Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet, coach certifiée et dans ce 177ème épisode nous allons parler du modèle et de la manipulation. 

Ça pourrait d’ailleurs être le titre d’un mauvais roman érotique (blague à part).

Avant cela, je me permets de vous faire une petite annonce, au mois de février je devais pas publier de podcasts. C’est le dernier avant 4 semaines, je sais que certains d’entres vous risquent d’être déçus, d’autres vont se dire que c’est l’occasion de rattraper les épisodes jamais écoutés auparavant. Je vous avais proposé de vous partager des « Tea time » qui sont des moments passés ensemble sur la chaine YouTube. A titre personnelle, j’en ai deux : une où je me positionne en tant que coach et je vous parle de relation à la nourriture, de perte de poids, de mindset, tout ce que je vous raconte ici mais appliqué aux tampons émotionnels liés à la nourriture (si vous êtes intéressés par ça n’hésitez pas à vous abonner), et j’ai une chaine YouTube historique qui existe depuis maintenant 8 ans, où je vous parle des dessous de SSB mais surtout des dessous de ce qu’il se passe dans mon esprit, je m’y exprime à titre personnel. Bien sur, on sent que je suis coach, il y a bien souvent cette dimension là qui transparait, et notamment dans ses vidéos qui sont les Tea time, et qui vous plaisent beaucoup malgré le fait que ce soient de longs formats, elles font entre 1h30 et 2h, comme un film du samedi soir. Dans ces vidéos on se choisit une thématique et vous me proposez vos situations et je vous coach dessus, je vous réponds comme si je vous avais en coaching, mais aussi je vous réponds aussi en tant que « Esther », avec mes valeurs et mon histoire, et pas uniquement avec ma posture de coach. Si vous voulez voir ce que je répondrais en tant que coach et en tant que moi personnellement, je me suis dit que ça risquerait de faire doublon et que la posture serait différente, ce qui fait que j’ai fait le choix de ne pas le mettre sur le podcast Se Sentir Bien, mais plutôt de vous y renvoyer sur la chaine YouTube. Nous avons abordé les thématiques suivantes : le couple, la sexualité, la mission de vie, l’entreupreunariat, les complexes et la relation au corps, l’amour de soi, les amitiés… Nous avons balayés pas mal de thématiques à ce jour. En février, nous aborderons à nouveau le couple mais sous un angle différent, ça sortira le 14 février à l’occasion de la Saint Valentin comme vous le savez.

Je pars tous le mois de février pour finir d’écrire un livre que j’ai commencé à écrire il y a environ 1 an et demi, et j’ai toujours eu de bonnes raisons de ne pas le finir, on est toujours accaparé par la vie, et j’ai décidé de m’organiser un mois d’écriture où je ne serais pas interrompue par d’autres impératifs professionnels, pas de coaching, pas de contenus, je me concentre uniquement sur l’écriture du livre, je ne sais pas si je vais parvenir à le terminer dans sa totalité, mais en tout cas j’aurais surement bien avancé ce projet et je pourrais vous le proposer dans l’année, c’est mon objectif en tout cas.

C’est la première fois que je stoppe le podcast pendant 1 mois, ça n’est jamais arrivé depuis le début de la création du podcast, j’ai raté une semaine un seule fois et c’était dû à une extrême fatigue physique, j’avais besoin de me reposer et je n’étais pas en état d’enregistrer le podcast. J’ai comme l’impression de déserter mon poste, c’est très étrange comme sensation, mais je vais pouvoir me coucher sur ce sujet, si vous êtes dans LA Communauté, je ferais peut-être des petits updates de vie, des minis bilans de semaine. C’est un exercice auquel j’aime bien me prêter au sein de LA Communauté. Je ne suis bien évidemment pas en vacances mais disons que je ne me mets pas de charge mentale sur autre chose que sur l’écriture du livre.

Modèle & manipulation émotionnelle/psychologique

C’est un sujet que je souhaitais aborder dans un podcast depuis très longtemps, je ne l’ai pas fait parce que je me dis souvent que cela pourrait être un prétexte pour ne pas travailler sur soi, pour se diriger vers l’auto-complaisance, et en même temps je me dis que ça fait un petit moment que l’on discute, que certains d’entre vous écoutez le podcast depuis ses débuts, pour celles et ceux qui nous avait rejoint récemment je sais que vous en écoutez un certain nombre à la suite, en tout cas c’est le retour que j’ai. Je sais que si vous êtes là, vous avez une idée globale de ce que l’on aborde ici.

Aujourd’hui est un podcast version « avancée » si je puis m’exprimer ainsi.

J’aimerais que l’on exerce notre sens critique par rapport au modèle de Brooke Castillo.

La première fois que vous avez découvert ce modèle, peut-être que vous avez pu faire le lien avec des choses que vous connaissiez déjà, peut-être que cela vous évoquez la loi de l’attraction, peut-être que cela vous faisiez penser à la prophétie auto-réalisatrice. Il y a une petite voix en vous qui pouvez vous dire : « je saisis le sens et en même temps cela signifie que les autres peuvent faire tout ce qu’ils veulent et si je me sens mal c’est uniquement de ma faute, il s’agit de moi et mes pensées, ce qui autorise les gens à être des oppresseurs, des agresseurs… que cela les autorisent à faire de mauvaises actions et si je me sens mal c’est mon problème, je n’avais qu’à me coacher sur cette thématique, je n’avais qu’à choisir mes pensées pour me sentir mieux ». Je pense que l’on a tous pu avoir ce sentiment, et moi la première, il m’est même arrivé de rejeter ce modèle en bloc la première fois que j’en ai entendu parler, parce que j’étais dans une posture très empathique, j’ai toujours été dans cette posture depuis toute petite, je fais partie de ces personnes qui ressentent les émotions relativement fort, je dis souvent que je pleure assez facilement par empathie ou pour d’autres raisons, c’est juste un exemple de manifestation des émotions, qui dans mon cas peuvent être très fortes. Cette notion peut nous gêner en tant qu’être humain, même si on commence à comprendre le modèle, on comprend qu’il ne s’agit pas de cela, on comprend que lorsque nous sommes responsables de nos émotions, dans le mot responsable cela signifie que nous sommes les seuls à pouvoir en répondre, responsable n’est pas synonyme de « coupable », je ne suis pas « coupable » de me sentir de cette manière là, par contre je suis responsable de ce que j’en fais, de mes actions et de ce que je choisis maintenant que j’ai constaté que je me sentais de cette manière là.

C’est génial de se rendre compte de cela car cela nous permet de nous redonner notre pouvoir, de pouvoir reprendre les rênes de nos émotions et de nous rendre compte que toutes les circonstances sont neutres et on peut, part le biais de nos pensées, choisir de se sentir bien, quelles que soient les situations, mais nous faisons face à cette petite intuition que j’évoquais plus haut. 

Ce que j’ai envie de vous proposer aujourd’hui, c’est d’aller écouter cette intuition que l’on a en tant qu’être humain, la première fois que l’on entend parler du modèle : « il y a quelque chose qui n’est pas juste là dedans, cela autorise l’autre à faire du mal, il y a quelque chose qui fait que je ne me sens pas bien, même si je le comprends intellectuellement ». Je vous inviterais à écouter ce que je vous dis là, uniquement si pour vous le modèle est une notion acquise, et que vous adhérez au concept, que vous avez vu la puissance que cela pouvait avoir, vous avez fait un flot de pensées et un modèle de Brooke Castillo correspondant à vos pensées, vous vous êtes déjà rendus compte à quel point vos pensées s’auto-perpétuaient et créaient des résultats qui vous desservez, que vous pouviez penser différemment tout en faisant en sorte que cela soit juste pour vous, sans vous manipulez négativement. Et faire en sorte de vous rendre compte que vous pouviez vous sentir mieux et qu’il n’était pas nécessaire de se sentir aussi mal, la problématique très souvent est que l’on se comporte comme des « drama queen », notre cerveau est assez amusant et on se retrouve à être submergés par ses émotions, je sais que vous tombez sur ce podcast car c’est votre cas, il y a de nombreuses situations où il n’y a pas lieu de se mettre dans de tels états émotionnels, c’est juste notre cerveau qui se fait des films, qui nous fait nous sentir très mal alors que si on se rend compte que l’on a le contrôle là-dessus, on peut choisir des pensées qui nous servent davantage et qui nous correspondent davantage à notre identité, à notre vision du monde et à nos valeurs et donc se sentir mieux, mais le risque est que l’on peut se servir du modèle à mauvais escient.

Il est tout à fait possible d’utiliser cet outil qui est là pour nous aider à comprendre notre cerveau, et à changer notre vision des choses, on peut l’utiliser dans une intention qui nous dessert. C’est très important d’avoir conscience de cela. Le coaching ou l’auto-coaching c’est de la manipulation. Vous allez voir votre coach et vous lui dite que ça ne va pas pour telle ou telle raison : « ça ne va pas du tout dans ma vie, je pense dans la merde à propos de moi, je pense que je suis nulle, que je n’y arriverais jamais, je pense des choses qui me font très mal et qui ne me conviennent pas du tout. Est-ce que tu pourrais m’aider à changer ma façon de penser, d’arrêter de penser comme ça, et à me trouver génial, que je sois en mesure de me dire que je peux faire des choses, grâce au fait que je me crois capable de faire des choses, eh bien je réussis à les faire, est-ce que tu peux m’aider à aller de cet état initial à cet état que je vise ».

Si vous regardez le processus d’un peu plus près, il s’agit ni plus ni moins que de la manipulation de l’état d’esprit, c’est ce à quoi se résume notre travail en tant que coach, la grosse différence entre quelqu’un qui est manipulateur et un coach, c’est que le coach a été payé pour vous manipuler dans la direction dans laquelle vous voulez aller, lui s’en fiche de la direction dans laquelle vous voulez aller, il n’a pas d’avis là-desssus, il est neutre, il a envie de vous aider à vous emmener là où vous lui avez dit de l’emmener, et ce n’est pas dans son intérêt, il n’a pas d’intérêt à ce que vous alliez dans telle ou telle direction, c’est la chose que l’on vous dit très souvent en tant que coach, lorsque vous ne demandez des conseils, on vous dit que l’on ne sait pas ce qui est bon pour vous, à titre personnel je peux avoir un avis en tant qu’ami si on le devient une fois que l’on aura fini de coucher ensemble, ce qui peut arriver parfois, si je suis dans ta famille je peux aussi avoir un avis en tant que frère/soeur, mais en soit, je ne sais pas ce qui est bon pour toi, il y a que toi qui est en mesure de le savoir. Par contre en tant que coach, je peux t’aider à trouver ce qui est bon pour toi, à trouver la direction pour y aller, et à t’aider à y aller en trouvant des alternatives de pensées, en manipulant ton esprit dans un sens dans lequel tu as vraiment envie d’aller. Le fait que le coaching soit un outil et le modèle est un outil de coaching (circonstances/pensées/émotions/actions/résultats), ce n’est jamais qu’une grille de lecture du fonctionnement de notre cognition, c’est un outil très simplifié pour accéder à nos pensées, prendre du recul et de la hauteur. En soit, c’est un touille qui nous aide à manipuler notre esprit, ça peut être très puissant si on sait dans quelle direction aller, c’est pour cette raison que si vous vous auto-coachez d’être accompagné dans un programme comme celui que l’on propose, LA Communauté, un programme accessible financièrement, nous sommes à 34 euros par mois, parce que lorsque vous vous auto-crachez vous pouvez vous manipuler dans une direction qui n’est pas forcément celle qui vous sert. C’est ce sur quoi j’ai envie de vous mettre en garde aujourd’hui, on pense souvent à : « les personnes mal intentionnées pourraient me manipuler en me faisant croire que je me sens mal à cause de mes pensées alors que c’est elles qui se comportent mal », mais on oublie très souvent que la première personne qui nous fait du mal c’est nous-même, c’est à dire que l’on peut s’auto-manipuler dans une direction qui n’est pas la bonne avec cet outil.

Je vois très souvent des personnes en auto-coaching et en coachin qui restent dans des situations qui ne leur convient pas, qui peuvent être préjudiciable, qui peuvent les desservir et qui restent en disant : « ce sont des circonstances neutres, je peux changer mes pensées » et qui changent leur se sentir bien dans cette situation, alors qu’elle n’est pas alignée avec leurs valeurs, et peut même être dangereuse ou toxique, et dans ce cas là nous sommes typiquement dans un mauvais usage du modèle. L’auto-coaching est là pour nous aider à aller mieux, d’aller vers une version de nous-même qui nous plait davantage, d’aller vers notre étape suivante, de grandir.

Posons nous la question :

Est-ce que j’utilise le modèle/l’auto-coaching avec amour ? Est-ce que je m’en sers pour me faire du bien ? Est-ce que lorsque je fais le choix de nouvelles pensées qui me font du bien ?

J’ai vu au cours de mon expérience en tant que coach, j’ai vu des personnes utiliser le modèle pour développer des troubles du comportement alimentaire. Ca a pu arriver, en s’auto-manipulant, pour penser volontairement des pensées de régimes, des pensées de restrictions. J’ai envie de vous mettre en garde là-dessus, ayons conscience collectivement de la puissance de cet outil et de notre cerveau, c’est génial qu’en comprenant notre fonctionnement, on peut s’auto-inculquer de nouvelles visions des choses, lorsque vous lisez un nouveau livre, vous avez l’impression que ça vous ouvert des portes, c’est juste que votre cerveau s’est mis à croire des choses qu’il avait lu dans votre livre, c’est une forme de manipulation, je passe d’un état de pensées à un autre, sauf que c’est de la manipulation consentie. Je suis heureuse d’adhérer à ces nouvelles idées et si je n’avais pas trouvé que ces idées étaient bonnes, je me serais dit que j’arrête de lire ce livre, je ne suis pas d’accord avec et je n’adhère pas à ces idées et je ne vais pas me mettre à les croire, je ne me laisse manipuler uniquement dans la direction dans laquelle je veux aller.

J’ai envie de vous mettre en garde, laissez-vous manipuler dans la direction dans laquelle vous voulez aller, faite attention, lorsque vous vous auto-coacher, d’en faire autant.

Il y a des situations où vous désirez changer de circonstances, il y a des situations où même si vous êtes tout à fait capable de vous auto-coucher pour aller mieux dans cette circonstance, vous pouvez décider de changer la circonstance. Il y a des situations où vous pouvez décider de vous sentir mal.

Je donne tout le temps cet exemple : il y a des moments où je n’ai pas envie d’être dans la joie, si je viens de perdre mon père par exemple, je n’ai pas envie. Même si je me disais des choses : « il n’aimerait pas que je sois triste », je peux trouver tout un tas d’idées qui me permettraient de me sentir mieux face à cette situation mais il y a un moment où j’ai besoin de faire mon deuil au niveau physiologique et ce ne va pas dans mon sens que de m’auto-coucher le jour de la mort de mon père, peut-être qu’à ce moment là, la meilleure chose pour moi, c’est de pleurer, d’être triste, de trouver ça injuste, d’être en colère, et c’est sain. Les émotions désagréables sont saines, elles sont là pour nous délivrer de nombreuses informations, c’est là pour nous permettre de nous reconnecter à notre corps et notre cerveau. C’est très important de ne pas faire de fuite en avant, de ne pas utiliser tout ces outils d’auto-coaching comme un moyen de s’auto-manipuler ou de manipuler les autres. J’ai envie de vous mettre en garde sur le fait de ne pas utiliser cet outil pour manipuler les autres, sans vous en rendre compte, en vous disant « les autres n’ont qu’à se coacher ». Je sais que ce n’est pas votre cas pour la plupart d’entre vous, c’est même plutôt l’inverse, vous êtes davantage des « people pleaser », à vouloir absolument que tout le monde aille bien, et prendre la responsabilité des émotions des autres, je vous mets en garde malgré tout, c’est l’une des limites lorsque l’on commence à utiliser cet outil en particulier. L’erreur courante peut être de manipuler les autres sans s’en rendre compte, la manipulation est un gros mot qui nous fait penser à des mots comme : « pervers narcissique ». Lorsque vous allez voir vos parents et que vous êtes un ado et que vous dites à votre maman « tu es très jolie aujourd’hui, j’adore ta coupe de cheveux », et que votre mère vous réponds : « tu as quelque chose à me demander ? », « est-ce que je peux avoir 20 euros pour aller boire un verre avec des copines en ville ?, c’est une forme de manipulation et on ne se rend pas compte à quel point on le fait tout le temps, inconsciemment.

Ce n’est pas un gros mot, mais faisons de la manipulation dans un sens qui nous convienne.

Assurons-nous que lorsque nous utilisons ces outils là, lorsque l’on fait des choix où l’on sait que cela va être des circonstances qui vont lui amener des pensées, parce que l’on connait cette personne, parce que l’on a la même culture, parce que l’on sait que si l’on se comporte de telle ou telle manière on sait que la personne en question va l’interpréter de telle ou telle manière, soyons au courant et soyons OK avec cela. 

Cela ne signifie pas pour autant de prendre la responsabilité de l’émotion de l’autre, cela signifie d’en avoir conscience, et s’assurer que l’on st toujours raccord avec soi-même, de comprendre que c’est un outil et que face à certaines circonstances nous n’avons pas envie d’utiliser ces outils. Parfois, c’est juste que nous ne sommes pas prêts à faire ce travail d’auto-coaching.

Si je reprends l’exemple de la mort de mon père : les premiers jours, semaines, mois (je ne sais pas combien dure le processus de deuil, je ne suis pas particulièrement formée à cela), dans les premiers jours j’ai envie de vivre ces émotions de tristesse et de désespoir jusqu’au bout, j’ai envie de me sentir mal et d’être en colère, et il y aura un moment où rester dans cette colère, dans ce déni, ça ne sera pas la meilleure façon de me servir, et il sera temps de travailler sur mes pensées, de me débarrasser de certaines photos, de les classer, de passer à autre chose, et à ce moment ce serait de l’auto-complaisance de rester dans le déni.

Une même action n’est pas forcément bonne ou mauvaise, tout dépend de la où nous en sommes dans notre processus de vie, et qu’il y a des moments où nous n’avons pas envie d’utiliser les outils d’auto-coaching et ce n’est pas à propos dans les traumas, lorsque vous vous êtes fait agressés par exemple, il y a des moments où vous avez le droit de ne pas vous auto-coacher sur tout tout le temps, ça me va d’utiliser un tampon émotionnel, ça me va de fumer une cigarette, je sais que c’est un tampon émotionnel dans ce cas de figure, pour X raisons mais je choisis de le faire en conscience. 

Petit rappel, il faut veiller à ne pas s’auto-manipuler dans une direction dans laquelle nous n’avons pas envie d’aller. La meilleure façon de faire c’est encore de se faire accompagner, si on ne peut pas se faire cracher parce que l’on ne souhaite pas investir de temps ou d’énergie, soit parce que nous n’avons pas accès à un coach en qui nous avons confiance, avec lesquels nous avons envie de travailler, la possibilité de rejoindre un programme comme LA Communauté peut être une bonne alternative.

Je vous laisserais aller regarder ce que contient ce programme.

Je vous encourage aussi à faire attention à ne pas manipuler les autres, reconnaitre lorsque les autres le font et je vous fait confiance ce sur point, je sais que pour beaucoup d’entre vous vous en avais conscience, surtout lorsque vous êtes entourés de personnes qui font du développement personnel, attention lorsqu’il s’agit de manipulation émotionnelle et lorsque vous sentez que le temps passe et que vous ne vous sentez pas bien et cela ne vous parait pas juste et aligné, il s’agit d’écouter votre intuition.

La dernière mise en garde c’est de ne pas toujours utiliser le coaching et le modèle et de comprendre qu’il y a des moments où nous n’avons pas envie de s’auto-coucher et nous avons envie d’aller au bout de nos émotions, soit parce que c’est sain et que nous en avons besoin à un instant T, ce serait de la fuite en avant que d’utiliser le modèle dans ce type de situations, soit parce que ce n’est pas ce dont on a besoin tout court, nous ne sommes pas dans l’obligation d’avoir recours à l’auto-coaching tout le temps, et en plus ce n’est pas ce dont on aurait besoin, ce ne serait pas nous aimer au mieux que d’agir de cette manière.

C’est très important que de prendre conscience de tout ça et je suis contente de vous en parler aujourd’hui.

Je vais m’arrêter là pour aujourd’hui, j’attends vos retours à ce sujet.

Je vous embrasse, je vous souhaite une excellente semaine et un excellent vendredi et je vous dis à dans un mois, on se retrouve en mars et d’ici là vous pouvez écouter les anciens épisodes, vous pouvez me rejoindre sur la chaine YouTube, nous rejoindre dans LA Communauté.