Retranscription écrite du podcast :
Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet coach certifiée, et dans ce 154ème épisode nous allons parler des impossibles possibles.
Je vous raconte l’histoire de ce podcast parce que c’est tout de même assez drôle, je pars en week-end dans une demie heure et j’avais prévu ce matin d’enregistrer ce podcast et nous sommes jeudi et le podcast sort demain, vendredi. C’est dernière minute, et je n’ai pas de podcast d’avance, j’avais prévu d’enregistrer ça ce matin. Ce matin, je me suis réveillée avec la merveilleuse surprise qui est qu’il y avait des travaux et qu’ils avaient décidé de faire des trous devant l’entrée de mon immeuble, nous avions un marteau-piqueur qui faisait du bruit tout au long de la journée, j’étais initialement partie pour enregistrer un podcast sur le sujet des conflits de valeurs, je me disais que ça allait être compliqué d’enregistrer ce podcast, même avec ma nouvelle installation qui permet d’avoir un meilleur son, il n’empêche que je ne peux pas lutter contre un marteau piqueur dans l’entrée, ça ne pas ne pas s’entendre, ça nous a réveillé ce matin. J’étais bien embêtée mais je me suis dis que ce n’était pas grave, je me suis dis que j’allais prendre mon micro en week-end, je me suis dis que j’allais faire un podcast approprié, le problème est que là où je vais il n’y aurais pas d’endroit où je vais pouvoir m’isoler, où il n’y aura pas de bruit, je m’étais dis que je ferais un « marcher parler », ou j’irai dans le jardin avec mon micro, il y aurait le bruit des oiseaux, ce ne serait pas aussi bien en terme de son qu’un podcast fait en studio, je m’étais dis que cela ne m’empêcherait pas d’enregistrer le podcast le jour même, ce n’est pas grave. Je m’étais dis qu’il fallait que je réécrive un podcast plus approprié, je garderais celui que j’avais prévu aujourd’hui pour une prochaine fois, et j’ai écris un podcast en me disant que ce que je suis en train de faire, je ne me laisse pas abattre, je ne me dis pas que du coup c’est impossible, je ne me suis pas non plus auto-flagellée en me disant « tiens j’aurais peut-être dû anticiper ce genre de choses » et m’en vouloir au passage, m’en vouloir de ne pas avoir su anticiper l’imprévu, ça m’a fait rire parce que je me suis dis que la vie d’entrepreneur c’est constamment gérer des imprévus et je me suis dis que c’était un super thème de podcast, le fait de rendre possible des choses qui paraissent impossibles sur le papier.
C’est à dire que dans votre imaginaire, dans votre vision des choses, à un moment donné, certaines choses semblent impossibles à faire et ici, pour moi, faire un podcast aujourd’hui dans de bonnes conditions me semblait complètement impossible à faire, je ne me laisse pas me raconter cette histoire, je ne laisse pas mon cerveau faire, c’est ce qu’il me propose en premier lieu : « bon c’est impossible je ne vais pas pouvoir faire de podcast aujourd’hui », je ne le laisse pas me raconter cette histoire, je cherche une autre façon de le faire. J’en avais conclu que je pourrais enregistrer un podcast sur le sujet du « possible impossible » dans la pampa du jardin où je serais. Je ne pouvais pas anticiper un enregistrement en studio improvisé sur place. Ce qui est drôle, c’est qu’à l’heure où j’enregistre, je pars dans 30 minutes et le marteau piqueur s’est arrêté, ce qui fait que ma valise est prête, j’avais prévu de faire deux trois trucs avant de partir, mais je me suis dis que mon podcast était écrit, soit je fais celui sur les conflits de valeurs, soit je fais le podcast que j’avais initialement prévu d’enregistrer. Je suis tellement enthousiaste à l’idée d’enregistrer ce podcast écrit à l’occasion de cet imprévu, que j’ai quand même envie d’enregistrer celui-ci. Je vais enregistrer celui-ci alors que je suis chez moi, personnellement ça me fait rire.
Je suis très heureuse de faire ce podcast aujourd’hui et de vous parler de toutes ces situations dans nos vies où on se dit que les choses ne sont pas possibles, posez-vous la question dans tous les domaines de votre vie. Il peut s’agir de choses du quotidien comme ce que je viens de vous décrire, quelque chose de pratico-pratique, par exemple : ce n’est pas possible d’enregistrer le podcast comme il y a un marteau piqueur qui fait du bruit à côté de chez moi, comme ça peut être des choses d’envergure plus grande comme le fait de se dire que l’on ne peut pas changer de job parce qu’on a des enfants, pas possible pour moi d’aller au mariage de ma cousine à cause de la pandémie… Pensez à toutes les occasions où vous vous êtes dit que cette chose était impossible, je pense notamment dans des domaines de vie important, je pense notamment à la perte de poids, ou sur votre prise de poids, certains d’entre vous me dites que vous avez du poids à prendre et que c’est impossible pour vous. Pensez à toutes les fois où vous vous êtes dit dans le milieu professionnel de faire les choses que vous voudriez et pourquoi ? Qu’est-ce que vous vous êtes dit ? Quelles étaient les raisons à l’origine de cette pensée ? Pensez à toutes les fois où vous vous êtes dit que c’était impossible de vivre dans le lieu que vous souhaitiez : je pense à un appartement, une maison, une ville, une localisation (à côté de chez vos parents, de votre famille…)… Pensez aux autres domaines de votre vie, dans le couple, quand vous vous êtes dit que ce serait impossible de trouver quelqu’un avec qui je me sens bien, quelqu’un avec qui je peux faire ma vie, pensez à toutes les choses que vous pensiez impossibles pour vous. Posez les sur le papier.
C’est vraiment un exercice que j’ai envie de vous encourager à faire après avoir écouté ce podcast, que vous vous posiez quelques minutes, que vous preniez une feuille de papier et que vous disiez : « ok, quelles sont toutes les choses où je me suis déjà dit que c’était impossible pour moi », et d’aller regarder quelles sont les raisons, quel est l’argument principal qui fait que vous avez cette croyance, de voir combien c’est juste une suite de pensées et qu’en réalité, vous le savez mais, se dire que les choses sont impossibles, c’est une vision des choses. Tout est possible, c’est juste que très souvent on a pas envie de faire ce qu’il faudrait faire pour rendre les choses possibles.
On dit souvent ça avec Vincent, mon compagnon principal avec qui je vis, il me dit souvent : « ça c’était un impossible possible », notamment lorsqu’il parle de l’administration, lorsqu’il s’agit de parler des papiers. Il a dû faire sa première déclaration d’impôts en France après 5 ans passés aux Etats-Unis, la personne au téléphone lui disait que c’était impossible, en réalité, il a rappelé à un autre moment et ça a fonctionné, et c’est à ce moment qu’il m’a dit : « encore de l’impossible possible ». La personne qu’il a eu au téléphone la première fois ne lui a pas menti, elle ne lui a pas dit que ce n’était pas impossible alors que ça l’été pour elle, elle pensait vraiment que ce qu’il voulait faire n’était pas possible, que son dossier ne pouvait être traité de cette manière là.
Il existe de nombreuses situations telles que je viens de vous décrire, on s’auto-convaincs que c’est impossible, alors qu’en réalité on ne voit pas qu’il existe un autre « comment ». Si on se dit que c’est impossible pour nous de changer de travail parce que : « j’ai des enfants, il faut que je les nourrissent, il faut que je leur assure une sécurité financière », les raisons que je vois c’est que si je change de travail, je ne vais pas pouvoir remplir ces besoins de sécurité financière, de prendre soin de mes enfants, ce n’est pas que c’est impossible, c’est juste que c’est impossible de la manière dont je l’ai imaginé. Je me suis dis que pour changer de carrière il allait falloir que je quitte mon job actuel, que je mange des pâtes pendant un petit moment, et qu’ensuite je me reconvertisse, que je rame un peu pendant deux ou trois ans pour lancer ma propre entreprise, que ça rame, que je perde de l’argent, que j’aille dormir sur le canapé de mes amis, ou dans ma chambre d’ado chez mes parents, le temps que ça fonctionne et ensuite ça fonctionnerait, comme je ne vois que ce « comment » comme façon de procéder, je le pense impossible. Je me dis je ne veux pas ça pour mes enfants, je ne me vois pas mettre en danger ma famille sur le plan financier par exemple. Faites cette liste des choses que vous pensez impossibles pour vous, posez-vous la question du « comment » ? Pourquoi c’est impossible pour vous, quelles sont les « comment » que vous ne pouvez pas faire ? Le « comment » que vous voyez non-accessible pour vous.
Posez-vous la question : « est-ce qu’il existe un autre « comment » » pour arriver à mes fins et réussir à atteindre cet objectif.
Comme ce que j’ai fait pour le podcast pour vous donner un exemple. Ce n’est pas que c’est impossible de faire un podcast, c’est juste qu’en l’état actuel des choses, il y a un marteau piqueur dans l’entrée, je suis à la maison, le temps que ça s’arrête… Je n’aurais pas de moment de répit pour enregistrer, c’est impossible pour moi d’enregistrer le podcast dans mon studio, de la manière dont j’ai l’habitude de le faire, en réalité ce n’est pas impossible pour moi de trouver du temps pour enregistrer avec un micro, ce n’est pas impossible pour moi de le faire d’une autre manière, c’est juste que ça n’aura pas le rendu que je veux.
Voyez que dans la recherche d’un nouveau « comment », il y a quelque chose d’important à voir. Souvent on refuse de chercher un autre « comment », parce que dans ce travail là il y a un deuil à faire. Il y a une façon de voir les choses à oublier et à changer, pour le podcast il y a un deuil d’avoir un podcast impeccable en terme de son, une qualité sonore incroyable, il faut que je lâche prise en réalité, que je me rappelle quel est mon objectif et qu’elle était ma finalité ? Ma finalité c’est d’avoir un podcast en ligne qui aide les gens à transformer leur vie. C’est ça que je veux. J’ai d’autres moyens d’atteindre cet objectif.
Il faut que je lâche prise de ce scénario initial pour être en mesure d’aller chercher une autre façon de faire, une autre façon de faire qui me donne une résultat similaire. Si je reprends l’exemple de changer de vie professionnelle, des moments de doute vis-à-vis de votre carrière, surtout avec le covid, certaines personnes se sont rendues compte que le travail qu’il faisait n’était pas l’idéal pour eux, grâce au confinement ont pu avoir un peu de temps pour y réfléchir, il est certain que le « comment » le plus évident si vous avez des enfants, ça ne va pas être de tout plaquer et le faire du jour au lendemain, il y a peut-être un autre comment, cet autre comment va peut être demandé d’autres sacrifices. Peut-être qu’il va falloir faire des sacrifices financiers que vous n’êtes peut-être pas prêt à faire, parce que cela signifierait changer de niveau de vie, peut-être que votre ego n’en a pas très envie, ou alors ce sacrifice c’est de retourner chez votre mère, et c’est un autre sacrifice que vous n’avez pas envie de faire. Par exemple, pour le micro c’est une question d’ego, en réalité, qu’il y ait un épisode qui soit de moins bonne qualité au niveau sonore, ce n’est pas très grave, ça ne va pas mettre en péril toute l’existence du podcast, et là c’est la même chose.
Posez-vous la question : « je veux arriver à cette fin là, je me dis que c’est impossible avec le « comment » » que je vois là, quel autre « comment » je peux mettre en place pour atteindre mon objectif ? ». Et surtout de lâcher prise du « comment » que je ne peux pas faire, le laisser partir et se dire que ce n’est pas grave si ce n’est pas fait de cette manière là, qu’il y aura une autre façon de faire que vous allez pouvoir trouver. Et à partir du moment où vous mettez votre cerveau à contribution sur cette nouvelle question, vous allez voir que votre cerveau va vous proposer de nombreux champs des possibles, il va trouver pleins d’autres façons de faire. Vous allez pouvoir être créatifs dans la recherche d’une nouvelle solution, d’une nouvelle façon de faire, c’est vraiment un état d’esprit que j’ai envie de vous transmettre ici, je l’applique dans ma vie à tous les niveaux et qui change la façon de voir l’existence, à partir du moment où l’on se dit que rien n’est impossible, que c’est juste des « comment » qui sont impossibles à un instant donné, et qu’on peut en trouver d’autres, on s’ouvre beaucoup plus d’opportunités.
J’ai envie de vous inviter à faire ce travail pour vous-même, je peux aussi vous inviter à aller réécouter l’un des tous premiers épisodes, qui s’appelle « Le champ des possibles », où je vous parle de ce sujet. Je vous parle de comment lever toutes ces croyances à propos de vous-même, ce n’est pas forcément évidement de le voir par soi-même, on ne voit pas que l’on est en train de se bloquer, souvent vous venez vers moi en me disant que certaines choses sont vraiment impossibles pour vous, et vous me mettez face à votre « comment » et moi je vous dis qu’il y a d’autres façons de faire. Parfois il faut faire preuve d’un peu de créativité pour trouver ce nouveau « comment », parfois ça ne va pas se passer de la manière dont vous l’imaginiez, mais ça vient toujours au final si vous laissez votre cerveau brainstormer sur la question, j’ai envie de vous proposer une autre visualisation. Celle où il s’est produit des choses dans votre vie que vous vouliez vraiment, mais pas du tout de la manière dont vous l’imaginiez au départ. Peut-être votre premier accouchement, votre achat de maison, la journée de votre mariage où il y a eu des choses qui ne ce sont pas passées comme prévues, et ce n’est pas du tout ce que vous aviez imaginé, mais vous y êtes malgré tout : vous avec des enfants, vous vous êtes marié, vous avez acheté votre maison, tout va bien en réalité. Vous allez voir que c’est un autre « comment » qui va se produire, ce n’est pas une mauvaise chose, il y a juste un deuil à faire, il faut laisser la vie nous faire des propositions, laisser notre cerveau nous en faire également et d’essayer de ne pas tout contrôler, de se poser question de ce qui est important pour nous et la plupart du temps ce qui est important pour nous c’est d’arriver à destination et d’avoir le résultat escompté.
A vous d’aller chercher dans votre vie tout ce que vous pensez impossible mais qui est tout à fait possible, que ce soit dans l’administration, dans vos choix de vie de manière générale, et de vous rendre compte que parfois vous êtes juste à une pensée, à une décision, à une croyance de faire les choses qui sont importantes pour vous, et autorisez vous à aller voir le champ des possibles.
Je m’arrête là pour aujourd’hui, je vous embrasse, je vous souhaite une excellent week-end, et je vous dis à vendredi prochain !
Mais c’est si génial ce que tu partages! J’adooore ton humour haha, merci 🙂