Retranscription écrite du podcast :

Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet, coach certifiée et dans ce 124ème épisode nous allons parler des parents
Nous n’avons pas encore parlé des parents sur le podcast, comment avons-nous pu faire 124 épisodes sans aborder ce sujet ? C’est un gros sujet qui revient constamment en séance de coaching et pour être tout à fait honnête, ce n’était absolument pas prévu que je parle de ce sujet là, nous sommes vendredi et j’enregistre ce podcast quelques minutes avant de le publier. J’ai décidé de parler des parents, parce que je suis actuellement en Tunisie, à Djerba plus exactement avec ma maman, dans une thalasso, c’était le grand rêve de ma maman, à savoir que ma maman a 72 ans, ça fait quelques mois maintenant qu’elle a vendu son magasin, et qu’elle est officiellement retraitée et à cette occasion je voulais lui offrir quelque chose qui lui ferait plaisir et son grand rêve était d’aller en thalasso quelque part entre la Tunisie, le Maroc… Elle fait un amalgame entre ces destinations et au moment où je vous dis ça je me rends compte que je suis en train de la juger et c’est très bien parce que ça va être le sujet du podcast d’aujourd’hui. 
Qu’on soit honnête : une semaine en thalasso avec sa mère, c’est du challenge et ça me fait beaucoup rire car j’observe mon cerveau depuis le début de la semaine et les pensées qui me viennent sont très drôles, le travail que cela me permet de faire. Il faut savoir que je vois très peur ma mère, nous avons une histoire un peu longue à raconter ici, je vous l’ai déjà un peu racontée par bribes dans ce podcast et je l’ai raconté plus longuement sur YouTube dans deux vidéos différentes parce que j’ai raconté deux portions de l’histoire : une où je parle de mon enfance dans les témoins de Jéhovah et l’autre où je parle de mon expérience avec l’inceste, je vous laisserais aller voir ces vidéos si ce sont des sujets qui vous intéressent, que vous voulez vous intéressez à ma personne et que ça vous intéresse d’aller au-delà « d’Esther Taillifet coach » et d’en savoir davantage sur mon histoire personnelle. 
Toute cette histoire explique pourquoi je vois très peu ma mère en pratique, je vais la voir une fois par un au maximum, je ne l’avais pas vue du tout de l’année 2019, cela peut vous donner un ordre d’idée de la fréquence à laquelle je la vois. Je n’ai pas souvent cette opportunité d’être avec elle et donc d’observer les pensées qui me viennent lorsque je suis avec elle, la seule relation que j’ai avec ma mère, parce que je n’ai pas mon père, cette relation se fait par le biais de mes pensées, ça tombe bien parce que, je vous l’ai dit à plusieurs reprises sur ce podcast, ce qui crée une relation c’est un ensemble de pensées que je vais avoir à propos d’une personne. C’est complètement indépendant de la personne en elle-même, ce n’est pas sa présence physique qui fait la relation mais c’est toutes les croyances et les pensées que j’ai à propos d’elle. Ces croyances et ces pensées vont être différentes en fonction des circonstances, si je n’y prête pas attention. Ici, il y a un changement de circonstance vu qu’il y a la présence de ma mère avec moi cette semaine en particulier, ce qui fait qu’il se passe pleins de choses qui m’amènent certaines pensées en particulier, j’ai envie de vous partager, plus que l’histoire avec ma mère cette semaine, je vais utiliser des anecdotes pour illustrer mon propos. Ce qui est vraiment intéressant ici c’est tout ce que les parents ont à nous enseigner et tout ce que l’on a à apprendre dans le cadre de notre développement personnel. 
Il faut savoir que je n’ai pas du tout l’expérience du « papa » puisque je n’ai jamais eu mon père personnellement, j’ai pu voir avec mes clientes au cours des années, les problématiques sont les mêmes et les projections que l’on a sur nos parents sont les mêmes, que ce soit notre père ou notre mère. Ça me fait sourire parce que la semaine dernière nous étions en atelier avec Célia, qui est l’une des coach qui travaille avec moi, nous avons donné un atelier qui s’appelle « L’atelier de la confiance » qui est accessible aux personnes qui suivent le programme de coaching. Dans ce programme, nous avions nos coachés présentent et il y avait donc Célia, en plus d’été coach, elle mène une formation de yoga et elle nous a dit que sa prof lui avait dit quelque chose à propos des parents qui l’avait fait rire et dans le yoga il y a cette envie de partager l’amour et l’énergie. Il y avait cette professeure de yoga qui disait en fin de séance : « on envoie de l’amour à tout l’univers, à tous les êtres humains, aux arbres, à la terre, aux animaux, à tous les êtres humains sur la planète… et sauf à mon père parce que c’est un con ». C’est tellement vrai cette critique, elle disait que le but de sa formation était de ne justement pas être dans ce cliché là et de s’autoriser d’aimer de façon inconditionnelle, à aimer nos parents, à nous aimer nous-même et qui n’ait pas de conditions ou de jugements. C’est évidemment quelque chose qui n’est pas inné, c’est quelque chose qui s’apprend et qui prend du temps, et ça nous demande un peu de travail sur soi. J’ai envie de vous proposer quelques éléments ici. 
Je ne vais pas vous faire de la psychologie de comptoir, j’imagine qu’il y a davantage d’éléments en psychanalyse et en psychologie de ce côté là, mais il n’en reste pas moins qu’il y a quelques éléments que j’ai pu observer de part mon expérience personnelle et mon expérience en tant que coach qui peuvent vous aider ici, ça vaut ce que ira vaut et c’est complètement subjectif. Ma théorie est que nos parents sont sur terre et son nos parents exactement pour pointer du doigt les choses qui nous énervent le plus, pour ne mettre face à nos plus grands doutes, à nos plus grandes colères, à nos plus grandes frustrations et c’est leur boulot dans la vie que de créer les circonstances dont on a le plus besoin pour être frustré, énervé, en colère et toutes ces belles émotions qu’on adore (ironie) pour pouvoir se remettre en question. J’ai cette sorte de théorie que les parents sont un peu le reflet du miroir pour nous. 
Je vais vous donner un exemple, je vais même peut-être vous en donner plusieurs, je vais me baser sur ce que j’ai vécu cette semaine parce que je trouve ça rigolo et que c’est une bonne façon d’illustrer le propos. J’ai de nombreux exemples que je pourrais vous citer au sujet de mes coachés, c’est quelque chose sur lequel vous allez pouvoir vous identifier à certains niveaux j’imagine. C’est une situation où on peut avoir des jugements par rapport à nos parents, on pense pleins de choses à propos d’eux, que ce sont de vieux cons, qu’ils sont fermés d’esprit, qu’ils sont bornés, qu’ils ne comprennent pas, tout un tas de choses… je donne des exemple de jugements mais on peut penser tout un tas de choses à propos de nos parents, à propos de leur façon de voir les choses, à propos de leur état d’esprit. Ce que l’on ne voit pas et ce que l’on est pas en mesure de voir quand on a ces jugements là, ces jugements sont très utiles parce qu’être au courant du fait que je juge mon père ou ma mère avec ces pensées là spécifiquement, cela va me donner une information sur là où j’en suis personnellement, qu’est-ce que je pense de moi et comment je peux travailler sur moi et avancer dans mon propre développement personnel, parce que les parents ne sont jamais que notre miroir puisqu’ils sont là pour mettre le doigt sur ce qui nous effraie le plus, ce que l’on a pas envie de voir chez nous, en réalité ce sont toutes les personnes qui sont autour de nous et pour lesquelles nous avons des jugements, mais le truc c’est que nous avons vécu la plus grande partie de notre vie à leur côtés, on les connaît à un niveau qui est complètement différent en comparaison d’un ami par exemple. Même si avec un ami ou un conjoint on parvient à ce même niveau de complicité avec un eux, mais les parents ont ce pouvoir spécial entre guillemets, celui de nous connaitre parfaitement, parfois on ne leur dévoile pas une partie de nous à partir d’un certain âge, ils ne nous connaissent pas forcément dans nos valeurs parce que l’on ne leur laisse pas l’opportunité de le faire, mais ils ont vécus un certain nombres d’années avec nous, ils connaissent notre mode de fonctionnement, ils connaissent nos réactions, on a une dynamique qui est installée avec eux. Bref, de multiples facteurs qui font que l’on a un statut un peu spécial avec nos parents, lorsque nous avons des jugements à propos de nos parents, c’est toujours à propos de nous.
Je vais vous donner un exemple à propos de ma semaine passée avec ma mère, mais cela pourrait être un exemple pris auprès d’une cliente. Il va s’agir de jugements : « mon père est raciste/ ma mère est trop protectrice… ». En ce qui me concerne, le jugement que j’ai à propos de ma mère, en passant une semaine avec elle, est que ma mère est quelqu’un de fermé d’esprit. Elle ne voit pas qu’il y a d’autres cultures qui existent, et que tout le monde ne pense pas comme elle, et ce qui fait qu’elle est fermée d’esprit.
Je vous recommande le troisième épisode de ce podcast où je vous décris le modèle de Brooke Castillo si vous n’en avez jamais entendu parlé auparavant :

Circonstances / Pensées / Émotions / Actions / Résultats.

Les circonstances sont totalement neutres, les pensées c’est la phrase qu’il y a dans votre esprit, le jugement par exemple : « elle est fermée d’esprit, elle n’est pas ouverte aux autres cultures, elle ne comprend pas, elle a des raisonnements qui ne sont pas logiques ». Pour les besoins de l’exemple, nous allons prendre « elle est fermée d’esprit ». C’est cette pensée qui crée l’émotion, c’est toujours nos pensées qui sont à l’origine de nos émotions, qui créent des actions/ des réactions/ des inactions, et qui sont à l’origine de nos résultats, qui eux-mêmes valident notre pensée de départ. Nous avons toujours une superbe boucle de rétroaction, entre ce que l’on pense et les résultats que l’on obtient dans notre vie, on crée ce que l’on pense, ce que l’on croit comme étant véridique, c’est pour cette raison qu’on a l’impression que ce que l’on croit c’est la vérité, alors qu’en réalité c’est nous qui créons notre résultat pour nous-même. C’est nous qui appliquons un certain nombres d’actions qui valident ce résultat et qui appliquons également un tas de biais cognitifs qui font que l’on ne voit que ce qui nous arrange : typiquement le biais de confirmation. 
En l’occurrence la circonstance ici va être la phrase qu’elle a dit à propos de laisser ou non un pourboire et de la quantité d’argent qu’il fallait laisser pour un pourboire, et moi je lui dit qu’il faudrait donner plus parce que je pense que la somme donnée n’est pas suffisante à mes yeux. Je lui fait cette proposition et la circonstance c’est la phrase qu’elle m’a répondu : « ah non, un restaurant c’est toujours l’équivalent d’un euro par personne pour le pourboire qu’il faut laisser ». Et moi la pensée que j’ai eu face à cette circonstance c’est : « elle n’est pas ouverte d’esprit, elle ne connaît pas les autres cultures, elle ne comprend pas que dans d’autres cultures cela peut être différent », l’émotion que cela génère n’est en rien une émotion constructive pour moi, typiquement de la frustration dans mon cas, je pense qu’à ce moment là c’était de la frustration mais si on accumule des frustrations tout au long de la journée cela peut se transformer peu à peu en colère, cela peut commencer par de l’agacement et finir par de la colère, même de la rage, on est plusieurs à avoir pu ressentir de la rage lié à une circonstance amené par nos parents. Dans ce type de situation l’action que je mets en place et davantage une réaction et c’est aussi souvent le cas des personnes que je coach qui m’amènent des situations de dîners de famille le dimanche, là où le rapport aux parents entre en jeu, ou rien que le fait de se rendre à un évènement familial et qui sont en réaction parce que la réalité est qu’il n’avait pas envie d’y aller en premier lieu. Il y a une émotion qui peut arriver qui est typiquement de la frustration ou de l’agacement au vu de ce qu’ils pensent à propos de leurs parents et la réaction va être un comportement passif-agressif, des phrases dites sur un ton un peu sec voire des phrases exprimées en haussant le ton (ce qui n’était pas le cas pour moi). Dans mon cas ce sera plutôt un comportement passif agressif, un ton un peu sec ou même de l’ignorance totale, c’est à dire que je ne réponds pas. J’en rigole en vous le racontant, mais c’est très drôle de m’observer et de voir comment le cerveau fait des choses assez extraordinaires pour se défendre. J’adore ce que nous enseigne la cognition, les êtres humains, je trouve ça extraordinaire et je ne ferais pas ce métier si ce n’était pas le cas. C’est assez drôle de voir ce que notre cerveau est capable de faire, et les stratagèmes qu’il met en place pour nous maintenir dans le confort.
Le résultat que cela crée c’est que je ne me comporte pas de la manière qui me ressemble, les résultats que cela créent sont divers et variés, ils sont à plus ou moins long termes et court terme : rien ne va changer dans cette situation là, c’est à dire que la situation va rester telle qu’elle est, ma mère va continuer à rester telle qu’elle est parce qu’elle n’a pas de raisons de changer et on ne change pas les gens, et moi je vais continuer à penser de la même manière, je vais continuer à la juger encore et encore… Et rien ne change, et en plus de cela, je ne me comporte pas de la manière dont j’ai envie, je ne suis pas qui j’ai envie d’être dans cette situation, je ne suis pas la personne que je veux être et cela crée un résultat qui n’est pas agréable, parce que de manière général il est fort probable que nous passions toutes les deux une mauvaise soirée. Une partie de ce résultat valide ma pensée de départ qui est que je continue d’avoir de nombreux jugements à propos de ma mère, c’est à dire le fait que je ne la trouve pas assez ouverte d’esprit et c’est quelque chose que je valide parce que je continue à penser de la même manière parce que rien n’a changé dans cette situation en particulier. 
Nous avons face à nous une jolie boucle de rétroactions qui fait que je continue à croire  que ma mère est complètement fermée d’esprit et je continue à me sentir complètement frustrée et je continue à lui répondre sèchement, et rien ne change.
Je suis sûre que vous vous reconnaissez dans ce que je viens tout juste de décrire.

Que faire de ça et qu’est ce que j’ai à dire face à ce modèle ?

Ce qui est très intéressant à comprendre c’est qu’en faite, ce modèle n’est pas à propos de ma mère, j’ai tendance à penser que cette pensée que j’ai à propos de ma mère, nous avons déjà compris dans un premier temps que ce que je pense n’est pas à confondre avec les faits. 
Le problème n’est jamais à propos de la circonstance mais bien au sujet des pensées que j’ai au sujet des circonstances, même la pensée que j’ai est à propos d’elle : « elle n’est pas ouverte d’esprit, elle fait des raisonnements illogiques », ici j’ai pris le cas de « elle n’est pas ouverte d’esprit », c’est une pensée que j’ai à propos d’elle. Les résultats que je peux créer dans mon modèle, ce n’est que des résultats à propos de moi, le modèle que je viens de vous énoncer ne tient pas la route, disons plutôt que ce n’est pas celui qui va me donner le plus de pouvoir. Dans cette situation là, ce n’est pas possible que je valide avec mes résultats qu’elle est fermée d’esprit, ce n’est pas possible, je vais valider ma croyance qu’elle est fermée d’esprit. Le résultat que je crée pour moi-même, c’est moi qui ne suis pas ouverte d’esprit, c’est moi qui ne l’écoute pas, c’est moi qui suit en réaction, c’est moi qui ne suis pas à la hauteur de qui j’ai envie d’être, en réalité mes résultats ne peuvent pas être à propos de ma mère. Ils ne peuvent être qu’à propos de moi dans la mesure où il s’agit de mon modèle, c’est mon cerveau et mes pensées.

Ce qui est génial c’est que lorsque j’ai une pensée à propos de ma mère, en faite elle fait office de miroir qui me montre que c’est moi en réalité qui ne fait pas preuve d’ouverture d’esprit envers elle. Je ne suis pas en train de l’écouter et je ne me questionne pas sur le pourquoi elle dit ça ? Pourquoi elle pense de cette manière, d’où vient-elle, quelle est sa culture qui fait les choses de cette manière, quel est son histoire ? Je ne suis pas dans cette dynamique dans la mesure où je suis en réaction, je suis en réaction et je créé mon propre résultat qui est que je continue à être fermée d’esprit. 

Ce que je trouve génial, c’est qu’au vu de la relation privilégiée que l’on entretient avec nos parents, ils ont cette opportunité de nous donner accès à des parties de nous que l’on a pas envie de voir, pensez-y. C’est un exercice que j’ai envie de vous donner : pensez au pire défaut de l’un de vos parents, les choses qui vous agacent chez votre père ou votre mère, leur pire défaut, pensez à ça et regarder en quoi ce pire défaut, la raison pour laquelle vous le voyez parce que c’est le miroir de ce que vous ne voudriez pas être. Si il y a une partie de vous qui évoque ce pire défaut, c’est la partie de vous sur laquelle vous devez travailler, la partie de vous sur laquelle vous avez envie de travailler, si vous le remarquez chez vos parents c’est que ça n’est pas dans vos valeurs, c’est que vous ne voudriez pas être comme cela. C’est extraordinaire et c’est une opportunité géniale que d’avoir ses parents et que d’être en mesure d’être frustré et en colère contre eux car c’est l’opportunité de grandir ici. Ce que me dit cette situation c’est que l’une des choses que je déteste dans la vie c’est ne pas être ouvert d’esprit, c’est quelque chose de très important pour moi et c’est ce qui fait que c’est la chose sur laquelle je veux continuer de travailler, c’est ce sur quoi j’ai encore du travail, typiquement dans la situation où je suis avec ma mère, parce que c’est quelqu’un envers laquelle je suis fermée d’esprit puisque je me suis fait toute une histoire sur qui elle est, comment elle pense et sur le fait qu’elle ne changera pas, et je ne lui laisse aucun crédit, je ne lui laisse aucun espace et pour le coup c’est moi qui fait preuve de fermeture d’esprit dans cette situation. 
Elle me permet de me rendre compte de cela et c’est vraiment ce qui est génial dans l’interaction avec les parents (toujours selon ma théorie), c’est qu’ils sont là pour nous montrer les parties de nous-mêmes qu’on a vraiment envie de travailler, voire même les parties sombres de nous-mêmes. Je parle de l’ouverture d’esprit mais évidemment il y a de nombreuses autres choses qui m’agacent chez ma mère, et j’imagine que c’est aussi le cas pour vous. Pour la plupart d’entre vous vous avez vos deux parents ce qui multiplie les chance de relever quelque chose qui vous agace chez l’un d’entre eux. Double miroir, c’est parfait, ce qui vous permet de vous voir sous toutes les coutures, sur tous les aspects, vous allez voir que les défauts que vous voyez chez vos parents, parfois ce n’est que les parties sombres de vous-mêmes, des choses que vous êtes surement un peu au fond et qui fait partie de votre histoire, il faut commencer à accepter leur présence, comme toutes émotion, comme toute chose qui est une circonstance : qu’il s’agisse d’une émotion actuelle ou quelque chose qui appartient au passé c’est à dire l’ensemble de mes comportements, et toute mon histoire, c’est quelque chose qu’il faut commencer par accepter, nous en avons déjà parlé sur ce podcast mais la clé pour débuter c’est d’accepter le passé. On passe par cette phase d’acceptation, et une fois que l’on a accepté on peut aller vers le changement, mais pour commencer, accepter que mes parents sont juste le miroir de tout ce que je me reproche et tous les défauts que je ne vois pas et c’est une très belle opportunité de travail sur soi.
Voilà ce que j’avais envie de vous dire aujourd’hui à propos des parents, il y a mille et une choses à dire à propos d’eux mais je pense que cet exercice de remarquer à quel point on fait de la projection sur nos parents, ils ont la particularité de très bien nous connaitre et inversement, on a cette relation particulière qui fait que c’est un miroir encore plus efficace que d’autres personnes dans notre entourage et que moi ma théorie c’est qu’en plus ils sont vraiment présent pour nous amenés à travailler sur ces choses là, c’est leur travail de nous faire grandir et cela ne passe pas seulement par leur éducation au cours de notre vie et de notre enfance, toute notre vie, les parents ne font que nous apprendre sur nous et le monde et c’est une super opportunité, n’hésitez pas à faire cet exercice, de regarder ou vous avez des projections. 
Voilà pour aujourd’hui je m’arrête là, je vous souhaite un excellent week-end et je vous dis à vendredi prochain !