Retranscription écrite du podcast :
Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet coach certifiée et dans ce 151ème épisode nous allons parler du fait de prendre des vacances.
Au moment où vous écoutez cet épisode, nous sommes fin juillet 2020, en plein milieu de l’été et c’est une année somme toute un peu spéciale, peut-être que vous qui écoutez ce podcast des mois ou des années plus tard, vous savez ce qui nous attend. C’est une année assez particulière qui a débutait en France par une période de grèves, en particulier en région parisienne ou cela a duré un bon moment, nous avons enchaîné sur des feux en Australie qui ont effrayés toute la planète, nous avons perdus énormément de faune et de flore, ça m’a dévasté à titre personnel, il a fallu s’auto-coacher pour gérer ça. Nous avons enchaîné sur la crise du coronavirus qui a débuté dès le mois de janvier, la plupart d’entre nous n’avaient pas saisi la gravité de la situation, les médias eux-mêmes n’en avaient pas conscience vu qu’ils ne nous en informaient pas. S’en est suivi une lutte contre le racisme avec le mouvement Black Lives Matter, on sent que c’est une année dont on se souviendra.
Dans ce contexte particulier, prendre des vacances peut paraître superflu, j’ai entendu beaucoup de personnes autour de moi qui étaient dans la culpabilité de vouloir prendre des vacances parce qu’il y a eu le confinement, la sensation de ne pas avoir vraiment besoin de vacances, de ne pas le mériter parce que le travail n’a pas forcément été très productif, qu’on soit à son compte avec sa propre entreprise parce qu’il y a eu un ralentissement en terme de clientèle ou si nous sommes entrepreneur, il y a peut-être eu une baisse d’activité, ça a été le cas à l’échelle mondiale. Si nous sommes salariés, il peut y avoir une sorte de culpabilité de se dire qu’on est resté à la maison déjà pendant 2 mois, une sorte d’injonction à rester chez soi, à ne pas partir, à ne pas se changer les idées, pour certaines autres personnes qui entretiennent un rapport sain avec les vacances, elles voient le besoin et l’opportunité de partir, de prendre l’air cet été. Pour d’autres personnes, il peut y avoir une certaine peur de voyager, la peur de partir sachant que le coronavirus guette encore, la pandémie est loin d’être terminée, on peut s’attendre à un reconfinement un peu plus tard dans l’année, on en sait rien pour le moment.
Dans ce contexte là et en plus de toutes les autres injonctions habituelles, j’ai la sensation que pour beaucoup de personnes il peut être difficile de décrocher. Ce qui se cache derrière ça, c’est cette injonction que l’on a tous qui est celle de produire. Nous sommes dans une société qui est productiviste, nous sommes dans une ambiance où on nous explique depuis tous petits que notre valeur est mesurable à notre capacité à produire, quand on rencontre quelqu’un pour la première fois on nous demande : « qu’est-ce que tu fais dans la vie ? », sous-entendu ce que tu produis dans la vie, quel est ton métier, qu’est-ce que tu crées pour le reste de la société ? Il y a une forte pression à créer. On sait que depuis le début de l’année, on a moins produit que d’habitude parce que notre activité a été ralentie à cause de la pandémie, même si notre activité n’a pas été tant ralentie que ça, nous avons peut-être aussi été moins disponibles émotionnellement, physiquement, dans notre espace mental. Je sais que ça a été mon cas par exemple, mon métier n’est pas directement affecté par la pandémie, parce que je travaille en ligne parce que je n’ai pas de chaîne de production, parce que les personnes qui travaillent avec moi le font depuis chez elles, en réalité il y a peu de choses qui ont changé dans l’activité, nous avons peut-être eu une petite baisse d’activité au début parce que beaucoup d’entres nous et d’entre vous, nous avons été stupéfaits de se demander ce qu’il allait se passer, est-ce que c’est le moment d’investir sur moi ? (parce que je vais surement avoir besoin d’une petite épargne au cas où je perdrais mon travail)… Il y a eu un petit moment de flottement avant que ça reprenne peu à peu, voir un peu plus que d’habitude ce qui a commencé le ralentissement en début de pandémie (dans mon activité). D’ailleurs j’ai eu gratitude infinie pour cela, car j’ai conscience de la chance que j’ai dans cette période d’avoir ce métier, j’espère apporter ma pierre à l’édifice parce que c’est aussi un métier particulièrement utile dans cette période où c’est difficile pour la plupart d’entre nous, et nous avons une certaine responsabilité en tant que coach, la capacité d’apporter des réponses et que c’est le moment pour nous de contribuer et c’est ce que j’essaie de faire, notamment dans ce podcast aujourd’hui.
Je pense que dans cette période que nous vivons, il est particulièrement nécessaire de prendre du repos, même si pour la plupart d’entre nous, cette période a été moins fatigante physiquement. Si dans votre quotidien, votre travail habituel consiste à faire une heure et demie de voiture par jour, à prendre les transports en communs, à déposer les enfants à l’école dans la précipitation, il est évident qu’avec une pandémie mondiale qui s’avoue à cela, plus le fait de rester chez soi… le rythme quotidien a ralenti, et je sais que ça a fait beaucoup de bien physiquement a beaucoup de personnes, de juste dormir, de se lever un peu plus tard, de gagner cette heure et demie de transports le matin… Le fait de ne pas être en train de courir partout, de reprendre du temps avec sa famille, cela a permis de nous reposer physiquement, mais pour beaucoup d’entre nous, le repos émotionnel et mental n’est pas forcément là. Je vous ai déjà parlé des différents types de fatigue, dans l’épisode 146 notamment, je vous encourage à aller l’écouter si ce n’est pas déjà fait.
Ce que j’ai envie de vous dire aujourd’hui c’est qu’il est nécessaire de prendre du repos, quel que soit les circonstances, c’est quelque chose que l’on va avoir du mal à faire, nous avons tous besoin de décrocher, de faire pause, de prendre de l’espace, c’est quelque chose qui est difficile à faire dans notre société parce qu’il y a cette injonction à produire, et d’autant plus lorsque l’on gravite dans l’univers du développement personnel, d’autant plus lorsque l’on travaille à son compte, ou quand on a un métier où l’on est très autonome, je pense notamment aux personnes qui sont chefs de projet, toutes les personnes qui ont un statut libéral… Notre travail n’avance pas si nous-même nous ne prenons pas la décision de le faire avancer. Nous avons encore davantage cette injonction à produire et cette culpabilité à partir en vacances lorsque l’on a ce type de métiers là. Je ne dis pas que ce n’est pas le cas dans d’autres types de métiers, il va s’agir de problématiques différentes quand nous ne sommes pas dans des métiers où il y a des prises de décisions, la culpabilité va se situer ailleurs. Par exemple, quand nous sommes dans un travail plutôt collaboratif et collectif où l’on se partage les tâches, s’il on part ce n’est pas grave, le projet va continuer à avancer mais par contre, nos tâches et notre charge de travail va être répartie sur les autres personnes, c’est la que la culpabilité peut ressurgir, lorsqu’il s’agit de répartir ses propres tâches sur les autres collègues en notre absence. Collègues que l’on apprécie par ailleurs et qui ont eux aussi accumulé par mal de fatigue au demeurant, qu’on connaît en dehors du travail parce que l’on partage plus que du travail : les pauses café, on boit mêmes des verres le soir venu ensemble… Nous avons un certain lien avec les gens et nous avons cette culpabilité qui pointe le bout de son nez.
L’injonction à la productivité dans la société et dans le développement personnel
Je suis en colère contre cette société, conte le développement personnel parfois aussi, qui en oublient l’essentiel, la vie n’est qu’une suite de journées comme celle d’aujourd’hui, comme celle que vous êtes en train de vivre au moment où vous êtes en train d’écouter ce podcast, la vie n’est qu’un enchaînement de moments et on oublie de vivre, on nous met cette pression elle n’en demeure pas moins inconsciente, dans la mesure où personne qui s’est dit : « tiens je vais mettre une pression sur Esther aujourd’hui », on en oublie que la vie est censée est quelque chose que l’on vit pour nous, quelque chose de beau, il y a de belles expériences à vivre, il y a de belles émotions à vivre, il y a des choses à créer, des choses à partager, c’est de ça dont on va se souvenir quand on sera au bout, quand on fera une rétrospective sur notre vie, on va se souvenir des moments où l’on s’est senti bien, on va se souvenir des bonheurs, au quotidien on l’oublie dans ce tourbillon qui nous pousse à produire toujours plus, je suis en colère contre ça, qu’est-ce qu’on a tous à se mettre des coup de pied aux fesses le uns les autres, à opter pour une fuite en avant, à se faire du mal les uns les autres, nous sommes bien entendus responsables de nos émotions, mais nous sommes tous la circonstance de quelqu’un, pourquoi on est dans cette société qui nous pousse dans nos retranchements ?
Je suis en colère contre le développement personnel qui nous montre que c’est toujours possible de faire plus mais qui oublie de nous dire que parce que c’est possible qu’on est obligés de le faire en faire. C’est ce pour quoi je suis là aujourd’hui. Oui c’est possible de faire plus et il est évident que je vous encourageais jamais assez à rêver grand et aller chercher les choses qui vous inspirent, personne n’ira les chercher pour vous, mais la réalité c’est qu’aujourd’hui c’est tout ce que vous avez, demain n’existe pas et n’existera peut-être jamais (je ne vous souhaite bien évidemment pas de mourir demain), ne vivez pas dans le futur mais créer ce futur, c’est très inspirant de créer ce futur, c’est génial de se projeter, d’avoir des visions pour l’avenir, d’avoir une direction, mais tout ce que vous avez c’est aujourd’hui. Pourquoi on s’empêche de profiter de la vie, d’être dans la gratitude, d’être dans le présent, et de profiter, il n’y a pas de culpabilité à avoir, d’avoir envie d’être avec les siens, de voir la mer, de faire des choses que l’on trouve belles…. Quand vous vous projettes et que vous vous imaginez des choses qui vous font plaisir, vous allez avoir pleins de choses qui vont vous venir en tête, peut-être qu’il va s’agir. Peut-être que ça va être la vue sur la mer ou la montagne, peut-être que ça va être un endroit que vous avez envie de voir qui est beau, que vous trouvez esthétique, ça peut-être une ville… Imaginez ce qui pourrait vous faire plaisir. Il n’y a rien de plus humain que d’aller rechercher ce plaisir là, d’aller chercher ses choses qui vous inspirent, qui vous font du bien, qui vous aident à vous dire que la vie est belle, la vie est agréable, la vie est un bon moment… Pourquoi on se culpabilise d’avoir juste envie de ça.
Evidemment si nous sommes constamment dans le plaisir, on ne produit rien, et ça ne rends pas heureux d’être inactif, ça ne rend pas heureux de ne rien créer, mais ça ne pas heureux non plus si on est constamment en train de se pousser et de ne pas se rendre compte qu’on a besoin de ces temps off, nous avons besoin de ces temps de pause pour se ressourcer, nous avons besoin de ça pour faire pause. Sinon tout sommes vites pris dans le branle bas de combat du quotidien et on court sans prendre de temps pour soi. Il y a aussi une autre raison qui peut pousser à ne pas prendre de vacances, au delà de l’injonction à produire, au delà de la culpabilité de remettre la charge de travail sur les collègues, il y a aussi la réalité de ne pas avoir les moyens de partir, le coronavirus peut être une des raisons à cela, si vous avez été au chômage partiel pendant un certain temps, peut-être que vous n’avez pas eu l’entièreté de votre salaire et ça fait une vraie différence pour vous en terme de budget, c’est là qu’il va être important pour vous de voir que le bonheur n’est pas dans les choses extérieures mais il est vraiment en soi. J’avais fait un épisode sur le bonheur.
Nous avons la croyance que le bonheur est le résultat d’une circonstance extérieure, en réalité il est à l’intérieur de soi.
Idem pour le malheur à vrai dire, bien que les circonstances nous aident à avoir des pensées agréables ou désagréables, mais ce qui est important de voir, c’est que ce sont les pensées qui crée cela. Si aujourd’hui, vous avez besoin de vous échapper, si vous avez besoin de prendre l’air, de vous reposer, c’est quelque chose qui vous est accessible sans forcément partir loin, sans forcément aller dans un lieu de vacances. Il est tout à fait possible de se dépayser, c’est quelque chose que j’ai réalisé notamment grâce au confinement, c’est assez facile de se dépayser, tout en restant chez soi dans son quartier, il y a pleins d’endroits où l’on ne va jamais, remarquez comme au quotidien vous empruntez constamment les mêmes rues, les mêmes chemins, vous allez dans les mêmes lieux et comment il est possible de se ressourcer, de s’aérer l’esprit en allant dans le café du coin, on ne parle pas de dépenser des centaines voire des milliers d’euros dans des vacances, on parle de dépenser une dizaine d’euros dans la terrasse d’un café où vous n’allez jamais. Ça va être vraiment important de se poser la question : « De quoi ai-je besoin ? Qu’est-ce qui me ferait me sentir reposée ? Qu’est-ce qui me ferait me sentir en vacances ? Et bien souvent c’est bien l’allégement d’une charge mentale que partir loin. Même si vous répondez : « Partir aux Caraïbes « , posez-vous la question, qu’est-ce que vous imaginez que vous ressentirez lorsque vous serez aux Caraïbes ? Peut-être que vous vous dites que votre travail sera tellement loin que vous ne pourrait pas y penser, et ce que vous recherchez vraiment c’est de ne pas penser à votre travail. C’est important de se dire, il est possible pour moi de me dire que je peux m’aérer l’esprit, je peux déposer ma charge mentale dès à présent, de décider comment et de s’octroyer ce droit, même si vous êtes freelance et que si vous ne vous travaillez pas et que vous n’avez pas d’argent, et même si vous avez une pression autour de vous, vous avez ce droit. C’est une chose que l’on ne dit pas assez souvent, c’est important pour être productif au demeurant. Même si votre objectif est d’être productif, nous en avons besoin. C’est faux qu’il faut travailler de longues heures pour réussir, c’est faux et je le sais de source sûre parce que je l’ai pratiqué. C’est faux de dire que même dans l’entreprenariat il faut se tuer à la tâche pour réussir, et pourtant je l’ai fait. Rétrospectivement, ce n’est pas franchement ça qui m’a aidé, c’est plutôt ce qui m’a mis des bâtons dans les roues. La réalité est qu’un être humain ne peut être concentré sur une tâche plus d’une heure, voire une heure et trente minutes au maximum à la suite, nous en avions également parlé dans la prise de décision, sur la productivité et le fait de prendre des habitudes, la prise de décisions n’est pas quelque chose que l’on peut faire en illimité, il y a des études qui montrent qu’on ne peut pas faire efficacement plus d’une à trois tâches dans sa journée, des tâches qui demandent de la concentration, des tâches qui demandent de la prise de décision. C’est ce que l’on peut faire au maximum dans le travail en tant qu’être humain.
Vous imaginez qu’en pratique, ce que vous pouvez faire au maximum dans votre journée, si on compte 1h30 et trois tâches, vous êtes à 4h30 de travail par jour, on peut imaginer que dans votre journée, de toute façon vous ne pouvez pas travailler plus d’une heure à 4h30 si vous voulez le faire de manière concentrée et efficace. Tout le reste est du présentéisme, tout le reste c’est essayer de vous forcer à travailler plus que ça, je parle même des vacances à l’échelle de la journée, de faire des pauses, de décrocher, pour votre cerveau ce n’est pas possible de faire plus, si vous lui demander davantage cela ne fonctionne pas. Et si vous faites plus, c’est très probablement que vous vous leurrez, que votre cerveau pour vous faire vous sentir bien, parce que vous avez tellement cette pression de réussir, que vous vous racontez que vous êtes productif alors que vous ne l’êtes pas. C’est ok de ne pas l’être mais ça ne sert à rien de se forcer à travailler plus de 4 ou 5 heures par jour de manière concentrée et ça ne sert à rien de le faire toutes les tournée que Dieu fait dans votre vie parce que c’est juste pas possible. Ce que j’ai envie de vous montrer c’est que même factuellement ça n’a pas de sens de ne pas prendre de vacances. Prendre des vacances et alléger sa charge mentale ça vous permettra d’être davantage créatif, de mieux vous reposer la nuit et d’être physiquement et mentalement reposé-e, ça va être important de s’octroyer ce temps là, et encore plus dans une période de pandémie où nous avons eu une sorte de fatigue latente qui est plus émotionnelle et mentale que physique.
Ce podcast vient du coeur, je n’avais pas décidé en avance de le faire, j’étais en colère avant d’enregistrer ce podcast parce que je suis tombée sur une vidéo qui disait pourquoi tu ne devrais pas partir en vacances, quelqu’un qui fait du développement personnel et qui expliquait, en substance : « tu n’es qu’une merde, tu n’as rien fait de l’année, tu devrais travailler pendant les vacances plutôt que de partir en vacances et te dorer la pilule ». Je vois d’où ce raisonnement peut provenir mais ça me met en colère d’entendre ce genre de choses.
La dernière chose dont je voulais vous faire part, j’avais envie de vous parler de l’aspect « énergie masculine », ce truc de battant, à vouloir enfoncer les portes, je suis la première à être là dedans, j’ai une forte dominante « énergie masculine » je dirais, je suis beaucoup dans l’action, je suis dans le fait d’enfoncer les portes, dans la puissance, dans le fait de ne rien lâcher et en même temps cela peut me mettre en colère de me dire qu’il n’y a plus de place pour tout le reste. C’est génial de se rendre compte qu’on a cette énergie là et que l’on est capable de mettre en place des actions, d’enfoncer des portes et d’aller chercher plus loin de se dépasser, ça me donne de l’énergie rien que d’y penser, mais il ne faut pas négliger cette énergie féminine, tout ça est évidemment remplis d’injonctions, de stéréotypes de genre, tout cela est à prendre avec des pincettes. Je pense que de manière imagée vous pouvez cerner ce que j’entends par là, toute cette énergie plus créatrice et plus posée en faite, se laisser être, plutôt que d’être constamment dans le « faire », ça m’énerve de me dire que lorsque l’on est dans l’être, c’est socialement vu comme étant une faiblesse, et j’ai envie de vous dire que si vous « n’êtes » pas, vous n’arriverez pas à « faire ». Combien de fois je vous le dis dans ce podcast, pour pouvoir être dans l’action, pour pouvoir créer votre future vie ça va être important de vous demander qui vous avez envie d’être, qu’est-ce que vous avez envie d’incarner, de parler d’identité. Et c’est là qu’il va être important de s’en référer à son énergie féminine, je pense que les vacances c’est justement l’occasion de se reconnecter à son énergie féminine, d’autant plus si vous êtes une femme qui s’identifie en tant que battante comme ça peut être mon cas et celui de nombreux autres auditeurs qui m’écoutent sur ce podcast, je peux parfois être un peu rentre-dedans et que ma communication peut repousser les personnes qui ne sont pas là-dedans, si c’est votre cas vous pouvez le voir comme une faiblesse et ne pas vous laisser prendre des vacances, ce que j’ai envie de vous dire c’est que vous passez à côté de la moitié de qui vous êtes. J’ai envie de vous encourager à prendre ces vacances, à voir la nécessité de se reposer, je pense que factuellement et intellectuellement c’est quelque chose d’accessible pour tous, mais de voir que c’est la possibilité de se reconnecter à la moitié de soi qu’il nous arrive d’oublier. Ça me met en colère parfois quand j’y pense et que je tombe sur ce genre de contenu, de me dire que ça appuie encore plus sur l’injonction de ne pas s’écouter et à ne pas appuyer sur pause, à ne pas écouter le soi intérieur, son intuition, son énergie féminine et j’ai envie de nous reconnecter à ça. J’espère qu’à l’issu de ce podcast vous passerez d’excellentes vacances.
Je m’arrête là pour aujourd’hui, je vous embrasse, je vous souhaite un excellent week-end et je vous dis à vendredi prochain !
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