Retranscription écrite du podcast :

Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet et dans ce 108ème épisode nous allons parler de contribution
La contribution, c’est quelque chose qui vient assez vite sur le devant de la scène lorsque l’on parle de développement personnel et lorsque l’on commence à se poser des questions sur son propre développement personne, que l’on commence à se dire qu’on a envie de grandir en tant que personne, qu’on recherche d’avantage d’alignement avec nos valeurs dans notre vie, qu’on recherche davantage de bonheur et que l’on essaie de se créer une vie intentionnelle. A partir du moment où l’on commence à se poser toutes ces questions là, cette question de la contribution apparaît assez rapidement. Pourquoi cela ?
La contribution est un moyen de participer au besoin qui est tout en haut de cette pyramide de Maslow, c’est la pyramide des besoins dont je vous ai parlé dans l’épisode 47 sur les besoins et les valeurs. Je vous le remettrais en lien si vous voulez l’écouter, dans cette pyramide il y a le besoin d’épanouissement, de bonheur, d’avoir une vie en accord avec ses valeurs. La contribution est un moyen de remplir ce besoin là, je veux vraiment prendre le temps de parler de ce concept de contribution, du fait même de contribuer parce que je vous le disais dans cet épisode et je vous l’ai dit dans de nombreuses autres, notamment dans celui sur le bonheur, quand on a rempli le besoin d’épanouissement, le besoin de sens, la recherche de sens, quand on a rempli en premier par soi-même, cela va remplir nos autres besoins. Je vous l’ai dit à plusieurs reprises, si vous désirez avoir une vie qui est en accord avec qui vous êtes vraiment, que vous décidez de suivre votre coeur et de faire ce voyage que vous avez toujours su que vous vouliez faire, ou que vous fassiez le métier dont vous rêviez, ou si vous suivez votre coeur pour faire de la musique si c’est ce que vous vouliez faire, une fois que vous serez dans cette voie là, les autres besoins qui vous faisait peurs et qui feraient que vous vous sentiez en danger si jamais vous alliez dans cette direction avant, tout ce qui touche au regard des autres, le besoin d’appartenir à un groupe, tout ces autres besoins là ne sont plus pertinents parce qu’à ce moment là vous êtes tellement en accord avec vous-même que le regard des autres n’a plus d’importance. Quand on va vous dire : « non mais tu es sur-e » parce que vous décidez de voyager, on va vous dire : « est-ce que tu n’as pas peur de trouver du travail quand tu vas rentrer », vous n’allez pas croire à tout ce que l’on vous propose parce que vous êtes tellement aligné avec le choix de partir à l’étranger, toutes les objections que les autres pourraient vous proposer, qui d’habitude aurait peut être problématique pour vous, et aurez suscité un jugement et que vous vous seriez senti condamné par ce jugement de la part de vos proches, eh bien tout à coup ils deviennent complètement non-pertinent.
C’est ce qui arrive lorsque l’on décide de remplir en premier, et de prioriser ses besoins, par le besoin d’épanouissement de soi, et de se dire ce que je veux à partir de maintenant quoi qu’il arrive, je décide de vivre une vie qui est en accord avec mes valeurs, tous les choix que je fais sont en accord avec mes valeurs, indépendamment de mes peurs qui vont peut être me dire que je vais être mis à l’écart, qui vont peut être me dire que ma famille et mes amis ne vont plus m’aimer, que je vais peut être être dans l’inconfort émotionnel ou dans l’insécurité financière. Toutes ces choses là, je ne les priorise pas, je priorité ma quête de sens.
La contribution c’est quelque chose que vous allez poursuivre lorsque vous allez être en quête de sens, lorsque vous allez chercher votre voie, lorsque vous allez chercher à suivre votre intuition et vos valeurs, c’est quelque chose qui va être qui va permettre naturellement les autres besoins, à partir du moment où vous contribuez, vous allez voir que le regard des autres, l’estime des autres, l’amour des autres, tout ça ce sont des choses qui vont en découler naturellement. La contribution en elle-même est une posture généreuse, c’est une posture qui sert au reste du monde.

Qu’est-ce que la contribution exactement ?

La contribution c’est le fait de participer, d’apporter sa pierre à l’édifice, pour certaines personnes cela va se traduire par un sentiment d’utilité, avoir l’impression d’être indispensable, d’être utile, mais dans tous les cas, c’est cette notion de faire partie d’un tout et de ne pas faire les choses uniquement pour soi, d’apporter sa pierre à l’édifice. La plupart d’entre nous sommes en quête de cela, quand on cherche à aller vers qui l’on est vraiment, on cherche à contribuer d’une certaine manière. Souvent la sonnette d’alarme se produit lorsque je suis dans mon bureau, dans mon CDI, je perds la notion de temps et d’espace, mon esprit vagabonde et lorsque je reprends mes esprits quelques minutes plus tard, que je regarde là où je suis je me dis : « Mais qu’est-ce que je fais là ? Qu’est-ce que je fais là ? Quel est l’intérêt que je sois ici et quel est l’intérêt d’être ici ? Qu’est ce que j’apporte ? ». C’est le genre de chose qui vont nous amener les questions de la contribution, de se demander : « Qu’est-ce que j’ai envie d’apporter ? Qu’est-ce que je veux faire ? Qu’est-ce que je peux apporter au reste du monde ? ». Là il va y avoir deux réactions typiques quand on va commencer à se poser ces questions là, si vous vraiment vous vous posez et que vous vous demandez : « Qu’est-ce que je peux apporter ? Qu’est-ce que je veux apporter au reste du monde ? », une des réactions pourrait être : « non mais je n’ai rien à apporter, je n’ai rien à dire, je suis quelqu’un comme les autres, c’est déprimant et je suis bloqué-e dans ma quête de bonheur parce que j’ai l’impression de ne pas avoir de voie, de direction, de talent, de ne pas avoir de mission… de juste être là à suivre le flot de la vie et de ne rien avoir à apporter. » Cela va être la première réaction que vous pourriez avoir à cette question qui est : « A quoi ai-je envie de contribuer ? ».
La deuxième réaction qui va suivre peut être : « Mais pour qui je me prends à croire que je peux faire ça ? Je n’ai pas de talent ». Vous avez vu les deux systèmes de pensées que je dégage, il y en a surement d’autres et n’hésitez pas à nous partager les pensées que vous avez pu avoir à la réponse à cette question parce que ça m’intéresse, je suis toujours très intéressée de savoir ce que vos cerveaux nous disent. Ce qui est intéressant c’est que dans les deux cas il s’agit de pensées, soit on se dit : « Mais pour qui je me prends ? », soit on se dit : « non mais je n’ai rien à apporter ». Soit dans un cas on sait que l’on a quelque chose à apporter mais on assume pas de le faire parce que l’on a l’impression que cela serait prétentieux de notre part et que nous ne sommes pas si sûrs de nous que nous avons quelque chose à apporter et on se dit : « pour qui je me prends à croire que ? », soit c’est l’inverse, on en croit absolument pas que l’on a quelque chose à apporter et dans ce cas la pensée c’est : « je n’ai rien à dire, rien à faire, personne n’a besoin de moi, je pourrais disparaître et il ne se passerait rien ».
Dans les deux cas il s’agit d’un système de pensées et ce qui est drôle c’est que vous pourriez demander autour de vous et vous vous rendriez compte qu’il y a des personnes autour de vous qui pensent tout et son contraire à propos d’une même personne, vous en l’occurrence. Si vous avez une opinion sur les gens qui est parfois très différente que la personne a d’elle-même. Notamment dans le cas de la contribution. Ce que j’adore dans le coaching, c’est que l’on cherche à trouver sa voie notamment sa voie professionnelle, c’est toujours très intéressant de voir qu’en faite c’est facile de dire à quelqu’un à quel point il est doué à quelque chose, que c’est une évidence à nos yeux et comment pour la personne en face ce n’est pas du tout le cas au point qu’elle peut se dire qu’elle n’a rien de particulier à apporter, c’est intéressant de remarquer dans un premier temps que ce n’est pas du tout une circonstance, et que c’est vraiment une pensée dans les deux. Ce système de pensées, s’il nous dessert, il peut être changé.

La question à se poser si l’on a vraiment envie de contribuer, si c’est ça notre recherche ici, si on voit de la satisfaction et de la joie là dedans, de la beauté la dedans, que de contribuer à notre société, à notre famille, aux gens qui nous entoure, à notre communauté…

Si on trouve cela beau et si on a envie de vraiment s’impliquer là dedans et réellement apporter, il faudrait se poser la question : « qu’est-ce qu’il faut pour que je puisse contribuer ? », la contribution est un résultat de mes actions, si on devait le placer dans un modèle de Brooke Castillo, on le mettrait comme un résultat. Comme tous résultat, il est créer par un système de pensées, ce sont les pensées qui créent mes émotions, qui sont à l’origine de mes actions, et qui créent mes résultats. Le système de pensées qui est à l’origine de la contribution, est-ce que c’est cet état d’esprit du : « je n’ai rien à apporter et si c’est le cas, pour qui je me prends de vouloir le faire ? »
Est-ce que ces deux états d’esprits là, l’un ou l’autre soit des états d’esprit qui vont vous permettre d’apporter la contribution que vous recherchez ? Est-ce que c’est un système de pensées efficace ? Je pense que vous serez d’accord pour dire que non. Et pourtant c’est le système de pensées que l’on a par défaut, lorsque je vous parle de contribution, que ce soit dans ce podcast ou ailleurs, que je vous demande : « qu’est-ce que tu as à apporter, à quoi tu es bon-ne ? », ce sont les deux réactions les plus répandues que je constate.
Ce que je voudrais vous proposer ici c’est de remettre cela en question, si mon but c’est d’apporter un maximum au monde, et en plus de m’épanouir au passage parce que si je suis dans une démarche de contribution cela va remplir mon premier besoin dans la pyramide de Maslow, celui qui est tout en haut, à savoir ma recherche d’appartenance à mes valeurs, de quête de sens et de bonheur, si je considère tout cela, alors est-ce que c’est efficace pour moi de garder cet état d’esprit. La réponse est non. La question c’est pourquoi j’ai décidé d’avoir cet état d’esprit ? Pourquoi je me suis dit : « je n’ai pas de talent et je n’ai rien à apporter, et pourquoi je me suis dit si j’ai quelque chose à apporter pour qui je me prends à adopter cette posture là ? » 
C’est là que va entrer en jeu l’ego. L’ego dont on a parlé dans un épisode précédent, il est juste là pour nous protéger, il est là pour nous protéger et s’assurer que nos besoins sont remplis, nos besoins vitaux en premier, le besoin d’épanouissement et de bonheur ce n’est pas le premier besoin dans la pyramide de Maslow, ce n’est donc pas celui que notre ego a envie de remplir. La raison pour laquelle je me dis : « pour qui je me prends de vouloir faire ça » ou « mais non je n’ai rien à apporter », c’est mon ego, cela me sert à quelque chose et la question qu’il faut se poser c’est : « à quoi cela me sert ? ». C’est un exercice que je vous donne si vous êtes dans cette situation en particulier, à quoi ce système de pensées me sert ? Il ne me sert pas à contribuer, pourtant c’est un vrai désir que j’ai. Si je pense ça, c’est que cela me sert à quelque chose, c’est que j’en retire un intérêt, je ne le ferais pas sinon, mon ego n’est pas si idiot que ça, mes mécanismes de défenses ne sont pas si idiots que cela. Si j’ai ce système de pensées c’est qu’il est efficace et qu’il sert à quelque chose. Vous verrez que la réponse sera surement quelque chose de l’ordre du : « Cela me permet de préserver mon besoin d’être aimé par les autres, d’être estimé par les autres », parce que l’on a de nombreux codes sociaux, de valeurs sociales que l’on a développé ensemble et parmi celles-ci il y a le fait de ne pas se mettre en avant, de ne pas dire qu’on est bon, de ne pas être prétentieux, et que lorsque je me dis : « Qu’est-ce que j’ai envie d’apporter dans le monde ? » et que je crois au fait que j’ai quelque chose à apporter dans le monde, eh bien je l’interprète comme de la prétention, comme quelque chose qui est à propos de moi, comme quelque chose qui me définit comme supérieur-e aux autres. Lorsque l’on parle de prétention et/ou d’arrogance, c’est en se comparant aux autres. Sauf que c’est totalement faux. 

La notion de contribution est un acte qui n’est tourné vers soi, c’est un acte qui a pour but d’apporter à l’autre et de se servir de tout ce que l’on a de façon inné, pour contribuer.

J’ai envie de vous proposer la chose suivante : premièrement, en ce qui concerne vos talents, vous en avez forcément, demandez aux personnes de votre entourage, il y a des choses que vous faites facilement depuis toujours, depuis enfant, à ce point que vous ne reconnaissez même plus que c’est un talent parce que pour vous c’est tellement normal et vous pensez que tout le monde est en mesure de faire ce que vous faites alors que ce n’est pas du tout le cas. Si vous y prêtez attention deux minutes, vous allez vous apercevoir qu’il y a certaines choses que vous faites et qui sont faciles, vous les faites tout le temps et depuis toujours alors que les autres n’ont pas l’aisance et la facilité pour faire ces mêmes choses. Demandez-vous, est-ce que ce talent est lié à vous, est-ce que c’est quelque chose que vous avez cherché à développer volontairement ? Est-ce que c’est quelque chose qui appartient à qui vous êtes ou quelque chose qui est là quoi qu’il arrive, qui est là indépendamment de vous et qui vous a été donné sans raison. Vous avez peut être cette capacité à jouer du piano, vous avez cette oreille, cette capacité à écouter les autres, à les comprendre, vous avez peut être une empathie et une sensibilité naturelle, vous avez peut être tout un tas de qualités dont vous ne vous rendez même pas compte, qui sont innées chez vous et ça pour moi, ça ne vous appartient pas. Ça ne vous appartient pas dans le sens où il n’y a que vous qui l’avez et ça vous est propre, ça vous distingue d’autres personnes et c’est votre devoir de vous servir de cela pour contribuer au reste du monde. Si vous avez un talent particulier, c’est de votre devoir de l’utiliser pour le reste du monde. Il en va de même pour les expériences, pour tout ce qui vous a défini en tant qu’individu, tout ça ce sont des choses complètement subjectives, et quand vous vous dites : « Pour qui je me prends de vouloir faire telle ou telle chose… », il y a cette notion de ne pas se mettre en avant, de ne pas se placer au dessus des autres et en faite la réalité c’est que vous n’êtes pas au dessus des autres, vous n’avez rien fait de plus que les autres pour être bon en piano, pour avoir une oreille exceptionnelle, vous n’avez rien fait de plus que les autres pour avoir cette hyper sensibilité et parvenir à lire les micro-expressions des autres… Ça ne change rien au fait que vous avez ce talent, et justement vous n’avez rien fait donc ce n’est même pas à propos de vous, à ce stade, votre travail c’est de trouver cette chose qui n’est pas à propos de vous, que vous avez et qui est peut être lié à quelque chose d’inné, lié à votre physiologie, lié à votre morphologie, lié à votre corps ou lié à votre expérience… Mais vous avez tous quelque chose qui est là pour contribuer au reste du monde. Vous avez ce talent, cette différence qui pour vous est anodine, qui n’est peut être pas « assez » ou « pas grand chose », à tel point que vous vous dites que vous n’auriez rien à apporter. 
Votre devoir en quelque sorte, c’est d’utiliser ce talent inné pour contribuer au reste du monde.
En tout cas c’est de cette manière que je choisis de voir les choses, c’est comme ça que je vois la contribution. 
Pour moi la contribution, c’est un devoir que l’on a, et il ne faudrait pas négliger l’effet papillon contenu là-dedans, si moi mon talent s’exerce à une échelle qui ne touche pas des milliards de personnes mais qui touche les personnes qui sont autour de moi, l’effet cumulé est extraordinaire, votre travail va être de vous demander comment vous pouvez contribuer et de vous détacher de cette pensée : « je n’ai rien à apporter » et qu’il suffit juste que je l’observe et que je laisse tomber mon ego qui me protège, si je passe au delà de ça et que je me dis : « en réalité, j’ai forcément des choses, des affinités, parce que je suis juste un être humain avec des affinités, avec des sens, des organes et avec toutes les fonctions d’un être humain qui font que j’ai forcément des spécificités, si je décide de les utiliser pour les autres eh bien ce n’est pas à propos de moi ». Ces spécificités ce n’est pas moi qui ait décidé de les avoir. Il en va de même pour l’autre réaction de me dire : « Non mais pour qui je me prends ? » Eh bien pour personne, nous sommes comme tout le monde et nous avons des talents qui nous sont propres et ces choses là, c’est notre rôle de les utiliser pour contribuer.
Même lorsque l’on a identifié ce que je viens d’énoncer, parfois notre ego nous rattrape et qui veut me maintenir en vie, c’est cette partie de nous qui nous protège et qui me dit : « je suis en danger ». Ici, la manifestation de cela, lorsque l’on a vu que l’on avait un talent, ou que l’on avait une idée, on veut absolument la protéger, se l’attribuer, la garder comme une chasse gardée pour soi, alors qu’en réalité que cela ne nous appartient pas, on oublie que c’est quelque chose qu’on a pas demandé, et c’est tout à fait ok de vouloir s’attribuer ses propres talents, je ne pense pas que ce soit constructif dans une démarche de contribution. Je vais vous donner un exemple parce que c’est vraiment quelque chose qui est courant dans l’art, beaucoup de personnes vont s’offusquer du plagiat et je le comprends parce que cela touche l’ego, cela touche la sécurité émotionnelle de la personne, ça met en danger une partie de l’ego de la personne, c’est normal que cela la touche.
En soi, ce n’est pas dans une démarche de contribution, si je suis un artiste et que j’ai un talent particulier et que je décide de produire une oeuvre et de la rendre publique, de la donner, pour moi cela ne fait pas de sens de vouloir la donner mais de la garder quand même, c’est à dire que je la donne mais pas entièrement. Si les autres la reprennent, je la reprends immédiatement, comme si elle était à moi. Je n’ai pas vraiment donné, je n’ai pas vraiment contribué, je n’ai pas vraiment accepté de donner. j’ai peut être contribuer dans le sens où j’ai apporté ma pierre à l’édifice mais cette pierre j’ai malgré tout mis mon nom dessus et c’est la mienne, ce n’est pas complètement généreux comme acte, il y a une part d’ego qui reste. Ce que j’ai envie de vous proposer c’est que si vous avez envie d’être au maximum de votre épanouissement et de votre bonheur c’est de contribuer au sens le plus large du terme, de vous dire : « je donne, je contribue, je me sers de mes talents pour donner mais ce n’est pas à propos de moi, je n’ai pas besoin qu’il y ait mon nom », c’est un travail qui est difficile parce que l’ego est là pour nous protéger et il n’a pas du tout envie qu’on fasse ça. Ce que j’ai envie de vous montrer ici c’est que si l’on fait cette démarche là, le bonheur est beaucoup plus élevé parce que le sentiment de contribution l’est aussi. Je vais reprendre l’exemple de l’artiste, mais si je ne suis pas dans cette démarche de ne pas vouloir qu’on réutilise mon oeuvre, mais qu’au contraire je créé généreusement, il y a de nombreux artistes qui font cela sur Internet et je trouve ça magnifique, moi ça m’émeut, parce que la contribution est pour moi une valeur qui est tellement importante, qu’ils produisent des images libre de droit, des sons… et qui n’y attachent aucun ego. Ils veulent juste contribuer, est-ce que vous pouvez voir l’effet papillon que cela peut avoir ? Est-ce que vous saisissez la réelle opportunité, la réattribution, la valeur très forte que cela peut apporter dans le monde, par opposition à quelque chose sur lequel vous auriez apposer votre nom ? 
J’ai envie de vous inviter à faire ce travail là dans ce podcast, à vous poser la question pour vous même. C’est une question qu’on me pose souvent : « Esther, quand tu développes des outils, et que d’autres personnes les utilisent, est-ce que c’est un problème, est-ce qu’il faut mettre ton nom, ? ». Premièrement je n’ai rien inventé, je considère que je n’invente rien et les idées appartiennent à tout le monde, c’est une contribution au monde, les idées c’est quelque chose que tout le monde peut se réapproprier. Bien sur il n’est pas question de ne pas respecter les droits d’auteur lorsque qu’un auteur ne souhaite pas lâcher prise sur son ego, ça le regarde et c’est son droit, mais en l’occurrence ici sur ce podcast, ce n’est pas du tout la démarche dans laquelle je suis. J’ai envie que vous vous réappropriez les outils, j’ai envie que vous les réutilisiez et qu’ils les modifient en y ajoutant leur patte, parce que de cette manière, il y aura encore plus de valeur de distribuée. C’est vraiment ça la contribution pour moi, j’ai envie de vous inviter à vous poser la question : « sur quoi puis-je contribuer ? », c’est la que vous apporterez le plus de valeur, c’est là que vous serez vous-même le plus épanoui, c’est la aussi que vous créerez le plus d’argent, et donc de possibilités pour vous. J’imagine que pour vous, si vous êtes entrepreneurs et que vous êtes dans cette démarche de créer de la valeur, le fait qu’elle se transcrive en argent cela va être important. Il va falloir vivre de votre activité, cette valeur se quantifie avec la quantité de contribution que vous êtes en mesure d’apporter. 
Autorisez-vous à vous dire qu’à ce stade ce n’est même plus à propos de vous. Autorisez-vous à vous dire que ce talent que vous avez n’est pas à propos de vous, ce qui fait qu’il y a pas de question de « pour qui je me prends ? », je me prends pour rien du tout dans la mesure où ce n’est pas à propos de moi. Je suis né-e avec ça et je n’ai aucun mérite à ça, je m’en sers pour contribuer parce que je décide de le voir comme un savoir, comme quelque chose qui m’a été donné, quelque chose qui ne m’appartient pas et que mon devoir c’est de le redistribuer, c’est l’outil qui m’a été donné pour faire de grandes choses dans ce monde.
C’est vraiment ça que j’avais envie de vous transmettre aujourd’hui. Lâcher prise et laisser votre ego à votre rythme, pourquoi ne pas réécouter ce podcast et celui sur l’ego à votre rythme, de laisser cet ego de côté et ne pas le laisser vous envahir et vous empêcher de contribuer alors que c’est quelque chose qui vous ferait à la fois vous sentir très heureux et en même temps donnerait tellement au reste du monde.
Je m’arrête là pour aujourd’hui, je vous embrasse, je vous souhaite un excellent vendredi, un excellent week-end, et je vous dis à la semaine prochaine !