Retranscription écrite du podcast :

Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet et dans ce 157ème épisode nous allons parler d’amour et de relations amoureuses, nous allons parler de rupture également. C’est un sujet que j’aime beaucoup.
Je pense que c’est un épisode important, même si vous n’êtes pas dans une situation où vous questionnez la relation dans laquelle vous êtes, ou peut-être qu’actuellement vous n’êtes pas en relation et vous ne cherchez pas à l’être, j’ai également supposé que vous étiez dans une seule relation mais je sais que parmi vous il y a des personnes qui ont plusieurs relations, qui ont des vies relationnelles très différentes. Je vais probablement supposer l’hétérosexualité et le fait d’être en relation avec une seule personne (pas de polyamour), ce n’est pas que je nie l’existence de ces formats relationnel étant moi-même pansexuelle et en relation polyamoureuse, c’est juste que les exemples viennent souvent de cette culture où il y a une majorité de personnes qui sont hétérosexuelle, (norme hétérosexuelle avec laquelle je ne suis pas philosophiquement d’accord), dans mon langage je vais faire attention mais je sais par avance que parce que c’est la même culture que la vôtre je risque de faire des erreurs, je vais oublié ou supposer (sans m’en rendre compte) qu’il existe qu’une seule forme de relation ainsi que le fait d’être hétérosexuel par défaut, ce qui n’est pas le reflet de ma philosophie de vie comme vous le savez.
Mon but est de vous aider, si vous êtes en train de vous poser cette question actuellement, que vous vous demandez si vous devez quitter ou non votre partenaire actuel, c’est une vraie question qui prend de la place. Lorsque l’on est dans une période de sa vie où on se pose ce genre de questions, cela peut occuper une énorme partie de notre charge mentale, c’est souvent très présent dans nos conversations avec nos amis, avec des membres de notre famille dont on est proche… Ça nous empêche de fonctionner normalement dans nos vies. Cela va pouvoir impacter notre relation à la nourriture si on a tendance à utiliser la nourriture comme un tampon émotionnel, on va se retrouver à manger contre notre propre gré sans même s’en apercevoir, sans même y consentir. Cela va peut être impacter notre santé de manière générale si nos tampons émotionnels sont plutôt la cigarette ou l’alcool, notre sommeil également si on se retrouve à regarder des séries toute la nuit parce qu’on est en train de se poser un milliard de questions et que le simple fait de « faire pause » et de se retrouver seul face à soi-même c’est trop douloureux parce que l’on fait face à trop de brouhaha mental, ça a un impact assez significatif sur notre vie. Idem pour le travail, si on est pas concentré, si on passe notre temps à penser à ça et à s’angoisser à propos de cette relation, c’est très impactant. C’est souvent un sujet qui est pris à la légère, comme si c’était futile et superficiel. Or, nous sommes des êtres humains et les relations sont au coeur de nos vies, nous sommes des êtres sociaux, les relations amoureuses, et les relations de manière générale (j’ai supposé que tout le monde était susceptible d’être dans une relation romantique alors qu’il y a pleins de personnes qui sont aromantiques). Je sais que vous ne vous vexerais pas si vous ne vous reconnaissez pas dans ce que je décris, je fais de mon mieux pour inclure tous les schémas existants. 
C’est assez douloureux pour la plupart d’entre nous lorsque l’on fait face à ce genre de situation, c’est un sujet qui est supposé comme étant superficiel alors qu’en réalité c’est au coeur des problèmes des êtres humains, les relations remplissent l’un des premiers besoins de la pyramide de Maslow, si on repense aux besoins humains, on se trouve dans le besoin d’appartenance, le besoin d’amour, la sécurité émotionnelle, on est sur des besoins qui sont très bas dans la pyramide, c’est normal qu’on ait ces besoins là et qu’ils prennent une place importante dans nos vies, dans nos réflexions, dans notre temps de cerveau disponible. Quand on se pose ce genre de questions, ça peut devenir une vraie problématique, je sais que pour la plupart d’entre nous, lorsque l’on est intéressé par le développement personnel, la sociologie, par tous ces sujets qui ont attrait au fonctionnement de l’être humain, on va développer une certaine sensibilité, une certaine empathie, une certaine compréhension des autres qui va faire que pour beaucoup d’entre nous, on ne va pas s’écouter. On va être dans des relations où l’on va être à l’écoute de l’autre, on va faire en sorte que l’autre se sente bien, ou alors on va chercher à combler certains de nos besoins dans la relation, comme le besoin de ne pas être seul-e, c’est l’un des besoins fondamentaux de l’être humain et il va y avoir tout un tas de peurs, si on remets en question cette relation on va avoir peur d’être seul-e, on va avoir peur de ne plus être aimé-e, on va avoir peur d’être une mauvaise personne, on va avoir peur de faire du mal à l’autre, peur que l’autre se retrouve seul, peur que l’autre nous en veuille, peur que notre groupe d’ami-es se scinde, peur que la famille de notre partenaire le vive mal et qu’on ait plus de contacts avec eux, on va avoir peur du regard des autres, on va avoir peur que l’autre se sente mal à cause de nous… Il y a de nombreuses peurs qui peuvent émerger. Quand on est dans la peur, cela nous place dans la tétanie, nous sommes juste paralysé-es par la peur, on va être dans l’inaction. Nous avons déjà abordé le sujet de la peur sur ce podcast et c’est normal, ce n’est pas que vous avez un problème en particulier, c’est le fonctionnement d’un cerveau normal qui fait que lorsque les émotions sont beaucoup trop fortes et que l’alarme est trop forte, on va avoir tendance à couper ses propres émotions, couper la possibilité de réfléchir davantage sur le sujet, on va pouvoir se retrouver dans l’inaction pendant des semaines, des mois, voire des années. Je sais de quoi je parle parce que je suis restée dans une relation pendant 10 ans, elle ne me convenait pas. C’était il y a plus de 5 ans à l’heure où j’enregistre ce podcast. Rétrospectivement, au bout de 2 ou 3 ans j’aurais pu dire qu’elle ne me convenait pas. J’aurais pu le dire bien plus tôt. Quand je vous dis ça, je ne vous dis pas ça parce que j’ai des regrets, je n’en ai pas du tout, c’était ma première relation longue, il y avait pleins de choses à apprendre et je n’aurais pas été en mesure de faire tous les choix que j’ai fait par la suite, mais disons qu’avec tout ce que je sais aujourd’hui et toutes les questions que je vais pouvoir vous proposer aujourd’hui, ce que je vais vous dire aujourd’hui… disons que j’aurais pu m’épargner plusieurs années avant de comprendre, le but pour moi et de vous aider à faire cet apprentissage plus rapidement et de vous amener à une réflexion qui vous aider à avoir la réponse à cette question que vous vous posez peut-être : 

Est-ce que je veux rester avec cette personne ou est-ce que je veux la quitter ?

Je sais de quoi je parle lorsque j’aborde le sujet de la peur, de la tétanie et de la procrastination sur le fait de rester ou non avec une personne parce que c’est confortable, parce que cela fait peur de faire autrement, parce qu’on ne sait pas si c’est la bonne décision. On ne se dit jamais consciemment : « je suis très confortable avec cette personne, et si je restais avec elle et que j’utilisais comme un doudou », évidemment qu’on ne se dit pas ça, j’espère qu’aucun être humain ne se dit ça, je suis quasiment certaine que c’est le cas. On peut se rendre compte rétrospectivement que les besoins que cette relation comblait étaient surtout le besoin de ne surtout pas changer. Vous le savez peut-être mais le cerveau n’a pas envie de changer, il est prêt à tout, à se battre corps et âme pour qu’il n’y ait pas de changement, c’est très facile de rester dans une même situation pendant des mois voire des années, et de ne pas changer parce que c’est beaucoup plus coûteux en énergie que d’aller changer de situation. Plus récemment, j’ai vécu une rupture amoureuse qui m’a éclairée sur certains points que j’avais déjà compris par le passé dans d’autres ruptures, je suis vraiment à fond dans ce sujet actuellement et c’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai envie de vous faire ce podcast aujourd’hui.
Le problème très souvent, lorsque l’on s’intéresse à tous ces sujets, on a bien compris tout ce que je vous raconte ici, à savoir que les circonstances sont neutres, et que toutes nos émotions proviennent de nos pensées. Si ce que je viens d’énoncer ne vous parle pas je vous invite à écouter le podcast #3, c’est tout ce que je vous raconte sur le modèle de Brooke Castillo et le fait que les circonstances sont neutres, tout ce qui nous fait nous sentir bien ou mal est une question de pensées, une question de vision du monde, une question de choix que l’on fait, qu’ils soient conscients ou non, volontaires ou non, on fait le choix de voir les choses d’une certaine manière. Lorsque l’on a compris ça, on comprend aussi que notre partenaire n’a pas fait telle ou telle chose ou a fait telle ou telle chose, on comprend très vite que si on se sent mal ce n’est pas parce que cette personne a fait cette chose là. 
Par exemple : on envoie un message et la personne a mis toute la personne pour y répondre, je me sens mal en me disant que cette personne n’en a rien à faire de moi, qu’elle a mieux à faire, quand je me sens mal, le problème ce n’est pas qu’elle n’ait pas répondu, ce qui fait que je me sens mal c’est ma pensée, c’est moi qui me fait mal toute seule en me disant : « je ne suis pas la priorité de cette personne »/ « cette personne ne s’intéresse pas à moi »/ « cette personne est peut-être en train de me tromper »… 
Je me raconte des histoires à n’en plus finir dans ma tête. Une fois qu’on a compris qu’en réalité que ce sont nous et nos pensées qui font que l’on se sent de telle ou telle manière, ça va être très facile de « se faire aller mieux », de rationaliser les pensées que l’on peut avoir, dans tous les cas c’est très sain de faire ça, de ne pas faire une crise parce que notre partenaire n’a pas répondu à un message de la journée alors qu’il a passé la journée à travailler et plutôt se dire : « il n’avait pas le temps, ce n’est pas qu’il ne m’aime plus, il n’est pas en train de me tromper, c’est probablement qu’il n’avait plus de batterie, ou qu’il n’avait pas eu le temps et quand je le verrais il me confirmera qu’il n’avait pas eu le temps de répondre et je décide de le croire lorsqu’il me dit qu’il m’aime et qu’il veut faire sa vie avec moi ». Le développement personnel est très utile, cela permet de nous sentir mieux, de vivre notre émotion, de rationaliser et de se rendre compte que c’est juste notre cerveau qui se met en alerte à ce moment là parce que le travail de notre cerveau c’est de voir tout ce qui ne va pas et de nous protéger des dangers, on va naturellement voir tout ce qui pourrait potentiellement mal se passer, ce n’est pas être pessimiste, c’est simplement le fonctionnement normal de notre cerveau, une fois qu’on a compris cela on va pouvoir rationaliser. 
Le problème c’est que si on fait tout le temps ça, on va tout le temps rationaliser, (c’est ma vision des choses, au vu de ce que je comprends du cerveau), on va vite se rendre compte que des êtres humains foncièrement mauvais, il n’en existe pas, chaque être humain qui fait quelque chose que l’on juge de façon négative ou répréhensible, c’est parce qu’à un moment donné, ils ont pensé des choses, toutes les actions que l’on fait c’est pour ressentir une émotion agréable et de fuir une émotion désagréable, quelqu’un qui fait quelque chose de potentiellement répréhensible, même si notre partenaire nous a « ghosté » volontairement, même s’il fait ça consciemment, ce n’est pas que c’est une mauvaise personne, c’est qu’il y avait une raison qui l’a poussé à le faire, peut-être qu’il n’avait pas la réponse à la question qu’on lui posait, c’était inconfortable, il n’avait pas envie d’être dans cet inconfort, ce qu’il fait qu’il a fuit cet inconfort en ne répondant pas. Une fois qu’on a compris ça, on sait que les humains ne sont pas des mauvaises personnes, c’est peut être quelque chose que j’ai besoin de répéter davantage, vous êtes nombreux à vous auto-flageller, à vous dire que vous êtes une mauvaise personne mais personne ne l’est, nous sommes tous des êtres humains qui essayons juste de nous sentir bien, d’où le nom de ce podcast.
Nous avons un problème, nous sommes très empathiques, on essaie de faire en sorte que l’autre se sente bien, alors qu’on n’a pas le contrôle que comment l’autre se sent, la façon dont il se sent dépend de ses propres pensées, si il/elle a vraiment envie de se sentir mal, quelles que soient les circonstances il/elle trouvera le moyen d’interpréter ce que l’on fait d’une manière qui va faire qu’il/elle va se sentir mal, en plus de cela on ne condamne plus personne parce que tout le monde peut être une bonne personne. Il y a un problème qui se pose avec les relations amoureuses, on se retrouve face à cette situation où on a pas de raison de quitter notre partenaire, c’est à dire qu’on peut se dire : « oui cette personne fait des choses qui ne vont pas dans le sens de ce que je voudrais », on va se dire que c’est une circonstance, on va changer notre vision des choses vis-à-vis de cette personne, on va accepter des choses avec lesquelles on ne se sent pas bien. On va nous même travailler sur nous et se dire : « ce sont mes insécurités, c’est moi qui ai des attentes, c’est moi qui m’imagine des choses, c’est moi qui ai besoin de travailler sur moi », tout ça est surement vrai, cela vaut le coup de prendre de la distance vis-à-vis du comportement de l’autre, que ça vaut le coup de travailler sur soi et sur ses insécurités, le problème est que parfois on se retrouve dans une situation bloquée où il faudrait attendre qu’on ait la preuve que « le mec est un parfait connard pour pouvoir le quitter », alors que parfois ce n’est pas un « parfait connard » mais juste pas quelqu’un qu’il nous faut. La plupart du temps , c’est ce qu’il va se passer : il ne correspond pas à ce que vous recherchez dans la vie.
C’est là qu’on en vient à un concept très important, pour décider si l’on veut ou non quitter quelqu’un, ce n’est pas la question de « la situation me fait souffrir », la souffrance je la crée avec mes propres pensées, j’ai toujours le contrôle dessus, je peux me sentir bien dans toutes les situations, la question à se poser est : « est-ce que je veux de cette situation ? », est-ce que cette situation me convient, est-ce que cette personne avec l’ensemble de ses qualités et de ses défauts, sans que j’essaie de le/la changer, est-ce que cette personne j’ai envie de la voir, de faire un chemin de vie avec elle, est-ce que c’est ce que je veux comme vie pour moi ? La réalité est que, lorsque l’on bloque sur cette question, c’est qu’on ne sait pas y répondre.

Qu’est-ce que je veux vraiment ? 

Quelles sont les choses que j’ai envie de vivre, pourquoi j’ai envie de le vivre avec une personne, quelles sont mes limites, quelles sont les choses auxquelles j’aspire à retrouver dans une relation, quelles sont les choses que je ne veux pas dans une relation. Pas parce que je ne voudrais pas que cette personne fasse telle ou telle chose parce que ça me ferait du mal (parce que ce serait de l’immaturité émotionnelle), factuellement : est-ce que j’ai envie de vivre ce genre de choses. On peut très bien avoir quelqu’un en face de nous qui nous explique qu’il/elle oublie de charger son téléphone ce qui fait qu’il n’a jamais de batterie (pour la plupart d’entre nous ce n’est pas une raison suffisante pour quitter quelqu’un), on peut avoir face à nous quelqu’un qui nous explique qu’il oublie constamment de recharger sa batterie ce qui fait qu’il n’est jamais joignable, on peut très bien le comprendre et ne pas le juger pour cela, être OK avec cette situation, ne pas dire que c’est une mauvaise personne pour ça, mais pour autant, de ne pas avoir envie d’être avec cette personne pour autant. De décider que ce n’est pas ce que l’on veut vivre, que l’on a envie d’être avec quelqu’un qui valorise le fait d’être disponible par exemple. 
Je vais vous donner un autre exemple, celui de la volonté ou non de fonder une famille (voyez comme je suppose le couple hétérosexuel), mais ça reste néanmoins un exemple typique d’une question que l’on peut se poser à nos âges, j’ai 34 ans, j’ai pas mal de copines qui se posent ce genre de questions. Rester ou non avec une personne pour cette raison là, on peut très bien en discuter. Imaginez que vous avez un désir d’enfant, la personne en face n’en a pas, vous en discutez, la personne vous explique toutes les raisons pour lesquelles elle n’a pas de désir d’enfant, et vous la comprenez, vous êtes d’accord avec elle, vous n’avez pas envie de lui faire changer d’avis, il n’empêche que même si je te comprends, que je te soutiens, je n’ai pas envie d’être avec quelqu’un qui ne veut pas d’enfant. Vous voyez la nuance ?
La question à se poser est la suivante : « Est-ce que j’ai envie d’être avec cette personne telle qu’elle est ? », et n’est pas question de dire que je vais la quitter parce que c’est une mauvaise personne, mais plutôt : « est-ce que j’ai envie de vivre ça ? », même si cette personne est géniale par ailleurs. Par exemple, la personne avec qui j’étais pendant plus de 10 ans était quelqu’un de très taiseux, je me souviens que le déclic pour moi (c’est une anecdote très personnelle), c’était un type d’introverti où il fallait tirer les vers du nez pour avoir des réponses à ses questions sur comment la personne se sent, et il faut aussi savoir la mettre en confiance… C’est un vrai travail pour parvenir à devenir proche de ce type de personne. Ça a duré des années et à un moment donné nous avons décidé de nous marier, au moment où on a pris cette décision, j’ai commencé à me projeter avec cette personne, de faire face à des difficultés de la vie et d’y faire face, disons que dans notre vingtaine nous n’avions pas été confrontés à des difficultés majeures ensemble : on allait voir nos parents vieillir, on allait avoir potentiellement des enfants, acheter une maison, faire des choix de vie importants ensemble… Je me suis projetée dans le fait de potentiellement être enceinte, inquiète pour un accouchement et de ne pas avoir la possibilité d’en parler, de devoir « ramer » pour avoir une discussion à ce sujet. 

Ce n’était pas que c’était une mauvaise personne, bien au contraire, c’est quelqu’un que j’ai beaucoup aimé, quelqu’un qui est une très belle personne, je n’ai pas du tout eu envie d’en faire un extraverti à l’époque, ça n’avait absolument aucune espèce d’intérêt et en plus de cela ça ne marcherait pas, je n’aurais pas envie que cette personne se travestisse en quelqu’un qu’il n’est pas, mais je me suis dis que parce que c’est « le gendre idéal » que j’ai envie d’être avec cette personne, je n’ai pas envie d’être avec une personne où le jour où j’aurais besoin d’aide, le jour où j’aurais besoin de parler, je ne pourrais pas. Je n’ai pas besoin de ce me dire que c’est une mauvaise personne pour cette raison. Pendant des années, je me disais que c’était une bonne personne et que je ne vois pas pourquoi je la quitterais. Etre avec quelqu’un sous prétexte que c’est une bonne personne n’est pas une raison suffisante, ce n’est pas une bonne raison, toutes les personnes ont leurs propres raisons de faire les choses qu’ils font et personne n’est intrinsèquement une mauvaise personne. Il faut se poser la question : « est-ce que c’est ce que je me souhaite ? »
Ça passe par savoir ce que l’on veut et c’est ça qui peut être compliqué, la plupart d’entre nous ne savons pas. Nous nous sommes construits en miroirs avec les autres, on est peut-être dans cette relation depuis plusieurs années, on ne savait pas où ça irait lorsque cela a commencé, on se retrouve à un moment où l’on ne sait pas ce que l’on veut ou ce que l’on ne veut pas, c’est la que commence notre travail. 

Les bonnes questions à se poser

Tout travail sur une relation commence par un travail sur soi : quels sont mes désirs, qu’est-ce que je veux à long terme, faire un travail de visualisation. Posez vous la question : « qu’est-ce que je veux dans 10 ans ? », « quand je me projette, à quoi ressemble ma vie ? « , dans 5 ans, dans 1 an ? Est-ce que cette personne est dans l’équation ? Est-ce que c’est ça que je me souhaite et est-ce que c’est ça que je veux ? Il y a vraiment cette question à se poser.
Qu’est-ce que je veux à plus ou moins long terme, qu’est-ce que je ne veux plus ? Qu’est-ce qu’il ne me convient plus dans cette relation ? Il ne s’agit pas de demander à l’autre de changer, il s’agit de se poser la question pour soi-même : « qu’est-ce que je veux dans ma vie », et cela passe par un travail sur soi et c’est bête mais on me dit souvent en coaching : « comment fait-on pour savoir parce que moi au final je n’en sais rien », idem sur la mission de vie. Il faut apprendre à se connaitre, et c’est comme pour apprendre à connaitre n’importe qui, il ne s’agit pas seulement de passer beaucoup de temps avec la personne, il s’agit de connecter avec cette personne, on peut passer du temps à aller au cinéma, faire de multiples activités où on a pas besoin de faire autre chose que du small talk, ce n’est pas du temps de qualité, ce n’est pas du temps où l’on apprend à se connaitre, on ne va pas apprendre à connaitre la personne. La meilleure façon d’apprendre à connaitre quelqu’un c’est de lui poser des questions. C’est de lui demander : « Qu’est-ce que tu en penses, qu’est-ce que tu aimes ? Qu’est-ce qui t’inspire ? », et ça c’est une démarche qu’il sera intéressant de faire activement vis-à-vis de soi-même, et c’est quelque chose que je vous ai déjà suggéré, c’est un outil extrêmement puissant que de se poser une question par jour de soi à soi, sur tout un tas de sujets. Comme vous demanderiez à un ami, faire la conversation avec vous-même, ça parait idiot dit comme ça et peut-être stupide, mais on ne se pose jamais avec soi-même. Qu’est-ce que je pense du coronavirus ? Des gilets jaunes ? Du capitalisme ? De mon travail ? De reprendre des études ? Des choix de vie de mon entourage ? Qu’est-ce que j’en pense et quel est mon jugement par rapport à ça ?  Qu’est-ce que je veux ?

On ne peut pas s’attendre à avoir des réponses sur ce que l’on veut sur notre couple si on on ne sait pas ce que l’on veut nous-même à titre individuel.

Il va être question de se laisser le temps de faire ce travail actif sur ce que j’ai envie et ensuite de passer à l’action. Une fois que la décision sera claire, ce sera de le faire. Souvent ça bloque à cette étape, on a peur de ce qu’il y aura après, peur de ce qu’il va se passer ensuite. Je pourrais éventuellement faire un podcast sur la rupture amoureuse en elle-même, comment la gérer et la vivre. Etre clair sur sa décision va faire que vous allez gagner en sérénité si vous arrivez à vous poser ces questions en ces terme là. 
Je vous disais dans le précédent podcast, qui était un bilan de ces 3 premières années de podcast, j’aspire en 2021 à travailler davantage sur ces thématiques là, sur tout ce qui touche au couple, à la sexualité, aux relations amoureuses. C’est un sujet qui me passionne. Je trouve que la sexualité est un sujet aussi puissant que l’argent pour aller chercher des choses sur soi. J’aspire à proposer des méditations, des coaching sur une journée en présentiel, avec vous et votre partenaire pour aller rétablir la communication et se comprendre, souvent, il y a une mauvaise compréhension, on arrive pas à prendre la décision de quitter l’autre ou non parce que la communication est tellement mauvaise qu’en réalité on ne connaît pas l’autre, et on ne parvient plus à communiquer correctement. Je vous en parle ici, je me demande si c’est quelque chose qui vous intéresse, même si ça concerne très peu de personnes c’est tout de même quelque chose que j’ai envie de proposer parler que c’est quelque chose qui m’inspire.
On utilisera tous les outils de coaching que j’utilise ici avec vous. 
En décembre nous faisons un atelier sur la sexualité qui est ouvert qu’aux femmes, et aux personnes qui se reconnaissent en tant que femmes, pour aller parler des questions du rapport au corps et à la sexualité, la libido, le plaisir. Ça se passe le week-end du 4 et 5 décembre 2020, je vous laisserais aller regarder ça.
Si vous écoutez ça des mois voire des années plus tard, allez voir sur le site internet si l’on propose le même genre de choses. 
Je pense surtout à mes clientes qui ont travaillés sur leur perte de poids, sur leur rapport au corps et je sais qu’il y en a beaucoup qui ont vécu des traumatismes du type : viol, inceste, pédophilie… Qui ont un rapport au corps et à la sexualité qui n’est pas forcément réglé, même si ça a été vu en thérapie, ça n’a pas été ramené « dans la matière » comme j’aime à le dire. Je pense que cet atelier sera super pour ces personnes là en particulier, si c’est votre cas, que vous ayez ou non été coaché par nous, je pense que cet atelier vous parlera. Nous allons creuser des sujets, c’est la première fois qu’on va le faire alors ça va être un peu large en terme de thématique ce qui fait que l’on va s’adapter au groupe, je pense qu’à l’avenir on va proposer des thématiques très précises, on pourra faire des ateliers uniquement sur le plaisir, la libido ou sur l’identité sexuelle… Faire de la clarté sur ces thématiques là, je trouve cela très puissant. Il y a tellement de tabous et de charge émotionnelle sur ces sujets là, je suis ravie de pouvoir coacher là dessus. 
Je vous dis que c’est la première fois, on va faire ça sur 2 jours avec un petit groupe de 10 personnes, ça va être top, on va dans un endroit absolument magnifique en région parisienne, une maison où il y aura énormément d’espace propice pour un retour à soi, je pense que ça va être un moment très puissant.
En réalité, c’est une thématique sur laquelle on coach énormément, que ce soit au sein de LA Communauté, ou au sein du programme de perte de poids, la perte de poids n’est jamais qu’une question de nourriture, « si la faim n’est pas le problème manger n’est pas la solution », donc quel est le problème ? Et le problème ce n’est jamais la nourriture, c’est toujours d’autres sujets, souvent autour du couple, de la relation et de la sexualité, ce sont des thématiques que lesquelles on coach au quotidien.
N’hésitez pas à vous inscrire parce que les places sont limitées au nombre de 10.
Je serais présente pendant les 2 jours et je serais accompagnée par l’une de mes coach, et potentiellement par une amie sexologue, à voir si elle peut co-animer ces deux jours.
Je pense que c’est l’événement que j’ai le plus envie d’animer, j’ai tellement hâte !
Je m’arrête là pour ce podcast, n’hésitez pas à laisser un commentaire dans les notes du podcast, je vous souhaite un excellent vendredi, un excellent week-end et je vous dis à vendredi prochain !