Retranscription écrite du podcast :

Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet, coach certifiée et dans ce 158ème épisode nous allons parler de sexualité.
Je suis tellement contente de parler de ce sujet, je n’en reviens pas que nous soyons dans l’épisode 158 et que nous n’en ayons toujours pas parlé à ces jour. Je pense que les personnes que je connais dans la vie doivent doucement rire, si vous me connaissez dans le quotidien, vous le savez peut-être, le sexe est l’un de mes sujets de discussion favoris, j’adore parler de sexualité, j’adore la sexualité tout court, c’est une activité par laquelle on peut apprendre de nombreuses choses sur soi, j’adore la connexion avec les autres êtres humains et l’intimité, il est évident que la sexualité nourrit ces deux valeurs pleinement. Pour vous donner une petite anecdote, avec les filles qui font partie de l’équipe de Se Sentir Bien, nous avons un groupe Whataspp sur lequel on parle de tout sauf de travail, ce qui nous permet d’échanger en dehors du Slack (application de communication d’entreprise), ce groupe WhatsApp s’appelle « Prostate 🥜 », je pense que ça donne le ton de l’entreprise. Quand nous sommes en voyage d’équipe par exemple, le sujet des relations amoureuses et de la sexualité revient régulièrement sur le devant de la scène. Le nom de ce groupe WhatsApp en dit long sur la teneur de nos conversations, et l’une des membres de l’équipe m’a dit justement :

« Je ne sais pas si ça en dit long sur l’équipe mais ça en dit long sur la CEO de cette entreprise ! ».

Vous l’aurez peut être remarqué mais j’aime en général tout ce qui tourne autour des sujets tabous, là où il y a une forte charge émotionnelle, ou il y a pas mal de croyances limitantes à lever, d’injonctions et de carcans sociaux à casser, ça m’éclate personnellement. Et disons qu’avec le sujet de la sexualité je suis servie, c’est l’un des sujet qui est le plus chargé émotionnellement, avec l’argent, la religion, la politique… On est sur des gros sujets qu’on adore aborder les dimanches midi en famille, ces sujets qui mettent tout le monde mal à l’aise, et la sexualité en fait partie. Lorsqu’il y a de la souffrance qui est internalisée chez chacun-e d’entre nous, nous pouvons avoir ressassé des choses, avoir des pensées violentes à propos de nous-mêmes, de comment nous devrions être, de comment on devrait se sentir etc… Je trouve qu’il est dommage de ne pas aborder.
Mon objectif aujourd’hui va être de discuter du sujet de la sexualité comme d’un sujet de développement personnel comme d’un moyen d’apprendre à se connaitre et d’aller lever toutes les pensées et croyances que l’on peut avoir autour de ce sujet. Nous n’allons pas pouvoir lever toutes les croyances et ce en un seul épisode mais nous allons commencer à s’attarder sur le sujet et voir que tout ce qu’on apprend sur le podcast Se Sentir Bien depuis le début, cela s’applique à toutes les situations de la vie et aussi à la sexualité, on va pouvoir ce servir de notre sexualité dans notre vie, comme d’un point d’entrée dans notre développement personnel. Je trouve cela fascinant, j’ai envie d’ouvrir la discussion à ce sujet aujourd’hui avec vous, d’en parler comme d’un sujet de la vie de tous les jours. Très souvent, lorsque l’on parle de sexualité dans nos vies, dans les médias, dans nos familles, à l’école… il y a souvent un ton rieur, les conversations sont rarement sérieuses, il y a beaucoup de gênes, d’humour autour de ce sujet dans le but de détendre l’atmosphère, et lorsque l’on en parle de façon sérieuse, cela va être : soit pour faire de la prévention, on va nous parler d’MST (Maladie Sexuellement Transmissibles), de contraception, de pornographie et de ce que cela crée pour les jeunes qui découvre la sexualité par ce biais, du fait que cela peut être dangereux, que cela peut donner une mauvaise image des femmes, que la plupart du temps la pornographie est tout sauf féministe et que c’est un problème, ou encore on parle du travail du sexe : de prostitution, des cam girl… Encore une fois, cela va être dans une démarche très punitive, avec un ton très négatif, tourné vers la honte, la gêne, ou très orienté vers le côté médical. Il me manque un espace où on pourrait parler de la sexualité comme de quelque chose qui fait partie de nos vies, qui est un espace de jeu, d’exploration de soi au même titre que pleins d’autres choses dans notre vie. Nous avons pleins de choses à apprendre au travers de notre sexualité, cela dit de nombreuses choses sur nous.
Aujourd’hui nous allons exposer ça, la sexualité est une circonstance, et comme toutes les circonstances dans nos vie, c’est donc neutre, et toute la pression que l’on se met, toutes les pensées que l’on a à ce sujet, toutes les émotions qui découlent de la sexualité, proviennent de pensées qui elles sont optionnelles, qui sont très souvent des pensées qui ne nous appartiennent pas, des pensées que l’on a apprises socialement comme par exemple :

« Les hommes ont plus de désir que les femmes »
« Il faut faire l’amour une fois par semaine »
« Les femmes qui sont très heureuses dans leur sexualité doivent crier très fort pour le manifester »

Toutes ces choses là sont en réalité des manuels de bonne conduite. Au même titre que tous les autres manuels de bonne conduite dont on a déjà parlé sur le podcast. Le sujet du manuel de bonne conduite nous l’avons évoqué dans l’épisode 1, si vous ne savez pas de quoi je parle je vous invite à aller écouter cet épisode. Ce sont toutes ces attentes de comment devrait se dérouler une relation sexuelle, une relation amoureuse, et tout le reste… Une relation avec notre père ou notre mère et en particulier comment devrait se dérouler nos relations sexuelles c’est à dire l’ordre des choses, de qui devrait commencer l’interaction, comment ça devrait se dérouler, ce qu’il devrait se passer après, qu’est-ce que cela voudrait dire etc… Il y a énormément de choses qui sont écrites implicitement dans des manuels de bonne conduite, et qui peuvent créer pas mal de souffrance. Notamment parce que l’on a tendance à se comparer et à avoir des croyances à propos de nous, sans se rendre compte que ce ne sont que des croyances et que ce ne sont pas les circonstances à proprement parlé. Nous allons avoir de nombreuses pensées du type :

« Je suis totalement coincée »
« Je suis une salope »
« Je ne suis pas capable de faire plaisir à mon/ma partenaire donc je suis problématique »
« Je devrais être performant »

Dans les manuels de bonne conduite il y a énormément d’injonctions hétérocentrées, cela va se sentir dans les exemples que je donne et cela est assez représentatif du monde dans lequel on vit. Je ne dis pas qu’il n’existe pas d’injonctions ou de pressions dans la sexualité homosexuelle, pansexuelle, asexuelle. Nous allons tous et toutes avoir des pensées et des attentes vis-à-vis de nous-mêmes qui peuvent créer pas mal de souffrance. C’est un sujet que je vais traiter ici mais aussi en atelier. Nous allons nous retrouver le 4, 5 et 6 décembre 2020.
C’est une grande première pour moi que de faire un atelier sur la thématique de la sexualité, ce sera un atelier qui sera non mixte, avec uniquement des femmes, donc si vous êtes une personne qui s’identifie en tant que femme, vous pouvez vous inscrire, et dans cet atelier nous allons aller taper sur toutes les pensées et croyances qu’il y a autour de l’identité de femme, et l’identité dans la sexualité, donc tout ce qui tourne autour des croyances : « si j’agis de telle ou telle manière je suis soit une salope soit une coincée/ Le rapport que j’entretiens à mon corps ou au corps de l’autre et comment je devrais me comporter dans la sexualité, à quoi devrait ressembler mon corps dans la sexualité, à quoi devrait ressembler mon plaisir, toute la pression autour de l’orgasme, la façon de vivre sa sexualité : avec ou sans pénétration… » il y a énormément de choses qui pèsent autour de cette thématique en particulier. Nous allons nous retrouver pour coacher pendant deux jours. Je serais accompagnée d’une amie sexologue qui m’accompagnera. Moi je vais être sur la partie de coaching émotionnelle et tout ce pour quoi vous me connaissez à travers ce podcast, et mon amie vous parlera avec son expertise de sexologue et à nous deux nous parviendrons à vous faire un évènement qui est vraiment chouette. Nous allons aller lever toutes les croyances mais on va aussi vous donner accès à un espace d’écoute, c’est pour cette raison que l’atelier n’est pas ouvert à la mixité, on va organiser des cercles de paroles autour de thématique liée à ce sujet là. Cela va être un évènement assez vaste où vous pourrez travailler sur un sujet précis si vous venez avec une problématique qui est que vous n’avez jamais eu d’orgasme, que vous aimeriez savoir ce qu’il se passe dans votre corps et savoir ce qui bloque, quelles sont les croyances que vous pouvez avoir qui provoquent ce bloquage. Et vous pouvez aussi tout à fait venir avec de la curiosité à explorer votre sexualité, voir tout ce qui est possible, voir les croyances que vous avez, comme vous pouvez venir avec une problématique de couple comme par exemple : « je n’ai pas la même libido que mon/ma partenaire », et j’aimerais travailler la dessus, et j’imagine que si vous apporter ça à ce moment là en coaching c’est que vous le percevez comme un problème, si on voit ça ensemble on pourra voir que ce n’est pas forcément un problème. Je pense qu’à l’avenir je ferais d’autres ateliers sur cette thématique là, le sujet me passionne, on fera des ateliers en fonction des besoins qui sont évoqués. L’intention est d’aller « lever les premières couches » si je puis dire, de lever les croyances sur cette thématique là, d’ouvrir la discussion ensemble et de laisser aux personnes qui seront présentes (effectif de 13 personnes environ), et il sera aussi possible de ne pas s’exprimer si vous êtes introverti par exemple, vous pourrez écouter les autres, il y aura des exercices proposés en individuel que vous pourrez faire à l’écrit avec du coaching, vous pourrez partager ce que vous avez envie de partager si vous avez envie de le faire, il y aura une intention bienveillante et exploratoire, j’ai hâte et je suis contente de pouvoir vous proposer ça. Si vous voulez en savoir plus sur cet évènement, allez regarder les détails, vous aurez le lien sur la description de ce podcast.
Cela se déroulera en région parisienne dans une maison que l’on aura privatisé pour l’occasion, un endroit magnifique où il y aura beaucoup d’espace, chacune d’entre vous aura sa propre chambre pour pouvoir avoir votre intimité, tout est compris dans le prix (notamment l’hébergement), vous pourrez venir en transports en commun si vous le désirez. Si vous êtes un homme cisgenre ou si vous êtes une personne non-binaire, on proposera d’autres ateliers au cours de l’année 2021.
Imaginons une situation hypothétique avec votre partenaire, on va dire que vous êtes un couple hétérosexuel, cisgenre, et monogame, tout ce qu’il y a de plus classique dans la société, ce qui implique énormément d’injonctions sociales, tout les manuels de bonne conduite son gravés dans le marbre depuis un certain temps, vous avez cette problématique qui est que lui a moins de désir que vous et vous constatez que vous aviez envie de sexualité et lui non. Voilà la circonstance que vous aviez, la pensée que vous pouvez avoir à la vue de cette situation : « il devrait en avoir envie, c’est un mec, et moi je suis vraiment une salope à avoir envie de sexualité tout le temps, je dois vraiment avoir un problème », pour peu que je regarde la pornographie et que je pense beaucoup à la sexualité, je me dis que je suis perverse ou je ne sais quoi, je peux avoir des pensées autour de ce que je pense de moi-même. Je peux avoir la pensée : « Je suis une salope », si mon compagnon vient de me dire « non » et moi je pense que je suis une salope, en effet il est possible que je ne me sente pas super bien à ce moment là en particulier. A vous de me dire comment vous vous sentiriez si vous pensiez ça à votre tour. Par exemple moi je ressentirais de la honte si j’avais ce type de pensées face à cette circonstance, quand on se sent honteuse, cela mène à de l’inaction, ce qui fait que l’on peut avoir envie de se cacher, je ne vais pas avoir envie de parler, je vais faire mine que rien ne s’est passé, je ne vais plus jamais en reparler jusqu’à la fin de mes jours, et qu’est-ce que je crée avec cette pensée là ? Globalement, une bonne baisse d’estime de soi. Nous avions parlé d’estime de soi dans l’épisode 8 si je ne m’abuse.
Cela valide ma pensée de départ qui est : « je suis une salope ». 
Nous venons de faire un modèle de Brooke Castillo si vous ne connaissiez pas encore cet outil, nous venons de montrer que ce qu’on pense crée notre réalité. Si je pense que je suis une salope eh bien je vais continuer de le penser et je vais continuer de me prouver par mes actions que je suis une salope et que si je pense que c’est une mauvaise chose et que c’est chargé négativement, parce que je pourrais penser que je suis une salope et trouver cela super, le revendiquer et détourner ce mot là pour en faire quelque chose d »empouvoirant, mais en l’occurrence, dans l’exemple que je donne c’est plutôt quelque chose de dévalorisant, je vais donc continuer à ma dévaloriser. Si j’ai des pensées dévalorisantes, je vais continuer de me sentir de plus en plus mal ce qui fait que je vais être dans une boucle négative.

Que faire dans ces cas là ?

Je vous encourage à mettre de la conscience sur ce type de pensées que vous pouvez avoir à propos de vous-même, j’ai pris un exemple bateau, mais les attentes que vous pouvez avoir vis-à-vis de vous-même dans votre sexualité, que vous soyez un homme ou une femme, une personne non-binaire et quelle que soit la nature de votre sexualité, ou de votre asexualité, vous devez avoir tout un tas de pensées que vous vous imposez malgré vous, que vous avez envie d’avoir dans votre vie, vous vous dites que vous devriez être de telle ou telle manière et vous avez des jugements à propos de vous-même.
Comme dans n’importe quelle situation de votre vie, à chaque fois que vous ressentez un inconfort ou une émotion désagréable, c’est utile de faire un flot de pensées sur le sujet pour aller identifier quelles sont les principales pensées et émotions qui posent problème ici, d’aller explorer cela et de voir ce que cela dit sur vous.
Ce que vous apprenez à propos de vous et de vos besoins, à propos de là où vous en êtes dans votre vie. La sexualité est comme toutes les autres situations de votre vie, elle vous donne des informations sur là où vous en êtes, sur ce qu’il se passe, cela va être un terrain d’exploration de vous-même. Je le vois comme un outil de développement personnel, au même titre que l’argent, c’est un sujet très chargé émotionnellement.

Ensuite que faire de ce constat ?

A chaque fois que l’on observe quelque chose qui ne nous convient pas dans notre vie, il va s’agir d’identifier le besoin qui n’est pas comblé, d’aller voir ce que nous dit cette émotion désagréable.

Une émotion désagréable est l’équivalent de la douleur pour une plaie, c’est un signal que quelque chose ne va pas.

C’est votre corps qui vous indique qu’il y a quelque chose qui n’est pas aligné avec vos valeurs.
Lorsque l’on ressent une émotion désagréable dans la situation où l’on pense que l’on est une salope parce que j’ai plus de libido que mon compagnon, qu’est-ce que cela dit sur moi ? Quel est mon besoin dans cette situation ? A vous de l’identifier. Cela cache peut-être le besoin d’être aimé-e, le besoin d’être reconnue, un besoin de normalité, un besoin d’être inclus dans un groupe… Il y a aussi la croyance que les hommes et les femmes ne sont pas censés avoir de déséquilibre de libido par exemple.
Il peut y avoir plusieurs croyances qui se contredisent par exemple.
Dans les manuels de bonne conduite il peut y avoir : « la libido devrait être la même des deux côtés, cela devrait être harmonieux et magnifique », ce qui n’est pas forcément possible et n’est pas un objectif que l’on souhaite attendre à tout prix, c’est une circonstance je vous le rappelle. Si vous vous posez la question, vous allez peut-être vous rendre compte que vous n’êtes pas forcément d’accord avec cela, que ce n’est pas quelque chose que vous valorisez dans votre vie, le fait d’avoir la même libido que votre partenaire, peut-être que c’est plus important pour vous dans votre vie de couple d’avoir d’autres points communs que votre niveau de libido, ou peut-être pas.
On va se rendre compte qu’il peut y avoir des croyances opposées comme : « Les hommes devraient avoir plus de libido parce que ce sont des hommes ».
Je vous encourage à voir toutes les pensées que vous pouvez avoir sur le sujet et d’identifier les besoins qui en découlent, et de vous demander si vous êtes d’accord avec ces croyances que vous avez identifié. Est-ce qu’elles vous appartiennent vraiment ? Parfois ce sont des choses que la société nous ont inculqués, on ne sait pas vraiment qui en est le responsable, c’est quelque chose qui est socialement admis, c’est donc intéressant d’aller lever ça et de vous demander « comment j’ai envie de me sentir face à cette situation ? ». Quand j’ai plus de désir sexuel pour mon partenaire que lui n’en a pour moi, comment j’ai envie de me sentir dans cette situation ? Comment je peux créer le résultat que je veux face à cette situation, peut-être que vous avez envie de vous sentir connectée avec la personne avec qui vous êtes, en tout cas moi c’est ce pour quoi j’opterais par exemple. J’aurais envie de me sentir libre de lui exprimer mon désir et que mon partenaire se sente libre de me dire « non » et qu’elle n’ait pas peur de le faire et que cela ne soit pas un problème, que je me sente connectée à elle d’avoir eu cette discussion par exemple. Si je veux ressentir ça, comment dois-je me comporter, quelles émotions faut-il que je ressente ? Quelles pensées dois-je avoir autour de cette situation ?
Les pensées que je peux avoir par exemple : « Le désir n’est pas forcément important dans ma relation / Le désir fluctue et l’important c’est d’être honnête avec mon partenaire », peut -être que je peux avoir des pensées du type « c’est super que mon partenaire soit tellement à l’aise avec moi au point de pouvoir me dire qu’elle n’a pas de désir, ce qui est une véritable preuve de confiance et d’amour »… Je peux créer de multiples émotions différentes de la honte.
Vous voyez ici comment cette situation dans le cadre de la sexualité, on peut lever le poids des émotions désagréables grâce aux outils de coaching, cela ne suffit pas toujours. Si vous avez une énorme charge émotionnelle sur la sexualité, parce que vous avez subi des abus sexuels, un viol etc… évidemment le coaching n’est pas la solution à toutes problématique liée à votre état mental, par contre c’est un vrai outil, un vrai domaine d’exploration pour apprendre à vous connaitre.
Il y a aussi le fait que si vous vous posez la question, qu’il y a de nombreuses choses dans la sexualité que vous ne vous autorisez pas à faire, que vous ne vous autorisez pas à faire ni à penser. C’est là qu’il être très intéressant de se pencher dessus, je me souviens avoir dit un jour à l’un de mes partenaires que j’avais envie d’être très avancée sur mon développement personnel dans ma vie en général, de ne plus partir en haut et bas émotionnel très intense par exemple, que j’étais centrée sur mon intuition, que je parvenais à bien vivre mes émotions etc… Je me disais que je m’en sortais bien dans l’ensemble mais par contre j’étais assez immature en matière de développement personnel lorsqu’il s’agissait de sexualité. Très vite je pouvais me retrouver à me sentir mal, à m’empêcher de faire certaines choses, parce que je n’avais pas encore exploré cette thématique et comme ce n’est pas un sujet d’exploration dont on parle souvent socialement, on ne pense même pas à aller creuser le sujet de la sexualité. Je m’empêchais d’exprimer mes désirs, de sauter le pas, de faire les choses qui étaient juste pour moi et d’aller explorer et d’oser, comme si il allait se passer quelque chose de très grave si jamais j’osais. J’ai trouvé ça très intéressant et c’est une thématique que j’ai exploré assez récemment, ça fait 1 an environ qu’il y a pas mal de choses qui ont été levées, on a tous du travail sur le développement personnel dans tous nos domaines de vie. Je peux remarquer la puissance que cela a pu avoir que de me servir de la sexualité comme d’un outil d’auto-coaching et d’aller regarde ce qui se joue pour nous et de tout ce que l’on s’empêche de faire.
Je vous encourage d’aller regarder ce que vous vous empêcher de faire dans votre propre sexualité, ou la façon dont vous la pratiquez, d’aller voir tous les endroits où vous vous empêchez d’être vous, c’est là que la magie opère.
C’est surement ce que l’on fera ensemble lors de cet atelier dont je vous parlais plus tôt dans le podcast, c’est un atelier dans lequel on ajustera les thématiques en fonction des besoins des participantes.
Je vous laisse vous y inscrire si vous en avez envie (10 places).
Je m’arrête là pour cet épisode, je vous souhaite un bon vendredi, une excellente semaine et je vous dis à vendredi prochain !