existe aussi des gens plus enrobés qui n’ont pas de problème avec la nourriture 🙂 enfin je ne t’apprends rien !
D’ailleurs, ma réponse est juste une action qui découle de la circonstance neutre : l’histoire de ton amie, et c’est moi qui choisis de rebondir sur l’émotion de : la frustration. Vraiment pratique ce modèle 🙂
Encore merci pour ce podcast il comble mon bore out au travail <3