Retranscription écrite du podcast :

Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet et dans ce 109ème épisode nous allons parler de l’ascenseur émotionnel.
Je pense que le nom parle de lui même, j’ai emprunté ce nom là à une expression qu’on utilise en français lorsque des émotions nous submergent, qui prennent toute la place, que tout allait bien et que tout d’un coup tout va mal, c’est un peu les montagnes russes. Ce n’est pas exactement ce dont je vais vous parler dans cet épisode, je vais vous parler d’un concept qui est qui font que les émotions ne sont pas toutes exactement au même niveau, certaines sont plus fortes que d’autres, certaines « vibrent » plus haut que d’autres, si le terme vibration vous parle. Parfois, en fonction des situations que l’on rencontre, on va prendre cet ascenseur émotionnel et on va se retrouver très haut en terme d’émotions positives ou très bas, en terme d’émotions négatives (par positives j’entends agréables et par négative j’entends désagréables). 
Pour essayer de vous expliquer ce dont j’ai envie de vous parler aujourd’hui, je vais vous donner un exemple de quelque chose qui m’est arrivé récemment, il y a quelques semaines en arrière, j’étais à Nantes pour une conférence à laquelle je participais, ce n’était pas moi qui donnait la conférence, c’était une immersion de plusieurs jours avec mon coach et les autres personnes qui sont coaché par lui. J’étais en déplacement, j’avais des appels à faire dans ma journée, le vendredi je n’ai pas d’appels avec des clients normalement, mais j’ai des appels avec les membres de mon équipe, des choses qui ne nécessitent pas forcément d’avoir une connexion absolument extraordinaire mais qui font que j’ai malgré tout besoin de me connecter en visio. Le vendredi c’est le jour où je m’assure que le podcast est bien en ligne, j’ai besoin d’une connexion Internet. J’arrivais le vendredi à Nantes, j’avais demandé à Claudia de nous prendre un Airbnb qui soit disponible dès le début de journée, comme ça je pouvais mettre à profit cette après-midi dans un appartement avec Internet et que je puisse vérifier la publication de mon podcast et m’assurer que tout se passe bien, parfois tout ne se passe pas comme il faut, je dois le republier plus tard dans la soirée. J’avais visualisé mon arrivée à Nantes, j’arrivais dans cet appartement, une fois arrivé là bas, il y a avait une erreur sur le site Airbnb et l’appartement n’était pas disponible avant 18h le soir. Cela changeant un peu mes plans, en soit ce n’était pas très grave mais c’était un imprévu, déjà émotionnellement, je partais de : « je suis enthousiaste, tout va bien, j’arrive à Nantes c’est super, j’adore cette ville que je trouve très jolie », à « mince on va avoir un problème, il faut que je trouve un plan B ». Là je me dis que ce n’est pas très grave, je vais tout simplement chercher un endroit où je peux avoir une bonne connexion Internet. Au départ je m’étais dit que j’allais utiliser ma 4G tout simplement, quand on créé du contenu sur Internet, avoir une bonne 4G c’est quelque chose d’indispensable et que l’on a très souvent, et pour une raison que j’ignore mais lorsque vous avez dépassé votre forfait, l’opérateur ralentit la connexion, ce qui faisait que je n’en avais plus assez pour faire un visio. Cela m’a mise en colère parce que la pensée que j’avais et qui créait ma pensée à ce moment là, c’était : « ce n’est pas normal, je paie une fortune mon abonnement de téléphone, ces gens ne sont pas capables de m’offrir un service fiable », il faut savoir que j’ai un sens du service qui est vraiment poussé à l’extrême, c’est quelque chose qui est vraiment très important pour moi, je fais un métier de service et j’apprécie énormément les services, j’ai tendance à donner beaucoup de pourboires pour les services lorsque c’est possible de la faire, j’ai tendance à consommer beaucoup de services : taxis… Toutes les choses qui me simplifient la vie, je valorise beaucoup le fait qu’il y ait des personnes qui choisissent de rendre service. J’avais ce truc dans ma tête, j’en rajoutais des tonnes : « en France ce n’est pas comme aux Etats-Unis, ici les services c’est n’importe quoi », alors qu’en réalité, c’est juste que c’est quelque chose que l’on ne valorise pas autant qu’aux US. J’étais dans ma grosse colère, et même je suis allée jusqu’à être complètement frustrée et puissante. Parce que ce que je me suis dit : « ce n’est pas grave, je vais trouver un cybercafé comme pas 4G ne fonctionne pas et que là mon opérateur n’allait pas pouvoir changer ça dans la minute ». Je trouve un cyber-café… 
Bref vous voyez comme je vous raconte toute l’histoire en détail, souvent lorsque c’est le cas c’est que l’on est très attaché à cette histoire et aux émotions qui y sont liées. C’est ce que je dis à mes coachés : « vous voyez là, elle est en train de raconter tout le contexte, c’est qu’elle est très attachée à son bullshit », bref euh bien c’était la même chose pour moi, j’arrive dans ce cybercafé et je demande à me connecter à Skype et là le gérant me dit qu’ils n’ont pas Skype. Dans ma tête je me dis : « mais ce Monsieur ne comprends rien, Skype et internet c’est la même chose, comment ça tu as accès à internet et pas à Skype ». J’en rigole alors que sur le moment ce n’était pas le cas et c’était vraiment des émotions désagréables. Je me suis observée comme quand ces choses là m’arrivent, c’est rare que je sois dans des états comme ça, je vous le raconte parce que je trouve cet exemple symptomatique de ce qui me mets encore en colère ou ce qui peut me créer de la frustration, c’est typiquement des choses, où un service n’a pas été maintenu comme il devait l’être, je ressens comme un dû, que le service qui m’a été vendu, me soit donné. Donc en l’occurrence ici l’hôtel et mon téléphone qui fonctionne, ce sont deux services que j’avais acheté et que ne m’était pas donné, j’ai une sorte de manuel de bonne conduite de ce que devrait un être un service correctement délivré et là on a agit pas rempli mon manuel de bonne conduite, du coup j’étais énervée parce que les autres auraient dû se comporter différemment alors que non, les autres peuvent se comporter comme ils le veulent, que j’ai payé ou non, cela n’a absolument rien à voir et c’était très intéressant de voir ça. C’est vrai que c’est le genre de chose qui m’arrive si je constate que mon téléphone ne fonctionne plus très bien, si mon ordinateur fait des choses qu’il ne devrait pas faire, ça va typiquement être le genre de chose qui va me créer de la frustration, lorsque je possède un objet ou quelque chose dont j’estime que le service pour lequel j’ai payé ne m’est pas donné. C’est intéressant et ça en dit long sur les frustrations de la personne que vous entendez à travers ce podcast. Je me suis observée et j’ai vu que j’avais ce type de pensées en particulier, je l’ai dit à Leïla, l’une des coach de mon équipe avec qui j’avais rendez-vous cette après-midi là, je lui ai fait ce que l’on appelle des « décharges émotionnelle », on aime bien faire ça dans l’équipe, on s’envoie des messages avec nos frustrations et ça l’a fait beaucoup rire parce qu’elle ne m’avait jamais vu en colère, et c’est surtout que c’est toujours pour des broutilles, j’ai trouvé un café qui avait pas une connexion qui était optimale, qui était un peu bruyant, mais on a réussi à faire notre appel avec un peu de retard, mais du coup nous l’avons fait plus court que d’habitude, nous avons été plus concises et nous nous en sommes très bien sorties, tout est bien qui finit bien.
Que s’est-il passé dans ma tête pour passer de « mon dieu, ce n’est pas normal, je devrais avoir accès à mon hôtel et à mon téléphone » à « j’ai trouvé une solution, et tout va bien et même que j’ai de la gratitude parce que c’est quelque chose qui me permet de travailler sur moi ». J’imagine que ce sont encore les choses sur lesquelles j’ai encore du travail et j’ai encore des choses à comprendre sur moi et je trouve ça génial et très intéressant.

Comment passe t-on de l’un à l’autre : en prenant l’ascenseur émotionnel.

Ou alors on prend l’échelle des émotions, j’aime bien l’expression, et lorsque l’on parle d’échelle, ça laisse penser que l’on devrait passer par tous les barreaux de l’échelle, alors qu’avec un ascenseur on comprend que l’on peut passer de l’étage 2 à 14, sans vraiment avoir besoin de passer par tous les étages. Avec le travail sur les émotions, j’ai pu remarquer que nous ne sommes pas toujours obligés de passer par tous les étages.

Qu’est-ce que l’échelle des émotions (ou ascenseur émotionnel) ?

L’échelle des émotions, je ne l’ai pas vue ailleurs présentée de cette manière, elle est à l’initiative du travail d’Esther et Jerry Hicks, ce n’est pas eux à proprement parlé qui ont inventé le fait qu’il y ait des émotions plus ou moins fortes, mais cette échelle c’est leur idée. 
Vous le savez, je vous ai déjà parlé de ces deux personnes, ils ont écrit des livres, ils ont fait beaucoup de conférences (désormais il y n’y a plus qu’Esther). Ils parlent d’une entité qu’ils appellent « Abraham » qui serait à l’origine de tous les enseignements qu’ils donnent dans un livre, un peu comme si Dieu leur parlait et qu’ils se chargeaient de transmettre le message et d’écrire la Bible (même si ce n’est pas exactement ce qu’ils disent). L’idée est que tous les enseignements qu’ils proposent, selon eux ne vient pas de leur propre cerveaux mais bien de cette entité plus globale qu’ils appellent Abraham, c’est une notion très spirituelle, moi je ne crois pas forcément à cet aspect là, par contre je crois au fait que lorsque l’on est très connecté à son intuition, lorsque l’on écoute vraiment en son fort intérieur, on va avoir des réalisations et des compréhensions des choses qui sont beaucoup plus profondes et que ça nous permet d’écrire certaines choses et d’avoir de l’inspiration pour écrire des choses qui sont intéressantes à tel point que lorsque l’on se relit on se dit : « mon dieu, mais ça ne vient pas de moi, ça provient d’une entité spirituelle ». C’est ma vision des choses, à vous d’adopter ou non cette façon de voir les choses, je ne crois pas à tout cet aspect spirituel, dans le sens où cette entité spirituelle existe qui leur donne des instructions, je n’y crois pas. En revanche, l’échelle des émotions qu’ils proposent, en tout cas le concept qu’il y a derrière est intéressant et on peut tout à fait se l’approprier et le comprendre dans le contexte de la cognition.
La cognition étant la base de tout ce que l’on enseigne ici sur Se Sentir Bien, le fait que nous sommes dirigés par toute notre cognition qui comprend nos émotions, nos pensées, nos actions. L’échelle émotionnelle selon Esther et Jerry Hicks, c’est une échelle qui va de 22 à 1, 1 étant l’émotion la plus forte et la plus positive à 22 étant la plus forte et la plus négative, on passe par tout un panel d’émotion. En 1 il y a la joie, l’amour, l’appréciation, en 2 la passion, en 3 l’enthousiasme, on descend comme ça, en 12 il y a la déception, en 13 le doute, en 17 la colère, en 20 la jalousie, en 19 la haine et tout en bas la peur, la dépression, le désespoir, l’impuissance… Selon leur théorie et leur interprétation, pour passer d’une émotion du bas de l’échelle à une émotion du haut de l’échelle, il faudrait passer par les différents barreaux de cette échelle, et grimper les échelons, le tout en se créant des pensées qui vont nous permettre de passer d’une émotion à l’autre. Par exemple, si je ressens de la peur, pourquoi ne pas me proposer une pensée qui va me permettre plutôt de ressentir de l’insécurité, ou de la culpabilité… c’est toujours mieux que de la peur ou du chagrin, selon Esther et Jerry Hicks.
J’adore la notion d’échelle et par extension cette d’ascenseur parce que je trouve qu’effectivement c’est intéressant pour soi-même de se poser et de se dire : « comment je classe mes émotions en terme de la plus désagréable à la plus agréable ? », celle qui est la moins créatrice, celle qui me sert le moins à celle qui est la plus créatrice et qui me sert le plus ? Comment vais-je pouvoir me servir de cela pour changer mon état pour évoluer, pour passer à autre chose à un moment de crise comme c’était le cas pour moi, et pour changer la façon dont je me sens. Je vous avais déjà parlé du fait de changer la façon dont on se sent dans l’épisode 23 qui s’appelle « Se Sentir Bien », je vous expliquais comment passer de : « je me sens mal » à « je me sens bien ». Je vous disais que l’idée est de changer sa pensée pour trouver une alternative de pensée qui va permettre de nous sentir mieux, et parfois on essaie de trouve une pensée qui va nous faire passer de la peur à la joie, et on a du mal à la croire. Ce que je vous proposais dans cet épisode c’était de se proposer des pensées intermédiaires, des pensées « pont » pour aller d’une étape à l’autre, pour nous permettre de passer par des émotions intermédiaires, cette échelle, c’est exactement ce qu’elle nous permet de faire. Cela nous permet de nous dire : « je ne peux pas directement passer de la peur à l’espoir, j’ai besoin de passer par l’insécurité, la haine, la vengeance, la colère, le blâme, le souci, le doute, la déception, l’accablement, le pessimisme, l’ennui, le contentement et enfin l’espoir ». Je trouve cela très intéressant, mais je ne suis pas tout à fait d’accord avec l’échelle qui est proposée par Esther et Jerry Hicks,  parce que je ne trouve pas qu’elle s’applique à toutes les situations, par contre ce que je vous encourageais à faire c’est de vous inspirer de cet exercice et de l’échelle qu’ils ont proposés, vous la trouverez sans difficultés sur Internet, si vous tapez « échelle des émotions Abraham Hicks », vous n’allez avoir aucun mal à la trouver, ou alors vous pouvez également lire leurs ouvrages et vous aurez accès à cette échelle. Vous pouvez vous poser la question de : « où je ressens ces émotions, où je les place, est-ce qu’elles sont si fortes que ça, est-ce qu’elles sont si désagréables que ça, dans quel ordre je les mettrait » et notamment de le faire dans votre situation pour aller dans une direction que vous sera plus utile, vous autorisez (si cela vous est accessible, cela va dépendre de vous et uniquement de vous et de la situation en question), de ne pas hésiter à passer d’une émotion qui se situe à 22 à une émotion qui se situe à 10 si cela vous est accessible. 
Si je reprends l’exemple que je vous ai donné tout à l’heure, l’émotion la plus horrible que j’ai ressenti ce jour là c’était de l’impuissance, l’impuissance sur l’échelle d’Esther et Jerry Hicks est placée au numéro 22. C’est vraiment le plus bas que l’on puisse avoir, c’est à la fois très fort, c’est à la fois complètement destructeur et pas du tout créateur, ce n’est vraiment pas une émotion qui va nous être constructive, je suis passée de l’impuissance à la colère, la colère qui est en 17, les pensées associées à l’impuissance : « tout m’échappe, ce n’est pas de ma faute, je ne peux rien faire, vraiment victimisation totale, ça n’aurait pas dû se passer comme ça, on aurait pas dû me dire ça, c’est la faute de mon opérateur… » toutes ces pensées là me créait de l’impuissance, je ne m’attribue pas ce qui est en train de se passer, je blâme tout ce qu’il y a hauteur de moi, en faite je me mets dans une situation où je me sens totalement impuissante, puisque ce n’est pas de ma faute et je ne peux rien faire, ensuite je suis donc passée par la colère, vous l’avez vu dans les pensées que je vous ai proposé, ce sont des pensées qui peuvent créer plusieurs émotions, parce que ces pensées sont un peu complexes, le but va être de vous proposer deux pensées bien distinctes une qui va créer l’impuissance et l’autre la colère, je suis passée à la colère : « ce n’est pas normal, ça ne devrait pas se passer comme ça », je suis passée à la frustration, qui est en 10, je suis passée à la déception, ensuite à l’espoir, tout va bien se passer, on va y arriver, Leïla va m’attendre, pour au final en arriver à de la gratitude qui n’est pas sur cette échelle mais que moi je placerais en 1 et qui fait partie des émotions les plus créatrices à mes yeux.
Vous voyez, je suis passée par tout un tas d’étapes dans mon cheminement de pensées, j’ai pris cet ascenseur pour gravir les échelons. C’est comme ça que j’en suis arrivée à me sentir mieux et c’est de cette manière que 2 heures plus tard, j’étais pleine de gratitude, j’ai même fait un flot de pensées après avoir parlé à Leïla, après notre call professionnel, j’ai analysé ce qu’il s’est passé, pourquoi j’étais en colère, pourquoi j’avais envie de ressentir de la gratitude, parce que je viens d’apprendre une leçon, peut être que le vendredi il ne faut peut être pas que je fasse d’appels pro parce que ce sont souvent les jours où je suis en déplacement, de la même manière que je n’ai pas de clients, je pourrais ne pas avoir de rendez-vous le vendredi pour cette raison là. L’autre chose que j’ai apprise c’est qu’il faut que je fasse attention et que je vérifie à deux fois lorsque j’ai besoin d’une connexion internet, qu’il faut que j’ai un plan B, j’ai finalement aussi appris sur moi, sur ce qui était important pour moi ici, c’était quelque chose auquel j’avais déjà eu accès, je savais que j’avais un haut sens du service, je peux avoir de la gratitude pour ça parce que je trouve que c’est quelque chose de très beau d’aimer le service. Moi j’aime rendre service, j’aime aider les gens et le fait que je le valorise pour moi-même c’est pour cette raison que je le valorise aussi pour les autres, ça m’a donc aussi appris ça sur moi, et je peux avoir de la gratitude sur ce qu’il s’est passé parce que toutes occasions d’avoirs des émotions désagréables est une occasion de grandir. 
Evidemment j’aurais pu vous donner un exemple qui ne me concerne pas mais je trouvais ça rigolo de vous proposer un exemple qui me concerne, comment je suis passée de l’impuissance, la colère et le désespoir à la gratitude et la joie et l’amusement, parce qu’aujourd’hui cette situation aujourd’hui m’amuse quand j’y repense.
Vous pouvez vous servir de cela dans votre vie. 
Dans une situation où vous êtes vraiment en colère (ou n’importe quelle autre émotions désagréable), vous pouvez vous posez la question : quelle est l’émotion que je ressens ? Si je devais classer les émotions que je pourrais ressentir dans ce contexte lac ou même que je voudrais ressentir dans ce contexte là, et qui me permettrait de me sentir du moins bien au mien, qu’est-ce que je mettrais sur cette échelle, qu’est-ce que je mettrais sur cet ascenseur ? Si j’ai aucune idée de quoi mettre, je peux me baser sur l’échelle proposée par Esther et Jerry Hicks, sinon je peux moi-même prendre une liste des émotions, vous en avez une disponible sur la boîte à outils que vous pouvez télécharger gratuitement sur le blog, vous pouvez vous servir de cette liste d’émotions ou vous servir d’une autre trouvée ailleurs. Demandez-vous quelles émotions vous pourriez prendre, quel chemin, par quel étage je pourrais passer, pour aller vers là où je voudrais aller ? Comment j’aimerais me sentir et si je peux y aller directement c’est tant mieux sinon j’ai peut être besoin de pensées intermédiaires et pour cela il faut que je me propose des pensées intermédiaires, et ça peut être une façon vraiment de se poser face à son papier et c’est un outil de changer progressivement la façon dont on se sent pour aller du moins bien au mieux et vous verrez que c’est très utile, cela permet de se poser, souvent on ne se sent pas bien, on sent que penser d’une autre manière ça nous aiderait mais on a pas vraiment d’idées sur comment le faire et par quelle étape passer, parfois on a une idée de ce qui ferait nous sentir mieux mais lorsque l’on a cette pensée on y croit pas du tout.
Dans les émotions par lesquels vous passez, pensez à la neutralité, penser quelque chose qui ne vous fera ni ressentir une émotion agréable ni une émotion désagréable, généralement ce qui nous permet de passer par la neutralité c’est de penser consciemment la circonstance, la circonstance comme elle est neutre, c’est quelque chose qui va nous permettre de redescendre en terme d’ascenseur émotionnel, de revenir au rez de chaussée en quelque sorte. Dans mon cas, ça aurait été : « mon téléphone ne fonctionne pas, le Airbnb sera disponible à 18h », c’est tout à fait neutre, c’est factuel, il n’y a pas d’émotions à avoir, toutes les émotions que je pourrais avoir liés à ça, ça serait tout ce qui en découlerait, toutes les pensées que j’aurais qui découleraient de ce constat là.
Je vais m’arrêter là pour aujourd’hui, n’hésitez pas à tester cet outil et à me dire en commentaire ce que vous en avez pensé et l’usage que vous en avez fait.
Je vous souhaite un excellent vendredi, un excellent week-end et je vous dis à vendredi prochain !