Retranscription écrite du podcast :

Bonjour à tous et bienvenue sur Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je m’appelle Esther Taillifet et dans ce 4ème épisode on va parler du pouvoir de la pensée.
Cet épisode ça va être la continuité de l’épisode précédent, je vous recommande d’écouter l’épisode n°3 avant d’écouter celui-ci, ça risque de vous aider (quoi que vous pouvez quand même comprendre l’épisode, vous devriez pouvoir y arriver). Mais de manière générale je vous conseille d’écouter les podcasts dans l’ordre depuis le début, de cette manière ça vous permet d’avoir le fil de ma pensée, parce que tout ce que je vous présente là c’est l’objet d’une continuité d’idées qui se suivent les unes les autres.
Je ne sais pas si vous avez fait le même constat que moi, mais j’ai réalisé quelque chose récemment qui va peut être être évident pour beaucoup d’entre vous qui est que le niveau de bonheur n’est pas corrélé à la chance qu’on a dans la vie. Moi j’étais persuadée que pour être heureux, pour maximiser le bonheur dans le monde il faudrait rétablir les inégalités et les injustices et les raisons pour lesquelles j’étais pas heureuse sur certains aspects et je pensais que c’était parce que j’avais pas de chance sur cet aspect là. C’était injuste mais il fallait que je l’accepte comme je n’y pouvais pas grand chose, et qu’il y avait des choses sur lesquelles j’avais le contrôle et d’autres sur lesquelles je n’en n’avais pas et que mon bonheur était lié à des injustices je n’avais pas le contrôle dessus.
Je me suis rendue compte en voyageant, qu’en rencontrant des personnes qui n’étaient pas ce que l’on pouvait considérer comme des personnes « chanceuses » étaient plus heureuses que moi et n’aspiraient pas du tout aux mêmes choses, et je me suis rendue compte que mon raisonnement de départ était complètement idiot et que le bonheur n’avait donc pas grand chose à voir avec la chance.
En voyageant ou encore grâce à Internet par exemple, on peut se retrouver avec des témoignages de personnes qui ont eu des accidents et qui ont maintenant un handicap, ou des personnes qui sont malades, ou qui ont eu une maladie grave ou encore des personnes qui ont vécues des choses difficiles, qui ont perdu un être cher dans la vie, et qui sont pour autant très joyeuses et très heureuses et ça les rend extrêmement inspirantes parce qu’on se dit : « Waouh, je sais pas mais par exemple cette personne a été séquestrée pendant 10 ans de sa vie [je pense à un Ted Talk en particulier] et pourtant elle parvient à « être heureuse. ».
On se rend compte que ces personnes là ont des leçons de vie à nous donner et les raisons qu’on se donne pour ne pas être heureux, eh bien elles ne sont pas fondées. Alors loin de moi l’idée de vous culpabiliser parce que vous vous sentez mal par moment parce qu’il vous est arrivé un truc pas très important dans votre journée mais qui vous impact néanmoins, et je serais la dernière à vous blâmer car je me comporte de la même manière que vous très souvent.
Je trouve ça néanmoins très intéressant de voir quelle est la mécanique qu’il y a derrière qui fait que l’on se sent mal, qu’est ce qui fait qu’on est malheureux alors qu’on a potentiellement tout pour l’être ? Et qu’à contrario il y a des personnes qui n’ont pas tout pour être heureux et qu’ils le sont malgré tout ?
Alors pour cela nous allons utiliser l’outil que j’ai présenté dans le podcast précédent, l’outil de Brooke Castillo qui nous dit qu’il y a un lien entre nos pensées, nos émotions et nos actions. Et c’est assez drôle car pour beaucoup d’entre vous cet outil vous semble évident, c’est limite quelque chose que vous connaissiez déjà et vous avez probablement du vous dire : « merci Esther mais c’est tellement évident cet outil que ça ne valait peut être pas la peine d’en faire un podcast de 30 minutes ». Parce que personnellement quand j’ai parlé de cette découverte à des proches, je leur ai dit que j’étais « mind blown » et que ça avait eu l’effet d’une bombe dans ma façon d’appréhender le monde et je me suis dit « pourquoi personne ne m’en a parlé avant ? ». Parce que je pensais que s’il m’arrivait des choses pas cool dans ma vie c’était de la faute aux circonstances et que c’est ce qui me rendait malheureuse par extension, donc que la façon dont je me sentais dépendait des choses qui m’arrivaient dans la vie et que c’était donc indépendant de moi.
Certaines personnes sans même le savoir, ont cette intuition et connaissent les contours de cet outil (le cheminement Pensée/Emotion/Action) sans pour autant mettre des mots dessus. Ces mêmes personnes peuvent se l’expliquer de différentes manières, une qui est plutôt cartésienne et une autre qui est plutôt spirituelle.
La première serait d’avoir la Foi et de croire en Dieu et en quelqu’un qui nous protège, qui est un Être supérieur qui est là pour veiller sur nous et de se dire que si l’on prie pour quelque chose ou si on a confiance en Dieu et qu’il subviendra à tout nos besoins, qu’il nous présentera des épreuves que l’on peut surmonter et qui sont là pour nous apprendre une leçon. Si on a cette confiance là, et donc la vie sera plus facile à appréhender et on sera globalement plus heureux et on obtiendra les choses qu’on veut obtenir dans notre vie. Ça c’est la première vision des choses.
La deuxième vision des choses c’est de se dire « quand on veut on peut » et d’aller chercher les choses que l’on veut par l’action par la force de la volonté. Alors ce sont deux visions complètement différentes des choses, qui appliquent à mes yeux le lien entre les pensées qu’on croient, qui vont générer en nous une émotion qui va être l’étincelle de l’action si je puis dire. Dans cette analogie l’émotion c’est l’étincelle, l’action c’est l’allumette et le résultat c’est le feu qu’on a crée.
Cette vision spirituelle des choses se décline en deux déclinaisons : la Foi (celle en un Être supérieur) et la Loi de l’Attraction (un concept qui vous est peut être familier si vous vous intéressez de près ou de loin au développement personnel.)
La Loi de l’Attraction peut vous évoquer quelque chose notamment grâce au livre Le Secret ainsi que le film qui y est associé (disponible sur Netflix) ainsi que les enseignements d’Abraham. Vous verrez que la Loi de l’Attraction par ce biais est présentée de manière un peu « mystique ».
Le principe de la Loi de l’Attraction c’est de se dire que si on veut quelque chose dans la vie, l’Univers nous donnera la chose que l’on a demandé et on l’obtiendra. Et si on ne l’obtient pas c’est qu’on ne croyait pas suffisamment en la chose que l’on avait demandé précédemment ce qui explique qu’on ne l’obtient pas dans notre vie. C’est assez intéressant comme manière de présenter les choses, ça donne une dimension assez mystique, comme si on était passif dans ce schéma et qu’il suffirait de croire en cette chose pour qu’elle arrive à nous.
En réalité, si vous vous intéressez et que vous cherchez des personnes qui parlent de la Loi de l’Attraction, qui se la sont appropriée et qui disent l’utiliser dans leur vie. La façon dont ces mêmes personnes vont décrire ça ce sera plutôt de la manière suivante : croire que quelque chose va se produire, cela va créer chez nous la volonté chez nous d’agir. On finit par obtenir la chose auquel on croyait au départ puisque l’on s’est donné les moyens d’y arriver, on a jamais rien lâché. C’est un peu comme cette citation finalement : « il n’y a qu’une seule façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi ».
C’est comme ça qu’est décrit la Loi de l’Attraction en général et pour tout vous avouer je ne suis pas très à l’aise avec le vocabulaire qui gravite autour, car la manière dont s’est présenté, c’est présenté en quelque sorte comme quelque chose de magique, de supérieur à nous et un peu comme une loi de la physique universelle. Certains la présente comme une loi de la physique, comme une loi de la nature qui nous dépasse et qui est immuable. L’Univers va nous donner des choses, ces mêmes personnes parlent de vibrations, d’énergie, de force et j’ai un peu de mal avec ce vocabulaire car il a pour vocation à mon sens, de crédibiliser la loi de l’Attraction en empruntant un vocabulaire scientifique.
Ce que j’en garde personnellement c’est qu’on en revient toujours à la même chose finalement qui est que nos croyances, vont créer des émotions, qui vont créer des actions qui vont créer un résultat. Pour la foi en Dieu c’est un peu la même chose, c’est à dire quelqu’un qui va prier pour qui l’aide et qui le protège, elle va tellement avoir confiance en la personne pour qui elle prie, qu’elle n’envisagera pas que les choses se déroulent autrement et que la chose qu’elle a demandé n’arrive pas. Elle va finalement mettre en place les actions parce qu’elle va pouvoir voir les opportunités se présenter. Il en va de même pour la Loi de l’Attraction, les personnes vont tellement croire qu’il est possible que cette chose se réalise et qu’elle va se réaliser, lorsque l’opportunité en question se présente, elles sont en quelque sorte dans l’attente que cette chose se réalise. Elles peuvent se dire des choses du type : « ah mais c’est la Loi de l’Attraction qui est en oeuvre, je suis en train de manifester la Loi de l’Attraction ». Ou par exemple : « Dieu est en train de m’envoyer ce que j’ai demandé ».  Ce qui fait qu’elles saisissent l’opportunité qui se présente à elles, ce qui fait qu’elles vont mettre en place l’action qui vont leur donner le résultat qu’elles voulaient au départ.
Une autre façon d’exprimer ce même principe de fonctionnement de la pensée/ de l’émotion / de l’action de façon beaucoup plus cartésienne serait de se référer aux prophéties auto-réalisatrices. Je ne sais pas si vous êtes familier avec ce concept de prophéties auto-réalisatrices. C’est sensiblement la même chose que je vous ai présenté précédemment avec le modèle de Brooke Castillo, c’est à dire que si on croit que quelque chose va se produire, on va avoir une émotion, qui va donner lieu à une action, qui elle même va donner lieu à un résultat qui va valider la croyance qu’on a au départ. La prophétie auto-réalisatrice fonctionne sur le même principe, on croit quelque chose qui fait que l’on va agir d’une certaine manière et cette action va avoir pour résultat de confirmer la croyance de départ.
Je vais vous donner un exemple tout simple de prophétie auto-réalisatrice, par exemple dans les médias vous entendez que les carburants vont augmenter, qu’il y a une crise qui fait que les prix vont flamber, ce qui va faire c’est que l’on va tous se ruer sur les pompes à essence ce mois-ci, ce qui va provoquer une pénurie d’essence puisque tout le monde se sera ruer sur les pompes, et l’effet de pénurie va chambouler l’équilibre de l’offre et de la demande en faisant que le mois d’après, par effet de conséquence, les tarifs du carburant auront augmentés. Cela confirme la croyance de départ que es tarifs de l’essence vont augmenter.
Ce qui fait que l’on suit le même schéma : une croyance/pensée va générer une émotion, qui elle-même va générer une action qui va engendrer un résultat qui va confirmer la pensée de départ.
La prophétie auto-réalisatrice est aussi en lien avec le biais de confirmation qui est un phénomène similaire. Si nous avons une croyance de départ, nous allons seulement voir à travers un filtre qui va nous laisser voir uniquement les choses qui vont confirmer cette croyance de départ ou alors ce n’est pas qu’on ne les voient pas mais c’est plutôt qu’on va les minimiser. Par exemple, si vous vous lever un matin en retard et que vous vous dites : « tiens ma journée commence mal », il se peut que vous fassiez davantage attention à tous les micro-évènements négatifs qui vont confirmer, en effet que vous êtes en train de passer une mauvaise journée d’après vous. Toutes les choses négatives qui vont vous arriver vous confirmer votre croyance de départ et cette croyance va devenir de plus en plus forte.
Peu importe que vous voyez les choses par le biais de la croyance en Dieu, de la Loi de l’Attraction ou encore de la prophétie auto-réalisatrice,  peu importe la façon dont on interprète ce phénomène, on confirme de plus en plus la pensée de départ, qui devient de plus en plus vrai pour nous, ce qui fait qu’on risque de confondre notre pensée avec notre circonstance.
Ce qui est intéressant dans tout ça c’est de réaliser le pouvoir qu’a notre pensée les choses que l’on va réaliser et sur notre bonheur en général, parce que quelle que soit les raisons pour lesquelles on croit quelque chose, que ce soit parce qu’on a la foi, parce qu’on croit en la Loi de l’Attraction ou qu’on croit les médias ou qu’on a décidé de croire en cette chose là et de s’impliquer dans cette croyance là. Le fait d’avoir confiance en nous, qu’on se le dise de cette manière ou qu’on ai prié ou qu’on ait fait appel à la Loi de l’Attraction, peu importe. Le lendemain lorsque l’on verra  cette offre d’emploi qui correspond en tout point à nos attentes, on sera plus à même de voir cela comme un signe, comme une réponse à ce qu’on a demandé finalement. C’est Dieu qui me donne ce que j’ai demande/c’est la Loi de l’Attraction qui me propose cette opportunité. Nous serons plus à même de voir les opportunités comme une réponse puisqu’on les attends, on s’est tellement impliqué dans cette croyance qu’on sera prêt à recevoir les opportunités et à mettre en pratique l’action et donc à mettre en place le résultat.
Plus on croit fort en quelque chose, plus on a de chance d’obtenir la chose en question, alors qu’à l’inverse, si on se répète par exemple « je suis vraiment trop nul, je ne trouverais jamais de travail » le lendemain lorsque l’opportunité se présentera et qu’elle sera exactement la même, on la verra pas, ou on la verra et on pourra se dire quelque chose comme « de toute façon se travail je n’arriverais pas à l’obtenir », et ça ne fait que confirmer la pensée de départ qui était « je suis vraiment trop nul, je ne trouverais jamais de travail. ».
C’est intéressant de voir que tout cela est un état d’esprit. Et vous allez me dire : « quel est le lien avec la chance et que la chance n’est pas liée au bonheur ? » Eh bien ça a à voir avec le fait qu’on peut choisir l’état d’esprit qu’on veut avoir vis à vis des accidents de vie et des choses négatives qui arrivent dans notre vie sur lesquelles on a pas le contrôle et qui font partie des circonstances. Font parties des circonstances toutes les choses sur lesquelles on a pas le contrôle, toutes les choses qui appartiennent à notre passé qui sont maintenant terminées et qu’on ne peut pas changer. Et toutes les choses qui sont en dehors de notre pouvoir comme le gouvernement, le temps qu’il fait… Une maladie qu’on a et sur laquelle on a pas le contrôle, un accident etc…
Ce qui va faire qu’on va se sentir bien ou mal c’est pas forcément le fait qu’on a eu un accident ou une maladie c’est pas la circonstance en elle-même mais c’est la pensée qu’on en a. La seule façon qu’on a de créer une émotion positive ou négative c’est par le biais des pensées, on peut choisir d’avoir une pensée différente que celle qu’on aurait naturellement qu’on aurait sans trop faire attention et qui va créer une émotion négative.
Prenons l’exemple de la maladie, c’est typiquement quelque chose qui est contre notre gré et sur lequel on a peu ou pas de contrôle selon la situation, on est d’accord sur le fait que c’est quelque chose qui est totalement indépendant de notre volonté et sur lequel on a pas le contrôle. C’est quelque chose d’assez grave, il est admis dans notre société de se sentir mal lorsque l’on apprend que l’on est atteint d’un cancer. Alors ne vous méprenez pas, je ne suis pas en train de dire que vous n’avez pas le droit de vous sentir mal si vous apprenez que vous êtes atteint d’un cancer, je pense même que c’est important de ressentir l’émotion négative que cela suscite ou lieu de la refouler. Par contre on peut choisir de se sentir bien, en ayant conscience que cette mécanique de pensées/émotions/actions existe et qu’on l’on peut choisir délibérément de se sentir bien/voire mieux.
Vous pouvez avoir le choix d’avoir une pensée différente, comme vous pouvez choisir délibérément d’avoir une pensée négative, l’émotion négative peut être nécessaire, vous avez peut être besoin de vivre ces émotions négatives pour qu’ensuite elles vous servent d’impulsion pour la suite et de vous donner envie de vous battre. De la même manière, nous ne sommes pas obligés de nous sentir bien 100% du temps, on peut avoir besoin par moment et dans certaines circonstances de se sentir mal. Si j’apprends que je viens de perdre un proche, j’ai pas envie de me sentir bien, j’ai pas envie d’être heureuse, d’aller faire la fête et d’être ultra positive, peut être que j’ai envie de vivre ce sentiment, cette émotion négative.
Quoi qu’il en soit le message que j’aimerais que vous reteniez c’est le suivant : vis à vis d’une circonstance, vous pouvez avoir le choix (être en position d’acteur et non de sujet passif). On peut changer notre pensée de départ vis à vis d’une circonstance sur laquelle on a pas le contrôle.
Prenez l’exemple qui raisonne le mieux en vous mais si je reprends l’exemple de la maladie, on peut peut voir surgir des pensées du type : « pourquoi c’est arrivé à moi ? C’est injuste, j’ai un mode de vie sain, je ne bois pas, je ne fume pas etc… » Vous ressassez ces pensées qui font que vous allez vous sentir mal, vous allez avoir des émotions comme de l’injustice, de la peur de l’inquiétude.
Si je suis indignée je vais peut être en réaction m’énerver rendre la vie super dure à mes proches, et ça va avoir comme résultat que je vais peut être créer une dispute au sein de mon foyer et j’ai pas du tout envie de faire ça. La pensée que j’avais au départ ne sert pas ma vie, et ne sert pas mon résultat, ça peut valoir le coup d’avoir une autre pensée.
Pour se sentir mieux on peut changer ces pensées, et ça va commencer par prendre conscience des pensées qui nous traversent, et également prendre conscience que nos pensées agissent directement sur nos émotions et nos actions et ensuite trouver une pensée qu’on va pouvoir utiliser à la place. La difficulté je dirais c’est qu’on va pas pouvoir choisir n’importe quelle pensée pour la remplacer. Si on reprend l’exemple du cancer, on va pas pouvoir se dire « ah mais c’est génial je suis atteint d’un cancer ». Ce qu’il faut pour que ce mécanisme fonctionne c’est qu’il faut se proposer à soi-même une pensée que l’on va croire profondément. Quelle soit vraie et indiscutable à nos yeux.
La pensée qui est vraie et indiscutable à nos yeux dans ce cas là qui est : « c’est injuste pourquoi moi ? », il va falloir en trouver une autre qui l’est aussi et qui va mieux nous servir. Par exemple, ça pourrait être : «  j’ai de la chance d’être en France et je vais pouvoir, grâce à la Sécurité Sociale, bénéficier des meilleurs traitements ».
Là j’ai volontairement pris un premier exemple très lourd et impactant pour vous montrer le pouvoir de la pensée sur la façon dont on se sent mais je vais vous donner un autre exemple qui vous parlera peut être plus. Il m’est arrivé par le passé de faire des choix que je n’ai pas trouvé forcément très judicieux à posteriori et qui ont eu des conséquences négatives sur moi et que j’ai pu malgré tout rattrapé très vite et pour autant après avoir rattrapé la situation je continuais d’avoir des pensées du type : « j’arrive pas à croire que j’ai fait ce choix là » « comment j’ai pu faire ce choix là » « comment j’ai pu être aussi bête ? ». Ce genre de pensées provoquaient chez moi une peur de prendre d’autres décisions qui faisait que je n’agissait pas par peur de me tromper et d’avoir des regrets.
Ce que j’ai fait c’est que quand je pensais à ce choix, j’ai essayé de me proposer une pensée alternative. La pensée que je ne pouvais pas me proposer aurait été « cette décision était géniale, c’était la meilleure que tu aies pris de toute ta vie », ça n’aurait pas fonctionné puisque je n’y croyait pas. Ce que je me propose désormais c’est cette pensée que vous pourrez utiliser également si elle raisonne en vous : « j’ai fait ce qui me semblait le plus juste au moment où je l’ai fait, avec les outils et les connaissances que j’avais à ce moment là ». Cette pensée de « j’ai fait de mon mieux » m’apaise énormément personnellement et qui suscite chez moi du soulagement.
C’est quelque chose que vous pouvez appliquer dans votre vie et c’est quelque chose que je vous encourage à faire, d’utiliser ce pouvoir qu’à la pensée. Le problème c’est que très souvent, ces mécaniques de pensées que l’on a on les « applique » sans même s’en rendre compte. Nous ne sommes même plus conscient que l’on pense à un million de choses à la fois et que ça génère chez nous des émotions. Et en plus, la plupart du temps on pense que les émotions que l’on ressent sont dues aux circonstances ce qui fait que l’on a pas le contrôle dessus, alors qu’en réalité on a le choix des émotions que l’on veut avoir.

Maintenant comment mettre cela en pratique ?

Un exercice assez simple que vous pouvez mettre en place c’est de choisir un sujet sur lequel vous êtes préoccupé, un sujet chez vous qui crée des émotions négatives et d’écrire sur une feuille de papier ou sur un document Word tout ce que vous avez à dire sur le sujet, en tentant de ne pas être « jugeant » dans sa façon d’écrire, écrivez tout ce qui vous passe par la tête. Vous n’êtes pas obligé de le garder mais il faut que vous le fassiez jusqu’à temps que vous n’ayez plus rien à dire sur le sujet.
Ensuite il s’agit de prendre des éléments dans ce texte pour compléter et remplir le modèle de Brooke Castillo dont je vous ai parlé la semaine dernière.
La première ligne étant la CIRCONSTANCE, ensuite la PENSÉE, ensuite l’ÉMOTION, ensuite l’ACTION et pour finir le RÉSULTAT.
En général ce que vous allez trouver dans votre texte ce sont des circonstances, des pensées et des émotions. Vous allez retrouver des phrases du type : « je me sens de cette façon vis-à-vis de cette situation en particulier », ou encore des jugements : « mais qu’est ce que j’ai pu être bête de faire ça », ou des circonstances/des faits.
Ce que vous pouvez faire c’est prendre un des aspects précédemment donné, par exemple une émotion et vous demandez alors : « qu’est ce que j’ai comme pensée quand je ressens cette émotion ? » « Quelle action je mets en place quand je ressens cette émotion ? » et ensuite vous allez vous demander « quel résultat j’obtiens quand je mets en place cette action ? ». De cette manière vous allez pouvoir remplir votre modèle.
Vous allez pouvoir vous demander si le résultat que vous obtenez à la fin vous convient, et est-ce que l’émotion que vous ressentez vous convient ?
Si le résultat ou l’émotion ne vous convient pas, faite un modèle parallèle en complétant des émotions et des résultat que vous souhaiteriez obtenir à la place en remontant le modèle dans le sens inverse. Si vous voulez ressentir de la joie, demandez-vous quelle pensée je pourrais avoir à propos de ce sujet là qui pourrait me procurer de la joie ? Et posez vous la même question si vous voulez ressentir au choix : de la sérénité, de la fierté, de la confiance ou encore de l’enthousiasme, ou de l’excitation ou de la fierté…
Et si dans votre modèle de remplacement vous avez mis une ligne de résultat, vous devez vous demandez : « quelle est l’action que je dois mettre en place pour obtenir le résultat que je veux dans ma vie ? » « quelle émotion je devrais avoir pour mettre en place cette action ? » « quelle pensée je devrais avoir pour ressentir cette émotion ? » De cette manière vous allez pouvoir reconstruire le modèle qui vois servira davantage dans votre vie afin d’obtenir le résultat que vous désirez.
Voilà comment on peut utiliser le pouvoir des pensées pour pouvoir se sentir mieux. J’espère que ce podcast vous aidera et vous donnera quelques clés.

Ressources

  • Le TEDx dont je parle dans le podcast: ici.
  • The secret par Rhonda Byrne (VF VO)
  • Abraham parle, Un nouveau commencement par Esther et Jerry Hicks (VF VO)

Comment vaincre la procrastination ?

Le programme tel qu’il était proposé lors de la sortie de cet épisode, n’est plus disponible. Il a été remplacé par un programme de coaching en ligne en groupe: Cliquez ici pour plus de details.