Que ce soit sur votre ordinateur, votre téléphone où à la main, écrire ce qu’il se passe dans votre esprit vous permet d’accéder à vos émotions, à vos réelles aspirations et à votre petite voix dont nous avons parler la semaine dernière. Dans cet épisode, je vous discute avec vous de quoi écrire en pratique et de l’interêt de le faire.

Retranscription écrite du podcast :

Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet et dans ce 40ème épisode nous allons parler d’écrire ses pensées.

Depuis le début du podcast je vous propose régulièrement des exercices d’écriture, comme par exemple de vous prêter à l’exercice du flot de pensées qui consiste à répondre à la question :  » à quoi je pense là maintenant ? « , écrire cela sur papier ou sur ordinateur d’une traite sans réfléchir, je vous propose aussi de répondre à certaines questions qui vont vous permettre de compléter un modèle de Brooke Castillo, par exemple :  » Comment je me sens ? Quelles sont les actions que je mets en place lorsque je me sens ainsi ? Quel résultat j’obtiens dans ma vie lorsque j’agis de telle façon ? « . Je vais aussi très souvent dans les programmes et les coachings que je vous propose, vous incitez à faire appel à la visualisation, une des manières de le faire et de visualiser votre futur vous et une façon de le faire c’est de lui demander comment il a fait pour en arriver là. Vous pouvez très facilement vous projeter en vous disant :  » mon futur moi a réalisé l’objectif que j’essaie de mettre en place actuellement et je lui demande comment il a fait, quelles sont les difficultés qu’il a rencontré et comment les a-t-il résolu ? « . A l’inverse, le futur moi qui n’aurait pas réussi cet objectif, je lui demande :  » comment cela se fait qu’il n’a pas réussi cet objectif ? Quelles difficultés il a rencontré et en quoi cela a pu le freiner ? « .
Se proposer des exercices comme cela où l’on se pose des questions est une façon d’accéder à nos pensées et à ce qu’il se passe dans notre tête. Il existe d’autres méthodes, je vous parle souvent de méditation, mais l’écriture est la façon la plus facile d’accéder à nos pensées si nous n’avons par exemple jamais fait appel à la méditation auparavant, si nous ne sommes jamais intéressés au pensées qui traversent notre esprit et à notre propre développement personnel, c’est une façon d’accéder à tout cela de manière simple, accessible tout de suite sans matériel, sans connaissances préalables et sans s’exposer au risque de se faire du mal ou d’être frustré puisqu’il s’agit tout simplement de se munir d’un papier et d’un stylo et d’écrire ce qu’il se passe dans notre tête.
Ecrire est aussi un moyen d’accéder à nos pensées automatiques auxquels nous n’avons jamais réfléchit auparavant a priori. Au cours de la journée, notre cerveau va générer pour nous une multitude de pensées, cela se calcule en dizaine de milliers et nous ne sommes pas au courant de toutes ces pensées au quotidien (ce qui est plutôt pratique pour faire abstraction de pensées du quotidien pour par exemple faire ses lacets ou pour mener à bien n’importe quelle tâche du quotidien), c’est très pratique d’être en mode pilote automatique. Mais il y a pleins de choses pour lesquelles nous ne sommes pas conscients et que nous devons faire face à des pensées qui ne nous servent pas beaucoup. Nous l’avons vu depuis le début du podcast mais les pensées sont  » le nerf de la guerre «  si je puis dire.
Notre état d’esprit crée notre réalité.
Notre réalité est créée par nos actions et nos actions proviennent de nos émotions, nos émotions poussent à agir et nos émotions sont crées par nos pensées. Il va donc être intéressant pour nous de savoir ce que l’on pense et comment nous agissons sur notre réalité et comment nous pouvons la modifier si c’est quelque chose que l’on veut pour nous-même, si on veut se sentir mieux et avoir une meilleure expérience de la vie si je peux dire cela ainsi, et si nous voulons mettre en place des objectifs, voilà pourquoi cela va être important d’accéder à cela. Lorsque l’on commence à faire se travail et que l’on se demande quel est l’exercice le plus basique que je peux vous proposer qui est l’exercice du flot de pensées, où la question que l’on se pose est juste :  » à quoi suis-je en train de penser en ce moment ? « . A ce moment là on va se rendre compte de deux choses, la première étant que l’on a un biais de négativité important, et ça c’est quelque chose que j’ai déjà évoqué par le passé dans le podcast. Il existe de nombreux biais cognitifs en psychologie et notamment celui de négativité est celui qu’on remarque le plus, c’est celui qui nous pousse à nous plaindre, c’est le fait que notre cerveau va chercher en priorité dans notre expérience : les dangers, les choses qui sont problématiques qu’il va falloir résoudre.
Nous ne savons pas vraiment pourquoi notre cerveau fonctionne ainsi, une bonne piste que nous avons pour expliquer ce phénomène c’est que d’un point de vue évolutif, cela fait sens que les individus qui cherchaient davantage à résoudre les problèmes et qui voyaient davantage les risques et les dangers avaient plus de chance de les résoudre par anticipation et par extension de survivre et de transmettre leurs gènes et leur influence de manière générale sur l’espèce. Cela peut être une des raisons qui expliquent pourquoi nous avons ce biais de négativité. Lorsque l’on fait ses flots de pensées et que l’on se demande :  » à quoi je pense ? «  (à la fin ou au début de notre journée), on se rend compte que ce qui vient va être à propos de choses qui ne vont pas dans notre quotidien. On va se rendre compte que l’on va se dire à nous-même :  » Pourquoi c’est si dur ? Pourquoi je n’y arrive pas ? Pourquoi tout le monde y arrive sauf moi ? Pourquoi je n’arrive pas à maigrir ? Je suis perdu, je ne sais pas quoi faire. Pourquoi tout le monde semble savoir qui faire et pas moi ? « .
C’est naturel de penser ainsi et cela va sous-entendre que c’est dur, que l’on n’y arrivera jamais, que les autres y arrivent mieux que moi. Notre cerveau est fait de tel sorte qu’il fait appel au biais de confirmation dont je vous ai déjà parlé aussi, qui est l’une des raisons qui explique que l’on crée notre réalité avec nos pensées. Lorsque vous posez la question à votre cerveau :  » pourquoi c’est si dur ? « , vous supposez que c’est dur et votre cerveau va chercher des réponses à cette question. Il va chercher des explications à la question :  » pourquoi c’est si dur ? « . Ce que vous allez faire en vous posant une question formulée de la sorte, vous allez chercher dans votre environnement des raisons de penser que c’est difficile, que les autres y arrivent et pas vous, que vous ne pouvez pas maigrir, que vous êtes perdus, que vous êtes nuls et que les autres y arrivent mieux que vous… ce qui fait que c’est la réalité que vous allez créer pour vous-même, vous allez trouver dans votre environnement de nombreuses raisons à tout cela.

Comment se proposer des pensées qui nous servent davantage ?

L’idée va être que lorsque j’écris mes pensées et que je m’aperçois dans un flot de pensées que je pense des choses négatives, il va s’agir de se proposer des questions plus constructives. Se poser des questions qui vont permettre à mon cerveau de m’apporter des réponses qui seront plus enrichissantes dans mon expérience de vie. Par exemple, plutôt que de se demander :  » pourquoi c’est si dur ? « , qui est la question qui me viendra naturellement dû à mon biais de négativité et au fait que je suis un être humain normal. Je peux me demander :  » comment je peux rendre les choses plus faciles ? « , je vous donne un exemple extrêmement large volontairement, appliqué le à vous-même avec un exemple plus précis. Par exemple :  » pourquoi c’est si difficile pour moi de perdre du poids ? « , je peux me demander :  » comment puis-je rendre ma perte de poids plus facile ? « ,  » pourquoi c’est si dur pour moi d’être moi-même en société ? «  transformer cela en  » comment puis-je être plus moi-même en société ? « .
Vous allez voir qu’en vous posant ces questions là, notamment à l’écrit, vous allez arrivez avec pleins d’idées et de solutions. Peut-être qu’au début vous n’allez pas trouvé du premier coup et vous dire :  » je ne sais pas comment « , mais le fait de s’être posé la question va pousser votre cerveau à chercher des réponses à cette question. C’est une autre vision que vous proposez à votre esprit qui va vous permettre de vous ouvrir un peu plus, parce que la question est plus ouverte et cela va mettre votre cerveau en mode  » recherche de solutions « . Pour reprendre l’exemple du :  » je n’y arrive pas « , vous pouvez vous demander :  » comment puis-je y arriver ? « ,  » pourquoi tout le monde réussi sauf moi «  et plutôt vous demander :  » comment font ceux qui y arrivent ? « .
A l’écrit vous allez pouvoir vous posez de multiples questions qui vont vous servir davantage, notamment en vous basant sur votre flot de pensées et sur vos pensées actuelles. Vous pouvez également vous posez des questions qui vont vous servir en tout points, ce que je vous propose de faire dans les programmes que je vous propose comme par exemple :  » Quelle pensée me servirait davantage ? Comment mon futur moi a t-il résoudre ce problème ? En quoi ma vie est-elle belle aujourd’hui ? A quoi je pense ? Pourquoi je choisis de penser cela ? « .
Pourquoi je choisi de penser que je suis perdu ? Que cela vous apporte t-il de penser cela ? C’est une proposition que je vous fais ici mais c’est peut-être pour ne pas avoir à prendre de décision parce qu’elle vous fait peur. Cela peut être intéressant de se rendre compte de cela, pour ainsi vous faire sortir de cette période de doute, ou de sortir d’une situation bloquante.
Ce qu’il faut voir, c’est que chaque pensée que vous avez : vous l’avez pour une raison.
Vous l’avez généré pour une raison à un moment donné de votre vie, que cela soit volontaire ou non. Il est important de comprendre pourquoi cette pensée et là et comment réussir à en changer et comment aller dans une direction différente. Vous pouvez également vous posez la question :  » comment cette pensée me fait me sentir actuellement ? « .

Pourquoi utiliser le pouvoir de l’écrit ?

Prendre le temps de se poser pour écrire nous oblige à s’y mettre. Je ne suis pas pour s’obliger à quoi que ce soit, de faire des choses contre notre plein gré vous l’aurez bien compris je pense. Si l’on écoute simplement ce podcast ou si l’on lit des livres, nous allons avoir tendance à ne pas forcément appliquer ce que l’on apprends, on va se rendre compte de l’intérêt de ce qui pourrais nous être apporté par les outils présentés dans les podcasts et dans les livres, nous allons peut-être y repenser une fois confronté à une situation problématique comme par exemple un conflit au travail, nous allons penser au modèle de Brooke Castillo et on va se dire :  » en effet je suis en train de penser de cette manière et cela me fait sentir de cette manière, et cette réaction m’a donné ce résultat, donc dans le futur je pourrais agir d’une autre manière etc… ».
C’est déjà une très belle avancée d’avoir ce pouvoir d’analyse sur nos pensées, mais lorsque l’on fait ce travail à l’écrit, nous allons être obligés de le formuler les choses, de se poser et de s’assurer que nous sommes bien en train de faire ce travail. Nous nous proposons un moment pour nous au calme pour réfléchir à ces choses là de manière consciente et pas simplement d’avoir quelque chose en plus à penser dans notre journée qui va venir de manière impromptue et presque involontaire. L’enjeu va être de volontairement se poser et se demander ce qu’il se passe dans ma tête, j’ai envie de faire cet exercice sur moi-même et de réfléchir à ça. Cela nous oblige à nous poser, à prendre un moment au calme rien que pour soi.
La deuxième chose que cela va nous apporter c’est de le formuler avec des mots précis, parce qu’il se trouve que nos pensées ne sont pas très précises et nous pouvons avoir beaucoup de pensées et d’émotions en même temps et lorsque vous commencez à faire ces exercices, on pense que c’est un exercice très facile alors que lorsque l’on se retrouve concrètement quelle est la circonstance neutre, quelle est la pensée qui est amenée avec cette circonstance neutre, quelle est l’émotion que je ressens en ayant cette pensée et quelle est l’action que je mets en place lorsque je me sens de cette manière et quel est le résultat que j’obtiens en agissant ainsi ? Ecrire cela n’est pas si simple, nous confondons la circonstance avec la pensée, la pensée avec l’émotion, parfois on en vient à confondre tout cela est à dire :  » je suis énervé pour cette raison « , en pensant que l’on décrit l’émotion alors que l’on décrit notre pensée.
Ecrire nous oblige à clarifier la situation, beaucoup plus que notre cerveau pense l’avoir fait lorsque l’on y a seulement réfléchi quelques secondes durant. Se poser 5 minutes c’est à la fois très court et très long dans les sens où nous sommes tous capables de dégager 5 minutes de notre temps dans une journée, mais long dans le one son cela laisse le temps à notre cerveau de réfléchir à la question. Nous allons vraiment formuler une réponse à cette question et y réfléchir même si l’on n’y trouve pas de réponse parce qu’il y a certaines questions qui sont ouvertes. Par exemple :  » comment puis-je rendre les choses plus facile ? «  il va donc falloir trouver des idées dans ce cas de figure, et cela ne va pas être immédiat, il va falloir y réfléchir et prendre du temps. Le fait de s’être posé quelques minutes et d’avoir réfléchir à a question va faire que plus tard dans notre journée ou dans les jours suivants, nous allons pouvoir apporter des solutions à ces problèmes. Cela ne serait pas forcément arrivé si l’on ne s’était pas posé la question.
La troisième raison pour laquelle je vous encourage à faire appel à l’écrit c’est que l’on retient beaucoup mieux les choses à l’écrit qu’à l’oral. L’effet est encore plus puissant lorsque l’on prend le temps d’écrire à la main plutôt qu’à l’ordinateur, c’est quelque chose qui commence à être connu, il y a eu des études sur le sujet. Ecrire permet de mieux intégrer les enseignements. C’est quelque chose que l’on a tous constaté en tant qu’élève ou étudiant, écrire nos cours laissait une trace plus importante dans nos esprits que de lire un simple polycopié qui ne nécessite pas d’avoir à reformuler le cours entendu avec nos propres mots. Formuler les choses avec nos mains, nous allons davantage  » l’imprimer «  dans notre cerveau et nous allons en garder une trace. Ecrire permet d’avoir également quelque chose de visuel face à soi, nous savons que notre cerveau est sensible au visuel, avoir des mots écrits sous les yeux va laisser une trace plus importante dans nos esprits.
Je ne peux que trop vous encourager de prendre le temps d’écrire, de faire davantage d’exercices comme celui-ci et notamment celui du flot de pensées, qui est l’exercice qui vous permet d’accéder à ce qu’il se passe dans votre esprit, sans vous posez des questions qui servent à résoudre des problématique, cet exercice vous sert principalement à faire un état des lieux. Le flot de pensées permet de se demander :  » à quoi je pense en ce moment, qu’est-ce qui me préoccupe à l’instant T, qu’est-ce qu’il y a dans ma tête ? « , que ce soit sur papier ou sur ordinateur même si je vous conseillerais davantage sur papier car ce sera plus efficace, bien que j’ai longtemps fait appel à l’ordinateur en ce qui me concerne parce que c’était plus rapide et en tant qu’extraverti j’avais des difficultés de prendre le temps de formuler les choses à l’écrit, parce que je trouve qu’à l’écrit cela prenant trop de temps, ce n’était pas assez rapide pour moi. Le risque de passer par l’écrit  » à la main « , c’est de vouloir trop bien faire et de vouloir trop bien formuler les choses jusqu’à en oublier l’écrire ce qu’il y a dans notre esprit. Typiquement dans le cas de l’exercice du flot de pensées, l’objectif est d’écrire comme son nom l’indique notre  » flot de pensées «  et de ne pas se demander en cours de route :  » tiens à quoi je pense, et comment dois-je le formuler ? « , le but est d’écrire de façon fidèle, comme si nous faisions appel à un retranscripteur pour voir ce qu’il se passe dans notre cerveau qui mettrez à l’écrit tout ce qui occupe notre esprit à un instant T.
D’autres exercices de questionnements comme celui du modèle de Brooke Castillo demande pour le coup un réel travail de reformulation, nous allons essayer de mettre à plat ce qu’il se passe, contrairement à l’exercice du flot de pensées qui est plus instinctif, comme si nous appelions un proche pour lui dire tout ce qu’il se passe dans notre tête. Si vous êtes extraverti vous allez voir de quoi je parle et à contrario si vous êtes introverti, cela sera peut-être plus difficile parce que vous serez tenté de reformuler les choses et de réfléchir à ce que vous pensez et de la faire d’une manière plus littéraire, qui fasse plus sens. L’objectif du flot de pensées et de ne pas tomber dans cet écueil de vouloir trop bien formuler les choses, l’objectif je vous le rappelle est d’accéder au brouhaha mental ambiant, tel qu’il est sans avoir pris le temps de le reformuler.
L’objectif des autres exercices que je vous propose comme celui de se poser des questions précises dans le cadre d’exercices de coaching ou dans les documents gratuits que je vous ai proposé via la newsletters ou les documents pdf gratuits mis à votre disposition… tout ces types d’exercices vous invitent en effet à vous poser des questions, à reformuler, à chercher des solutions (idem pour les exercices de visualisations).
Voilà pour podcast, je ne peux que trop vous recommander de recourir à ces exercices de façon quotidienne, ce n’est pas des exercices (celui du flot de pensées) qui prend beaucoup de temps, c’est à dire se demander ce qu’il y a dans votre esprit en ce moment et à quoi vous pensez à un instant T. Cela va vous permettre d’accéder à beaucoup de choses, le fait de formuler vos objectifs et de les écrire et d’expliquer pourquoi vous avez ces objectifs là, comment va-t-il se manifester en pratique.
L’écrire sous la forme d’un texte va permettre à votre cerveau de se focaliser là-dessus, et de chercher dans votre quotidien par son biais de confirmation des façons de mettre en place cet objectif et des façons d’aller dans cette direction là. Il en va de même lorsque vous visualisez le vous qui aurait résolu le problème que vous êtes en train de rencontrer, c’est exactement la même chose, vous mettez en place des solutions inconsciemment, votre cerveau va chercher la confirmation de tout ce que vous avez mis en place à l’écrit et trouver les solutions aux questions que vous lui avez posé.
C’est un excellemment outil qui est à mon sens au coeur de l’auto-coaching, du coaching, de toute personne qui à pour projet de mieux comprendre ce qu’il se passe en elle et ses mécanismes mentaux.
L’ensemble des ateliers et programmes que je propose sont disponibles en cliquant ici.
Je vous embrasse, je vous souhaite une excellente semaine et je vous dis à vendredi prochain !
Voir aussi / sources

Prochain atelier les 23 et 24 juin 2018 à Paris (15 places). « Manger pour se nourrir et non pas pour se fuir » (COMPLET)

Nouvelles dates
Le programme tel qu’il était proposé lors de la sortie de cet épisode, n’est plus disponible. Il a été remplacé par un programme de coaching en ligne de groupe: Cliquez ici pour plus de détails.