Retranscription écrite du podcast :
Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet, coach certifiée et dans ce 113ème épisode nous allons parler du présent.
Nous n’allons pas parler de conjugaison (rassurez-vous c’était une blague), vous savez très bien de quoi il s’agit lorsque l’on aborde ce sujet en développement personnel, il s’agit du moment présent, de l’instant présent, appelez cela comme vous voulez. J’avais très envie de faire cette blague, et ce serait très drôle venant de ma part car si vous suivez mes emails, vous savez que la conjugaison et moi, c’est pas trop ça et ça ne l’a jamais été, je suis en train d’apprendre, comme quoi tout est possible, je suis en train d’apprendre à écrire correctement, mais je vous avoue que l’une des raisons pour lesquelles je n’ai jamais progressé c’est parce que c’est pas important pour moi, et la conjugaison non plus.
Je sais que pour beaucoup d’entre vous qui écoutez ce podcast, vous êtes déjà familiers et familières avec ce concept, avec l’existence de l’instant présent, peut-être même que vous avez lu Le pouvoir de l’instant présent d’Eckhart Tolle, vous savez qu’il est important de se rappeler que la seule chose que l’on vive vraiment c’est l’instant présent, notre passé, notre futur n’existe pas, nous avons tendance à passer énormément de temps dans notre tête à penser au passé, à ressasser le passé, à revivre continuellement, au point d’avoir l’impression que le passé impact notre présent, nous avons la sensation parce qu’il s’est passé telle ou telle chose, parce que nous avons eu telle expérience, parce que nous avons rencontré contré telle personne, parce qu’on a fait tel travail, parce qu’on a eu telle maladie, parce qu’on a eu telle problématique dans l’enfance et que notre présent en est impacté alors que c’est faux, parce que notre passé est juste une circonstance. Il n’impacte pas notre présent, la seule façon qu’il peut impacter notre présent c’est par le biais de notre propre pensée. Et c’est la même chose pour le futur, il n’existe pas encore et nous avons tendance à nous inquiéter pour le futur, à beaucoup y penser, je pense notamment à tous les étudiants qui m’écoutent, tous les jeunes adultes qui sont en train de créer leur vie professionnelle et leur vie sentimentale et qui s’inquiète continuellement du futur, je pense aussi à tous les parents qui s’inquiètent pour leurs enfants et ce qu’ils vont devenir, à quel monde vont-ils être confrontés, qui sont constamment dans le futur, je pense aussi à toutes les personnes qui avancent dans l’âge ou qui sont touchés par la maladie, qui commencent à s’inquiéter du futur. Nous sommes constamment dans notre tête à penser au futur, au passé et à en oublier que le seul instant qui existe vraiment, c’est maintenant.
Ce n’est même pas aujourd’hui, c’est l’instant T, le moment où l’on se parle, le moment où vous m’écoutez, le moment où j’enregistre ce podcast, c’est la seule chose qui existe.
Je sais que la plupart d’entre vous êtes déjà familier avec cette notion là, avec le fait qu’il est important, pour profiter de l’expérience humaine, de se ramener à cet instant présent. Et pour cela les conseils sont toujours les même, c’est toujours se reconnecter à maintenant par le biais de nos sensations, soit par nos 5 sens : audition, vue, toucher, odorat, goût… C’est aussi une façon de se ramener dans le présent. Se reconnecter à l’instant présent par le biais de nos émotions, se reconnecter à soi, c’est pour cela que dans le cas de l’instant présent on fait souvent appel aux exercices de respiration, exercices de méditation, ils ont pour but de nous ramener dans l’instant.
Mon premier déclic en matière d’instant présent : Mon Erasmus à Rome
Aujourd’hui avec vous j’ai envie d’aller un peu plus loin que ça, j’ai envie de discuter avec vous de comment ce concept de moments présents et d’instants présents et comment cela a eu un impact vraiment important. Pour ne rien vous cacher, cet épisode de podcast, cela fait des mois que j’essaie de l’écrire, cela fait des mois que j’essaie de vous le proposer, et je ne suis jamais satisfaite de ce que j’ai à vous proposer, je suis même pas certaine d’être complètement satisfaite, mais vu que je ne suis plus dans le perfectionnisme, je ne crois pas l’avoir tant été que ça, je ne suis pas dans le perfectionnisme à vouloir absolument faire quelque chose de parfait mais plutôt de vous partager ce que j’ai à vous partager à un instant donné, et quitte à refaire plus tard une V2, ou quelque chose à ajouter parce que je ne veux pas justement me perdre dans le fait de vouloir faire mieux et en oubliant de délivrer. Vu que je ne suis plus dans cet optique là, je vous présente aujourd’hui ma réflexion telle qu’elle est maintenant. La raison pour laquelle j’ai mis du temps, c’est parce qu’en faite ce concept m’a vraiment fait des déclics dans ma vie qui ont changé la donne et j’espérais trouver la façon de vous le transmettre au mieux. Finalement, j’ai décidé de le faire d’une façon très simple qui est de vous raconter les moments où cela à vraiment impacté ma vie. Il y a deux moments où vraiment cette notion d’instant présent m’a frappé en plein visage pour me rappeler à l’ordre et me dire qu’effectivement, il fallait que je n’oublie pas qu’il y ait que ça, ça ne deviendra jamais mieux que maintenant, je n’aurais jamais plus que ce dont je suis capable d’avoir maintenant. La vie ne me proposera jamais rien de plus que moi, ma respiration, mes sens, et ce que je suis en train de vivre maintenant. La première fois que j’ai compris ça et que ça m’a vraiment impacté, c’était il y a un peu plus de 10 ans, quand je suis partie durant mes études en Erasmus, et je suis allée en Italie, c’était la première fois que je partais aussi longtemps à l’étranger, j’étais déjà partie pendant des voyages scolaires, notamment à Turin, j’étais partie 1 mois à Turin pour un programme linguistique, là c’était la première fois que je partais pendant un temps relativement long, je partais à Rome pour un an, et ce voyage je l’ai vraiment beaucoup fantasmé, je l’ai beaucoup imaginé, j’ai passé un an à le préparer, je suis partie pendant ma 3ème année d’université, pendant mes 2 premières années d’université, je savais que je voulais partir à l’étranger, je ne savais pas encore exactement où, j’hésitais à partir dans un pays anglophone pour améliorer mon anglais parce que j’avais la certitude que d’un point de vue professionnel ce serait intéressant d’avoir un meilleur niveau d’anglais, et tiraillée entre là où j’avais vraiment envie d’aller c’est à dire en Italie, avec le risque qu’au niveau linguistique ce ne soit pas très intéressant professionnellement, chose qui s’avère être complètement non-important, c’est quelque chose que je dis très souvent aux jeunes qui prennent des décisions à l’école et qui se font tout un monde de ça, et il s’avère que ce sera non-important dans la mesure où il n’y a pas de mauvais choix et que tout est super.
Je suis partie en Italie, j’ai pris la décision de suivre mon coeur et de partir en Italie, ce qui fait que j’ai énormément fantasmé ce voyage à Rome, la ville, l’appartement dans lequel je serais, les cours que j’allais suivre, combien la vie serait différente, combien tout allait être un souvenir mémorable pour toute ma vie, je l’avais anticipé, fantasmé, et c’était vraiment, c’était une sortie de zone de confort pour moi, cela me faisait extrêmement peur, et en même temps c’était beaucoup d’adrénaline, beaucoup d’anticipation. Je me suis retrouvée à Rome, je suis partie avec une copine, ça s’est fait sans qu’on ne prévoit rien en avance, c’était une fille de ma promo, elle partait aussi à Rome et nous avons sympathisé pendant la préparation du voyage, on se connaissait un peu avant mais nous nous sommes vraiment rapprochées pendant la préparation du voyage. Nous sommes arrivées à Rome, nous avons commencé les cours, les premières semaines étaient très dures avec la langue, les problèmes d’appartement, comme toute installation quelque part, il y a toujours un petit moment d’ajustement. Et en l’occurrence c’était tout de même un pays étranger, même si ça reste l’Europe, il y a une culture assez proche de la nôtre malgré tout, mais cela n’en demeurait pas moins très différent pour moi et c’était dur pour moi. Dans ma tête je me disais : « c’est dur parce que ce sont les premières semaines, on m’avait prévenue qu’au début on pouvait avoir un petit coup de blues (le mal du pays) », j’ai pris mon temps en me disant que ça allait aller mieux. Ça a finit par aller mieux quelques mois plus tard, j’étais bien installée dans ma colocation, les cours se passaient bien, j’avais trouvé mes repères dans la ville, j’avais trouvé l’endroit que j’aimais bien pour travailler, j’avais trouvé mes transports que j’aimais bien prendre, le glacier où j’aimais bien aller, j’avais vraiment pris mes repères dans cette ville. J’ai eu ce moment, je m’en rappelle très bien, comme un moment précis, j’étais à la bibliothèque de mon université, le seul endroit où il y avait la climatisation, ça a été très utile au mois de juillet lorsqu’il s’agissait de réviser ses examens. J’étais dans cette bibliothèque surement aux alentours de moi de novembre ou décembre, je me suis dit : « Mais c’est tout ? C’est juste « ça » partir à Rome ? » Et je me souviens m’être dit que c’était pareil que si j’étais à Lyon, je me souviens m’être dit : « qu’est ce que tu croyais ? », parce que finalement, c’est comme à Lyon, je me lève le matin, je prends le métro, je vais à l’université, je suis mes cours, ensuite je vais à la bibliothèque, je travaille sur mes cours, ensuite je mange, je vais au cinéma, je vois mes amis, je vais au sport… C’est tout ? Ce sont juste des journées qui s’enchaînent, et là nous étions déjà à la fin de l’année, c’était pas très loin des fêtes de Noël et on allait avoir des vacances. Je me disais : « tout ça pour ça », toute cette anticipation. Ça m’a vraiment frappé, ce moment où j’ai compris qu’en réalité, la vie est juste un enchaînement de journées comme celles que je venais de passer.
Il n’y aurait jamais rien de différent, je pouvais aller à Rome, je pouvais aller n’importe où dans le monde, il n’y aurait jamais rien de différent et ça c’est quelque chose que j’ai vraiment intégré ce jour là où maintenant quand je voyage je me dis toujours la même chose : « c’est juste une journée », même si c’est dans un pays très lointain, dans un paysage magnifique, je me rappelle que là c’est juste une journée de plus, je me rappelle de ne pas fantasmer, de ne pas imaginer qu’il y aura plus que ça, parce que c’est juste une journée et il y en aura d’autres et elles seront toutes comme ça, je peux revenir à cet endroit là si je le décide mais j’essaie de me rappeler qu’il faut profiter et de ne pas être dans le futur, de ne pas être dans la projection de « l’après », de se précipiter. Avant quand je voyageais, quand je partais pour des vacances dans un endroit, j’en oubliais l’instant présent, je voulais tout voir, tout faire, sans pour autant profiter, sans me rappeler qu’à la fin de la journée, j’allais juste avoir une journée de plus qui s’était déroulée et qu’il n’y aurait rien de plus et que courir toujours après l’instant d’après, cela ne m’apporterait rien de plus, en voyant davantage de choses que si je profitais de ce que j’avais déjà, que je me rendais compte qu’il n’y aurait jamais rien de plus que ça.
Mon deuxième déclic : Ancrer la leçon apprise
Le deuxième moment où j’ai saisi l’importance du moment présent, c’est un peu différent. C’est en 2017, j’étais en CDI et je travaillais pour une entreprise qui est un label musical, et je travaillais en tant que développeuse web, je développais des lignes de codes. J’allais tous les jours au bureau à l’heure que je voulais donc c’était plutôt confortable, et je prenais le métro et j’allais m’installer à mon bureau dans cet open space, et les journées se répétaient sans fin, et je me disais : « oui effectivement, chaque jour et comme la journée qui précède, mes journées n’étaient que des enchaînements d’actions : me lever, me brosser les dents, prendre mon petit déjeuner, prendre le métro et partir et ça va être comme ça demain et ainsi de suite ». Je me suis dit un soir en rentrant chez moi, alors que je me sentais complètement vidée, parce que ce travail ne me plaisait pas mais je ne m’en rendais pas vraiment compte sur le moment, j’étais complètement anesthésiée par ce rythme, je me souviens m’être dit : « je suis malheureuse ici », j’ai compris il y a quelques années en arrière que je n’obtiendrais rien de plus, si je reste là où je suis, si je fais tout le temps les mêmes choses, il n’y aura rien de mieux. Alors qu’à l’époque, je pouvais fantasmer sur le fait de me dire : « peut être qu’à la fin de l’année j’aurais une promotion, peut être le mois prochain on aura un nouveau projet qui sera plus intéressant, peut être que cet été quand je partirais en vacances, je serais dans un endroit où il y aura la mer, et du coup ce sera différent », et en faite je m’étais fait avoir malgré moins dans ce fantasme du futur, du « peut-être que plus tard ce sera mieux », au lieu de me dire qu’il n’y aura rien de plus que maintenant. Ce jour là, cela m’a frappé comme une évidence de me dire : « là t’es malheureuse, mais il n’y aura rien de plus si tu restes, tu ne vas rien gagner de plus à rester un jour de plus etc… Ce sera juste un enchaînement de journées comme celles-ci, est-ce que c’est ce que tu veux ? ». C’est à ce moment qu’a été le grand déclic dans ma tête, c’est ce jour là que j’ai eu un déclic dans ma tête que j’ai eu envie de vous transmettre, c’est important d’aimer le chemin. C’est à dire que beaucoup de fois dans ma vie et à ce moment précis, j’avais le Graal entre guillemets, j’avais ce CDI, j’étais installée dans mon appartement à Paris, je n’avais pas vraiment de raison de vouloir bouger, et jusqu’à maintenant j’avais toléré des journées comme celle-ci, des enchaînements de journées pas vraiment palpitantes, je n’étais pas très heureuse mais j’étais OK avec ça parce que j’avais ce fantasme du futur, comme quand je préparais ce voyage en Italie, je me disais que l’année prochaine allait être tellement mieux parce que j’allais être à Rome, ou : « tiens l’année prochaine j’aurais fini ma licence et je serais en master et ce sera mieux, l’année prochaine ce sera pas le Master 1 mais le Master 2, et l’année prochaine ce sera mieux parce que je serais en thèse et je gagnerais de l’argent… » et là j’avais plus ça, je ne pouvais pas me dire : « dans le futur ce sera vraiment mieux », je le savais depuis quelques années déjà mais à ce moment précis cet enseignement prenait tout son sens, il n’y aura jamais rien de plus que ce que je vivais là. Je ne voulais pas me faire avoir dans le piège du : « non mais après ce sera mieux parce que j’aurais une promotion », en réalité non, ça faisait déjà des années que je me disais : « après ce sera mieux », en faite ça ne l’est pas parce que la vie n’est autre qu’un enchaînement de journées. L’important c’est d’aimer, de chérir et de s’éclater dans cet enchaînement de journées. La question n’est pas de se dire : « il n’y a aucune amélioration possible », ce n’est pas le message que j’essaie de vous transmettre ici, bien sur que notre condition peut s’améliorer, bien sur qu’on peut changer nos circonstances, changer les choses dans le futur et notre vie peut être tout à fait différente dans quelques années, mais l’important n’est pas de rêver à cela mais d’apprécier le chemin, parce que le chemin c’est vraiment tout ce qui existe. Il n’y a vraiment que cela, il n’y a que l’instant présent, le futur n’existe pas encore et le passé n’existe plus, il n’y a que l’instant présent, d’où l’intérêt de kiffer son instant présent. Cela ne veut pas dire « you only live once, tiens je vais faire n’importe quoi pour la peine, je bois et mange n’importe quoi, je fume, je prend des risques sexuels pour ma santé… Ce n’est pas ce que cela veut dire de profiter de l’instant présent », cela veut dire : je sais que je vais dans une certaine direction, certes, je crée un futur, mais je kiff maintenant, je kiffe le chemin, le chemin est aligné avec qui je suis, c’est vraiment le chemin que je veux prendre, je suis OK avec les journées que je suis en train de passer, avec le temps que je prends à faire les activités de mon quotidien, toutes les minutes que je passe je suis OK avec l’utilisation que j’en ai faite, je suis OK avec où j’en suis maintenant dans ma vie, et la direction dans laquelle je suis en train d’aller. Le problème c’est que très souvent on fantasme le futur et nous avons envie de courir vers lui, on en oublie d’être dans l’instant présent, on en oublie de kiffer le moment, on a juste envie d’être dans le futur et on trace, on va très vite, l’idée que j’essaie de vous transmettre ici c’est de pouvoir être en mesure de faire pause et de se dire : « ça ne sert à rien de faire ça », parce qu’en plus de cela c’est une illusion, non seulement dans le futur il n’y aura rien de plus si on en croit l’expérience que j’ai eu à Rome, c’était une belle expérience quand j’y repense, je me dis que j’ai appris pleins de choses, que ça m’a’ permis de grandir mais que sur le moment il n’y avait rien de plus, c’est une illusion de croire que dans le futur on aura plus que ce que l’on a déjà, parce que tout est déjà contenu dans l’instant présent. Et la réalité c’est que dans le futur vous conserverez le même ratio d’émotions positives et négatives, autant d’émotions agréables que désagréables que maintenant, c’est juste que ce ne sera pas les mêmes, qui ne porteront pas sur les mêmes circonstances et les mêmes objets. Il n’y aura rien de plus dans le futur, en plus de cela, lorsque vous êtes en train de rêver au futur, vous n’êtes pas en train de profiter du moment présent, vous n’êtes pas en train de créer un présent qui vous convient, nous sommes toujours en train de courir après ce fantasme de : « il faut que je sois dans le futur », et la réalité c’est que l’on croit qu’on peut créer beaucoup plus que ce qui est réellement possible en quelques mois ou années, que ce que l’on peut réellement créer et on sous-estime à l’inverse ce que l’on peut créer en l’espace de 5 ou 10 et en kiffant le chemin.
Moi ce que j’ai envie de vous transmettre aujourd’hui à travers ces deux déclics que j’ai eu dans ma vie à propos de l’instant présent c’est de vous rappeler que l’idée c’est de profiter de maintenant et de dessiner pour vous-même un chemin que vous voulez vraiment emprunter, quelle est la direction que vous voulez prendre, et de ne pas vouloir absolument brûler les étapes, de ne pas vouloir aller trop vite, et de vous rendre compte de la force tranquille que c’est de juste profiter de l’instant présent, de faire les choses qui sont importantes et appréciez de les faire, avoir de la gratitude sur le chemin et ne pas essayer d’aller trop vite, de ne pas essayer de fuir parce qu’en général lorsque l’on essaie d’aller trop vite et qu’on croit qu’on peut faire trop en 1 an que ce qui est réellement possible, c’est juste que nous avons envie de fuir notre instant présent. Quand je vois des coachés qui me disent : « Esther, je veux perdre les kilos maintenant, je n’ai pas de temps ça à perdre, je veux que ce soit fait en l’espace de deux mois », ça c’est de la fuite, elles veulent fuir, et je surestime ce que je peux faire en 2 mois, et je sous-estime ce qu’il est possible en l’espace d’1 an, 2 ans, 3 ans… Imaginez tout ce que vous pourriez faire en trois ans si vous preniez le temps de le penser tranquillement et de kiffer le moment et de le faire pleinement, vous êtes en train de kiffer votre vie au quotidien parce que chaque minute que vous utilisez vous êtes en présence et vous n’avez pas besoin de la fuir, vous êtes là avec vos enfants, votre famille, avec vous-même parce que vous avez envie d’être là, parce que vous avez pris ce temps de vous dire : « où je vais? Où je veux aller ? Et comment j’y vais et comment cela va être génial en chemin » et vous vous voyez en train de le faire et de kiffer chaque moment.
C’est ça que je voulais vous transmettre aujourd’hui, j’espère que j’ai réussi, c’est un podcast qui est très important à mes yeux, j’avais déjà entendu parlé de l’instant présent par le passé, et j’avais compris sur le principe, mais c’est beaucoup que ça de l’intégrer réellement dans la conception globale de la vie. Parce que demain ne sera pas mieux, ce sera juste une journée comme aujourd’hui et donc s’encourager à se dire : « oui je peux, avec l’aide de ma force tranquille, déplacer le futur vers quelque chose qui me ressemble davantage ». Votre ratio d’émotions positives et négatives sera toujours le même dans le futur, ce sera juste plus aligné avec qui vous êtes vraiment et ce sera génial de le voir, ce sera un accomplissement en quelques sorte, en soit il n’y aura jamais rien de plus que ce que vous avez aujourd’hui, au moment où vous écoutez ce podcast.
Je m’arrête là pour aujourd’hui, je vous souhaite une excellente journée, une excellent week-end et je vous dis à vendredi prochain !
Merci Esther pour tout ce que tu nous partage… J’ai une énorme gratitude pour ton travail. Tes contenus nous changent réellement la vie et nous illuminent jour après jour. Un grand merci à toi. 😍😍
Merci Sabrina. Merci d’avoir pris le temps de m’écrire. <3 Belle route à toi.
Cela m’a fait penser quand je pars en vacances. Pour moi, les vacances commencent dès la préparation des bagages le jour précédent. Et je profite du trajet pour regarder le paysage, discuter avec mes enfants, écouter de la musique…
Merci pour ce partage