Retranscription écrite du podcast :

Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet et dans ce 33ème épisode je vais continuer de parler de surprends, l’épisode numéro 32 partie 1 a été publié la semaine dernière je vous suggère de l’écouter avant d’écouter la partie 2.
La semaine dernière nous avons vu ensemble quelles sont les raisons du surpoids et aujourd’hui nous allons voir comment résoudre la problématique du surpoids et le faire de manière définitive, je pense que vous avez compris que je n’allais pas vous donner la recette d’un hypothétique régime miracle.
Nous avons vu la semaine dernière que la raison pour laquelle nous sommes en surpoids, c’est parce que notre corps mange plus que ce que notre corps à besoin pour vivre et fonctionner normalement. La question à se poser c’est : pourquoi mange-t-on plus que ce dont notre corps a besoin pour vivre et fonctionner normalement ? C’est bien plus qu’une question de volonté, c’est un peu plus compliqué que cela. Il y a plusieurs choses qu’il se passe en terme de physiologie, d’émotions, d’habitudes et d’addictions à des comportements qui sont à prendre en compte.

La raison fondamentale à tout cela c’est que l’on a complètement détourné d’un point de vue culturel et social la nature et l’utilisation que l’on a de la nourriture.

C’est à dire que l’on se retrouve à consommer des aliments qui ne nous nourrissent plus et nous en mangeons à des moments où n’avons pas physiologiquement faim, on utilise la nourriture comme un divertissement, comme un moyen de survivre à des émotions désagréables et plus tellement comme un moyen de se nourrir et de faire en sorte que notre corps fonctionne correctement.
Notre objectif va être simple : redonner son rôle à la nourriture, c’est à dire de recommencer de manger une alimentation physiologique, de manger quand on a faim et d’arrêter de manger lorsque ce n’est plus le cas, il va falloir travailler à retrouver nos sensations de satiété si on la perdue. Nous allons aussi gérer l’aspect : manger lorsque l’on n’a pas faim. Il y a deux raisons en pratique qui vont nous pousser à manger lorsque l’on n’a pas faim : soit des situations sociales (invitations sociales, des restaurants des anniversaires, des occasions festives diverses…), soit les situations où l’on se sert de la nourriture en guise de tampon émotionnel. Cela va être deux situations différents et nous allons voir comment les gérer toutes les deux. Nous allons voir comment créer pour nous-mêmes un plan alimentaire qui soit physiologique, qui va nous permettre de nous nourrir parce que je vous le rappelle c’est l’objectif de la nourriture. Cela peut sembler idiot dit de cette manière mais beaucoup d’entre nous l’avons oublié.
Avant de commencer tout cela, la première étape de ce changement c’est se demander quelle est la raison pour laquelle nous voulons perdre du poids ?
C’est une question qui peut sembler totalement idiote, illogique mais c’est important de se la poser de façon honnête. Si on essaie de perdre du poids depuis des années, nous pouvons avoir perdu de vue la raison pour laquelle nous voulons le faire. Et que l’on ait une raison solide à nos yeux, et pas ne qui soit valide au niveau social, pas une raison légitime. C’est à dire qu’il n’est pas utile d’essayer de vous convaincre que vous voulez perdre du poids pour être en bonne santé si en réalité c’est juste pour vous sentir bien en bikini. Quelle que soit le changement que l’on veut voir dans notre vie, nous allons passer par des étapes où l’on va ressentir des émotions désagréables, cela va nous demander de mener des actions que l’on n’a jamais faites auparavant, et va nous demander de sortir de notre zone de confort ce qui va créer chez nous des émotions désagréables. A ce moment là, nous allons nous trouver de multiples raisons pour ne pas faire les choses, et si nous n’avons pas à la base une raison qui est suffisamment importante pour nous, nous n’allons pas le faire dans les temps.
La question à se poser c’est : comment me sentirais-je si dans 10 ans je n’avais pas perdu de poids ? Comment vous sentiriez-vous, essayez de vous projeter. Il s’agit de prendre un engagement envers soi, se dire que l’on veut perdre du poids pour telle ou telle raison, et que l’on s’engage à le faire pour soi, cet engagement qui consiste à perdre du poids quoi qu’il arrive.
Prendre cet engagement va consister également à abandonner toute l’histoire que l’on se raconte jusqu’alors qui nous permet de gérer le fait que pour l’instant nous aimerions être plus mince mais que ce n’est pas le cas, que nous avons toute une histoire que l’on se raconte pour pouvoir faire avec. Il va falloir abandonner l’idée de s’identifier à cette histoire, et de pouvoir en raconter une nouvelle, et d’admettre l’éventualité qu’il peut y avoir une autre histoire qui peut être racontée et que tout cela est une histoire bien huilée que l’on se raconte depuis longtemps et qui sonne vrai pour nous, mais qui n’est au final rien de plus qu’un choix de pensées que l’on a fait à un moment donné et que l’on continue d’avoir aujourd’hui mais que l’on va pouvoir laisser tout doucement de côté.
Cette histoire comprend peut-être une partie de votre passé, vous vous raccrochez peut-être à des évènements du passé qui vont sont arrivés comme le divorce de vos parents, ou le deuil d’un être cher, lors d’une rupture amoureuse, ou vous vous dites que vous ne pouvez pas perdre de poids à cause d’un diabète de type II qui rend les choses plus compliquées, ou encore qu’il est impossible pour vous de perdre du poids parce que la génétique dans votre famille fait que ce n’est pas possible, ou parce que vous vous dites que vous avez passé 40 ans et qu’avec la ménopause c’est plus difficile… Il va falloir être volontaire et laisser cette histoire de côté et d’admettre qu’elle ne représente pas la réalité mais la pensée et la croyance que l’on a à partir de cette réalité. 
Je vous renvoie aux tout premiers épisodes de ce podcast, de parvenir à faire la distinction entre une circonstance et ce qu’était nos pensées, ce que l’on croit possible de ce qu’il l’est vraiment. A partir du moment où vous pourrez trouver des personnes en qui vous allez pouvoir vous identifier : quelqu’un qui a pris du poids à cause du divorce de ses parents étant petit et qui aujourd’hui est mince, quelqu’un qui a un diabète de type II mais qui a réussi à perdre du poids, quelqu’un qui a perdu du poids alors qu’il avait pris du poids suite à une grosse période de stress… C’est à partir de ce moment là que vous allez pouvoir vous rendre compte que cette histoire est fausse et que vous avez choisi de la croire mais qui ne reflète pas la réalité, vous pouvez croire volontairement de ne plus la croire volontairement.
Parfois cela va être très difficile, vous allez avoir une résistance émotionnelle parce que malgré tout cette histoire fait parti de vous, elle fait partie de ce que vous construit comme étant votre personnalité, il va falloir accepter que vous n’êtes que cette histoire. Alors il est vrai que vous vécu tel événement que vous êtes dans l’obligation de vous identifier à cela aujourd’hui et de vivre votre futur en fonction de cela. Vous pouvez très bien vous dire qu’u un moment de votre vie vous avez pris du poids parce que vous avez vécu un évènement qui fait partie de votre histoire, je comprends que je pense de cette manière mais je peux passer à autre chose sereinement. Si vous avez besoin, cela peut être le moment de faire le point sur l’ensemble de votre histoire et des choses que vous pouvez vous raconter depuis toujours :  » ai-je encore besoin de travailler sur ce passé ? « . Si c’est le cas, c’est vraiment le moment où je vous recommande d’avoir un soutien psychologique et de vous faire accompagner par un thérapeute (psychologue ou psychiatre) pour pouvoir vous aider dans cette réflexion.
Une fois que cette réflexion est faite, que vous vous en rendez compte, que vous avez l’habitude de l’avoir et qu’elle vous permet juste de survivre à votre surpoids actuellement d’un point de vue émotionnel, et que vous continuez de vous raconter cette histoire auquel vous vous raccrochez, une histoire réconfortante… Si vous avez conscience de cela alors vous êtes au bon endroit et je vais pouvoir vous aider à la laisser partir et de passer à l’étape suivante qui est de laisser partir de poids qui ne vous sert plus à rien. Vous n’avez plus besoin de ce poids pour vous cacher, pour vous en servir comme d’un pansement émotionnel.

Prendre conscience de l’histoire que l’on se raconte

La première c’est celle-ci : prendre conscience de cette histoire et de prendre la décision de la laisser partir et de savoir pourquoi vous la laissez partir. Prendre cette décision pour vous, vous rappeler de la raison pour laquelle vous le faites, et être volontaire à le faire.
La deuxième étape va consister à trouver le plan alimentaire qui va servir à vous nourrir. Nous allons pour l’instant laisser de côté tout ce qui touche à l’alimentation et qui ne vous sert pas : c’est à dire tout ce qui touche à l’alimentation  » sociale « , ce que vous pouvez manger lorsque vous avez besoin d’avoir recours à un tampon émotionnel. Là nous allons parler de l’alimentation qui sert uniquement à se nourrir, pour vous même et qui va vous faire du bien. Vous êtes peut-être à un moment de votre vie où vous avez tester de nombreux régimes, vous avez peut-être tester de multiples alimentations différentes, vous avez certainement une bonne éducation alimentaire (si ce n’est pas le, éduquez-vous sur le sujet, renseignez-vous).

Trouver un plan alimentaire qui vous convienne

Faites le point par exemple sur les 3 macronutriments principaux qui sont : glucides, lipides, protides, demandez-vous si vous avez besoin de plus d’informations là dessus, si vous doutez de tout cela n’hésitez pas à aller voir un nutritionniste ou un diététicien pour qu’il vous aide dans cette tâche, je vous recommande également d’aller voir quelqu’un qui est au courant de tout ce que l’on a évoqué ici ensemble et qui a cette conscience et cette volonté de vous reconnecter à votre sensation de faim, à votre sensation physiologique et qui ne va pas vous déposséder de votre responsabilité face à l’alimentation.
Allez voir un nutritionniste qui va vous proposer un plan alimentaire qu’il a déjà proposer à tout ses autres patients, ou qui va juste partir d’une base et que vous allez l’adapter ensemble et vous allez vous retrouver à négocier avec lui pour intégrer des aliments qui ne sont pas  » santé « , parce que vous n’avez en aucun cas pris conscience de la partie émotionnelle, cela ne va pas vous servir.
Pour cela je vous recommande vivement de vous rendre sur le site de G.R.O.S (Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le Surpoids) qui est une association française qui prend en compte tout cela et qui comprend une liste de praticiens qui tiennent compte de tout ce que j’ai pu évoquer et qui vont vous aider dans cette tâche. Si à un moment donné dans votre travail avec moi ici vous commencez à ressentir que vous allez avoir besoin de cela, n’hésitez pas à aller voir quelqu’un via cette association là parce qu’ils sont formés à cela.
L’objectif pour vous va être de trouver une alimentation qui va vous convenir d’un point de vue physiologique. Normalement, si vous avez testés de nombreuses alimentations et que vous êtes un minimum à l’écoute de votre corps vous savez déjà qu’il y a certaines choses qui vous conviennent et d’autres pas. Peut-être que vous savez que vous avez une sensibilité à certains ingrédients que vous digérez mal et à contrario qu’il y a certains aliments que vous consommez qui font que vous avez beaucoup d’énergie après les avoir consommés.
Par exemple, je sais qu’il y a certains légumes crus que je digère particulièrement mal, idem pour certaines légumineuses, à l’inverse je sais qu’il y a certains fruits et légumes qui me font me sentir beaucoup mieux après. A vous de prendre connaissance de cela et de ce qui vous convient en terme d’alimentation et de choisir ce que vous allez mettre dans votre plan alimentaire en fonction de cela.
Ensuite, vous allez décider à quels moments de la journée vous allez manger, vous allez prendre en compte le fait que vous ne désirez pas avoir constamment de l’insuline dans votre corps et que vous voulez laisser une chance à votre corps de lui laisser retrouver sa sensation de satiété, et laisser son corps se reposer. Il n’est pas question d’avoir recours à un plan alimentaire qui va vous faire manger 5 ou 10 fois par jour. Vous allez faire appel à un plan alimentaire qui va vous faire manger 1, 2 ou 3 fois par jour maximum. Choisissez un plan alimentaire qui vous convient a priori. Si vous n’avez jamais voulu manger de petits-déjeuners de votre vie parce que cela ne convient pas à votre corps, ne vous forcez pas, apprenez à écouter votre corps et à écouter ce qu’il vous dit.
Par rapport au choix des aliments j’aurais deux recommandations à vous faire. La première, cela va être d’éliminer tout ce qui est produits industriels et qui est sucre raffiné, parce que cela ne vous sert à rien et cela ne vous nourrit pas. Il s’agit d’arrêter de rajouter du sucre partout, de manger des produits hautement sucrés et hautement gras : biscuits, chips, yaourts de desserts… Tout ce qui est plats préparés, d’éliminer aussi le pain blanc. Essayer de les remplacer par des produits entiers et simple : fruits, légumes, céréales, viande si vous en mangez, produits laitiers si vous en consommez également… Toutes ces choses qui simples. Je ne vous recommanderais pas personnellement les produits laitiers pour des raisons qui me sont propres (renseignez-vous là dessus si cela vous intéresse). Il s’agit de prendre ses responsabilités par rapport à son alimentation et choisissez des aliments qui soient bons pour la santé.
La deuxième recommandation que je pourrais vous faire c’est de ne bannir aucun macro-nutriments ou de ne réduire aucun macro-nutriments, c’est à dire de ne pas avoir peur ni des glucides ni des lipides, parce que ce sont globalement les choses dont vous aurez le plus peur, et de ne pas avoir peur de manquer de protéines si vous êtes végétariens ou végétaliens, parce que des protéines il y en a partout (renseignez-vous sur l’alimentation végétalienne, j’avais fait un programme là dessus il y a un an de cela, qui vous permet de transitionnel vers le végétarisme et/ou le végétalisme). Il s’agit de ne pas avoir cette peur des protéines, et si vous êtes dans une démarche de perte de poids de ne pas avoir peur ni des glucides di des lipides, tout ce dont je vous parle en terme d’addiction au sucre et de réponse trop importante au niveau du cerveau et des aliments très sucrés, cela ne concerne pas tout ce qui est pomme de terre, riz, féculents de manière générale qui ne sont pas transformés. C’est important de ne pas les éliminer car ce sont eux qui seront responsables de votre satiété et ce sont eux qui vont vous permettre de remplir votre estomac et de bien faire fonctionner votre ghréline et qui va vous dire lorsque vous n’aurez plus faim, et qui vont vous assurer que vous ne serez pas fatigués au cours de votre journée.
Ne pas avoir des lipides, il suffit juste de choisir les bons lipides. Si par exemple vous digérer mal une huile en particulier, substituez là avec des noix, de l’avocat…
Le but de tout cela va être de trouver une alimentation qui vous convient et qui vous ai propre, si vous avez besoin d’aide : faites vous aider par un spécialiste. Il va s’agit de faire vous-même votre plan alimentaire.

Pourquoi est-ce important de faire soi-même son plan alimentaire ?

Le but est de ne pas vous déposséder de votre alimentation et on ne veut pas que vous puissiez vous dire que :  » c’est de la faute du plan alimentaire « . Le but c’est de vous laisser le pouvoir de trouver ce qui vous convient. Vous allez donc appliquer ce plan alimentaire et ce que je vous recommande dans un premier temps serait de noter ce que vous mangez en vous aidant d’un journal. L’objectif du journal va être de l’utiliser comme un outil, si vous avez l’habitude de faire des régimes, peut-être que vous avez déjà utilisé un journal alimentaire et que ce journal alimentaire servait à l’estime de vous, il servait à vous dire en fin de journée :  » tiens je n’ai pas trop mangé aujourd’hui, je n’ai mangé que 1500 calories « , les jours où vous craquiez et vous ressentiez le besoin de vous punir.
L’objectif n’est pas de vous auto-flageller, il est question de vous reconnecter à ce que vous mangez et à vos sensations physiques. Le but de votre journal va être de noter ce que vous mangez et de noter comment vous vous sentez en le mangeant. Est-ce que vous vous sentez bien ? Est-ce que vous avez mal à l’estomac ? Est-ce que vous avez des ballonnements ? Est-ce que vous étiez fatigués après avoir consommé cet aliment là ? Est-ce que vous aviez faim lorsque vous l’avez mangé et si oui depuis combien de temps aviez-vous faim ? Est-ce que vous aviez-des douleurs à l’estomac ?
Votre journal alimentaire va vous inviter à être curieux de ce qu’il se passe dans votre corps au moment en terme de réponse à l’alimentation et l’objectif n’est en aucun cas de vous surveiller. Ce n’est en aucun cas l’objectif. Et si vous pensez que vous êtes trop fragile d’un point de vue émotionnel actuellement pour tenir un journal alimentaire, parce que vous l’avez utilisé pendant longtemps, eh bien oubliez cette partie pour le moment, vous vous en occuperez bien après et cela ne vous empêchera pas pour autant de vous connecter à vos sensations.
Un autre outil que vous pouvez utiliser c’est le jeune ou le jeune intermittent, cela va vous être utile si vous êtes complètement déconnecté de votre sensation de faim et vous ne savez pas si vous avez faim. Vous n’avez plus idée de ce qu’est la faim physiologique, il y a une manière très simple de retrouver cette sensation : il suffit d’arrêter de manger jusqu’à ce que vous ayez faim. Cela vous prendre environ 24h, si au bout de 24h vous n’avez pas retrouvé votre sensation de faim eh bien faites un bilan sanguin et assurez vous que tout va bien au niveau hormonal.
Le jeune ou le jeune intermittent peut être un super moyen de se reconnecter à votre sensation de faim. Encore une fois, si vous êtes sujet à des troubles du comportement alimentaire ou que vous ne vous sentez pas assez solide pour vous lancer là dedans, alors ne le faites pas. C’est juste un outil qui est à votre disposition, je sais que le mot jeune peut faire très peur, le but n’est pas de se priver. Beaucoup de personnes pensent que si on prive son corps, le corps va se  » venger « . A aucun moment le corps se venge, il a juste un mode de fonctionnement qui est celui dont on a parlé la semaine dernière, et si vous n’avez aucune sensation de faim c’est qu’il y a peut-être un souci au niveau de l’insuline et laisser le temps aux autres hormones de prendre le contrôle.
Voilà pour ce qui est du plan alimentaire, il faut prendre le temps de le faire et choisissez ce que vous mangez et ce sera quelque chose qui sera capable d’évoluer, mais l’objectif est que vous fassiez un choix maintenant et que vous le mainteniez suffisamment dans le temps avant de décider de le changer, parce que vous n’allez pas pouvoir savoir si ce alimentaire vous convient si vous le changez d’un jour à l’autre, il faut un certain temps avant de le savoir et écouter vos sensations alimentaires et votre énergie.
Vous allez surement me dire que vous avez surement déjà essayé de passer par des rééquilibrages alimentaires mais que dans les faits, lorsque vous rentrez chez vous, que vous êtes stressés et que vous avez besoin de réconfort, vous vous retrouvez à manger le soir lorsque vous êtes seul chez vous, parce que vous avez eu une contrariété au bureau le matin même, ou pour une raison sociale qui ne vous permet pas de refuser les produits transformés que l’on me propose, et vous vous dites également qu’il va être difficile de refuser toute votre vie une part de gâteau d’anniversaire ou ne plus manger de crème brulée au restaurant. J’entends cela et nous allons voir ensemble comment gérer cela.
La troisième chose qu’il va falloir considérer : il s’agit de la gestion des exceptions. Il y a des moments où vous allez manger pour des raisons qui ne sont pas physiologiques (pour vous nourrir) et pour des raisons davantage sociales : lors d’invitations, d’anniversaires, de fêtes telles que Noël, lors de vacances… Peut-être que certains d’entres vous décideront, une fois par semaine de consommer un aliment qui vous fait plaisir juste pour le plaisir, et il n’y a aucun problème avec cela.
La seule chose qu’il faut se rappeler c’est que la nourriture à un rôle sur le corps et le choix que vous allez faire de manger un aliment de manière exceptionnelle va avoir des conséquences sur votre corps. Par exemple, si vous décidez de manger une barre chocolatée, et que vous avez décidé que ce sera l’exception de votre semaine rappelez vous que cela va provoquer un pic de dopamine dans votre cerveau et que cela sera peut-être plus difficile de ne plus en manger d’autre par la suite, soyez-en juste conscient. Et sachez que ce n’est pas vous qui êtes bizarre, c’est une réponse physiologique tout à fait normale et si vous ne vous sentez pas d’être en difficulté avec cela, vous pouvez faire le choix de ne plus consommer ce type d’aliments en particulier, vous n’êtes pas obligés. Bien que les conséquences de cet acte ne sont pas graves, à condition juste que ce ne soit pas votre routine habituelle et que ce soit quelque chose d’effectivement exceptionnel.
L’objectif du plan alimentaire est justement d’en faire une habitude et de ne plus avoir à réfléchir, l’objectif est de vous vider l’esprit de toutes ces questions que vous vous posez continuellement qui sont : qu’est-ce que je vais manger ? Est-ce que je peux manger ça ?…. L’objectif est de ne plus être dans ce débat constant intérieur, le but est de se dire que la décision est prise, je ne la remets pas en question et si je mange pour me nourrir je mange ça et c’est tout, et il n’y a plus de brouhaha mental à ce sujet.
Dans le cadre d’exception il faut bien évidemment que ce ne soit pas tous les jours (parce que sinon ce n’est plus une exception), l’objectif va être d’y réfléchir à l’avance et de ne pas se retrouver dans le cas où l’on se retrouve effectivement dans ce cas où l’on répond à une volonté émotionnelle, mais que l’on a fait ce choix pour nous-même et de faire ce choix au moins 24h à l’avance. C’est quelque chose qui va vraiment beaucoup vous aider et va vous permettre de gérer les situations sociales facilement et juste de vous dire que vendredi vous pouvez manger du popcorn au cinéma, je pourrais me préparer à l’éventuel contre-coup qui sera que j’aurais peut-être faim le matin alors que d’habitude ce n’est pas le cas mais je vais l’anticiper, il ne faudra pas que je m’inquiète à ce sujet et le lendemain je reprendrais mon plan alimentaire et vaquer à mes occupations de façon tout à fait classique. C’est comme cela que l’on gère les exceptions et les choses qui sont en dehors de notre plan alimentaire, simplement en le choisissant à l’avance. Cela vous dire que par exemple si au travail on vous propose des cookies, eh bien vous pourrez dire non sans vous posez de questions parce que vous êtes sur votre plan alimentaire du quotidien et dans votre plan alimentaire quotidien il n’y a pas de cookie alors il n’y a pas à se poser la question, la réponse est facile.
Par contre si vous remarquez qu’en voyant les cookies vous vous dites :  » ah c’est dommage j’en aurais bien eu envie « , notez cette envie, soyez au courant que vous en aviez envie et dites vous :  » je peux choisir de manger un cookie dans 24h «  vous pouvez même le noter et le planifier lors de votre prochaine exception (pas tous les jours), une fois par semaine ou par mois selon ce que vous souhaitez. Cela va vous libérer, vous n’êtes pas dans la privation, vous n’êtes pas en train de résister, c’est juste de choisir le moment où vous allez le consommer.
Il est question de se rappeler que vous n’êtes pas à la merci de la nourriture et qu’elle ne vous contrôle pas.
C’est moi qui décide ce que je mets ou non dans mon corps.
Voilà comment nous pouvons gérer les exceptions.

Le cas des tampons émotionnels liés à l’alimentation

Abordons maintenant le cas où nous faisons appel aux tampons émotionnels, et c’est le cas pour beaucoup d’entre nous et c’est souvent ce qui nous fait défaut et qui ne nous permet pas de tenir un régime, au delà du fait que les régimes dérèglent notre corps sur le point de vue hormonal et rendent les choses plus compliquées et ne conviennent pas à notre physiologie. Le problème émotionnel demeure un problème majeur.
Il va s’agir d’écouter ce qu’il se passe dans notre tête et de comprendre pourquoi on mange à des moments où nous n’avons pas faim et qu’il n’y a pas non plus de raisons sociales de manger. Nous le savons les résultats que l’on obtient dans notre vie provient des actions que l’on met en place. Très souvent ce qu’il se passe, lorsque l’on veut changer un résultat que l’on veut changer dans notre vie, on veut travailler sur l’action directement. On se dit :  » si je veux perdre du poids il faut que j’arrête de manger « , ce qui fait que l’on va faire que l’on va être dans la résistance puisque nous allons nous forcer à modifier cette ligne de l’action. Une fois que l’on a compris tout les outils que je vous enseigne ici, on sait que cette action est mise en place à cause d’une émotion qui elle-même découle d’une pensée. Nos circonstances sont tout à fait neutres, qui va générer chez nous une pensée, et c’est cette pensée qui va générer chez nous une émotion et c’est cette émotion qui va être l’impulsion pour agir et c’est cette action qui va créer notre résultat.
Si par exemple on se pèse le matin et on constate que l’on fait 98 kilos, ça c’est une circonstance qui est tout à fait neutre que l’on peut prouver dans une cours de justice, c’est quelque chose qui n’est pas le fruit d’une opinion. Moi ce que je peux décider de penser inconsciemment sans même m’en rendre compte c’est :  » je suis grosse « , l’émotion que va me procurer la pensée  » je suis grosse «  va être de la honte, cette émotion  » honte «  va me faire agir/réagir/non-agir d’une certaine manière, et cela va être une émotion qui va me faire réagir de multiples manières comme par exemple : manger du chocolat pour combler cette honte et pour me cacher et alimenter cette honte, je peux également ne pas m’inscrire à la salle de sport parce que j’ai honte du fait d’être grosse. Le résultat que je crée pour moi-même c’est que je ne vais pas perdre de poids et que je vais peut-être même en prendre et cela confirme ma pensée de départ :  » je suis grosse « .
Ce que je viens de vous décrire là vous l’avez surement reconnu, il s’agit du modèle de Brooke Castillo sur une situation précise qui est celle d’une pesée. La plupart d’entre nous, lorsque l’on s’aperçoit que l’on ne se sent pas bien, ce que l’on va vouloir faire, nous avons conscience que nos actions génèrent nos résultats, que si l’on veut maigrir il va falloir arrêter de manger du chocolat en plein milieu de l’après-midi lorsque l’on n’a pas faim, mais le truc c’est que l’on essaie d’agir directement sur cette action, mais on ne se rend pas forcément compte que cette action procède d’un mode de pensées en amont et que si on tente directement d’agir sur l’action, c’est à ce moment précis que l’on va être dans la résistance. C’est là que l’on va être dans le :  » je résiste au macaron, au chocolat… » et on sait que cela ne marche pas sur le long terme.
C’est comme cela que fonctionne les régimes en réalité, ils changent la ligne  » Action «  dans le modèle de Brooke Castillo, ils changent la ligne de l’Action et font appel à votre volonté sans changer tout le reste du modèle, ils ne changent pas le fait que vous pouvez ressentir une émotion désagréable ou que vous puissiez avoir une mauvaise estime de vous-même, ce qui change c’est juste le  » je mange le chocolat « . Et cela ne fonctionne pas sur la plupart d’entre nous, on ne peut pas fonctionner sur le mode  » résistance «  sur le long terme. En effet il y en a sur qui cela fonctionne, vous avez du connaître des personnes qui ont perdu beaucoup de poids et qui ont dû vous dire :  » c’est une question de volonté « , pourquoi cela marche pur ces personnes là ? Peut-être que la pensée qui était à l’origine du fait qu’ils mangeaient plus ou trop, étaient une question d’estime d’eux ou à ce qu’ils réussissaient à faire, et en perdant du poids en faisant appel à leur volonté ils ont changé leur pensés. En perdant des kilos, ils ont arrêté de penser :  » je suis gros «  et du coup ils ont arrêté de manger du chocolat parce qu’ils avaient honte d’être gros. Ils ont changé leur modèle en changeant la ligne des  » actions «  et c’est quelque chose que l’on fait très souvent de vouloir changer l’action, les résultats et changer les circonstances, c’est à dire que l’on se dit :  » je serais capable de m’aimer lorsque j’aurais perdu du poids « , mais c’est penser le problème à l’envers.
En effet cela peut fonctionner mais cela nous force à être dans la résistance, cela va faire que l’on va se détester, nous allons travailler contre nous-même, peut-être que l’on va y arriver mais cela va se faire dans une souffrance physique et émotionnelle qui est parfois très difficile à gérer. Cela peut fonctionner mais ce n’est pas la méthode la plus simple et la plus efficace. La plus simple et la plus efficace va être de comprendre ce qui se passe et de se dire :  » tiens, là raison pour laquelle je mange c’est parce que j’ai un problème d’estime de moi, parce que je ressens de la honte vis à vis de moi-même et suis-je obligé de penser cela ? « . Le problème c’est que le fait de penser un certain poids à un instant T est à distinguer de la pensée :  » je suis gros « , ces deux choses ne sont pas synonymes, il y a une des deux choses qui est complètement neutre et que l’autre est un choix de pensées que je choisis d’avoir, et que je peux choisir de penser autrement. Ce que l’on va faire c’est que l’on va faire c’est que l’on va prendre conscience des pensées qui sont à l’origine des raisons pour lesquelles on mange, alors peut-être que c’est parce que vous pensez que c’est parce que vous vous trouvez gros, d’aller vous peser et d’être déçu et d’aller manger.
Ce que l’on veut c’est justement remarquer les pensées qui fait que l’on mange lorsque l’on n’a pas faim. Que se passe t-il à ce moment là ? Est-ce que l’on se dit des choses comme par exemple :

J’en ai trop envie tanpis/ il faut se faire plaisir de temps en temps/ je vais faire une exception aujourd’hui/ si je ne le prends pas maintenant le le prendrais plus tard de toute façon/ si je ne mange pas maintenant j’aurais faim plus tard/ je ne suis pas capable de me retenir de toute façon je n’ai aucune volonté/ de toute façon si je mange ce petit truc ça ne changera rien.

Il s’agit de trouver quelles sont les pensées que l’on a au moment où l’on s’apprête à manger alors que l’on n’a pas faim ?
Reconnaitre et être observateur de ce moment là, ce moment peut-être où l’on rentre chez nous, où on va se coucher, où on vient d’être contrarié et ce moment où l’on va se voir aller chercher un aliment. Que se passe t-il ce moment où nous sommes capables d’aller marcher un kilomètre le dimanche pour aller trouver une épicerie ouverte pour s’acheter un paquet de gâteaux, tellement nous pouvons être mal sur le point de vue émotionnel. Que se passe-t-il dans notre tête à ce moment précis ? Quelles pensées avons-nous en tête à ce moment là ? Parce que ce sont justement ces pensées qui vont être à l’origine de l’émotion que l’on est en train de ressentir et c’est cette émotion qui est en train de nous faire agir de cette façon là.
Nous ce que nous voulons c’est être conscient de cela, de s’approprier cela, vivre l’émotion et comprendre ce qu’il est en train de se passer pour pouvoir le changer et le remplacer dans le temps.
Ce sur quoi nous allons travailler c’est la pensée. Nous allons prendre les choses dans le bon sens, nous allons pas attendre de perdre du poids pour avoir une bonne estime de nous-même et nous allons apprendre à nous aimer et à avoir une bonne estime de nous-même, d’avoir des pensées positives à propos de nous-même pour pouvoir se sentir bien, et c’est en se sentant bien qu’on aura un comportement qui sera bienveillant vis à vis de nous-même et que c’est seulement lorsque l’on s’aimera que l’on pourra adopter ce comportement où l’on mange lorsque l’on a faim et de juste manger des choses bonnes pour nous et sens oublier la notion de plaisir. Nous ne ressentirons même plus le besoin de manger des choses qui ne sont pas bonnes pour nous, l’envie sera passée.
Il est vrai qu’au début où il va falloir mener à bien ce travail qui consiste à voir ce qu’il se passe en nous, cela va nous demander un certain effort, comme toute prise de nouvelles habitudes. L’objectif c’est qu’à terme on perde l’habitude de manger à ce moment là, et de se servir de la nourriture comme un tampon émotionnel à ce moment précis. Il va d’abord falloir identifier ces moments là. Evidemment il va falloir que l’on travaille sur notre volonté à un moment donné, peut-être qu’on le reconnaitre une fois qu’il sera passé dans une premier temps et ce n’est pas grave, on fera alors notre travaille d’auto coaching dans un second temps, une fois que l’on aura mangé alors que nous n’avions pas faim, on pourra alors prendre un papier et uns stylo pour essayer de comprendre ce qu’il s’est passé dans notre tête et décrire ce que l’on a ressenti et faire notre modèle de Brooke Castillo sur ce qu’il vient de se passer.
Avec le temps, lorsque l’on reconnaitre les cycles qui se reproduisent, nous allons pouvoir s’en rendre compte au moment où cela se produit et nous allons même pouvoir l’interrompre, pas forcément pour s’en empêcher et faire appel à notre volonté, mais juste pouvoir faire pause pour pouvoir mieux comprendre ce qui est en train de se produire. Ce qu’il va se passer vous allez vous rendre compte de certaines de vos habitudes comme par exemple :  » lorsque je rentre à ce moment là, je mange précisément tel aliment « , remarquez lorsque le schéma se reproduit, s’arrêter et se dire :  » tiens, il est en train de se produire une habitude qui me dessert, cette habitude est mise en place parce que cet aliment produit beaucoup de dopamine dans mon cerveau «  (ce qui est un processus normal, c’est physiologique et ce n’est pas moi qui suis une mauvaise personne honteuse), je reconnais cela et j’attends 5 minutes avant de manger l’aliment en question. Et je m’observe pendant 5 minutes ce qu’il se passe, et vous allez voir que c’est un exercice assez difficile (tout du moins au début) de se regarder et de s’obérer.
C’est difficile parce qu’à ce moment là nous sommes dans la réaction face à l’émotion, nous ne sommes pas en contrôle. Souvent nous avons juste l’impression de perdre le contrôle, vous savez probablement de quoi je parle si vous avez déjà vécu cela dans votre vie, et là ce que nous sommes en train de faire c’est d’essayer de faire pause pendant 5 minutes et de voir ce qu’il se passe, de se laisser 5 minutes avant de consommer l’aliment en question. Vous allez voir que dans beaucoup de cas, l’émotion que vous essayez de fuir, l’émotion pour laquelle vous aviez besoin d’un tampon émotionnel, elle passera en l’espace de 5 minutes. Parfois ce ne sera pas le cas, et dans ce cas là vous mangerez l’aliment, mais vous le ferez avec beaucoup plus de conscience de ce qu’il se passe dans votre tête et vous allez pouvoir ressentir l’émotion et voir ce qu’il se passe dans votre cerveau et entendre toutes ces phrases qui vous desservent et auxquels vous ne prêtez peut-être pas attention. Ce sont justes des choses que vous avez l’habitude de penser et qui vous poussent à avoir cette action qui vous dessert. Progressivement vous parviendrez à changer vos pensées grâce aux outils que je vous propose dans ce podcast.
La première étape va être de reconnaitre ce qu’il se passe, la deuxième étape de vivre les émotions qui sont à l’origine de ce qui est en train de se produire, accepter de vivre la frustration/le stress/ la peur, toutes les émotions qui vous donne cette envie de  » tamponner «  l’émotion et de les vivre et que les vivre est beaucoup moins difficile que d’être confronté à la résistance à ces mêmes émotions et tout ce qu’elle engage avec elle comme par exemple la culpabilité que vous ressentez après avoir mangé et que vous êtes peut-être en train de cultiver en continuant de procéder de cette façon. Ensuite vous allez pouvoir vous proposer des alternatives de pensées, travailler sur l’estime que vous avez de vous-même et vous dire que vous n’avez pas besoin de cela, et vous dire :  » je n’ai pas besoin de cela « .
Lorsque vous rentrez chez vous et que vous mangez, comme l’exemple de la télévision qui reste allumée dont je vous parlais lors de l’épisode sur les tampons émotionnels, vous avez peut-être pris l’habitude de faire cela parce que vous vous sentiez seul-e mais désormais ce n’est plus le cas, eh bien vous allez pouvoir le remarquer et le remplacer et penser autrement, parce que ça ce n’est plus vrai pour moi. Vous pouvez alors vous dire que manger ne résoudra pas la problématique auquel vous êtes confronté, si vous ressentez du stress, la nourriture ne va pas régler ce problème. Cela me renvoie à une phrase qu’a dit Brooke Castillo dans l’un de ses podcasts qui m’avait fait un déclic qui est :

If hunger isn’t the problem, food isn’t the solution.

Cette phrase veut littéralement dire :  » si le problème que tu rencontres n’est pas la faim physique, alors la nourriture n’est pas la solution « . La seule solution qu’apporte la nourriture à un problème qui est très connu, c’est la faim. Tous les autres problèmes que tu peux rencontrer qui sont la peur, le stress, l’ennui, la tristesse… Il est sur et certain que ces problèmes ne seront pas résolus par l’alimentation. Tout ce que cela va permettre de faire c’est de faire l’autruche le temps que l’émotion s’en aille. Si l’on prend juste 5 minutes pour laisser le temps à l’émotion de partir, tu verras qu’elle s’en ira, et si ce n’est pas le cas cela t’auras permis d’apprendre sur toi-même sur le chemin.
Voilà pour les outils que vous pouvez mettre en place, c’est quelque chose qu’il faut faire de manière progressive, choisir d’avoir de nouvelles pensées n’est pas quelque chose qui va se faire automatiquement, cela ne va pas perte immédiat mais c’est quelque chose qui est faisable et comprenez bien que vous êtes en contrôle et que c’est vous qui façonnez votre réalité et que vous avez le droit d’appuyer sur le bouton  » stop « , ce n’est pas parce que votre cerveau vous dis une multitude de choses comme :  » tu ne sais de toute façon que tu n’es pas capable de te retenir « , rappelez-vous bien que vos pensées ne sont pas la réalité, la réalité est ce que vous décidez quelle soit, vous pouvez tout à fait vous dire :  » non mais aujourd’hui je ne vais pas manger parce que cela ne va pas résoudre mon problème « . Vous pouvez observer quelle est la problématique en faisant justement un flot de pensées, en faisant un modèle de Brooke Castillo et d’observer la vraie raison qui vous pousse à avoir ce comportement et résoudre la raison pour laquelle vous avez envie de manger. Si vous avez envie de manger parce que vous vous apercevez que vous êtes stressés par rapport à votre examen le lendemain, vous vous rendez bien compte que manger ne résoudra pas le stress causé par l’examen. Le stress de l’examen est peut-être dû au fait que vous n’avez pas révisé tel ou tel chapitre, plutôt que de manger la barre de chocolat, quelque chose qui vous dessert d’un point de vue physiologique, tout en ayant pas assez révisé le chapitre dont vous aurez besoin pour l’examen du lendemain, vous pouvez juste le réviser parce que c’est justement le problème que vous rencontrez ici.
Vous allez pouvoir être en contrôle, vous allez prendre la décision en amont de manger juste ce qui est dans votre plan alimentaire et de faire ce travail là lorsque là situation va se présenter, vous allez voir que cela va être de plus en plus facile avec le temps, parce que vous allez apprendre à votre cerveau à réagir de cette manière face à cette situation.
Je vais m’arrêter là pour cet épisode, si vous avez la moindre question vous pouvez me la poser en commentaires, ce sera sur sesentirbien.coach/podcast/33. N’hésitez pas à noter sur le podcast dédié au surpoids en cliquant ici. Je vous ai réalisé un document gratuit qui résume tout ce que j’ai pu dire dans ces deux épisodes et qui va vraiment pouvoir vous aider et vous donner quelques outils supplémentaires pour pouvoir les utiliser dès à présent. En téléchargeant ce document cela va vous mettre d’office dans une liste d’email que j’alimenterais en informations sur ce sujet là.
Je vous embrasse et je vous souhaite un excellent week-end et une excellente semaine et je vous dis à vendredi prochain !

Episodes reférencés / Ressources