Retranscription écrite du podcast :
Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet, coach certifiée et dans ce 136ème épisode nous allons parler de faux altruisme.
Ceux qui sont là depuis le début du podcast, vous vous rappellerais probablement de l’épisode qui parlait de la fausse-générosité et c’est un épisode qui va beaucoup raisonner avec ce que l’on va dire aujourd’hui puisque dans les deux cas nous allons parler des injonctions qu’il y a dans notre société, à être d’une certaine manière, il y a des valeurs qui sont un peu plus valorisées que d’autres et notamment : la générosité et l’altruisme et en ce moment nous sommes en plein dedans, c’est quelque chose que l’on m’amène beaucoup en coaching, que je vois beaucoup autour de moi, j’ai eu envie, avec les circonstances de vous parler de ce faux altruisme, j’ai beaucoup d’enthousiasme à l’idée d’aborder ce sujet parce que si vous êtes concernés par cette thématique ça va vous faire beaucoup de bien d’entendre cet épisode aujourd’hui. J’espère vous permettre d’oser, de vous écouter davantage et de ne pas être dans le sacrifice.
En parlant de faux altruisme, je parle de toutes les injonctions que l’on a dans notre société à se sentir d’une certaine manière, on nous a dit collectivement quelles sont les valeurs que l’on devrait avoir et quel devrait être la façon dont on se sent au quotidien, qu’il s’agisse des réactions que l’on devrait avoir, les émotions que l’on devrait ressentir, quand les choses se passent de telles ou telles manières. En ce moment, face aux circonstances du coronavirus qui se répand partout dans le monde et qui fait des milliers de morts et c’est très effrayant pour beaucoup d’entre nous, c’est quelque chose que l’on avait jamais vu à l’échelle de notre vie, c’est très différent de toutes les circonstances que l’on a pu connaitre auparavant. L’injonction qui est attendu au niveau social c’est que nous soyons complètement dévastés, qu’on soient très impliqués à écouter constamment la radio, la télévision, savoir ce qu’il se passe via tous les médias possibles, d’être en empathie la plus totale vis-à-vis des médecins notamment. Le champ lexical qui est utilisé face à cette crise est un champ lexical de guerre, au moment où j’enregistre ce podcast en France, dans le pays dans lequel je vis, on nous parle de ces médecins qui sont au front, on nous parle d’une guerre contre le virus, il y a un champ lexical autour de la peur, autour de la guerre, qui nous demande d’être impliqué, d’être en alerte et donc, on attend que nous (bien que cela ne soit pas dit de façon explicite) que tout notre esprit soit accaparé par la situation. On doit absolument penser à ça tout le temps, ne surtout pas être centré sur soi, mais être centré sur l’autre, parce que si vous avez le malheur de vous dire que vous allez lire tel ou tel roman, ou vous intéressez au fait de jouer du violon, vous voulez vous y mettre, cela fait des mois que vous voulez écrire ce mail, il n’est surtout pas question de penser à soi en cette période, sinon nous nous exposons au risque d’être taxé d’égoïste, on ne l’est pas directement, mais nous-même nous allons nous auto-juger tellement ce sont des choses qui sont infusées dans notre esprit, c’est le principe des injonctions, ce sont des choses qui sont imprégnées dans notre cerveau. Il est attendu de nous que nous soyons super tristes pour toutes les personnes qui sont décédées et les familles de ces mêmes personnes, on attend de nous qu’on soient constamment en alerte, qu’on soient totalement dévastés par ce qui est en train de se passer, qu’on soient dans la peur, le stress, l’angoisse, de tout ce qui est en train de se passer dans ce monde et surtout ne pas penser à autre chose, nous n’ayons surtout pas notre espace mental qui soit occupé par autre chose, sinon cela voudrait dire que l’on est pas empathique, que nous ne sommes pas généreux, que nous ne sommes pas altruistes, que nous serions donc égoïstes.
Si vous ressentez cette pression là au moment où vous écoutez ce podcast, sachez que c’est normal, cette pression n’est pas posée de façon claire et explicite, elle est implicite et nécessaire au fonctionnement d’une société, c’est normal que dans notre société il y ait des injonctions à ce que les comportements soient de telle ou telle manière, c’est ce qui fait la cohésion sociale et que l’on tient des valeurs communes et que ça marche socialement parlant, mais ce n’est pas forcément que l’on se souhaite à l’échelle individuelle, ce n’est pas forcément à souhaiter à l’échelle globale, en tout cas en ce moment, dans ce cas précis parce que si l’on est tous stressés, à faire des crises d’angoisses dans nos maisons, nous ne sommes pas plus avancés, mais si vous ressentez cela c’est normal.
Ce que j’ai envie de vous proposer aujourd’hui c’est de questionner ça, et de se demander, est-ce qu’occuper l’ensemble de mon espace mental par le stress du coronavirus, est-ce que c’est une démarche altruiste ? Est-ce que ce n’est pas du faux altruisme ? Est-ce vous n’avez pas envie de vous sentir bien, juste pour être bien vu, par moi-même et les autres, et je me jugerais négativement si je pensais à autre chose, ce qui fait que je je ne m’autorise pas, je ne me donne pas l’espace de penser à autre chose, ou si par malheur ça m’arrive, comme je suis un être humain et que je ne peux pas penser à une seule chose toute la journée, qu’il va bien falloir que la vie continue, que je continue à mener mes activités quotidiennes, si j’ai le malheur de faire ces choses là, je vais me sentir très coupable, et vous êtes beaucoup à m’avoir apporter ça en coaching cette semaine et la semaine passée, cette culpabilité à se rendre compte que notre quotidien ne change pas beaucoup, que c’est peut-être même confortable pour beaucoup d’entre nous, ça a été une libération, un plaisir de juste être chez soi au calme, que les choses aillent moins vite, qu’on ne soient pas constamment dans les bouchons, ou en train de courir pour déposer les enfants, de ne surtout pas manquer son RER…. et que les choses aillent moins vite, qu’on ait de l’espace, qu’on ait le temps de cuisiner, qu’on ait le temps de se demander : « De quoi ai-je besoin en ce moment ? », plus de temps pour méditer, pour faire le ménage de printemps que l’on voulait faire, pour passer du temps avec les enfants… Beaucoup d’entre nous se sont sentis coupables de ça, parce qu’il y a cette injonction globale à l’altruisme.
J’ai envie de vous demander : « Etes-vous d’accord avec le fait que penser penser à soi c’est égoïste ? Nous avions abordé du sujet de l’égoïsme, penser à soi ce n’est pas égoïste, la définition de l’égoïsme ce n’est pas de penser à soi c’est le fait de penser excessive à soi au point que ça écrase et desserve l’autre. C’est très différent.
Est-ce que penser à moi, ou trouver des choses positives dans le confinement et dans ma situation, et ne pas constamment être dans l’empathie, dans la tristesse absolue vis-à-vis de tout ce qui est en train de se produire, est-ce que c’est altruiste ?
La définition du mot altruisme :
Une disposition à s’intéresser et à se dévouer à autrui.
Est-ce que c’est ce que vous voulez ? Et dans quelle démarche vous le faite ?
Est-ce que le but ici, lorsque vous vous dites qu’il faut constamment penser à ça, et ce n’est pas bien si je commence à penser à quelque chose de positif par rapport à moi, est-ce que ma démarche est réellement altruiste ? Est-ce que je me dis que je le fais pour être dévoué à autrui et c’est sincère, et je le ressens comme quelque chose de positif ? Ou est-ce que je le fais pour être bien vu par les autres et par moi-même ?
J’ai envie d’aller plus loin que cela avec vous aujourd’hui, de vous demander est-ce qu’être altruiste est quelque chose que je souhaite ?
Est-ce que me dévouer et m’intéresser aux autres dans ce contexte, est-ce que c’est la chose que je veux, et j’ai le droit de répondre non même si socialement on attend de nous l’inverse, parce que c’est bien vu d’après l’inconscient collectif, mais est-ce que c’est ce que je veux et est-ce que c’est ce qui va me nourrir le plus, mes valeurs et aussi le groupe en général ?
L’altruisme, est-ce que c’est ce qui sert la plus ?
Est-ce qu’être seulement dévoué et s’intéresser ou être à la disposition des autres, est-ce que c’est ce qui sert toujours le groupe ?
C’est une vraie question que je me pose et que je vous pose.
La réponse que j’ai trouvé personnellement à cette question c’est que dans la plupart des cas, être juste dévoué ne sert à rien, ce n’est forcément ce qui est le plus utile, là où on sera le plus utile pour la collectivité, c’est là où on sera le meilleur, là où on sera le plus inspiré, là ou on pourra le faire pendant des heures et être heureux de le faire, pas là où on se force, là où on est dévoués, là où on est dans le sacrifice, on ne sera jamais aussi bon dans quelque chose lorsque l’on est dans le sacrifice versus quelque chose dans lequel on est inspiré. Est-ce que la meilleure chose à faire pour que le groupe en bénéficie, même dans un contexte que l’on est en train de vivre en ce moment, ce n’est pas d’être juste vrais avec soi, ce n’est pas juste de se dire, où est-ce que moi j’ai le plus à apporter, et si là où j’ai le plus à apporter c’est sur quelque chose qui a une conséquence direct sur le coronavirus, eh bien c’est génial, mais si ce n’est pas le cas, si là où j’ai le plus à apporter c’est en apprenant le violon ?
J’ai vraiment envie que l’on se questionne là-dessus, est-ce que c’est ce qu’il y a de plus utile ? Et de manière générale, est-ce que c’est ce qu’il y a de plus utile pour l’ensemble de la collectivité que je reste chez moi à me complaire dans ma douleur et dans ma roue de hamster à me dire : « stress/angoisses, tout le monde est en train de mourir, il faut absolument pas que je pense à autre chose sinon je suis quelqu’un d’égoïste », est-ce que m’embourber dans cet état d’esprit et y penser H24, me créer du stress autour de ça, est-ce que c’est la façon d’être le plus utile pour le reste du groupe ?
Et de manière général, est-ce que l’altruisme c’est toujours la chose qui est la plus utile, est-ce que ce sera toujours la chose la plus alignée avec moi ? Est-ce que c’est toujours ce que je voudrais être ?
Moi j’ai la sensation que dans le cadre du coronavirus particulièrement, la meilleure chose que je puisse faire pour être utile, et pour vivre cette période sereinement et apporter le plus à la collectivité, ça reste de ne pas créer inutilement du stress et de l’angoisse, et de juste être présent et de voir ce qu’il se passe pour moi et de ne pas être dans la culpabilité d’utiliser ce temps pour se recentrer, pour passer du temps avec mes enfants, avec moi-même, avec les gens que j’aime au téléphone, ou même ceux qui vivent avec moi et de me recentrer sur mes routines, sur les choses qui sont importantes pour moi, de faire avancer mon développement personnel, ce sera toujours la meilleure façon d’être utile au monde de manière générale parce que lorsque l’on s’élève soi-même, on élève les autres autour de nous, et ici en l’occurrence se créer des angoisses ce n’est pas forcément la chose qui va être le plus utile, penser consciemment des pensées qui vont générer de l’angoisse ce n’est pas ce qui va créer pour moi le meilleur résultat.
Faisons un modèle de Brooke Castillo pour voir ce que cela donne :
Pensée : Les médecins sont en train de souffrir dans les hôpitaux
Et que je me ramène constamment à cette pensée, et que cela me crée du stress et de l’angoisse, quelles sont les actions que je mets en place lorsque je me sens de cette manière là ? Il y a de très bonnes chances pour que cela soient des actions : continuer à regarder les infos, ne rien faire d’autre, ne pas m’autoriser à passer du temps avec mes enfants, à lire un livre, à me consacrer à mon projet professionnel… A faire pleins de choses distrayantes, qu’est-ce que cela crée comme résultat ? Ça ne va rien créer de positif qu’on soit bien d’accord ? Le résultat pour moi va être que je vais créer pour moi-même plus d’angoisse, je vais continuer à penser et voir que rien ne va, que dans les hôpitaux ils sont débordés, et je vais juste continuer à créer ce stress et cette angoisse, si j’ai cette pensée que je devrais être angoissé à propos de ça, que je devrais utiliser tout mon espace mental pour penser à ça, je vais juste perpétuer ça, est-ce que c’est vraiment le résultat que je veux ? Est-ce que c’est vraiment le résultat que je veux pour moi et pour les autres ?
Et de manière générale, cette volonté d’être altruiste c’est une volonté qui est sincère ou que je crée pour me sentir bien ou pour me sentir valorisé auprès du groupe ?
J’aimerais vous donner d’autres contextes que celui du coronavirus, si on transpose ce concept de faux altruisme à d’autres domaines, par exemple, le fait d’investir sur soi dans un coaching, c’est quelque chose que je rencontre très souvent, l’une des remarques que j’ai liée à l’altruisme : « oui j’ai l’argent de côté, oui j’ai très envie d’investir dans ce coaching là parce que je vois la valeur et que je me dis que ça pourrait transformer ma vie, ça me permettrait de changer ma vie professionnelle, changer mon rapport à la nourriture », parce que ce sont les deux domaines sur lesquels on travaille chez Se Sentir Bien, « mais je ne le fais pas parce que c’est de l’argent que je devrais réserver pour la famille », et là encore ce serait égoïste d’investir sur soi, ce serait égoïste d’utiliser son propre argent pour soi, je devrais l’utiliser pour les autres, pour faire des cadeaux à mes proches, pour ma famille, pour faire des vacances plus luxueuses ». Quand je m’empêche d’investir sur moi, est-ce que c’est une vraie démarche altruiste, est-ce que je le fais parce que c’est vraiment important pour moi de me dévouer pour les autres, et là je me nourris en le faisant ? Ou est-ce que je me jugerais comme quelqu’un d’égoïste, et que j’ai peur de ce jugement là, et que j’ai cette injonction dans la société.
Est-ce que c’est de cette façon que je vais apporter le plus de valeur dans ce monde ? Est-ce que c’est comme ça que je vais être le plus présent pour mon mari, ma famille, mes amis ? Est-ce que je vais atteindre ce but en me sacrifiant ? Est-ce que c’est vraiment la meilleure façon de le faire ? Surtout que dans de multiples exemples que je vous donne, cet argent reste sur un compte et il ne se passe rien. Est-ce que c’est de cette manière que c’est le plus utile ? Est-ce que c’est ainsi que j’apporte le plus aux autres et à moi-même ? Est-ce que ma démarche est vraiment altruiste ? Est-ce que je suis juste dans une démarche de sacrifice pour qu’on m’aime ? C’est ok d’avoir envie qu’on nous aime, il n’y a pas de problème à ça, c’est un besoin humain, mais ça va être important pour nous d’être aligné, et de se demander si je suis réellement sincère avec moi-même ici, si j’ai besoin d’amour, je peux aller chercher cet amour là, je peux le créer, c’est très différent que d’être dans le sacrifice et de me raconter l’histoire que je suis altruiste.
Un autre exemple que j’aime beaucoup, c’est un exemple de vie en collectivité, c’est quelque chose que je vis en ce moment, je suis dans une maison avec 10 autres personnes en confinement, c’est assez rigolo, pleins de personnalités très différentes, nous n’avons pas forcément choisis d’être confinés ensemble, ce sont les circonstances qui nous ont amenés à cette situation, nous sommes pas des proches et ils font qu’on vive, on le fait sinon on a une amende, puisque l’Etat ne nous autorise pas à sortir et à rentrer chez nous, c’est drôle de voir que dans cette maison, et cela peut être potentiellement votre cas, quand on vit en collectivité vous allez vous rendre compte qu’il y a certaines personnes qui vont faire plus de tâches ménagères que les autres, certains personnes vident le lave vaisselle plus que d’autre, toujours les mêmes personnes qui font la cuisine, qui mettent la table et qui passent le balai etc…
C’est rigolo de voir que certaines personnes se racontent l’histoire qu’elles le font pour les autres, il faut bien qu’il y ait quelqu’un qui le fasse, je me mets dans le sacrifice, je le fais parce que je suis altruiste, je suis disposée à m’intéresser aux autres et à me dévouer pour les autres, je suis donc tout l’opposé de quelqu’un d’égoïste puisque je fais la cuisine pour tout le monde etc… Est-ce que cette démarche est réellement altruiste, ou est-ce que je la fais parce que je me dis qu’après on va m’apprécier dans le groupe, comme ça on va m’aimer, comme ça je vais pouvoir faire remarquer que je ne me tourne pas les pouces et qu’on va pouvoir m’aimer, ou est-ce que réellement quelque chose qui me nourrit que de me dévouer à faire la cuisine, ou est-ce que je le fais dans un esprit de sacrifice parce qu’on m’a dit qu’il fallait être altruiste et que l’on m’a dit que ce n’était vraiment pas bien d’être celui qui se tourne les pouces et qui ne mettaient jamais la table. C’est un exemple tout bête que je suis en train de vous donner et qui ne touche pas forcément à quelque chose de très fort dans notre ego mais qui est vraiment très représentatif du concept que je suis en train d’essayer de vous transmettre dans ce podcast. Est-ce que je suis réellement altruiste ou est-ce que je me raconte l’histoire que je le suis parce que cela me fait me sentir bien et accepté par les autres, mais en réalité je suis complètement dans le sacrifice, je suis en train de manipuler l’opinion des autres pour qu’ils m’aiment, en croyant que mes actions permettent de manipuler l’opinion des autres, et même la mienne, je manipule même ma propre opinion, moi-même j’arrive à m’auto-convaincre que je suis une bonne personne, juste parce que je jugerais négativement le fait de me dire qu’aujourd’hui, je n’ai pas envie de vider le lave-vaisselle ou de faire n’importe quelle autre tâche ménagère, j’ai juste envie de m’asseoir.
Je vous parle de ça parce qu’il y a eu des personnes dans cette maison qui été frustrée de ça, que c’était toujours les mêmes personnes qui faisaient les tâches ménagères, et je me disais : « Qu’est-ce qu’il se passerait si tu ne le faisais pas ? », quelqu’un d’autre le ferait, c’est encore un besoin de se sentir indispensable, il ne se passerait rien, personne ne t’y force, c’est toi qui te fais ça seul parce que tu te raconte l’histoire de cette générosité et de cet altruisme, et est-ce que c’est réellement comme ça qu’on est le plus utile ? C’est vraiment la question que j’ai envie que vous vous posiez, parce que je ne crois pas du tout en l’altruisme à titre personnel, je ne trouve pas cette valeur belle. Cette valeur de sacrifice, celle qui consiste à se dévouer pour les autres, je ne le juge pas positivement. Moi je prépare qu’on fasse les choses pour les autres mais parce que l’on est inspiré pour soi, et pas le faire dans une démarche de sacrifice. Et lorsque l’on regarde la définition pure et dure de l’altruisme, il y a vraiment cette notion de sacrifice : « disposition à s’intéresser et à se dévouer à autrui », je ne trouve pas ce mot inspirant à titre personnel, je trouve ça beaucoup plus beau de trouver du temps pour s’aligner avec soi pour aller faire ce qui est le plus juste et que si nous avons une vraie volonté et que cela serve les autres, c’est génial, mais de le faire dans un alignement total avec soi. C’est vraiment que ce soit un questionnement que l’on ait tous collectivement et que j’ai envie de vous encourager à avoir en particulier pendant cette période de confinement, est-ce que le fait d’être dans le « faux-altruisme » c’est la façon d’être le ou la plus utile, et qu’est-ce que vous vous souhaitez en faite pendant cette période, qu’est-ce que vous vous souhaitez pour vous, qu’est-ce que vous souhaitez pour les autres et comment vous pouvez être présent, j’ai vraiment envie de vous encourager à vous poser ces questions là, si vous voulez le faire avec nous dans LA Communauté, en ce moment on parle beaucoup de sujets liés au confinement parce que c’est notre réalité et qu’on est en train de vivre tout ça, on est aussi en train de travailler sur la confiance en soi et l’estime de soi etc… C’est un sujet que l’on a pas traiter depuis très longtemps alors si vous avez envie de travailler là-dessus c’est le bon moment pour ça, et pour le reste, on se retrouve la semaine prochaine dans le podcast, et on continuera de parler de tous ces sujets, de développement personnel de manière générale, en fonction de ce que vous m’amenez en coaching de manière générale, je crée les podcasts au jour le jour pour être au plus proche d’être du besoin collectif ici, et j’espère que ça vous parle, je vais m’arrêter là pour aujourd’hui, je vous embrasse de loi à au moins 1 mètre de distance, je vous souhaite un très beau week-end, et je vous dis à la semaine prochaine !
Merci pour cette réflexion pertinente sur l’altruisme. Elle m’aide à clarifier les idées. bisous du coude !
😉 Bisous du coude en retour.