Retranscription écrite du podcast : Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet, coach certifiée et dans ce 168ème nous allons parler du moment du coucher. C’est un moment qui est parfois compliqué pour pas mal d’entre nous, ce moment où on a tendance à repousser l’heure du coucher. Je ne sais pas si tout mes auditeurs se reconnaitront mais c’est une problématique que je rencontre énormément auprès de mes coachés, même si on ne coach pas sur cette thématique en particulier. Comme vous le savez, quel que soit la thématique principale que vous abordez : monter un business, perdre du poids, régler des problématiques de couple, arrêter de fumer… Il y a de bonnes chances pour que vous ameniez des sujets qui n’aient pas grand chose à voir avec la problématique pour laquelle vous êtes en train de coacher, pour la simple et bonne raison que tout est interconnecté. Si vous avez des problèmes au travail, il y a des chances pour que cela impacte votre couple, votre rapport à vous-même, votre rapport à la nourriture/ à la cigarette… Le sommeil est un sujet qui revient beaucoup sur le devant de la scène, nous sommes nombreux à être stressés, fatigués, nous avons potentiellement un emploi qui est prenant, nous vivons dans un monde où on attend de nous de la réussite sur tous les plans. Il y a beaucoup de métiers dans lesquels la pression est présente au quotidien et il y a beaucoup de personnes qui ne font pas un métier passion, et même lorsque c’est le cas c’est un métier qui est très chronophage. Cette problématique du sommeil revient très souvent, et plus particulièrement la difficulté à aller se coucher malgré la fatigue qui est bien présente. Vous êtes surement très fatigués, et si vous avez écouté l’un de mes derniers podcasts vous savez désormais qu’il existe différents types de fatigue : physique, émotionnelle, mentale… Nous savons qu’une bonne partie de la fatigue physique se résout tout simplement en dormant, nous sommes nombreux à nous instaurer une routine de coucher : décider d’aller se coucher le soi à une heure raisonnable (23 heures/ minuit). Une heure que l’on juge raisonnable dans le cadre de la culture française, sachant que les heures de bureau s’étendant de 9/10h, et les heures de coucher tournent autour du 22h/23h si l’on désire avoir ses 8h de sommeil. Nous savons scientifiquement que l’être humain a besoin en moyenne de 8 heures de sommeil, seul une petite proportion de la population peut vivre en ayant 7 heures de sommeil par nuit en étant tout aussi efficace, mais en général, personne ne peut vivre avec moins d’heures de sommeil en restant tout aussi efficace sur le long terme, tout en maintenant un bon niveau d’énergie et un bon équilibre émotionnel. En ayant toutes ces informations, on planifie d’aller se coucher à une certaine heure le soir, et au moment d’aller se coucher, on ressent une espèce de pression physique qui nous empêche d’aller se coucher. Ce qui vous pousse à mettre en place e tout un tas de petites actions pour repousser le moment du coucher : regarder un autre épisode sur Netflix, faire un masque, manger un petit quelque chose… On se retrouve à voir les heures défilées, avec une ferme intention initiale d’aller se coucher tôt, mais une envie irrépressible d’aller repousser cette heure du coucher avec des pensées du type : – je ne suis pas encore assez fatigué-e – je n’ai pas sommeil – c’est le seul moment où je peux profiter de la télévision/Netflix – je prends ce temps pour moi pour un snack salé ou sucré / un verre de vin/ un soda Toutes ces choses qui vont nous apporter un plaisir immédiat, et qui vont nous empêcher d’aller nous coucher. On en vient malgré tout à enclencher le rituel, on se met en pyjama, on se brosse les dents, on se dirige vers la chambre, on se met dans le lit mais malgré tout… on est encore là, souvent sur les écrans. C’est quelque chose qui revient beaucoup en séance de coaching : le fait d’être soit devant son ordinateur à regarder des séries/ d’être sur YouTube, soit être en train de scroller sur Instagram, sur Facebook… On continue de repousser l’heure du coucher, on se culpabilise parce que l’on sait pertinemment au fond de nous que l’on sent a fatigue venir : on a les yeux qui piquent, les écrans nous rendent les yeux secs, vous avons juste envie de tout éteindre et d’aller dormir, mais nous sommes dans l’incapacité d’éteindre et on continue de regarder ces écrans, on continue à lire pour connaitre la suite de l’histoire de ce roman, on se maintient éveillé en sachant pertinemment qu’on est fatigués, avec toute la culpabilité que cela entraine, on commence même à anticiper le fait que ce comportement va faire que l’on sera encore plus fatigués le lendemain, et parfois cela peut aller jusqu’au point de ne pas réussir à s’endormir autrement qu’en étant totalement épuisé dans son lit après avoir regardé l’intégralité d’une série à 3h du matin, et c’est seulement à ce moment là, lorsque l’on est au bout de l’épuisement et que l’on commence à voir naitre une pression psychologique à l’approche du réveil, la fatigue physique devient tellement forte qu’on finit par arrêter ce que l’on est en train de faire et à s’endormir. Mais on s’endort alors que l’on est épuisé physiquement, avec un nombre d’heure de sommeil restreint. Il y a un écart entre l’heure à laquelle on avait prévu de dormir et l’heure à laquelle on s’endort réellement, on s’épuise jusqu’à tard dans la nuit en faisant une activité qui nous épuise, cela nous fait perdre énormément d’énergie, cela écourte notre nuit de sommeil. On va accumuler de la fatigue, sans parler de l’impact psychologique que cela a : la mauvaise estime de soi que cela implique, on se dit que l’on est incapable d’éteindre un écran, on se dit que l’on fait face à un énorme problème, sans parler de l’épuisement auquel on fait face au travail si c’est une situation auquel nous sommes confrontés tous les soirs, ce qui entraine une énorme fatigue quotidienne, ce qui fait que l’on est plus irritable, plus toutes les problématiques physiques que cela peut engendrer sur le long terme. Ne pas avoir ses heures de sommeil sur une longue période fait augmenter le taux de cortisol dans votre corps, cela soumet le corps à un fort niveau de stress, les écrans maintiennent éveillés parce que cela maintient vos hormones de stress à flot, ce qui fait que cela vous empêche d’aller dormir, et cela empêche d’avoir un sommeil serein. On sait tout cela et en même temps on ne voit pas de solution. Si vous faites face à cette problématique, je ne peux que trop vous encourager de vous faire coacher sur cette question, cela signifie qu’il y a peut être des choses à creuser. Aujourd’hui je ne peux pas vous coacher en individuel sur cette thématique à travers ce podcast, ce que l’on va faire c’est que je vais vous proposer l’expérience que j’en ai tiré et les tenants et les aboutissants sous-jacents que j’ai pu avoir à travers les clients que j’ai accompagné sur cette thématique pour que vous ayez les clés pour débroussailler le terrain, que vous repartiez avec quelques pistes d’explications qui causent cela, quelles sont les émotions et besoins non remplis, comment répondre à ces besoins là, quelques pistes d’auto-coaching, et pourquoi par quelques pensées identitaires que j’ai pu vous aider à lever. Je vous invite à prendre des notes et à repartir avec des pistes utiles pour vous, car c’est une situation qui n’est pas tenable sur le long terme, ne serait-ce que physiquement mais également en matière de baisse d’estime, de santé mentale… Le sommeil a un impact flagrant sur notre santé, au même titre que l’alimentation. Si on se pose la question sur les raisons qui nous empêchent d’aller nous coucher, qu’est-ce qui explique que l’on retarde constamment l’heure du coucher ? Ce que je veux invite à faire à travers ce podcast c’est de devenir indépendant émotionnellement, d’aller regarder ce qui se passe dans vos pensées, vos émotions et le lien avec tout cela et de voir qu’est-ce que cela crée dans votre vie, au fil du temps à parvenir à penser de manière intentionnelle, et d’avoir des pensées qui sont davantage alignées avec qui vous êtes pour que vous ayez un mode de vie qui soit plus aligné avec qui vous êtes. L’une des pistes à explorer lorsque l’on se rend compte que l’on a un comportement qui ne nous convient pas, ça ne vous convient pas d’aller vous coucher épuisé aux alentours de 2 ou 3 heures du matin tous les soirs, ce n’est pas le résultat que vous voulez dans votre vie, il s’agit d’aller comprendre l’émotion qu’il y a derrière qui nous amène à avoir ce comportement. En séance de coaching, les émotions qui reviennent très souvent, il y a : – la peur d’être submergé / « overwhelmed » en anglais C’est ce sentiment que si j’éteins toutes les lumières, que j’éteins tout, que je me retrouve seul dans mon lit, je vais me sentir submergé-e par toutes les pensées qui vont m’arriver, toutes les inquiétudes pour le travail, toutes les choses que j’ai à faire, toutes les choses que je n’ai pas encore faites, toutes les pensées que j’ai par rapport aux choses que je ressasse depuis des années vis-à-vis je me déteste par rapport à certaines choses ou encore combien j’en veux à telle personne d’avoir fait telle chose à tel moment, je me retrouve à ruminer dans mon lit, la tête allongée sur l’oreiller à regarder le plafond, à essayer de m’endormir sans y parvenir, et à être là à brasser des idées noires, des idées liées au travail, au couple, à mes parents, au covid… ou que sais-je. Ce qui fait que l’on a très peur de nos pensées. L’une des raisons pour lesquelles on repousse le coucher c’est celle-ci. C’est cette heure de se retrouver seul-e face à soi-même et à tout ce qui pourrait nous tomber dessus si on était seul-e face à ses pensées. C’est quelque chose qui est lié à nos mode de vie, on a apprit à gérer nos émotions de cette manière, au quotidien nous ne sommes pas habitué à écouter nos émotions, à les prendre comme quelque chose qui n’est pas un ennemi mais qui est un signal. Vous commencez à connaitre ma vision des choses : les émotions, qu’elles soient positives ou négatives, agréables ou désagréables, ne sont que des signaux. Un signal qu’un besoin ou que des valeurs sont comblées. Une émotion désagréable n’est autre qu’un besoin non-rempli, en l’occurence, lorsque l’on a cette sensation d’être submergé par ses pensées, qu’on fait fasse à un trop plein. Souvent vous me dites : « je suis angoissé-e, j’ai du mal à m’endormir parce que j’ai cette sensation de débordement ». Souvent ce qui se cache derrière cela c’est un besoin d’être en présence avec soi, on vit dans un monde où l’on fait action après action, vous vous levez le matin en dernière minute parce que vous vous êtes couché à 3h du matin après avoir passé la soirée sur Netflix, vous vous levez à la dernière minute, sans petit-déjeuner, sans café, nous enchainez au travail sans avoir l’espace mental nécessaire, ce qui fait que l’on est jamais en présence avec soi. Il en va de même à la pause du midi, on ne prend pas le temps de discuter, l’esprit est constamment occupé à autre chose, il en va de même pour le soir avec les tâches ménagères, les enfants, la télévision… Soit parce que cela est nécessaire ou parce que l’on fuit la présence avec soi et ses pensées, et le seul moment où les pensées pourraient nous envahir sans fair chose c’est au moment du coucher. On va donc tenter de repousser ce moment encore une fois, et faire en sorte de ne pas faire autrement que de s’endormir d’épuisement pour ne surtout pas être présent avec son esprit parce qu’on en a peur. Ce que j’ai envie de vous proposer ici et que vous avez peur d’être en présence avec votre cerveau, c’est de vous proposer des moments intentionnels avec votre esprit. Regardez ce qu’il se passe. Votre esprit n’est pas votre ennemi, il ne va pas vous submerger, ce n’est pas vous qui pensez trop, ce n’est pas quelque chose d’identitaire, c’est juste que vous n’êtes pas habitué-e à ce temps de qualité avec vous-même. Nous ne sommes pas à l’écoute de soi. La recommandation ici et ce que je vous propose en séance de coaching c’est d’aller implémenter un rituel qui va vous permettre d’aller regarder ce qu’il se passe dans votre esprit, et de faire cet espace pour qu’au moment du coucher vous n’ayez pas ce sentiment de débordement, que vous puissiez « laisser votre espace mental au pied du lit », parce qu’elles ont déjà été couchées sur le papier, j’ai déjà un temps de qualité avec moi-même qui est réservé à cet effet. Ce moment vous effraie, ce moment où vous faites un flot de pensées, cela sera beaucoup plus puissant que de vous laisser submerger à un moment où vous ne vous y attendez pas, typiquement au moment où vous allez vous coucher. Un rituel que je peux vous proposer est de faire un flot de pensées au moment du coucher par exemple, comme si vous preniez une douche avant d’aller vous coucher, cela fait partie d’une forme d’hygiène mentale, une sorte de douche de l’esprit, ce qui permet d’aller au lit l’esprit léger et clair, de mettre sur le papier ce qui se passe actuellement dans votre tête, sans intention d’aller résoudre les problématiques qui se présentent, l’intention n’est autre que de prendre connaissance des choses qui prennent place dans mon esprit, pour pouvoir dire à mon cerveau que je l’ai écouté, je sais ce qu’il se passe et je ne suis pas en train d’ignorer cette voix intérieure. La deuxième émotion qui revient beaucoup dans ces moments là c’est la solitude, c’est quelque chose dont vous me faites part, que la solitude vous envahi au moment du coucher. Ce n’est pas quelque chose qui est complètement présent le reste du temps puisque vous êtes occupé, parce que vous êtes au travail, parce que vous voyez des gens et que vous avez des activités sociales, et le moment d’aller se coucher c’est le moment où l’on se retrouve seul-e et on est submergé par la solitude. C’est hyper intéressant car ce sentiment de solitude est souvent raccroché à un besoin d’amour et d’appartenance. Dans la pyramide de Maslow vous avez les besoins humains et juste après le socle de besoins physiologiques, juste au dessus se trouve le besoin de sécurité émotionnelle et d’appartenance, amour, tout ce qui se rattache au côté « tribu ». Cet ennui est rattaché à ce besoin qui n’est pas rempli, cela peut être le besoin de se sentir inclusions un groupe d’ami, une famille, un besoin de reconnecté à l’autre. Il va être intéressant de se demander comment il est possible d’aller le remplir soi-même. Aller tamponner sur Netflix toute la soirée, cela ne va pas venir remplir mon besoin, cela va m’en éloigner, et ce besoin sera d’autant plus fort avec les jours qui passent. Je suis dans la fuite de moi-même lorsque je passe ma soirée à m’occuper l’esprit avec la nourriture, avec des écrans… Ou encore avec le sommeil, il y a beaucoup d’entre vous qui tamponnent avec le sommeil, je sais que ça arrive assez souvent, dormir tout le week-end pour ne surtout pas avoir à penser et faire face aux pensées qui peuple notre cerveau. Comment je peux remplir ce besoin, ou si je ne peux pas le remplir pour l’instant, que je décide que les moyens que j’ai à ma disposition je n’ai pas envie de les mettre en oeuvre, comment je peux faire en sorte de me sentir bien à l’instant T, et rassurer mon cerveau en lui disant avoir conscience de ce besoin non-rempli, et se rendre compte que regarder Netflix jusqu’à 3h du matin ne va pas nous rendre moins seul-e. La piste va être d’identifier le besoin, et si vous ne l’avez pas identifié, le but va être de faire un flot de pensées orienté en vous demandant quelles le besoin non rempli ici ? Pourquoi je ne me couche pas, pourquoi je me sens seul-e ? Il y a peut être eu un déclencheur à cette émotion, certains d’entre vous ressentez ce sentiment alors que vous avez 3 enfants à la maison, une femme/un homme dans le lit, et ce sentiment de solitude est présent malgré tout ce petit monde à la maison. Ce sentiment provient peut être de l’enfance, d’un moment tout bête, et qui fait ressurgir ce sentiment de solitude qui n’est même plus d’actualité. Cela va être intéressant d’en prendre conscience. Même si on a pris conscience de toutes ces choses, le fait d’en avoir pris conscience en thérapie avec une psychologue, eh bien cela ne suffit pas, cela ne va pas pour autant lever la problématique, c’est là que le coaching intervient et de vous demander intentionnellement : « Comment je veux penser ? Comment je peux contourner cette problématique ? ». Je vous encourage à aller vous poser la question : « Quel est le besoin ici, et comment je peux y répondre ? » La troisième émotion qui peut survenir lorsque l’on aborde cette problématique là c’est le sentiment d’ennui. Cela vient souvent d’une sur-stimulation, c’est un peu ce que je disais tout à l’heure, notre esprit est occupé à plein de choses, jusqu’au moment du coucher. Ce n’est pas forcément parce que l’on se fuit, mais parce qu’il y a beaucoup d’informations disponible toute la journée, que c’est intéressant et que c’est beaucoup plus attractif que le fait d’être couché et de n’être plus diverti par rien d’autre, et de devoir passer un moment sans être en train de lire, d’apprendre, d’écouter quelque chose… d’être stimulé en somme. Cela vient souvent de l’hyper-stimulation auquel nous sommes confrontés, du mode de consommation de l’information aujourd’hui, les réseaux sociaux qui sont conçus pour nous stimuler, quand on arrive au moment du coucher on a cette impression d’être puni, comme un enfant à qui on aurait enlever le jouet. On fait face à un sentiment de vide et d’ennui. J’imagine que si vous avez déjà fait face à des insomnies, vous êtes surement tombé sur l’astuce qui consiste à faire une sorte de « redescente » par rapport à la journée : avoir des lumières plus tamisées, laisser les écrans au pied du lit et aller au lit avec un livre… de baisser en stimulation progressivement pour amener le cerveau vers davantage de calme. Ce sentiment de sur-stimulation toute la journée fait que l’on se retrouve avec cette sensation de vide. On change une fois de plus la circonstance sans pour autant changer le problème de fond, ce qui est intéressant d’aller voir c’est pourquoi est-ce qu’il y a de l’ennui, pourquoi vous n’aimez pas la sous-stimulation que peux apporter le moment du coucher ? Quand on creuse, il va y avoir pas mal de pensées identitaires. Je vais vous en énumérer quelques-unes : – Moi je suis une hyperactive – Je n’arrive pas à m’accorder un moment de calme – Je suis hypersensible – J’ai ce besoin d’être stimulé-e – Je suis un-e couche-tard – C’est le seul moment où je vais avoir un temps à m’accorder La dernière est une croyance qui revient beaucoup, c’est le seul moment où je ne serais pas interrompue, on ne viendra pas m’embêter. Si vous avez ce type de pensées, je vous encourage à vous challenger et de vous rendre compte que si je les pointe du doigts dans un podcast c’est que ce n’est pas vraiment à propos de vous et que ce n’est pas proprement parlé « identitaire ». Il y a peut-être des choses à remettre en question et d’écouter quel est le besoin caché derrière ces pensées identitaires, à quoi elles vous servent ? Peut-être que cela me permet d’avoir du temps pour moi que je ne m’octroierais pas sinon, est-ce que je me dis que ce serait trop égoïste d’avoir du temps pour moi ? Pourquoi je ne m’octroie pas ces temps de qualité dont j’ai besoin ? D’aller creuser ce que cela dit sur vous et sur ce que vous pensez à propos de vous. Par exemple, beaucoup d’entre vous me disent que vous êtes comme cela depuis l’enfance, la chose que je vous recommanderais c’est les flots de pensées, je ne vais pas vous réinventer la roue à chaque podcast, c’est parce que c’est la meilleure manière de mettre de la lumière sur tout ce qu’il se passe dans notre tête, et j’ai vraiment envie de vous challenger ici, que vous écoutez ce podcast depuis des dizaines d’épisodes, que vous écoutez cet épisode et que vous vous dites que c’est une bonne idée de faire ces exercices d’écriture mais que vous ne les faites jamais. Je vous le donne comme un défi, que vous preniez un fichu stylo et un papier pour enfin faire cet exercice. Prenez ce temps, vous allez être épaté de voir ce que cela va vous apporter dans votre vie. C’est très satisfaisant de se dire intellectuellement : « j’ai eu pleins de déclics dans ce podcast », mais en réalité ce n’est pas de cette manière que l’on apprend à se connaitre. Cela vous fait des sortes de « mindblow » de vous apercevoir que vous pensez cela, imaginez le nombre de mindblow quotidiens que vous feriez si vous faisiez vous-même cet exercice, qui consiste à se demander ce que vous avez dans votre tête, plutôt que d’attendre que j’identifie la pensée que vous pourriez avoir dans votre tête. J’ai envie de vous encourager à le faire, d’autant plus si vous faite face à cette problématique de sommeil, c’est souvent une fuite de soi qui se cache derrière cela. Je ne sais pas ce qui vous fait peur mais sachez que vous êtes forcément une belle personne dans la mesure où vous êtes alignés avec qui vous êtes, et que tout ce que vous risquez de trouver lorsque vous faites un flot de pensées c’est qui vous êtes vraiment, c’est du soulagement de vous rendre compte de certaines pensées qui sont là, et que vous pouvez les laisser partir, certaines ne vous appartiennent plus, et que vous allez pouvoir faire de la lumière sur toutes ces problématiques là, et pourquoi pas retrouver le sommeil, cela permet anodin ou anecdotique mais c’est épuisant sur le long terme, et pourquoi ne pas appliquer les conseils que je vous recommande ici. Si vous ne parvenez pas à les appliquer, rejoignez LA Communauté pour qu’on le fasse ensemble. Je m’arrête là pour cet épisode, je vous embrasse, je vous souhaite un très beau vendredi, un très bon week-end et je vous dis à vendredi prochain !