Retranscription écrite du podcast :

Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet et dans ce 102ème épisode nous allons parler du scénario du pire
Le scénario du pire c’est cette petite histoire voire cette grosse histoire, voire une histoire terrible et très élaborée que votre cerveau vous raconte dès lors qu’il n’a pas toute l’information sur une situation. C’est un petit peu le mode par défaut du cerveau, vous savez depuis le début de ce podcast dans la mesure où je l’ai évoqué à plusieurs reprises, votre cerveau a un but et s’il doit en avoir qu’un c’est de vous maintenir en vie. Il y a tout un tas de biais cognitifs qui sont constamment à l’oeuvre et qui ont pour but d’aider votre cerveau à vous maintenir en vie. Votre cerveau n’aime pas vraiment lorsqu’un risque se présente, lorsqu’il y a de l’inconnu et il va tendre à vous emmener vers la moindre prise de risque et l’une des façons de faire ça c’est de vous proposer ce qu’il pourrait se passer de plus terrible, s’il vous mettre tout ce qui pourrait bien se passer, c’est tout simplement un moyen pour vous d’identifier et d’anticiper le danger, et donc d’y répondre. Vous comprenez bien que sur l’échelle d’évolution de notre espèce c’était plutôt un biais utile, cela nous a permis de rester en vie davantage. Il est certain que les individus qui étaient plus en mesure de voir les risques et les dangers dans une situation, ils avaient donc plus de chances de ne pas prendre ce risque et donc par extension de survivre davantage. Ce qui fait qu’aujourd’hui nous avons ce réflexe qui fait que lorsque nous n’avons pas toute l’information et qu’il pourrait tout aussi bien se passer quelque chose de positif/ de négatif ou de probablement quelque chose de neutre. Eh bien il se peut que notre cerveau nous propose le pire scénario possible. C’est notre mode de fonctionnement par défaut en quelque sorte.

L’exemple du conjoint qui ne répond pas au téléphone

Je vous donne un exemple : vous êtes à la maison, vous êtes en couple et votre conjoint ce soir avait un cours de crossfit qui avait lieu de 20h à 21h. Vous savez comment cela se passe pour le crossfit, vous savez que d’habitude il y va en voiture, il rentre vers 21h30 au plus tard. Là il est 21h45 et il n’est toujours pas rentré, vous ne savez pas pourquoi et vous êtes inquiète. Vous lui avez envoyé des sms, vous avez essayé de l’appeler mais il ne répond pas ce qui fait que vous êtes encore, à ce moment là, ce que va vous proposer votre cerveau c’est le scénario du pire. Votre cerveau va vous dire : « Et si il a eu un accident sur la route ? », et votre cerveau ne va pas se contenter de vous proposer le scénario du pire, il va essayer d’argumenter autour, et de vous expliquer que toutes ces choses pour lesquelles vous n’avez pas d’information, c’est probablement quelque chose qui confirme votre scénario du pire. Autrement dit, vous avez ce scénario du pire qui est proposé, plus votre biais de confirmation qui est à l’oeuvre. Le biais de confirmation nous en avons déjà parlé, je n’ai toujours pas consacré de podcast entiers là-dessus mais je le ferais à un moment donné, c’est ce biais cognitif que vous avez qui vous fait voir uniquement l’information qui va confirmer votre croyance. La croyance ici c’est le scénario du pire, vous êtes en train de vous dire : « je suis sûre que ce qui lui est arrivé c’est qu’il a eu un accident de voiture et c’est pour cette raison qu’il ne répond pas au téléphone ». Et dans ce cas de figure, votre cerveau va vous proposer tout un tas de choses qui confirment, votre cerveau va se servir des faits pour essayer de confirmer cette hypothèse, cette histoire du scénario du pire, par exemple il va vous dire : « si c’était juste qu’il avait plus de batterie, le téléphone ne sonnerait pas, et comme il sonne et qu’il ne répond pas, c’est qu’il doit être dans l’incapacité physique de répondre à son téléphone parce qu’il a eu un accident de la route ». Vous avez la même chose qui se produit lorsque dans votre quotidien, vous avez une décision à prendre et que vous vous poser la question si oui ou non c’est la meilleure décision. A ce moment là aussi, votre scénario du pire est à l’oeuvre. Cela va être naturellement l’histoire que votre cerveau va vous raconter. Par exemple si vous êtes en train de vous demander si vous allez vous lancer à votre compte dans et créer une société de consulting, et que vous êtes actuellement dans un bullshit job où vous passez vos journées à remplir des tableaux Excel toute la journée et que cela vous intéresse moyennement, vous ne voyez ni le sens ni l’utilité de votre travail, par contre vous avez pleins de compétences que vous avez notamment développer dans ce travail mais aussi dans vos études et vous vous dites que vous aimeriez bien vous lancer dans le consulting, que c’est quelque chose qui vous intéresserez, vous vous dites que vous seriez indépendants et que vous pourriez avoir vos propres clients. Vous êtes là face à cette décision, vous ne savez pas vraiment quoi faire, vous vous demandez si vous restez dans ce CDI où vous vous ennuyez à longueur de journées mais vous avez cette sécurité d’avoir un salaire à la fin du mois, où vous vous lancez dans cette nouvelle entreprise de consulting et que vous voulez tenter de vivre de cette nouvelle activité. Et là votre cerveau va directement vous proposer le pire scénario possible. Il va vous dire : « Euh excuse moi petit être, mais là tu es tranquillement dans ton travail qui au niveau sécurité est bien, visiblement tu es encore envie, tu gagnes assez d’argent pour vivre, qu’est-ce que tu vas chercher à encourir des risques, et regarde le pire qu’il pourrait se passer ». Notre cerveau, dans ce cas de figure, va essayer de nous dissuader de prendre ce risque, le pire qu’il pourrait se passer c’est que si vous vous lancez, et que ça ne marche pas, vous aurez quitté ce travail pour rien, en plus de ça il pourrait y avoir pleins de choses qui pourraient ne pas marcher si vous êtes à votre compte, ça va être très compliqué de créer son statut, le fait de trouver des clients peut s’avérer plus difficile que prévu, il se pourrait que vos revenus varient, ce qui fait que c’est plus difficile de payer son loyer, on s’imagine qu’on va finir à la rue et que le propriétaire va finir par nous mettre dehors si ça continue, et l’a c’est l’escalade, si plus d’appartement plus d’emploi etc…

Notre cerveau va nous proposer le pire, dans ces cas là on finit toujours seul, sans amis, mort sous un pont, c’est toujours le scénario qu’on imagine, mais j’exagère à peine. 

Je pense que vous êtes vous même en présence avec un cerveau donc vous savez de quoi je parle, là encore il va encore avoir un biais de confirmation qui va se mettre à l’oeuvre, par exemple vous allez regarder la télévision et vous allez entendre qu’il y a potentiellement une crise économique qui va arriver en 2020, et vous vous dites : « c’est bien la preuve que mon scénario tient la route, ce n’est donc pas le moment de se lancer parce qu’il va y avoir une crise économique et je vais me retrouver seul, sans argent et sous un pont ». En quoi cela est problématique d’avoir toutes ces pensées et en quoi cela va être intéressant pour nous d’avoir conscience que notre cerveau va toujours nous proposer le scénario du pire ?
Il va juste être important d’en prendre conscience et de le remarquer dans notre quotidien, quand on a des moments où nous n’avons pas accès à toute l’information, soit parce que nous sommes en train de prendre une décision pour le futur, et autant que je sache : personne d’entre nous ne possède de boule de cristal, donc nous ne savons pas ce qu’il va se passer, il n’y a qu’en prenant des risques qu’on pourra le savoir. Nous avons besoin d’avoir conscience que notre cerveau va nous proposer le pire scénario pour ces situations là et pour notre prise de décision, soit parce que nous avons tendance de nous faire un sang d’encre au quotidien pour des choses qui n’ont pas lieu d’être. Nous allons imaginer que des personnes ne nous aiment pas, ou que si telle personne ne répond pas à notre message c’est forcément qui lui est arrivé quelque chose (de grave), ou que nous avons un mauvais pressentiment dans notre journée. Si nous n’avons pas conscience que notre cerveau essaie juste de nous protéger en nous proposant le pire qui puisse se produire, nous n’allons pas avoir accès à cette information et nous n’allons pas être en mesure de remettre en cause ce que nous propose notre cerveau
Moi ce que je vous propose, une fois que vous avez pris conscience de tout cela, eh bien de vous en servir, de voir cela comme quelque chose de positif. C’est à dire que votre cerveau aujourd’hui vous propose ces idées qui peuvent paraître un peu désagréables, qui sont parfois mêmes des idées noires qui peuvent être source de stress, peut être une occasion pour voir cela comme quelque chose de positif et d’avoir de la gratitude pour cela. Le fait que votre cerveau vous propose toute cette histoire terrible qui parfois vous prend la tête, qui est surement source de stress et de procrastination et qui occupe une grande place dans votre cerveau, surtout si vous vous trouvez dans une période charnière où vous avez une décision à prendre et qu’il y a pas mal de facteurs inconnus qui rentrent en compte. Prenez le temps d’avoir de la gratitude pour votre cerveau en vous disant : « OK, je suis en train de voir ce que tu fais cerveau, et là tu es en train de me protéger, j’ai beaucoup de gratitude pour ça car c’est grâce à ce mode de fonctionnement que je suis encore en vie aujourd’hui ». Et surtout, ne le croyez pas, ne croyez pas votre cerveau comme si c’était quelqu’un qui venez vous dire la vérité, parce que notre cerveau est pleins de biais et il n’a pas accès à cette réalité. Nous en avions parlé dans un podcast qui vous avait pas mal plu, où on parlait de cette humilité que notre cerveau n’a pas accès à la réalité, il a juste accès à un prisme qui est développé par tous ces biais cognitifs, et donc la réalité nous n’y avons pas accès. Juste de prendre conscience de cela et de remercier son cerveau et de ne pas croire tout ce qu’il nous dit, mais de le prendre comme une information, comme quelque chose qui pourrait éventuellement se produire et qui est le scénario du pire.
Ensuite, on peut se poser la question, lorsque l’on est confronté à ce scénario du pire, quel est à l’inverse, le meilleur scénario possible ? Ça votre cerveau ne va pas vous le proposer naturellement. Par exemple si je me lance à mon compte dans une entreprise de consulting, quelle est la meilleure chose qui pourrait se produire ? Quel est le scénario le plus positif ? Eh bien si je me pose la question, cela pourrait être que tout simplement que je trouve des clients facilement, je fais marcher mon réseau actuel, je commence par avoir un ou deux clients et ça me suffit pour avoir mes premiers contrats pour pouvoir vivre et faire démarrer mon entreprise, en plus de cela je m’arrange pour parler de ma nouvelle activité autour de moi, je me forme au sujet de l’entrepreneuriat, ce qui vous amène à poser des questions aux bonnes personnes : comment trouver des clients, comment créer son statut, comment on fait son branding, comment on fait un site Internet et toutes les choses qui va falloir que j’apprenne à faire, donc je me forme à tout ça. Comme je n’ai qu’un ou deux clients qui me donnent assez pour pouvoir vivre, je vais pouvoir consacrer du temps pour lancer mon activité, et comme je vais faire un excellent travail, le bouche à oreilles va marcher et d’ici quelques mois je peut m’attendre à avoir une dizaine de clients,  et potentiellement avoir une liste d’attente sur les prochains clients que je vais pouvoir aider dans mon activité. Est-ce que vous voyez comment votre cerveau va vous proposer dès le départ : « alors il est bien mignon ce scénario mais ça reste tout de même un peu idéaliste ».
Vous voyez comment le fait d’avoir à la fois ce scénario du pire, plus votre esprit qui a vraiment envie de se lancer dans ce projet qui vous propose toutes les raisons pour lesquelles c’est une super idée, cela peut être la source d’un brouhaha mental qui vous maintient dans l’inaction et qui est à l’origine de votre procrastination qui entrave le fait de vous lancer dans votre projet. Est-ce que vous voyez l’intérêt de faire cet exercice qui est que vous voyez ce scénario du pire, maintenant quel est le meilleur scénario et d’avoir les deux en face de vous pour pouvoir avoir davantage de perspectives. Dans le cadre de l’exemple de mon compagnon qui serait à la salle de sport, ce serait de me dire : « ok quel est le meilleur scénario, c’était la dernière séance de crossfit de la saison il a discuté avec ses collègues du crossfit et ça a duré longtemps, il ne s’est pas rendu compte de l’heure et son téléphone est dans son sac, tout simplement dans les vestiaires, ce qui fait qu’il n’avait pas vu que je l’avais appelé, il n’a pas vu mes messages ». Est-ce que vous parvenez à voir les deux scénarios l’un en face de l’autre. Maintenant vous allez me dire, que c’est super d’avoir ces deux scénarios mais que ça ne vous aide pas vraiment à prendre votre décision, ça ne va que maintenir ce brouhaha mental où vous allez créer pour vous-même du doute. Vous vous rappelez de l’épisode sur le doute et l’inaction et comment je suis dans une situation où je ne sais pas et où j’ai cette inconnue et où j’ai ces deux scénarios l’un en face de l’autre qui me donnent des arguments pour et des arguments contre. Cela me mets juste dans le doute et l’inaction et ça ne va pas vraiment m’avancer et je vais juste rester dans cette situation où je procrastine.
Qu’est-ce que je peux faire pour me faire sortir de ce doute là ?

L’exercice du pire scénario VS meilleur scénario

Un exercice que j’aime bien faire faire à mes clients, ceux qui coach avec moi, surtout lorsque l’on coach sur la thématique de l’entrepreneuriat, si vous vous posez face à cette feuille et qu’effectivement vous avez ces deux scénarios là, cela peut être difficile de prendre une décision. Autre chose qui peut vous être utile dans cette situation serait de vous demander : quel est le scénario le plus probable ? Qu’est-ce qui a le plus de chance d’être la réalité ? Et également : quel est le scénario le moins probable dans cette situation ? Par exemple, si je reprends l’exemple du lancement de mon entreprise de consulting, le scénario qui consiste à dire que je vais surement finir sous un pont seul-e et abandonné-e sans personne pour m’héberger, sans argent et sans nourriture, on sera d’accord pour se dire que ce sera le scénario le moins probable.
Et je ne propose pas dans cet exercice de regarder parmi les deux scénarios, lequel est le plus probable et un autre moins probable mais de créer un scénario sur mesure, de ce qui est le plus probable et qu’est ce qui est le moins probable ? Le moins probable ça correspond au scénario du pire qu’on s’est raconté dans notre esprit. Si j’ai un minimum confiance en l’avenir, en la société dans laquelle je vis et en moi-même et en mes compétences, je sais pertinemment que je vais trouver des solutions, qu’au pire je peux au pire dormir sur le canapé d’un ami, que je vais certainement avoir le temps de voir venir si je n’ai pas de clients, j’aurais surement de trouver d’autres clients et de choisir une autre façon de faire, et donc de trouver des solutions, j’ai aussi confiance en ma capacité à trouver des clients. Je peux même me dire que le plus probable qui risque de se passer c’est que si mes économies commencent à baisser, je vais surement reprendre un travail à mi-temps pour pouvoir continuer à lancer mon entreprise. le scénario du moins probable est probablement très proche du scénario du pire et c’est tout à fait normal. C’est juste que votre cerveau ne vous le dit pas de cette manière, il ne va pas vous dire : « bon c’est le scénario le moins probable mais on ce risque de finir sous un pont ». Sur le moment la peur est vraiment réelle et on ne le ressent pas comme tel. C’est pour ça que c’est intéressant de faire cet exercice, de se poser et de prendre le temps de faire vos 4 colonnes avec : scénario du pire, scénario du meilleur, scénario le moins probable et scénario le plus probable. Vous verrez que dans le scénario le plus probable, ç âne va ni être le scénario du pire, ni le meilleur scénario, mais un espèce d’entre deux où là vous allez pouvoir créer tout un tas de pensées et de croyances qui vont vous aider à gagner confiance, vous allez vous dire : « il est fort probable que j’ai le temps, que j’ai des possibilités d’avoir de l’information, d’avoir des compétences qui se développent si jamais il m’en manque ». Et dans le scénario avec mon conjoint à la salle de sport, si je me pose la question du plus probable, il est fort probable que ce soit en faite le scénario du meilleur. Très souvent vous vous verrez que le scénario du pire correspond au scénario le moins probable, dans les cas ou il n’y a pas de prise de risque et que c’est juste nous qui imaginons la situation, la meilleure situation c’est souvent ce qui se produit le plus souvent. Ce qui est important de voir ici c’est que notre cerveau dans tous les cas, il nous ment lorsqu’il nous dit que le truc qui va se produire c’est surement le pire scénario, parce qu’avec cet exercice on se rend compte des choses, on parvient plus facilement à rationaliser, et à voir que tout cela est faux.
Mise à part cet exercice, si l’on s’en tient à ce que l’on a appris sur ce podcast depuis le début de son existence, nous savons que les circonstances en elles-mêmes sont neutres, et que ce qui les rend difficiles, ce qui fait que c’est le pire du pire qui puisse nous arriver, c’est finalement nos émotions et nos émotions proviennent de nos pensées. si on se ramène à ça, on comprend que le pire qui puisse nous arriver, quel que soit la situation, le vrai scénario du pire est une émotion. Même si je lance mon entreprise et que je me plante totalement, que je n’ai plus d’argent, le pire qui puisse m’arriver c’est ce que je vais en penser et comment je vais me sentir par rapport à ça. Si moi je décide que je suis nul-le, que je n’arriverais jamais à rien, ce sont ces émotions qui sont le pire qui puissent m’arriver, ou que j’ai peur de n’avoir plus jamais d’argent et que je vais finir à la rue, et que j’ai honte parce que je vais devoir demander de l’argent à mes parents par exemple. Le pire qui puisse m’arriver ici c’est la honte, c’est la peur, mais ce ne sont que des émotions, si je suis OK avec le fait d’accepter la vie comme elle est et tout le lot d’émotions qu’elle va m’apporter et me dire que les émotions sont inoffensives, et que le pire qui puisse m’arriver c’est une émotion que je suis prêt-e à accueillir, au même titre que toutes les émotions. Je me rends compte que même dans le cas du scénario du pire, il n’y a pas vraiment grand risque, si à partir du moment qu’il ne va rien m’arriver d’autre que de vivre une émotion intense, je suis prêt à arriver presque tout ce qui peut m’arriver dans ma vie et de ne plus avoir peur de cette situation, et je dirais même que c’est même pire, lorsqu’on ne prend pas de risque, qu’on ne se lance pas dans ce projet à cause du scénario du pire, finalement on se met dedans malgré nous. Si le pire qui puisse m’arriver c’est que mon entreprise fasse faillite et que je ne gagne pas un centime avec, eh bien c’est exactement ce que je suis en train de faire actuellement, en ne me lançant pas, j’ai effectivement une entreprise qui ne marche pas et avec laquelle je ne gagne pas un centime. C’est vraiment un exercice que je vous encourage à faire si vous avez une prise de décision à faire ou si vous êtes dans une situation où vous êtes inquiet par rapport à l’avenir, ou inquiet face à une situation du quotidien comme quelqu’un qui ne répond pas au téléphone, ou même des situations stressantes et angoissantes sur l’avenir, sur ce qu’il va advenir de vos enfants, des études, de la situation économique du pays, de la situation écologique etc… Il y a pleins de choses qui sont sources de stress et qui peuvent nous emmener à partir dans un système de pensées très négatives qui tournent en boucle, autour du scénario du pire et je trouve cela important de vous montrer que c’était juste un mécanisme de défense de votre cerveau qui est juste là pour vous maintenir en vie et de ne pas le croire, de consciemment faire l’effort de ne pas rentrer dans cette boucle et de juste prendre le temps de vous en extraire, de faire cet exercice que je vous ai proposé précédemment, et de réussir à trouver des pensées qui vous font vous sentir mieux et qui vous permettent de rationaliser les choses, de prendre du recul et de choisir un système de pensées qui vous permettra de mieux gérer cette situation où il y a une inconnue.
Je m’arrête là pour ce podcast, merci de l’avoir écouté jusqu’au bout, je vous embrasse, je vous souhaite un excellent vendredi, un excellent we et je vous dis à la semaine prochaine !