Retranscription écrite du podcast :
Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet et dans ce 44ème épisode nous allons parler de la communication.
Retour sur mes premiers ateliers et sur la notion de ce que l’on appelle un échec
Avant d’entrer directement dans le vif du sujet j’avais envie de partager avec vous une expérience, parce que j’aime bien l’idée de vous partager sur le podcast mes avancées, mes réflexions, parce que j’aime l’idée de pouvoir apprendre des autres de manière générale et j’imagine que si vous êtes là c’est que cela doit être votre cas aussi. J’ai envie de vous faire un retour d’expérience sur un atelier que j’ai donné ce week-end sur la thématique du surpoids. Nous étions 17 à y assister et j’ai adoré mener cet atelier, ça a été un réel plaisir pour moi de présenter des choses et d’interagir avec les participants. Si vous y étiez, vous le savez déjà parce que nous l’avons évoqué par email notamment, pour moi c’était une grande première de faire un atelier avec des personnes issues de la communauté de Se Sentir Bien, parce que jusqu’à présent, les ateliers que j’avais organisé n’étaient pas sur une thématique aussi émotionnelle que le surpoids, cela avait davantage à voir avec la création d’entreprise notamment et cela se faisait par le biais d’organisme extérieurs.
C’est à dire que j’avais déjà lancé un atelier seule mais cela n’avait pas remporté un franc succès dirons-nous et j’avais transformé ce que l’on peut appeler un échec en coaching individuel car il n’y avait pas le nombre suffisant de participants pour pouvoir ouvrir l’atelier. Et pour tout vous dire je n’étais pas encore assez formée niveau atelier ce qui fait que ma prestation était assez mauvaise je dois bien l’avouer, heureusement cela ne vous a pas impacté fort heureusement, mais je m’accorde à dire que je n’ai pas forcément était une très bonne coach à ce moment là. Je me souviens de ce sentiment d’échec et je me rappelle que je me disais que je n’arriverais jamais à organiser un tel évènement, que je n’étais pas organisatrice de formation, je ne sais pas comment mettre en place un plan de communication pour faire passer mon message…
Ce que j’ai envie de vous dire ici, ce n’est pas tellement que l’atelier était génial, ce que je veux vous dire en vous parlant de cet atelier c’est de vous partager qu‘à un moment donné cela me semblait complètement impossible à mettre en place, surtout, j’ai réussi à le faire mais au début j’ai échoué, je n’ai pas fait les bons choix, je n’ai pas une la bonne stratégie et je n’ai pas réussi du premier coup. Je trouve cela important de vous le partager parce que lorsque vous entendez parler des personnes sur Internet parler de développement personnel, ils évoquent plus volontiers leurs réussites que leurs échecs, certains malgré tout montrent leurs faiblesses. Mais je trouve cela intéressant de vous dire que j’avais envie d’aider les gens sur cette thématique mais que je n’ai pas tout de suite trouvé la bonne voie et j’ai envie de vous en parler pour vous dire que je suis comme vous, que pour moi faire cet atelier représentait vraiment une sortie de ma zone de confort parce qu’il a fallu que je fasse l’entièreté du travail de mise en oeuvre d’un atelier, chose que je n’avais jamais faite auparavant avec succès.
J’espère que vous trouverez un peu d’inspiration là-dedans bien que vous ne soyez pas tous créateurs d’ateliers, et vous n’avez pas tous un business en ligne ce qui fait que cet exemple ne sera pas forcément transposable à l’identique dans votre vie mais je trouve cela intéressant de vous le partager en temps réel. J’imagine que ce podcast sera encore en ligne dans quelques années, je trouve cela chouette de partager l’instant présent et l’évolution des personnes de façon authentique, que cela puisse être bénéfique pour vous comme pour moi. Au delà de l’idée de garder une trace je trouve que cela peut être inspirant aussi pour vous, parce que comme vous pouvez l’imaginer j’ai des traces de mes échecs parce que dans ces cas là j’en fais une vidéo (que je finis parfois par ne pas mettre en ligne parce que je trouve qu’elles manquent d’intérêt pour être publiées).
Je m’arrête là pour cette parenthèse et me lance dans le podcast et je clôturerais ce partage d’expérience par vous dire que :
Ce n’est un échec que si vous le décidez. Cela devient un échec si vous vous arrêtez là et si vous n’apprenez pas de ce qu’il s’est passé et que vous n’essayez pas de comprendre pourquoi cela à échoué.
Je me rappelle que je me demandais pourquoi ma première expérience avec la mise en place d’atelier avait échoué, je ne comprenais pas d’où cela venait : le message, le format, le contenu… Il a fallu du temps pour que je comprenne l’entièreté de la situation. Cela aurait pu aller beaucoup plus vite si je m’étais formée en amont auprès de coachs spécialisés dans le domaine mais j’étais réticente à l’époque à faire appel à un coach. Sachez que vous pouvez apprendre de cette situation que vous qualifiez d’échec dans un premier temps et continuer malgré tout à tendre vers votre objectif.
La différence entre message transmis et message reçu : le biais de l’interprétation dans la communication
La communication est un sujet très important parce que la communication est au coeur de nos vies, nous passons notre temps à communiquer, que ce soit dans le cadre personnel ou professionnel la communication est au centre de nos interactions avec les autres. Je vous rappelle que nos sommes des êtres sociaux, nous sommes des êtres humains qui avons besoin de connexion sociale. Il est donc important pour nous de comprendre comment fonctionne la communication et de réussir à bien communiquer et de parvenir à être à l’écoute des personnes autour de nous. Pour en arriver là il faut déjà comprendre les mécanismes de la communication, nous pourrions la découper en 4 étapes :
1) votre intention lorsque vous communiquez (ce que vous pensez, l’idée que vous avez envie de transmettre) que l’on pourrait comparer à une lettre.
2) le moment où vous allez transmettre et mettre des mots sur votre intention initiale mais aussi par le biais de votre corps (expressions du visage, intonation etc…). Il est question de transformer l’idée formulée dans votre tête en quelque chose qui puisse être reçu et compris de la personne à qui vous vous adressez, que l’on pourrait comparer à une enveloppe.
3) l’étape de la réception, c’est dire que vous avez le message que vous avez formulé en amont, que l’on pourrait comparer à la boite aux lettre (l’équivalent de ce que la personne reçoit, ce qu’elle va percevoir de ce message, de vous, de vos micro-expressions). Il y a ce que la personne perçoit mais aussi ce qu’elle interprète de votre message. Il y a ce qu’il y a dans la boite aux lettres pour reprendre l’analogie du début, mais il y a aussi le message qu’elle va lire effectivement.
4) l’interprétation que vous faire l’interlocuteur du message que vous lui délivrez
Lorsque l’on est familier avec les outils que je présente sur le podcast, nous savons qu’il y a une différence entre ce que la personne va lire et ce qu’elle va comprendre, nous savons qu’il y a une phase d’interprétation. C’est à dire que les mots que vous allez employez sont factuels mais la personne qui les reçoit va peut-être les interpréter d’une manière qui lui est propre.
C’est même plus qu’une supposition c’est une certitude. Je vais vous donner un exemple simple. Vous allez au travail et vous vous garez sur le parking de votre entreprise, vous le faites tous les jours depuis des mois, et un jour à la pause déjeuner, votre collègue vous dit : » j’ai remarqué que tu te garais toujours au même endroit mais ça m’ennuie parce que je ne peux pas ouvrir ma portière, est-ce que cela t’ennuierais de te garer ailleurs ? « , en fonction de la manière que cette personne va vous le dire, il est tout à fait probable que ce moment là vous vous dites : » je suis sur qu’elle me déteste, elle n’aime pas tout ce que je fais « , alors que son intention était juste de vous dire que cela l’ennuyait un peu, mais la façon de le formuler était très catégorique. Vous savez en écoutant ce podcast que la communication induit ce biais d’interprétation, cela est intéressant de s’en rendre compte dans son quotidien et de se réaliser l’impact que cela peut avoir sur notre quotidien et dans la communication.
La communication verbale et non-verbale
Dans ce podcast j’ai envie d’aller encore plus loin que cela et de vous dire qu’à chacune des étapes de la communication citées précédemment il y a un risque de perte d’informations. Entre l’idée que vous voulez communiquer, votre intention et la façon dont vous le communiquez, les mots que vous choisissez, la gestuelle que vous employez, l’intonation de votre voix, le ton que vous allez utiliser, les micro-expressions de votre visage, votre posture etc… Vous n’allez peut-être pas transmettre l’idée que vous aviez au départ. Dans la communication, nous savons qu’il n’y a qu’environ 7% de la communication qui se réfère aux mots choisis, et il arrive parfois même que nous choisissons des mots qui ne traduisent pas de la meilleure des manières l’idée que nous avons en tête. Je ne sais pas s’il vous ait déjà arriver d’être dans un pays étranger et de devoir parler une langue étrangère et d’essayer d’expliquer une idée et de vous retrouvez à utiliser des mots qui sont beaucoup trop forts tout cela par manque de vocabulaire. Ce qui fait que vous devez ajouter une phrase supplémentaire afin de nuancer votre propos.
C’est quelque chose qui arrive aussi dans votre propre langue, que ce soit à cause d’un état émotionnel quel qu’il soit, on se retrouve à formuler quelque chose et on le regrette parce que ce n’est pas sorti de la manière dont on aurait voulu, et c’est trop tard lorsque l’on se dit qu’on y est soit allé trop fort, soit trop doucement, qu’on ait fait preuve de complaisance alors que ce n’est pas ce que l’on voulait. Il va être intéressant de comprendre qu’il y a cette possibilité de perte d’information entre l’idée que l’on souhaite transmettre et le message effectif qui est délivré. Il va falloir que l’on s’assure que nous sommes en train de communiquer l’idée que nous avons dans notre cerveau de la façon la plus fidèle possible, parce que nous avons conscience qu’après cela il y a encore le risque de perte d’informations, que ce soit au niveau de la réception du message par son interlocuteur qu’au niveau de son interprétation. Il n’est pas question d’opter pour un comportement qui viserait à dire que : » moi c’est ce que j’ai voulu dire, tanpis pour lui s’il ne l’a pas compris « . Si l’on souhaite bien communiquer, il est intéressant de s’assurer que l’on transmet bien le message de départ. C’est un premier pas de comprendre que notre communication par le biais des mots que l’on utilise ne représente que 7% de la communication globale, après il y a le langage du corps qui représente 55% et le ton de la voix qui représente 38% de la communication. La communication verbale ne représente que 7% et que tout le reste comprend la communication non-verbale.
La communication non verbale prend en compte : l’intonation de la voix, la vitesse d’élocution, le volume de la voix, l’accentuation sur certains mots, les expressions du visage. Les expressions du visage vont être davantage prise en compte par les personnes hyper sensibles, si c’est votre cas vous êtes surement plus à même de lire ce type de langage chez les autres. Dans la communication non-verbale il y a aussi la fréquence avec laquelle vous rentrer en contact visuel avec votre interlocuteur qui rentre en jeu, avez-vous plutôt le regard fuyant ou regardez-vous plutôt dans les yeux ? Il y a bien entendu aussi les gestes qui rentrent en compte, tout cela est lié au corps, mais il y a aussi l’ensemble de votre langage corporel en général : êtes-vous plutôt ouvert ou fermé ? Quelle est votre posture ?
Il va être intéressant de prendre en compte cela dans notre communication et de se dire : » j’ai envie de communiquer telle idée, quels mots je pourrais employer et de quelle manière je pourrais les transmettre ? « . Il n’est pas question de se poser un milliard de questions au moment où l’on souhaite communiquer mais je pense qu’il est important d’avoir cette information par le biais d’un podcast et d’en tenir compte en fonction de la réaction de la personne en face.
Par exemple, mon téléphone s’est cassé et il fallait que je le fasse réparer parce que je donne des coachings sur WhatsApp (parce que ce qui ne marchait pas c’était le micro). Je commande un téléphone d’occasion en attendant que le mien soit réparé pour pouvoir continuer à travailler. Comme mon téléphone ne marchait pas, je ne pouvais pas répondre au livreur qui m’appelait pour m’annoncer l’arrivée du nouveau téléphone. Ce qui fait que je me suis retrouvée à le rechercher dans tout le quartier près de chez moi, et au moment où je le trouve j’étais très essoufflée parce que je venais de courir dans tout les sens dans mon quartier pour le trouver et je tombe sur lui et je lui ai dit de façon très spontanée : » je vous ai chercher partout, j’avais peur de vous rater « , et à lui de me répondre : » baissez d’un ton où je repars avec votre téléphone « . Voilà un exemple typique de problème de communication. Je me suis demandée à ce moment précis ce que j’avais communiquer en me comportant ainsi. Je me suis rendue compte que mon intention ne rencontrait pas le message initial que je souhaitais transmettre, je ne voulais à aucun moment insulter le livreur mais j’étais dans une énergie très dynamique qu’il n’a pas dû comprendre.
Vous vous rendrez compte que l’on ne peut pas réfléchir en amont à chaque prise de parole, à chaque fois que l’on souhaite communiquer mais par contre, en voyant la réaction de la personne en face, on peut se rendre compte que c’est nous qui avons peut-être mal communiquer et que le fait d’avoir cette connaissance cela va pouvoir nous éviter des conflits. Dans l’exemple que je viens de vous citer, je pouvais m’excuser d’avoir été un peu brusque avec le livreur, de lui expliquer que ce n’était pas du tout mon intention, et lui dire que j’étais juste impatiente de le trouver pour récupérer mon téléphone. J’ai l’opportunité de clarifier les choses alors que si je n’avais pas la notion que mon intention n’était pas bien passée et qu’en réalité c’était ma communication qui était mauvaise, la façon que j’avais eu de formuler les choses qui était mauvaise, j’aurais pu trouver que le livreur prenait très mal les choses et commencer à me disputer inutilement avec quelqu’un que je ne connais pas et qui essaie juste de faire son travail, et moi me retrouver à avoir des difficultés à récupérer mon colis alors que moi c’était justement mon objectif.
C’est dans ce genre de situation qu’avoir ces données sur la communication peut être utile, en fonction de la réaction de la personne en face, on voit très bien si on a bien communiquer ou non. Je pense que c’est dans ce ce type de cas, où l’on souhaite communiquer efficacement, de remettre la faute sur les autres en disant que c’est de sa faute s’il n’a pas compris parce que vous avons notre part de responsabilité dans le cadre de la communication.
Lorsque l’on s’est assuré que l’on ait mis » le bon timbre « pour reprendre l’analogie que j’ai prise plus tôt, que l’on a employé la bonne communication pour transmettre ce que l’on voulait dire, il faut tenir compte du fait que notre interlocuteur ne va pas tout percevoir. C’est quelque chose que l’on voit très souvent, il y a des typologies de personnes qui vont directement voir si vous n’allez pas très bien (typiquement les profils hypersensibles), et à contrario il y en aura d’autres qui n’auront pas cette capacité. C’est important de comprendre qu’encore une fois il peut y avoir un filtre, votre interlocuteur ne va pas avoir accès à toutes les informations que vous délivrez, partir du principe que votre interlocuteur aurait dû deviner parce qu’il vous connait, c’est se voiler la face. Nous avons notre propre rôle a jouer dans la communication et que la personne en face n’a pas les mêmes aptitudes communicationnelles que nous, nous sommes tous différents sur ce que nous sommes capables de capter dans un interlocuteur qui s’exprime face à nous, c’est une question de sensibilité, de filtre, d’audition, de capacité visuelle…
C’est intéressant de comprendre qu’il y a des informations qui peuvent être perdues en cours de route. Il peut aussi avoir des informations perdues au niveau de l’interprétation. Il faut avoir conscience qu’elle puisse interpréter ce que l’on vient de dire, c’est à dire avoir très bien reçu le message mais l’interpréter d’une façon qui est très éloignée de notre intention initiale. Vous allez surement me dire : » si cette personne connaissait le modèle de Brooke Castillo il ne réagirait pas comme ça, il comprendrait que ce n’est pas les circonstances mais que ce sont ces pensées « . Cela va être compliqué d’expliquer à votre patron qui vous fait un reproche, de lui dire que c’est son interprétation des faits qui pose problème et que ce ne sont pas les faits. Lorsque l’on n’a pas connaissance du modèle de Brooke Castillo, nous confondons notre réalité avec nos circonstances. Nous confondons nos pensées et nos circonstances. C’est important de ne pas imposer le modèle de Brooke Castillo aux personnes qui n’en aurait pas encore connaissance : » ce sont vos croyances limitantes qui font que vous agissez ainsi, en réalité ce qu’il s’est passé est beaucoup plus factuel « , avoir conscience de cela va nous permettre de ne pas prendre les choses personnellement. Nous pouvons très bien comprendre que lorsque la personne nous fait un reproche nous pouvons avoir cette susceptibilité qui se réveille (qui ne se déclenche pas lorsque l’on nous dit quelque chose d’agréable), et nous pouvons comprendre qu’il y a quelque chose qui n’est pas en lien avec ses valeurs et avec ses attentes, et nous pouvons l’écouter et l’entendre parce que ce qu’elle nous dit n’est pas tant vis-à-vis de nous mais plutôt vis-à-vis d’elle, par rapport à ce qu’elle croit juste et bon.
Cela va nous donner un outil de plus dans la communication, si on communique avec quelqu’un qui est l’un de nos proches avec qui l’on s’entend bien, il est tout à fait en envisageable de partager ce que vous apprenez ici, de lui présenter le modèle de Brooke Castillo et de faire la distinction entre les faits et les pensées. C’est intéressant d’avoir accès à tout ces niveaux de lecture et si vous êtes avec quelqu’un avec qui il est difficile d’aborder tout ces sujets, que vous voulez juste faire de votre mieux pour mieux communiquer sans pour autant expliquer le modèle de Brooke Castillo parce que la situation ne s’y prête pas et que ce ne serait pas approprié de votre part, cela pourrait justement être interprété comme une posture prétentieuse : » je vais t’expliquer comment fonctionne la vie « , qui serait assez mal venu. Il y des choses très simples qui peuvent entrer dans votre communication comme par exemple de vous assurer que vous êtes bien à l’écoute de ce que vous dit votre interlocuteur, vous essayez de lire au-delà de votre susceptibilité personnelle. Si je reprends l’exemple de la collègue qui vous parle de la manière dont vous vous êtes garé sur le parking, si vous allez au-delà de votre susceptibilité personnelle, vous allez pouvoir lui demander : » mais pourquoi tu dis ça ? « , vous pourrez beaucoup plus facile vous mettre à la place de la personne en face et vous allez pouvoir comprendre que ce qu’elle dit est davantage à propos d’elle qu’à propos de vous. Si parfois c’est difficile pour vous de comprendre ce que la personne interprète, il m’est déjà arrivé d’avoir en face de moi une personne qui s’énerve et trouve qu’il y a quelque chose d’anormal, elle a des valeurs très éloignées des miennes ce qui fait que je ne comprends pas ce qu’il s’est passé pour que la personne ne soit pas contente. Cela peut être intéressant de juste poser des questions, d’être bienveillant et de demander : » pourquoi tu penses comme cela ? Comment tu te sens vis-à-vis de cela ? « et d’expliquer votre attention, » je me comporte ainsi pour telle raison, j’ai fait ça parce que mon intention était celle-ci « , si vous vous rendez compte que vous avez communiquez vous pouvez tout à fait rectifier le tir en vous excusant si vous le souhaitez et expliquer quelle était votre intention initiale, vous pouvez par la même occasion comprendre le point de vue de votre interlocuteur et le mettre en perspective.
Ce que vous devez retenir de cet épisode
Comprendre qu’il y a ces 4 niveaux dans la communication, qu’il y a la partie où il y a votre intention (celui où vous écrivez la lettre), il y a ce que vous communiquez (l’équivalent du timbre), vous avez ce que la personne réceptionne (c’est à dire la boite aux lettres) et vous avez ce qu’elle interprète, que vous pouvez perdre de la l’information à tout les niveaux, et d’avoir des outils entre les mains pour réparer les pertes d’informations qu’il y a pu avoir entre les différents niveaux. Une dernière chose que j’aurais envie de dire c’est qu’il y a la moitié de la population qui est introvertie, je dis cela alors que je suis extravertie mais malgré tout assez proche de l’introversion, en tant qu’extraverti on prend beaucoup d’espace et nous allons avoir tendance à vouloir combler les vides, si nous sommes en train de communiquer avec quelqu’un d’introverti (le podcast dédié à ce sujet), c’est important de lui laisser de l’espace. Les introvertis ont juste besoin de formuler les choses dans leur esprit et si vous êtes constamment en train de parler, elles ne peuvent pas avoir cet espace, là encore il s’agit de comprendre comment fonctionne les autres et d’avoir conscience que l’on ne fonctionne pas tous de la même manière, c’est en communiquant que l’on peut informer l’autre de nos besoins mutuels. Je pense que c’est important à connaitre bien que ce soit assez basique en réalité, que ce soit pour communiquer dans le cadre personnel ou professionnel.
Je vais m’arrêter là pour ce podcast, je vous souhaite un excellent vendredi, un excellent week-end et je vous dis à vendredi prochain !
Ressources / Sources / Aller plus loin
Le programme tel qu’il était proposé lors de la sortie de cet épisode, n’est plus disponible. Il a été remplacé par un programme de coaching en ligne de groupe: Cliquez ici pour plus de détails.
Bonjour Esther,
Lorsque tu parles de ton échec, tu dis que tu n’étais pas assez formée au coaching. Je me demandais comment tu t’étais formée concrètement ?
Merci pour la qualité de ton contenu en tout cas 🙂
Bonjour Karine,
Je me suis formée auprès de l’école de Brooke Castillo « The life coach school ». =)
Bonsoir, tu évoque à plusieurs reprises les hypersensibles dans ce podcast. J’aimerai beaucoup me documenter à propos de l’hypersensibilité. Aurais tu des suggestions? Un podcast à venir ?Surtout pour savoir comment l’aprivoiser pour en tirer le meilleur et se soulager du reste..
Merci pour tes podcasts toujours aussi soignés
Bonsoir. Je n’ai pas de bonne référence à te conseiller sur le sujet car je n’en ai pas lu assez. Je te suggèrerais de commencer par chercher les infos sur internet. Il y a surement des témoignages sur Youtube de personnes qui conseilleront de bien meilleurs livres que ce que je serais en mesure de te conseiller aujourd’hui. C’est probablement un sujet que j’aborderai à un moment sur le podcast. Je n’ai pas d’épisode écrit à ce propos au moment où je t’écris.
merci je vais faire mes recherches