Retranscription écrite du podcast :
Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet et dans ce 53ème épisode nous allons parler de sortir de sa zone de confort.
Nous allons parler de ce sujet là parce qu’aujourd’hui est un jour un peu spécial pour moi, il marque l’anniversaire des un an de ce podcast. Cela fait donc exactement un an que chaque vendredi, on se retrouve pour un épisode de Se Sentir Bien. Je suis très fière de cal, très excitée, je suis ravie d’avoir mener à bien ce projet jusqu’ici, et ce projet représente pour moi une énorme sortie de ma zone de confort. Ce sujet m’inspire naturellement aujourd’hui et j’avais envie de vous en parler quoi qu’il arrive.
Je pense que c’est approprié de le faire aujourd’hui parce que j’ai envie de faire un bilan de l’année écoulée, j’ai envie de vous parler de cette première année de podcast, de l’entreprise que je suis en train de créer derrière tout cela, parce que c’est de cela qu’il s’agit, j’ai envie de vous parler de mes intentions, de ce que j’ai envie de faire avec ce podcast, de ce vers quoi je tends, de ce que j’ai envie de vous apporter et de partager le processus avec vous parce que j’aime beaucoup cette idée de partager de manière authentique ses difficultés au fur et à mesure qu’on les vit, de vraiment documenter ce que nous sommes en train de vivre ensemble. Je sais qu’en plus parmi vous il y a des personnes qui sont elles-mêmes entrepreneurs et/ou qui aspirent à le devenir, je suis certaine qu’une partie de ce partage d’expérience qui sera intéressant pour vous.
Pour toutes les personnes qui ont envie de sortir de leur zone de confort, pour toutes les personnes qui ont envie de grandir, qui ont envie d’évoluer. Mon exemple dans le cadre du lancement de ce podcast et qui avait très peur au moment de le faire.
Qu’est-ce que la zone de confort ?
Je vais vous parler de la notion de zone de confort pour commencer, je pense que c’est un concept avec lequel vous êtes probablement familier si vous écoutez ce podcast et que vous êtes familier de l’univers du développement personnel.
La zone de confort c’est l’ensemble des choses que vous faites et qui vous sont familiers et confortables, des choses qui ne vous font pas peur, avec lesquelles vous savez exactement comment agir, vous savez comment cela va se passer, vous n’appréhender pas du tout. Par exemple dans le cadre de votre travail cela va représenter les tâches que vous savez faire, que vous maitrisez totalement et qui correspondent à vos compétences, cela va être dans votre vie personnelle également. Votre zone de confort c’est un peu votre jean préféré, celui où vous savez exactement comment vous vous sentez dedans, vous savez à quoi vous ressemblez avec, c’est votre petit confort, tout ce qui vous est simple et familier.
Le problème c’est que s’il on veut grandir et évoluer, si nous voulons devenir un peu plus soi, si nous voulons nous challenger, si nous voulons créer de nouvelles choses et avoir de nouvelles ambitions, à un moment donné il va falloir faire des choses qui sont en dehors de cette zone de confort.
Comment reconnait-on les choses en dehors de notre zone de confort ?
Ce sont les choses qui nous font peur, parce que ces choses ne sont pas familières, parce que l’on a peur d’échouer et de tout ce qui pourrait aller mal parce qu’on ne peut pas appréhender et que l’on ne sait pas ce qu’il va se passer, tout simplement parce que nous n’avons pas d’expériences similaires de cela dans notre passé. Ce qui fait que cela nous fait peur.
Toutes ces choses à l’extérieur de cette zone de confort, elles nous font peur et lorsqu’on les fait elles sont inconfortables. Nous avons extrêmement peur de certaines choses, parce que nous pensons que cela va être horrible et bien souvent ce n’est pas le cas, c’est juste inconfortable. C’est quelque chose que je vous ai déjà dit sur le podcast mais votre succès se mesure par votre capacité à accepter l’inconfort. Et c’est cela qu’on fait lorsque l’on sort de sa zone de confort. Nous acceptons un inconfort et nous nous approchons davantage de notre succès vis-à-vis d’un projet que l’on s’est fixés. Peu importe le projet concerné, cela peut être conduire sur l’autoroute de nuit alors que vous ne l’avez jamais fait et que cela vous fait peur. Cela n’a pas besoin d’être forcément un énorme projet, mais cela peut aussi être un gros projet comme par exemple lancer son business, cela peut-être changer d’orientation, partir à l’étranger…
Comment faire pour sortir de sa zone de confort ?
Comment faire pour sortir de sa zone de confort alors que cela nous fait peur ? Comment distinguer une peur qui est liée à quelque chose que l’on va faire de nouveau, de la peur qui nous dit que quelque chose de grave pourrait se produire et que ce n’est pas une bonne idée pour nous de le faire et que c’est réellement dangereux ? La peur est aussi là pour nous signifier un danger. Ce qui faut savoir c’est que notre cerveau à envie de nous maintenir là où nous sommes, il n’a pas envie que l’on sorte de notre zone de confort parce que présentement nous sommes en vie et tout va bien, c’est normal en quelque sorte que notre cerveau nous ramène constamment à notre zone de confort. La peur est aussi là pour nous protéger des dangers et c’est normal d’avoir peur au moment de traverser la route lorsqu’il y a des voitures et de ne pas le faire sinon on risque de mourir.
C’est là que l’on distingue la zone d’inconfort, celle qui va nous permettre de grandir, de la zone de panique. La zone de panique représente certaines choses qui nous mettent dans un inconfort tellement élevé qu’on peut se retrouver dans une situation tellement angoissante qu’elle en devient bloquante. Ce que l’on veut, c’est plutôt élargir notre zone de confort de façon progressive plutôt que d’aller directement vers la zone de panique. Cela peut fonctionner pour certaines personnes, si c’est votre cours allez-y, mais ce que j’aurais envie de vous recommander et ce que je pratique personnellement c’est d’élargir sa zone de confort de manière progressive. Vous voyez bien qu’au moment où vous vous lancez, vous allez être dans un inconfort, mais qu’une fois que la chose qui vous faisait peur initialement va devenir familière, cela va faire partie de votre zone de confort.
Je vais prendre un exemple en rapport avec la rentrée, lorsque vous commencez un nouveau travail ou une nouvelle année universitaire le premier jour est quelque chose qui vous fait peur parce que c’est en dehors de votre zone de confort, vous ne savez pas à quoi vous attendre. Une fois que c’est fait, la journée du lendemain vous semble beaucoup plus facile à affronter. Vous n’êtes pas encore complètement confortable parce qu’il y a encore de l’inconnu, mais cela va aller de mieux en mieux de jour en jour, jusqu’au jour où ce nouvel endroit fera parti intégralement de votre zone de confort.
C’est de cette manière que l’on élargit sa zone de confort, en faisant des choses qui nous sont inconfortables, qui nous font un peu peur mais qui ne sont pas complètement loin de notre zone de confort parce que cela nous permet de l’élargir progressivement. C’est de cette manière que j’ai envie de vous proposer d’aborder les choses, et que ce sera ainsi que ce sera le plus facile à mettre en place, cela ne veut pas dire pour autant que ce n’est pas une bonne idée de se lancer dans quelque chose qui fait vraiment très peur et qui est vraiment très éloignée de notre zone de confort, mais cela ne convient pas forcément à tout le monde. C’est à vous de déterminer ce qui vous convient, et si vous ne l’avez jamais fait, ce que je vous recommanderais de faire dans un premier temps c’est de commencer par faire quelque chose qui vous fait un tout petit peu peur, et de commencer à investiguer de ce côté là. Il est possible que si vous ne l’avez jamais fait que votre zone de panique ne soit en réalité pas très loin. Prenez le temps de défier quelle est la limite de votre zone de confort pour vous lancer dans des choses différentes.
La liste de vos peurs (et comment les surpasser)
Que faire si l’on se dit que l’on a envie de se lancer dans un nouveau projet, mais que l’on ne sait pas par quel bout le prendre, nous sommes en panique lorsque l’on y pense, on en vient même à procrastiner, qu’est-ce que je peux vous donner comme outil pour vous permettre de passer au delà de votre zone de confort ?
Je vais vous proposer quelque chose que j’ai fait pour moi-même dans le cadre du lancement de ce podcast, qui consiste à faire une liste de toutes les choses qui vous font peur et de toutes les raisons pour lesquelles votre cerveau vous dit que c’est une très mauvaise idée que de vous lancer dans ce nouveau projet. Il s’agit de noter ces choses qui vous font peur sous forme de liste, sans porter de jugement là dessus et de voir ce qui vient.
Dans mon cas de figure, cela va me permettre de vous parler de ce qu’il y a derrière ce podcast, ça me fait vraiment plaisir de le faire et cela va surtout me permettre de faire un bilan avec vous au fur et à mesure qu’on se parle et avec le recul d’un an de se rendre compte qu’il y a pleins de choses par rapport à ce podcast qui me faisaient peur mais qui font désormais partie de ma zone de confort désormais.
Dans cette liste, il y avait l’ensemble de mes peurs vis à vis de ce projet de podcast il y avait notamment :
– je ne suis pas compétente au niveau du son, je ne connais pas comment fonctionne bien un micro, je n’ai jamais trop su gérer le son et que même sur ma chaine YouTube (qui est mon point de départ et tout ce que je connais d’Internet au moment. Je considérais ne pas avoir les compétences techniques et que cela été compliqué pour moi de me lancer dans un projet de podcast et que c’était une bonne idée de repousser ce lancement.
– je n’avais pas de nom pour ce podcast. Cela me fait sourire aujourd’hui mais c’était un faux prétexte parce que si vous avez une idée de blog, de concept, de chaine YouTube… ne pas le lancer à cause du nom n’est pas une bonne raison. Vous prenez une journée durant laquelle vous brainstormez sur le nom et vous en trouvez un et c’est chose faite. C’était un blocage à ce moment là et je me demandais comment j’allais pouvoir appeler ce podcast, je me demandais comment j’allais pouvoir l’appeler, je savais très bien ce que je voulais faire avec ce podcast mais je ne trouvais pas de nom adéquat. Je sais que mon but c’est que les gens se sentent bien après l’avoir écouté, c’est évident il fallait que je l’appelle » Se Sentir Bien « , mais ce nom de domaine était déjà pris, il fallait que je trouve un autre nom.
– j’avais peur de ne pas tenir sur le long terme. A ce moment là, j’avais fait de nombreux changements professionnels, j’avais beaucoup grandie et j’étais justement beaucoup aller à la rencontre de ma zone de panique justement. Je me disais que je n’allais pas tenir dans le temps, que j’allais peut-être être lassée, peut-être que je ne parviendrais jamais à tenir le rythme d’un podcast par semaine parce que je ne suis pas quelqu’un d’organisée ou de fiable… Toutes les histoires que je pouvais me raconter à propos de moi à ce moment là.
Ce qui se sache derrière notre peur de nous lancer
Ce qui est intéressant de noter dans cet exercice (et je vous encourager vivement à faire cet exercice pour vous-même, je suis certaine qu’il y a quelque chose dans un coin de votre tête qui est hors de votre zone de confort, faite l’exercice sur cette chose là). En réalité, en faisant cet exercice pour vous-même vous allez vous rendre compte que derrière les raisons que vous allez trouver il y a un manque de connaissance de vous. Si vous avez un manque d’estime de vous c’est que quelque part vous ne vous connaissez pas assez bien, si vous vous dites que vous n’êtes pas capable c’est davantage un manque de confiance, si vous vous demandez si vous allez être fiable et que vous allez être capable d’aller dans le sens de vos valeurs.
Personnellement la fiabilité et la compétence font partie de mes valeurs, ce sont des choses qui sont importantes pour moi d’être quelqu’un de fiable et de compétent, puisque j’avais peur de ne pas être fiable cela signifiait que je manquais de connaissance de moi dans ce domaine là qui est l’aspect professionnel de la chose, je me disais potentiellement que je pourrais ne pas suivre mes valeurs alors que c’est faux. Si vous vous connaissez bien, vous savez que vous êtes quelqu’un qui va suivre ses valeurs parce que ce sont les vôtres. Pour moi si vous manquez d’estime de vous, si vous pensez que vous n’êtes pas capable et que vous êtes nul et que c’est ce qui ressort dans vos peurs en matière de sortie de zone de confort, eh bien il y a un manque flagrant de connaissance de vous, il s’agit de se poser la question de quelles sont vos valeurs, quels sont vos besoins… Nous en avons parlé longuement, je vous renvoie à cela et je vous laisse parcourir les précédents épisodes.
Faire ce travail d’introspection et d’être au clair avec vos besoins vous aidera à identifier ce qui se cache derrière vos peurs. Parmi les choses qui me faisaient peurs se cachait la fiabilité et la compétence sachant que j’ai beaucoup d’autre valeurs dans ma vie qui sont beaucoup plus dominantes dans ma vie, notamment la bienveillance. Je me connaissais assez sur cet aspect là pour savoir que je parviendrais quoi qu’il arrive à le mettre en pratique. Ce qui est intéressant, c’est que ne n’avais pas peur d’avoir des mots blessants par exemple, ça n’était pas dans ma liste de peurs parce que je me connaissais assez bien sur ce domaine là pour savoir que ça ne représentait pas un risque. C’est pour cela que c’est important de bien se connaitre, maintenant je me connais assez bien et je sais que je suis fiable et que si je me lance un défi, je le mènerai jusqu’au bout.
La deuxième étape à suivre une fois que vous avez complété votre liste de peurs et de raisons pour lesquelles c’est une très mauvaise idée pour vous de se lancer de ce projet. Il s’agit de prendre chacun des éléments de cette liste, d’y réfléchir à tête reposée et de chercher où y-a t-il un manque d’estime de vous, et par extension un manque de connaissance de vous et où est-ce qu’il y a quelque chose qu’il vous est nécessaire d’apprendre pour que vous soyez dans votre estime de vous.
Me concernant, je me suis demandée ce qu’il me manquait pour que je puisse avoir des compétences en terme de son, je me suis dit que j’allais faire des essais et faire avec le matériel que j’ai et je vais apprendre juste ce dont j’ai besoin pour qu’à mes yeux le podcast soit de qualité suffisante, évidemment c’est très subjectif. Ce que je juge comme étant un son de qualité n’est pas au même niveau que ce que pourrait attendre un ingénieur son par exemple. J’ai acquis des compétences à ce niveau là.
En ce qui concerne le nom du podcast, c’est une anecdote assez drôle, il se cachait bien un problème de connaissance et d’estime de soi. En réalité le premier nom qui m’est venu à l’esprit c’était » Se Sentir Bien « , c’était pour moi une évidence, il n’y avait pas tellement de questions à se poser, je vous en avais déjà parlé dans un présent podcast déjà parce que c’était un clin d’oeil à mon premier blog et de ma première chaine YouTube qui était » Se Sentir Belle « . A l’époque, mon travail sur l’estime de soi était sur l’image que j’avais vis-à-vis de moi-même, vis-à-vis de l’acception de mon et de ma féminité, c’est par cette porte d’entrée que j’ai commencé mon travail de développement personnel. C’est par le fait de devenir adulte et de devenir une femme, c’est de cette façon que j’ai commencé ce travail de développement personnel, je trouve que c’est un joli clin d’oeil que de dire que l’on n’est plus tellement que sur l’image de soi (intérieure) mais que l’on est désormais sur l’intérieur et sur le fond et sur le fait de créer quelque chose de bon et de bien pour soi et de se sentir bien et entier.
Pour moi se sentir bien c’est être authentique, être à sa place et heureux dans sa vie. Le nom était évident, la raison pour laquelle je le mettais en doute c’est parce que » sesentirbien.com « était déjà pris. Par contre, j’avais vu que » sesentirbien.coach « n’était pas pris. Il y avait un manque d’estime de moi parce que je n’étais pas sûre à 100% si j’allais pouvoir adopter une posture de coach et me présenter en tant que tel, est-ce que j’allais prendre le risque de proposer du coaching ? Jusqu’à maintenant c’était quelque chose que je pratiquais mais sans vraiment assumer les mots et ce qu’ils veulent dire et là il y avait un manque d’estime de moi et ça c’est génial parce que je ne suis plus du tout au même endroit désormais, cela fait partie de ma zone de confort.
Aujourd’hui, je suis coach, évidemment qu’à cette époque où je doutais je l’étais déjà, c’est ça l’ironie en réalité, on ne se dit pas que nous sommes cette personne là, et je sais qui je suis et ce vers quoi je tends, et du coup je n’ai pas peur d’incarner qui je suis parce que je sais qui je suis. A cette époque le mot » coach « me faisait peur. Ce n’était pas une question de légitimité à ce moment là, je ne m’inquiétais pas vraiment du regard des autres, je n’assumais pas encore le fait que c’est ce que je faisais. Je n’assumais pas encore le fait que je voulais aider les personnes à les pousser vers l’avant, de les aider à grandir et est-ce que je me sens de prendre cette responsabilité pour moi-même et est-ce que je m’en sens capable et est-ce que c’est ce que j’ai envie d’afficher ? C’était ça ma problématique à ce moment là bien que c’est quelque chose que je faisais déjà en pratique.
Pour la petite anecdote, les premiers podcasts étaient écrits depuis plusieurs semaines mais ils n’étaient pas enregistrés parce que je n’avais pas le nom, le nom s’est fixé la semaine qui précédait le lancement du podcast. Je mettais mis dans la tête une sorte de date limite butoir qui était la rentrée, je me disais qu’il fallait que je le lance au plus tard le 1er septembre, d’autant plus que c’était un vendredi et que je voulais le lancer parce que je trouvais que c’était une très bonne date pour commencer un nouveau projet. La semaine qui précédait, je n’avais pas le nom ni le site internet dédié, j’ai crée le site Internet en 3 jours et j’ai réservé le nom de domaine et je me suis dis : » Esther fais-toi confiance « , c’est à ce moment là, lorsque vous avez votre peur, lorsque vous avez votre estime de vous qui vacille, de vous dire : » qui es-tu ? Vers quoi veux-tu aller ? Fais-toi confiance « . Il s’agit d’écouter sa petite voix. Je me suis auto-coachée sur le moment, je me suis dit qu’il fallait que je me fasse confiance, que c’était bien du coaching que je proposais, je savais que ce que j’allais faire sur le podcast c’était coacher les gens, c’est même comme cela que j’ai appelé ce podcast » Devenir son propre coach « … Stop au brouhaha mental et lance-toi, fais ce qui est bon et juste.
Le nom de domaine je l’ai réservé le mardi, j’ai crée le site entre le mardi et le jeudi et le vendredi le premier podcast était en ligne. C’est ça qui est génial, c’est qu’une fois que l’on est passé au delà de la peur, les choses s’enchainent très clairement, surtout lorsque que c’est quelque chose pour lequel nous sommes fait et que c’est ce vers quoi on veut aller c’est une évidence.
Ce que j’ai envie de vous dire à travers ce partage d’expérience c’est de vous faire confiance, et de voir dans la liste pour laquelle c’est une mauvaise idée de se lancer, de voir toutes les choses qui sont liés à votre manque de confiance et à votre manque d’estime de vous et de vous ramener à votre petite voix intérieure, de vous poser la question de ce que vous pensez vraiment au plus profond de vous, de vous faire confiance et de vous lancer.
La dernière limitation auquel j’étais confrontée, c’était cette peur de ne pas tenir dans le temps. Et il en va de même que pour les points précédents, c’est à dire que je me suis ramenée à qui j’étais vraiment. A ce moment là, je me suis rendue compte de quelque chose de très important à ce moment là, et qui a eu beaucoup d’importance sur mon propre développement personnel cette année : il s’agissait de l’identité que je m’étais crée. Vous le savez surement mais nous avons tous un égo, nous nous sommes tous créés une identité à partir de cet égo, et dans mon identité et dans mon égo il y avait cet aspect de fille spontanée, qui part dans tout les sens et qui est très créative et qui par extension n’est pas très prévisible, qui n’est pas du matin, qui se couche tard le soir et qui fait tout à la dernière minute.
Finalement, tout ces traits de caractère ne me définissaient pas, c’est toute l’identité que je me suis crée à propos de moi durant ces dernières années. Je vous renvoie également à l’épisode sur l’égo si vous avez envie de creuser ce point là, mais pour vous c’est la même chose. Vous avez tout un tas de choses auxquels vous vous identifiez et parmi cela pour moi il y avait cette incapacité à planifier. A ce moment là l’idée de poster un podcast/semaine et d’être fiable dans le temps parce que c’est une valeur importante pour moi, c’était quelque chose qui me faisait très peur et je me disais que je n’allais jamais en être capable. En me ramenant à me petite voix et à ce que je suis vraiment et à mon intuition je me suis dit que j’étais tout à fait capable de m’organiser lorsque j’ai envie de faire quelque chose, je peux tout à fait me faire confiance et je peux tout à fait garder cette spontanéité, cette créativité et cette authenticité bien que ce soit un contenu planifié.
Avoir pris le temps de formuler les choses et me fier à mon intuition m’a permis de trouver la bonne solution et de lever la croyance limitante. Une fois que vous faites cet exercice pour votre zone de confort, que vous arrivez au fond de vos observations vous allez vous rendre compte que tout ce qu’il vous reste ce sont des croyances limitantes à propos de vous-mêmes et que vous pouvez les lever, si vous ne pouvez pas le faire seul faite vous aider par un coach. Sinon vous allez voir qu’en prenant du recul dessus vous allez parvenir à en lever certaines sans problèmes.
Je m’arrête là pour aujourd’hui, je vous embrasse, j’espère que vous appliquerez réellement tout ce que je vous ai proposé ici, faites-le dans votre vie. je vous souhaite une excellente semaine, un excellent week-end et je vous dis à vendredi prochain et merci encore pour cette belle année, pour cette belle écoute, et merci de faire en sorte que ce podcast existe et je vous embrasse fort !
Bonjour Esther, j’écoute toujours tes podcasts (depuis 1 an je viens de m’en apercevoir…) et ils m’apportent beaucoup.
Toutefois j’ai plusieurs questions (t’inquiète pas, sur le même thème), lorsqu’on s’intéresse au développement personnel on a l’impression que tout est possible qui que l’on soit. Où se situe le talent ou les dispositions naturelles ? Agir en fonction de la où on est doué, est ce rester dans sa zone de confort ? Et au contraire n’y a t’il pas des choses « pas faites pour nous? Je suis par exemple très maladroite et j’ai une mauvaise coordination de mes membres ( gestes pas précis, je danse très mal), pourrais je devenir adroite en me concentrant sur mes gestes ? Faut il que je m’attelle à des activités qui me demande d’utiliser mon corps avec précision afin de me confronter au problème et évoluer ?
Ne faut il pas plus approfondir ce pourquoi on est naturellement doué? Comment trier les croyances liés à l’ego construit et les choses qui ne sont réellement pas à notre portée ?
Je te pose ces questions par réelle curiosité car elles restent pour moi sans réponses. J’espère que tu aura le temps de me lire et de me répondre (peut être pour me dire que toutes ces questions ne sont qu’un brouhaha mental :))
Bonne journée