Retranscription écrite du podcast :
Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet et dans ce 103ème épisode nous allons parler d’auto-harcèlement.
C’est un épisode qui est assez important, c’est quelque chose que je vois chez énormément de personnes que j’accompagne, je pense que toutes les personnes que j’ai accompagnée y ont été confrontées à un moment donné, elles ont donc fait dace à des comportement s’auto-harcèlement (c’est à dire le fait de s’harceler soi-même).
Qu’est-ce que le harcèlement ?
Si on regarde la définition donnée par Wikipédia, c’est :
Un enchainement d’agissement hostiles répétés, visant à affaiblir psychologiquement la personne qui en est la victime. Il peut s’agir de harcèlement moral, comme des insultes, des menaces, des agressions physiques chez un ou plusieurs individus parfois discriminés sous prétexte de leur couleur de peau, de leur religion, de leur genre, de leur orientation sexuelle ou autre différence comme les capacités physiques et mentales.
On va partir du principe que c’est vis-à-vis de soi-même, on parle de quelque chose de répété, de l’ordre moral et mental, on va avoir des pensées qui nous harcèlent toute la journée du type : « je suis nulle, je suis pas capable, mais pour qui tu te prends ? Tu n’y arriveras jamais, tu as vraiment cru que tu vas y arriver alors que tu n’es pas légitime, tu n’y arriveras jamais… ». Toute cette discrimination que l’on va pouvoir avoir vis-à-vis de soi, toute cette comparaison que l’on peut avoir avec les autres : « Regarde lui y arrive mieux que toi », cette volonté de se rabaisser sous prétexte d’une différence ce qui fait que l’on va trouver toutes les différences que l’on voit à travers notre prisme par rapport aux autres personnes, on va se faire subir ce harcèlement moral tout au long de la journée, et ça peut aller jusqu’un harcèlement physique, je pense que dans ce cas de figure on parle d’un trouble qui nécessite de voir un psychologue parce que je ne pense pas que l’on puisse résoudre cette problématique là par le coaching et l’auto-coaching, il y a vraiment besoin de faire le point sur la situation pour comprendre pourquoi le harcèlement moral que l’on se fait subir et allait jusqu’à du harcèlement physique (auto-mutilation). Pour la plupart d’entre nous on parle de harcèlement moral qu’on a vis-à-vis de nous-même tout au long de nos journées.
J’ai énormément de personnes qui viennent vers moi et qui ont des pensées extrêmement toxiques envers elles-mêmes. Lorsque je leur pose la question : « qu’est-ce que tu penses de toi ? » Soit elles ne ce sont jamais posées la question, soit quand il y a des informations qui viennent ne réponse à cette question c’est toujours des choses très négatives, des pensées toxiques : « Je suis nul-e, je suis une mauvaise personne ». Le nombre de personnes qui me disent ça, et je leur demande ce qui leur fait croire cela, moi je leur dis que je ne suis pas d’accord avec ça, que c’est une pensée avec laquelle je ne suis pas d’accord et souvent la réponse qu’on me fait c’est : « non mais tu ne me connais pas encore », tellement ces pensées là sont présentes, à force de harcèlement on s’est auto-convaincu de cette réalité qu’on était vraiment un problème. C’est d’ailleurs ce que l’on voit dans les cas de harcèlement scolaire, les élèves qui subissent du harcèlement scolaire finissent par se dire : « en faite c’est moi qui ai un problème, ils doivent avoir raison sans quoi on ne m’accablerait pas à ce point là », c’est ça le risque de l’auto-harcèlement, c’est qu’au bout d’un moment on en vienne à croire ce que l’on se dit et finalement on va avoir une estime de nous qui va baisser progressivement, jusqu’au point de se dire que l’on pense vraiment sincèrement que nous sommes une personne horrible, que nous n’avons pas de bonnes intentions, qu’on est quelqu’un de méchant, quelqu’un de toxique, quelqu’un de nul-le, de complètement incapable, quelqu’un de non-aimable et toutes ces choses là qu’on s’est convaincu soi-même à force de se harceler avec ces pensées là et de confondre ces pensées avec la réalité.
Vous le savez, lorsque l’on pense quelque chose, nous allons passer notre temps à confirmer cette pensée comme étant une pensée juste et vraie, si vous pensez : « je suis nul-le », ce qu’il va se passer c’est que vous n’allez pas vous sentir bien, vous n’allez pas être dans une émotion qui est désagréable, ce qui va être une émotion « non-créatrice », dans « je suis nul-le », cela va être du rabaissement par exemple, ou peut être de la honte, et ce type d’émotions là vont vous mettre dans l’inaction ou alors dans une action de fuite et le résultat c’est que vous n’allez pas mener à bien de nouvelles choses et cela va confirmer votre pensée de départ qui est « je suis nul-e ». Nous allons répéter cela tout au long de notre vie. Il y a plusieurs problématiques qui découlent de cela, c’est évidemment que ce n’est pas agréable d’avoir des pensées de la sorte à propos de soi, que c’est totalement inutile et toxique, que cela nous fait nous sentir très mal, de ne pas avoir d’amour pour soi, de ne pas avoir une estime de soi suffisante, c’est évidemment très désagréable au quotidien que de vivre avec des pensées désagréables à propos de soi. Et l’autre problématique liée à cela c’est la conséquence est que l’on va fuir la personne que l’on est à cause de ces pensées toxiques, si vous regardez ce que ferait quelqu’un qui est harcelé par exemple à l’école ou au travail, ce qu’il va se passer c’est que la personne qui est harcelée, elle va développer des comportements d’évitement. Elle va commencer à fuir le harceler, ce qui est un comportement complètement logique, c’est un comportement de défense en quelque sorte. Elle va fuir le harceleur en partant plus tôt, en prenant un chemin différent pour ne pas croiser les personnes qui les harcèlent, les victimes vont développer une forme de peur de rencontrer le harceleur. Imaginez bien que si c’est vous-même qui vous harcelez, vous allez développer une peur de vous-même, une peur d’être seul-e en présence avec vos pensées parce que c’est tellement douloureux que vous avez peur de vous-même et de ce que vous pourriez penser à propos de vous-même, dans les agissements cela va être la même chose, vous allez vous fuir dans le quotidien. Comment cela va t-il se manifester dans votre quotidien ? Cela va vouloir dire que vous n’allez pas apprendre à vous connaitre, vous allez essayer d’être le moins possible en présence avec vous-même et donc avec vos pensées. Cela va pouvoir ressembler au fait de vouloir constamment vouloir s’occuper l’esprit avec des tampons émotionnels. Passer toute votre journée à voir des gens, à regarder des choses sur internet, à ne jamais vous faire face et être en présence avec vous-même et être constamment dans le tampon émotionnel, les achats compulsifs, la pornographie, le fait de manger, ce qui pourrait vous permettre d’échapper à cette réalité pour ne surtout pas être en présence avec votre réalité qui est : toutes les pensées toxiques que vous avez actuellement à propos de vous-même.
C’est un vrai problème, une vraie situation dans laquelle beaucoup de personnes ce sentent bloquées, je ne sais pas si vous faites parti de ces personnes là qui se demandent : « Comment puis-je faire pour sortir de ça ? Comment puis-je aller vers un autre système de pensées vis-à-vis de moi-même et comment je peux arrêter d’avoir toutes ces pensées toxiques vis-à-vis de moi-même ? ». Ce sont des questions qu’on me pose vraiment très souvent. Très souvent, la réponse collective qui vous ait donnée dans cette situation là, la réponse socialement construite et que l’on va vous donner au premier abord ça va être de vous prendre du recul par rapport à ces pensées là, de les rationaliser, de les noter quelque part toutes ces pensées toxiques que l’on peut avoir : « je suis nul-le/ je suis une grosse vache/ je n’y arriverais jamais/ je casse tout ce que je touche/ je suis quelqu’un de méchant/ j’ai de mauvaises intentions/ je suis profondément toxique/ je ne réussirais jamais à monter un projet/ je ne suis pas désirable/ je ne suis pas aimable ». Souvent ce que l’on se propose de faire dans ces cas là c’est de les noter quelque part pour pouvoir prendre du recul face à ça et se dire : « est-ce que si une personne que j’aime me disait qu’elle pensait ça à propos d’elle, est-ce que je ne trouverais pas cela violent ? Ou est-ce que je serais moi-même capable de penser ces choses la vis-à-vis quelqu’un que j’aime ». Est-ce que je serais capable de penser cela de la part de mon conjoint, d’un ami proche, de membres de ma famille ? Est-ce que ce ne sont pas des choses que je trouverais violentes si elles étaient dirigées vers quelqu’un d’autre que moi ?
C’est une première façon de prendre conscience de la violence de certains propos dirigés vers soi. Souvent cela est suffisant pour lever certaines pensées qui sont très toxiques vis-à-vis de nous même. Mais si l’on a penser ces choses très toxiques vis-à-vis de soi, et que c’est vraiment une croyance que l’on a développé vis-à-vis de soi-même, ce n’est pas en prenant conscience que l’on va réussir à renverser la machine que l’on va parvenir à penser autrement à propos de soi.
La solution pour pouvoir ne plus penser ces choses là, c’est juste de le décider.
De décider d’arrêter de penser que je ne vais jamais réussir les choses que j’entreprends et de décider de penser que je ne suis pas nu-le. Et souvent quand je dis ça on me dit : « Alors Esther t’es mignonne mais de un mais ce n’est pas si facile que cela, et de deux parce que s’il faut que j’arrête de penser que je suis nul-le ou que j’arrête de penser que je suis une grosse vache, il faudrait que j’arrête d’être nul-le et d’être une grosse vache, parce que je suis « ça », je ne peux pas arrêter de le penser ». Autrement dit, la personne ce qu’elle est en train de me dire, c’est qu’elle croit la pensée qu’elle a comme étant une circonstance, c’est à dire qu’elle ne distingue pas la pensée de ces circonstances. Elle pense vraiment qu’elle est « une grosse vache », ou elle pense vraiment qu’elle est nul-le. Surtout, elle pense qu’il faut que sa circonstance change, vu qu’elle croit que ses pensées proviennent de ces circonstances, du coup elle croit qu’il faut que ses circonstances changent pour qu’elle arrête de penser ça. Autrement dit, dans cette situation il faudrait déjà que j’arrive déjà à mener un projet au moins une fois, et là si je réussissais au moins une fois, je pourrais me dire que je suis capable de me mener des projets à bien, et quand je penserais que je suis capable de mener des projets à bien je pourrais arrêter de penser des choses toxiques et avoir d’autres pensées positives et onc me sentir bien. Ce que j’ai envie de vous proposer ici dans ce podcast c’est que cette vision des choses est complètement à l’envers. On croit que c’est parce que l’on a réussi à perdre du poids ou à mener son projet à bien que l’on va pouvoir penser que l’on est belle, bien dans son corps, qu’on est joli-e, mince, qu’on est désirable etc… Ou que c’est parce que l’on a mené son projet à bien qu’on peut penser que l’on est capable, qu’on a une estime de nous assez bonne, que nous sommes une personne tout à fait capable de mener des projets, qu’on est quelqu’un qui a des ressources, que nous sommes quelqu’un qui mérite de réussir dans ce qu’elle entreprend. On pense vraiment que c’est lorsque l’on aura réussi à perdre du poids, ou à lancer son professionnel, je vous donne ces deux exemples parce que ce sont les choses sur lesquelles je coach le plus souvent, ce sont les sujets sur lesquels j’ai le plus de recul et d’expérience mais c’est applicable à toutes les situations à peu près sur lesquelles vous avez des pensées néfastes à propos de vous-même.
On pense vraiment que c’est en changeant cette situation là qu’on va réussir à penser différemment. Sauf que c’est exactement l’inverse.
Je vais prendre l’exemple du projet/
Circonstance : Mener à bien mon projet
Pensée : Je ne mérite pas de réussir ou Je n’en suis pas capable
Emotion : Dévalorisation / Honte
Action : Se cacher => Vous n’agissez pas
Résultat : Vous ne menez pas à bien ce projet
Ce qui confirme votre pensée de départ qui était que vous ne méritez pas de le mener à bien, votre système de pensées reste bien le même, et rien de change. Mais si l’on se pose la question : « Qu’est-ce qui me faudrait pour que je réussisse à bien ce projet ?« . Si mon résultat c’était : « de mener à bien ce projet », il faudrait que je me lance et que je mette en place des actions, ce serait de me lancer dans la première action que je vois comme étant la première action que je vois comme étant la première chose que je peux faire comme étant la bonne pour réussir ce projet, ce qui peut être par exemple une phase de recherche, de chercher de l’information, une formation, d’apprendre une nouvelle compétence. Pour pouvoir faire cela il faut que j’ai confiance en mes capacités à le faire, l’émotion dont je vais avoir besoin c’est de la confiance et les pensées qu’il va falloir que je génère pour moi-même : « je mérite de le faire, je suis capable de le faire, je suis capable d’entreprendre n’importe quel projet », et vous voyez bien que cette pensée là, c’est celle qu’il me faut pour mener à bien ce projet, si j’attends d’avoir mener à bien le projet pour m’autoriser à la penser, eh bien cette situation n’arrivera jamais, ce qui fait que je vais rester dans mes pensées toxiques, je vais rester dans mes pensées négatives qui me créent une émotion qui ne me sert pas et je vais continuer à penser que je ne suis pas capable etc… Ces qui va continuer d’être confirmé par mes actions et donc mes nouvelles circonstances.
La seule façon que j’ai d’arrêter de penser que je suis nul-le, d’arrêter d’avoir des pensées « harcelantes » vis-à-vis de moi-même c’est juste de décider d’arrêter de les penser. Ce n’est pas d’attendre que mes circonstances me prouvent le contraire. Souvent, nous sommes dans ce leurre qui est que l’on essaie de se prouver les choses autrement, ou de demander aux autres. Et vous le voyez très bien aussi que les autres vous disent : « mais non tu n’es pas grosse du tout, tu es tout à fait capable, viens je vais t’aider », et on ne les croit pas. La seule chose que vous puissiez faire pour changer ça c’est de vous-même de décider de laisser partir ces pensées là. Posez-vous la question : « à quoi me servent ces pensées ? » Si vous choisissez de les penser actuellement, oui c’est un choix, que vous avez peut-être fait il y a longtemps et qu’aujourd’hui vous le répétez, mais si vous faites ce choix là, c’est que quelque part cela vous sert. La question c’est à quoi cela vous sert ? Et en quoi cela vous est confortable ? Il y a de bonnes chances pour que ce ne soit qu’une habitude et c’est confortable d’être dans une habitude, c’est familier, c’est quelque chose dans lequel vous vous reconnaissez et aujourd’hui ça sonne vrai vu que vous l’avez pensé tellement de fois que c’est votre zone de confort. Ce que je vais vous proposer c’est d’arrêter consciemment de penser ça et donc de sortir de votre zone de confort en essayant de nouvelles pensées. Dans l’échelle des pensées et des émotions, il est vrai que cela va être compliqué à : « je suis nul-e » à « je suis capable de gagner 1 million d’euros avec ma nouvelle société ». Cela va être compliqué de passer de l’un à l’autre. Autre exemple : « je suis capable de rencontrer quelqu’un avec qui je vais être heureuse en couple » si vous pensez « je suis non désirable et je suis dégueulasse et personne ne pourra jamais m’aimer ». Nous allons peut-être avoir besoin de faire des étapes intermédiaires vers des émotions « pont ». Là vous avez une émotion qui est tellement désagréable et tellement non-créatrice, qu’il va falloir passer progressivement à des émotions intermédiaires. Ma recommandation ici ou lorsque l’on coach ensemble, on va essayer de vous proposer des pensées et des émotions intermédiaires pour vous emmener progressivement vers cette nouvelle façon de penser à propos de vous-même, et d’arrêter de vous harceler avec vos anciennes pensées.
Vous voyez qu’ici votre pire ennemi c’est vous-même et votre volonté à oui ou non laisser partir ces pensées et laisser partir toute l’identité qui va avec.
Et c’est pour cela que c’est difficile parce que ce sont très souvent des pensées identitaires. Vous les croyez réellement comme étant vraies, mais c’est vraiment votre capacité ici à remettre en question cela, à vous dire : « je suis OK d’envisager que je ne suis pas quelqu’un de méchant/ de penser que je ne suis pas quelqu’un d’horrible/nul-le » même si aujourd’hui vous avez l’impression de vous raconter une histoire qui sonne faux, mais ok vous êtes OK d’essayer de faire cet exercice. Et dans ce cas de figure, si vous êtes volontaire à essayer de penser autrement, vous allez pouvoir rechercher des pensées valorisantes qui vont être des pensées intermédiaires auxquelles vous allez pouvoir croire aussi. La façon de faire cela c’est de passer par le factuel, je trouve que c’est une bonne façon de faire lorsque l’on part d’un point de départ vraiment très toxique, nous avons des pensées très néfastes vis-à-vis de soi-même, c’est de se concentrer sur le factuel. Plutôt que de penser : « je suis une grosse vache », de penser » je fais 100kg, ou plutôt que de penser : « je n’ai jamais rien réussi dans ma vie » de penser « je n’ai pas mon permis ». Pour avoir quelque chose qui est juste factuel et qui va me créer une émotion neutre, nous ne sommes pas en train de se créer des émotions agréables, mais nous sommes en train de créer un résultat qui va être différent. Et ensuite il consiste à pratiquer ces pensées là. Si vous voulez faire ce travail en autonomie, ce que je vous recommande de faire cet exercice tous les jours : « qu’est-ce que je pense de moi ? » et d’être au courant de toutes les pensées que vous avez au quotidien à propos de vous-même, des jugements de rien du tout qui peuvent être toxiques et d’en avoir conscience, et de les noter quelque part. Et tous les jours faire le ménage là-dedans et de vous dire comment puis-je penser dans cette situation ? Qu’est-ce que je souhaite penser à la place ? Et de vous proposer dans un premier temps, des pensées qui collent aux faits, de vous proposer de penser les faits pour pouvoir commencer et amorcer ce travail.
Ensuite pour le reste, il s’agit de voir si vous pouvez vous proposer d’autres scénarios, d’autres systèmes de pensées vis-à-vis de vous-même pour vous emmener vers un résultat que vous souhaitez et qui vous permettra de vous sentir mieux, et aussi de réaliser votre plein potentiel, parce que si dans votre vie vous pensez constamment que vous êtes nul-le, vous n’allez même pas avoir l’opportunité de tester vos capacités, de tester ce que vous êtes capables de faire parce que vous pensez que vous êtes nul-le et que vous vous empêchez de réussir, ce qui est extrêmement dommage, soit vous faites ce travail en autonomie en essayant de chercher les pensées seul-e, ou c’est un travail qui est difficile pour vous, pour la plupart d’entre nous ça l’est de toute façon à un certain niveau. Il y a quand même un moment où l’on va avoir du mal à trouver des pensées, de nouvelles façons de voir les choses dans la mesure où si on avait une nouvelle façon de voir les choses on le penserait, mais parfois on ne sait juste pas comment penser autrement. C’est là que ce sera utile d’aller voir un coach, notamment lorsque vous savez que vous avez des pensées toxiques dans un domaine dans lequel vous voulez vraiment évoluer. Par exemple si vous voulez perdre du poids durablement, continuer de penser que vous êtes une grosse vache qui n’y arrivera jamais et qui est trop accro à la nourriture et que vous êtes une bonne vivante incapable de dire « non » à un cookie, si vous pensez cela sincèrement à propos de vous, cela va être le résultat que vous allez créer pour vous-même, il va être important pour vous d’aller chercher d’autres systèmes de pensées. Je vous propose dans ces podcast, de nombreux systèmes de pensées différents, je vous donne pleins d’exemples que vous pourriez vous approprier au passage, je pense que vous en avais déjà pris plein, mais il est vrai que dans une situation spécifique qui vous est propre, avec vos propres pensées, dans votre contexte à vous, très souvent, à un moment donné ce sera utile de vous faire coacher. Je vous le propose ici, je vous recommande vraiment d’envisager cette piste là, à un moment donné puisqu’il y a une limitation à l’auto-coaching. Si vous voulez coacher avec moi sachez que je coach sur la thématique de la perte de poids et également sur la création d’entreprise. Ce sont deux sujets sur lesquels je coach, je n’ai pas de programme à proprement parlé sur la création d’entreprise qui est ouvert parce qu’il est actuellement complet, par contre celui sur la perte de poids et la relation à la nourriture est ouvert actuellement, je vous laisse aller voir tout cela.
Je m’arrête là aujourd’hui pour cet épisode, je vous embrasse prenez le temps de vous aimer et d’avoir des pensées positives à propos de vous-même et de vous autoriser à le faire même si vous n’avez pas de circonstances qui les prouvent comme étant justes et vraies, c’est en les pensant dès maintenant que vous allez les créer, je vous embrasse, je vous souhaite un excellent week-end, un excellent vendredi et je vous dis à vendredi prochain.
C’est incroyable quand même le hasard, parce que j’écoutais l’épisode des émotions créatrices et tu parlais d’auto abus.
Et merci pour cet épisode, il arrive ( comme pour fautes épisodes) pile à un moment où je réalise cet auto harcèlement, comme quoi encore, le hasard…
j’ai l’impression que l’on a plus accès aux notes de chaque podcast. A moins qu’il n’y en ait pas particulièrement pour les plus récents ?
Coucou. Marina est en train de retranscrire chaque podcast depuis le debut et ça lui demande du temps. Les retranscriptions et notes détaillées seront rendues disponibles dès qu’elles seront prêtes et seront fait en temps réel pour chaque épisode ensuite. =)
Merci 🙂 je me demandais si c’était pas un bug que vous n’aviez pas vu ^^ bon courage à Marina !
Et merci pour le dernier episode, il m’a particulièrement parlé
De rien ! Ravie que cela t’aide !
Hello, merci pour ce podcast vraiment extraordinaire. C’est hallucinant, tu mets vraiment le doigt sur les problèmes, sur ce qui se passe exactement dans notre tête et qu’on arrive pas forcément à cerner soi même. Je pense que ce sont tes podcasts et tes vidéos qui m’ont le plus aidé dans ma manière de voir les choses, et aidé à devenir une personne sereine avec moi même
Merci de ne pas avoir dévoué ta vie et ton intelligence à l’astrophysique et de nous aider à la place!