Retranscription écrite du podcast :
Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet, coach certifiée et dans ce 134ème épisode nous allons parler de comment se sentir bien dans ces circonstances actuelles (crise du covid-19 en 2020), nous sommes dans un cas d’épidémie mondiale de coronavirus. C’est le sujet principal sur les médias actuellement et c’est en train d’impacter nos vies puisqu’au moment où j’enregistre ce podcast nous sommes le mardi, le président de la République en France a annoncé le confinement, les choses sont en train de s’accélérer, tous les jours il y a des nouveautés, il est possible que les choses ait évoluée d’ici votre écoute de ce podcast.
Je voulais dans ce podcast, vous proposer aujourd’hui de prendre un pas de recul, de regarder actuellement la situation et peut-être de gérer toutes les pensées et toutes les émotions qui vous viennent et qui font que tout cela est difficile à gérer, peut-être que vous avez peur, peut-être que vous êtes anxieux, en panique face à cette situation… Il y a certainement de nombreuses choses que vous êtes en train de vivre et il se trouve que sur Se Sentir Bien nous avons des outils, nous avons une coach derrière son micro (rires). Et je me suis dit que j’allais mettre à profit tout cela, c’est le moment idéal pour se faire coacher, c’est dans ces situations là qu’il est important d’être à l’écoute de ce qu’il se passe dans notre cerveau et dans notre esprit, de comprendre un peu ce que l’on ressent et de prendre un pas de recul et de voir à quel point tout cela est factuel. L’objectif de ce podcast ça va être de vous faire des propositions de pensées alternatives, de façons de voir les choses, de voir ce que l’on peut faire de cette situation et comment on peut se sentir mieux dans cette situation et comment on peut agir d’une manière qui soit objective et qui soit utile et qui permette d’aller bien et de s’auto-coacher.
Au moment où je vous parle, personnellement j’ai des symptômes, j’ai de la toux sèche, ce n’est pas encore très fort, je ne sais pas du tout si c’est le coronavirus ou si c’est autre chose mais de toute façon les médecins ne vont pas essayer de me dépister puisque cela n’aurait absolument aucun intérêt et ça ferait juste perdre du temps aux équipes médicales. J’ai également des maux de tête depuis hier et je pense que j’ai eu un peu de fièvre cette nuit, même si là maintenant ça va plutôt bien. Il faut savoir que j’ai un système immunitaire assez costaud, je me rends compte que lorsque j’ai des personnes de mon entourage qui sont malades, c’est très rare que j’attrape la maladie en question, et lorsque je l’attrape mes symptômes sont beaucoup moins importants que pour mes proches. Je me souviens notamment de H5N1 que mon compagnon avait attrapé à l’époque où nous étions ensemble et que moi je ne l’avais pas attrapé alors que je m’étais occupé de lui durant toute sa convalescence. Récemment j’ai eu une gastro-entérite et cela ne m’a pas pour autant empêché d’aller en Tunisie, de prendre l’avion et de faire toutes ces choses là, je crois que la plupart des gens dans ces cas là sont cloués au lit pendant 3 jours.
Dans mon cas ça va plutôt bien, donc je ne sais pas si je suis malade et j’ai envie de vous dire que ce n’est pas très important parce que toutes ces choses sont des circonstances, mais je trouve cela intéressant de vous le partager car je sais que très souvent, il est facile de se dire : « oui mais lui ou elle, c’est facile de penser comme ça parce qu’il n’est pas dans ma situation, il n’a pas telle problématique » et là comme je vais vous proposer de ne pas céder à l’anxiété, au stress, à la peur, je trouvais cela intéressant de vous dire que j’avais des symptômes pour que vous puissiez voir d’où je viens que je vous dis ça.
N’hésitez pas à me suivre sur mes réseaux sociaux, notamment sur Instagram @esthertaillifet, c’est à cet endroit que je suis la plus active.
Coronavirus et émotions
Factuellement, il y a des milliers de cas à travers le monde, nous savons que la croissance de ce virus est exponentielle, que beaucoup de personnes vont être malades. On sait qu’un certain nombre de personnes ont besoin de soins à l’hôpital, notamment d’aide respiratoire. On sait que ce nombre d’aide respiratoire est limité et qu’il n’y en a pas pour tout le monde et qu’il faut limiter l’épidémie. Les recommandations du gouvernement et de la plupart des institutions dans le monde c’est de rester chez soi, être en contact avec le moins de contact possible parce que c’est un virus qui se propage très rapidement et très facilement, un peu comme une grippe et ce par le biais des postillons, c’est donc assez facile à transmettre, pour la plupart des cas il n’est pas particulièrement grave, c’est à dire que pour 80% des personnes ça va ressembler à une grosse grippe/bronchite, quelque chose de cet ordre là, cela ne va pas être un bon moment à passer, il va peut-être y avoir de la fièvre, il va y avoir de la toux, cela ne va pas être agréable physiquement je l’entends, mais cela demeure à risque limité pour une population qui n’est pas à risque. Le problème se pose davantage pour les personnes qui ont déjà des troubles respiratoires ou qui sont à risques pour d’autres raisons, de part leur âge et de part les pathologies qu’elles ont à côté de ça. Ça ce sont les faits, c’est ce que l’on sait scientifiquement, on ne sait pas tout, on ne connait pas bien ce virus, il est récent et il y a des chercheurs qui font des études dessus. On sait que factuellement, le gouvernement nous a demandé de rester chez nous, de limiter nos déplacements, et de télétravailler, d’avoir les enfants à la maison pour leur faire l’école à la maison. Personnellement je n’ai pas d’enfants mais je le sais par le biais des informations, tout cela ce sont les faits.
Nous pouvons déjà prendre une distance entre quels sont les faits et quels sont les pensées que l’on a à propos des faits. Sachant que les pensées qu’il y a à propos des faits sont très communes, c’est à dire que nous sommes tous en train de regarder les informations, vu qu’on communique beaucoup entre nous, je ne sais pas comment vous le vivez de votre côté, personnellement je suis dans plusieurs conversations WhatsApp avec mes amis et ma famille à ce sujet, on est confrontés à beaucoup d’informations, ce qui fait que l’on partage beaucoup nos idées et quelque part nous allons aussi partager nos émotions, cela va contribuer à créer une angoisse, à créer beaucoup de brouhaha mental, et cela va prendre beaucoup de place dans notre esprit. Ce qu’il va être important de faire dans un premier temps c’est de prendre de la distance et faire la distinction entre ce qui est factuel, qu’est ce qui est de l’ordre des faits et qu’est-ce qui relève de vos pensées ?
Très souvent, on croit que les informations ce sont les faits et que cela représente la réalité alors que dans les informations si vous écoutez les phrases qui sont énoncées, il y a toujours des superlatifs, il y a toujours une orientation qui est donnée au discours, parce que le gouvernement n’a pas envie d’être neutre, il n’a pas envie d’être juste factuel et neutre, il a envie que les personnes aient peurs pour qu’elles restent chez elles afin d’enrayer l’épidémie le plus rapidement possible. Le but du jeu ne va pas être de se sentir mieux et de ne plus avoir peur, et donc de changer son comportement vis-à-vis de ça, ça n’empêche pas que le comportement à respecter est de rester chez soi et de prendre conscience que le virus est là malgré tout, il n’empêche que l’on peut se passer de toute la peur et de tout le stress qui accompagne cette situation.
La première action va consister à distinguer les vrais risques, de tout le brouhaha que l’on a dans notre tête et qu’on se partage entre nous. Remarquez-que vous avez le droit de choisir comment vous souhaitez vous sentir, si aujourd’hui vous avez envie de vous sentir calme, serein-e, heureux, bien avec nos proches à l’intérieur du foyer, d’en profiter pour faire des choses qui nous plaise, pour faire des activités artistiques, pour dormir davantage et faire des choses qui sont importantes pour nous et que cela va impliquer des émotions agréables agréables, nous n’avons pas à nous sentir mal de cela, je sais que socialement c’est souvent très mal vu de se sentir bien lorsqu’il y a une situation chaotique, quand quelqu’un est malade, quand il y a quelque chose qui se passe mal dans le monde et qui est jugé comme grave pas l’ensemble de la population, c’est parfois mal vu socialement de se sentir bien, et sachez que cela ne change rien à la situation et cela ne change rien à votre implication dans la situation, le fait de choisir aujourd’hui de ne pas être anxieux, d’être heureux, de faire des choses qui vous font vous sentir bien ne change rien au fait que vous êtes tout à fait capable, en même temps de respecter les consignes de sécurité, de ne pas être très heureux que votre grand-père soit actuellement malade et soit à risques, cela n’empêche pas tout ça.
C’est quelque chose que j’ai envie de vous dire et j’ai envie de vous donner le droit, si vous n’aviez pas eu l’idée de le faire seul, sans moi, j’ai envie de vous donner le droit et l’opportunité ici de choisir comment vous voulez vous sentir, et vous n’êtes pas obligés, parce que l’on se trouve actuellement dans une situation qui est jugée socialement comme grave, de vous sentir dans une émotion grave, et d’avoir peur, d’être stressé-e, vous avez le droit de vous sentir comme vous le souhaitez. Et surtout, la façon dont vous allez vous sentir ne va pas influer négativement sur les circonstances, dans la mesure où vous choisissez d’avoir des pensées factuelles qui vous permettent d’appliquer les consignes de sécurité.
La deuxième chose que j’ai envie de vous proposer, c’est de vous demander, quels sont les bénéfices de cette situation ?
Ici nous sommes dans une situation qui est neutre, le fait d’avoir le coronavirus dans le monde, c’est tout à fait neutre, et le fait même potentiellement de pouvoir en mourir, c’est quelque chose de neutre, et je sais que pour beaucoup d’entre nous c’est dur à intégrer parce que nous sommes des humains et le travail de notre cerveau est de venir nous interpeller et de venir nous faire remarquer le danger. Notre cerveau a peur de mourir, ce qui est tout à fait normal, en réalité il ne s’agit que de circonstances, même si on meurt, même si cela ne nous amuse pas particulièrement de mourir, on trouve que la vie est une belle chose et je serais plutôt d’accord avec vous, en réalité ce ne serait pas grave, il ne se passerait rien, c’est quelque chose de factuel, après nous avons le droit de ne pas avoir envie que cela se produise, mais déjà de se rendre compte que ce n’est qu’un fait, et que même si cela se produisait, souvent la peur qui y est liée ce n’est pas pour nous directement, nous avons conscience que nous serons morts donc ce ne sera pas très grave pour nous, mais souvent on pense à nos proches, à nos enfants, à nos amis, à notre famille, à nos parents… à toutes les personnes qui seraient triste à l’idée que l’on meurt. Là encore, pour eux, notre mort serait une circonstance, c’est important pour nous de le comprendre, après cela ne veut pas dire que c’est parce que cela est une circonstance que l’on a envie de le penser positivement, déjà de remettre cela dans son contexte c’est quelque chose qui est utile. A toutes circonstances, si l’on voit un pendant négatif, c’est qu’il y a un pendant positif. Et dans le cas du coronavirus on peut voir de nombreuses choses que l’on peut voir de façon négative, toutes les personnes qui sont décédées, toutes les personnes qui sont infectées, tout les désagréments du quotidien qui font que l’on ne peut pas faire garder les enfants et qu’il va falloir travailler depuis la maison et en même temps les aider aux devoirs, peut-être que l’on va être confiné dans un appartement à Paris alors qu’il fait super beau dehors et que l’on ne va pas pouvoir sortir et ce n’est pas forcément facile d’être dans un 20m2 pendant plusieurs semaines voire mois… Il y a de nombreuses choses négatives que l’on va pouvoir voir ici : la peur pour les proches, le fait de se dire : « mon grand-père a eu la maladie c’est très grave », il y a peut-être de nombreuses choses négatives qui sont là mais il y a forcément un pendant positif. J’ai envie de vous proposer de vous demander :
Quel est le bénéfice dans cette situation ?
Qu’est-ce que vous voulez faire de cette opportunité là ? Où est l’opportunité ici ? Et qu’est-ce que vous voulez en faire ?
Je trouve personnellement que cette période est une belle opportunité car nous sommes en train de casser le quotidien. Aujourd’hui vous étiez peut-être dans une frénésie du quotidien avec des : « je n’ai le temps de rien/ je ne peux pas me poser/ La vie passe trop vie/ Je ne vois pas assez mes enfants/ Je n’ai pas le temps d’aller au sport/ Je ne passe pas assez de temps avec mes proches/ Je n’ai pas le temps de cuisiner/ J’ai trop de choses en tête…. » Il y a cet espèce de truc qui fait qu’on est dans cette sorte de frénésie du quotidien où il n’y a jamais de place pour une pause.
Et la ce confinement nous oblige à ça, il nous force à casser notre quotidien et ça en soit c’est déjà une belle opportunité. Parce que pour la plupart d’entre nous, nous avons beaucoup de mal à appuyer sur le bouton « pause ». J’ai envie de vous proposer d’utiliser cette opportunité pour vous dire : « OK, je suis en train de casser mon quotidien, c’est l’occasion pour moi de faire pause, c’est l’occasion pour moi, qu’est-ce qu’il se passe dans ma vie, qu’est-ce qui me convient ? Qu’est-ce qui ne me convient pas ? Qu’est-ce qui me plait ou ne me plait pas ? Qu’est-ce qui est juste pour moi et qu’est-ce qui ne l’est pas ? ». De profiter de cette opportunité pour prendre du temps avec ses proches, soit au sein du foyer, si vous ne vivez pas seul et que vous êtes confinés avec les membres de votre famille où les personnes avec qui vous partagez votre logement, soit avec vos proches qui ne sont pas physiquement avec vous mais avec lesquels vous allez pouvoir skyper, téléphoner, prendre le temps et vous dire : « OK, je vais pouvoir prendre un pas de recul et me dire, qu’est-ce qui me convient au travail, d’habitude je n’ai pas le temps d’y penser », mais là vous demander ce qui vous convient et ce qui ne vous convient pas ? Le fait de ne plus voir ses collègues, le fait de ne plus être dans un transport quel qu’il soit : voiture, métro, train… Quel est le temps que cela me donne, l’opportunité et qu’est-ce que cela me permet de voir pour moi-même. Pour moi cette pause est une vraie opportunité de se recentrer et donc de se coacher. Pour moi c’est un moment parfait pour se faire coacher parce que vous allez être « forcé » par les circonstances en quelques sortes, à vous recentrer sur vous-mêmes. Pour la plupart d’entre vous, vous n’allez plus avoir tous les tampons émotionnels que l’on a d’habitude : les boulangeries, les tabacs… C’est un peu plus compliqué que d’habitude d’y accéder. On peut avoir tout cela à la maison, je pense notamment à la pornographie par exemple, à YouTube, à la télévision etc… Mais c’est aussi l’opportunité pour nous de se dire que cela me casse dans toute la frénésie habituelle de mon quotidien, la frénésie de tout ces tampons émotionnels que j’utilise habituellement pour me sentir mieux, est-ce que ce ne serait pas l’opportunité parfaite pour regarder et observer tout cela avec attention. Se demander : « de quoi ai-je vraiment envie ? » et de s’auto-coacher sur ce sujet, c’est quelque chose que vous pouvez faire actuellement au sein de LA Communauté, si vous voulez nous rejoindre, c’est peut-être le bon moment pour vous, ou tout simplement de vous faire coacher en individuel, nous proposons cette solution là si c’est ce que vous souhaitez, ou de vous auto-coacher en autonomie grâce aux pensées que je vous propose ici.
N’hésitez pas à utiliser le coaching et ses outils pour aller voir ce qu’il se passe dans votre esprit et apprendre à vous connaitre, c’est vraiment le moment rêvé, le fait de casser le quotidien, de faire quelque chose que beaucoup d’entre nous ne prenons jamais le temps de faire, et d’aller observer ce qu’il se passe. J’ai envie de vous encourager à faire des flots de pensées, d’aller tout écrire et de regarder d’où vient l’anxiété, qu’est-ce que vous vous racontez ? De quoi avez-vous peur ? Tout poser sur le papier. De vous poser les questions sur votre quotidien, qu’est-ce qui vous convient et qu’est-ce qui ne vous convient pas ? Qu’est-ce que j’ai envie de faire de tout ce temps qui m’est donné ? Qu’est- ce que j’ai envie de faire de tout ce temps que je ne passe plus dans les transports en commun ? Qu’est-ce qui est vraiment important pour moi aujourd’hui ?
Aller faire des flots de pensées sur tout ce qui se joue pour vous, alors si ce qui domine pour vous c’est la peur et l’anxiété, faire des flots de pensées là-dessus, si ce qui domine chez vous c’est la peur du travail ou des collègues et de la famille : faites des flots de pensées là dessus, et d’aller regarder, de saisir cette opportunité, que vous avez ici de passer du temps avec vous et avec les personnes que vous aimez.
C’est vraiment pour moi le plus beau cadeau qui est en train de s’offrir à nous, avec cette situation aujourd’hui, c’est de se recentrer sur soi et de se recentrer sur les autres aussi, parce que la meilleure façon d’être présent pour les gens que vous aimez, ça va être d’être présent pour vous-même dans un premier temps, et de vous écouter, et d’écouter ce qui est en train de se passer pour vous, si vous ne faites pas ça, si vous ne vous centrez pas sur vous-même, vous allez avoir de la difficulté à être présent-e pour les autres, si vous-même vous n’êtes pas en train de regarder pourquoi vous avez peur, pourquoi vous êtes anxieux, et comment vous pouvez lever ça pour vous-même, vous n’allez pas pouvoir, en partant d’une énergie d’anxiété, de peur, de stress, pouvoir être présent pour vos enfants, pour vos proches, pouvoir vivre cette période dans les meilleurs conditions et prendre les meilleurs décision tout en étant serein face à toutes les dispositions que vous devez prendre d’un point de vue factuel.
J’ai envie de vous encourager à vous poser toutes ces questions via un flot de pensées, et de vous dire qu’aujourd’hui vous avez le droit de choisir de ne pas avoir peur, la peur n’est pas nécessaire. Je pense faire un podcast sur la peur dans les jours qui viennent, je vais adopter le planning du podcast en fonction des circonstances actuelles afin d’apporter un maximum d’aide à travers ce podcast, la peur en elle-même est optionnelle, vous avez le choix de ne pas avoir peur. La peur en elle-même ne vous apporte rien, le seul truc que cela vous dit, c’est que votre cerveau reconnaisse qu’il y a un danger, et dès que vous l’avez reconnu et accueilli, vous n’en avez plus besoin. Votre cerveau voulait juste vous signifier la présence d’un danger, en l’occurence celle d’un virus, tu risques de mourir. A vous de vous dire que vous êtes au courant, que vous avez fait tout ce qu’il fallait en prenant vos disposition : en respectant le confinement, vous vous lavez les mains, vous êtes en contact avec le minimum de personnes possibles, vous respectez les distances de sécurité lorsque vous faites vos courses… donc tout va bien, vous pouvez laisser partir la peur, elle n’est pas utile ici, elle était utile pour vous amener face à un besoin non-rempli, ici le besoin de sécurité face à votre santé, de sécurité matérielle, émotionnelle… Et ça vous pouvez vous l’accorder aujourd’hui et vous n’avez plus besoin de cette peur.
Et vous pouvez faire ce travail avec toutes les autres émotions que vous allez rencontrer sur votre chemin quand vous allez faire vos exercices, vos flots de pensées…
Je m’arrête là pour aujourd’hui, je vous embrasse, je vous souhaite un excellent week-end et je vous dis à vendredi prochain !
Photographie: B.Rep photography (Barbara Repnine)
Pourquoi pas offrir la transcription des podcasts SVP?
On l’offre. Les épisodes sont retranscrits jusqu’au 110 ou 120. 😉 Marina qui retranscrit les podcast retranscrit en reprenant les épisodes depuis le debut du podcast. Elle avance mais il y a énormément d’épisodes. C’est un travail qui prend du temps. Il faut être patient.