Retranscription écrite du podcast :
Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet et dans ce 42ème épisode nous allons parler de motivation.
Est-ce que ça vous ait déjà arrivé dans un moment de votre vie, dans un moment de l’année où vous avez de nouveaux objectifs, vous vous dites que vous aimiez réaliser tel objectif, vous vous dites que vous aimeriez vraiment aller dans une direction précise, vous avez une motivation intrinsèque, vous savez pourquoi vous voulez faire cela : peut-être que c’est parce que vous voulez perdre du poids, peut-être que vous voulez changer votre carrière, peut-être que vous voulez améliorer votre relation avec votre conjoint, peut-être que vous voulez aller au sport, apprendre le théâtre… des objectifs qu’ils soient personnels ou professionnels.
Vous savez que ces objectifs n’ont pas de liens avec votre ego mais qui sont issus de votre petite voix interne, issus de votre vrai vous et de la personne que vous voulez devenir et qui vous feront devenir plus vous une fois réalisés. C’est à dire que lorsque vous serez arrivez au bout, ) la fin vous serez plus vous que lorsque vous aurez commencé, vous avez ces objectifs, vous êtes actuellement en train d’y penser, en train de planifier comment les mettre en place, vous êtes plein de volonté et vous vous dites que ça va être génial, vous en parlez même autour de vous, vous avez peut-être découvert un nouveau régime, un ou nouveau cours du soir qui va vous permettre de vous reconvertir professionnellement dans votre entreprise, vous êtes réinscrit à un cours de théâtre, vous vous êtes réinscrit à la salle de sport, vous avez racheté un violon…
Vous êtes à un moment donné où vous savez comment vous allez réaliser ce nouvel objectif, et vous avez une forte motivation interne pour aller vers cet objectif et cette motivation interne ne va pas disparaitre.
La volonté dans la prise de nouvelles habitudes
Ce qu’il se passe c’est que vous allez commencer à mettre en place les actions qui vont vous permettre d’atteindre vos objectifs, au début vous aurez peut-être un peu de résistance émotionnelle lorsque qu’il fait nuit à 17h en plein mois de décembre, en effet il n’est pas facile d’aller à la salle de sport mais néanmoins vous savez pourquoi avez fait ça, vous êtes encore dans l’excitation de la prise de cette nouvelle décision, cela vous suffit pour le moment à aller au delà de cette résistance émotionnelle alors que dans l’exemple que je viens de vous donner il faut passer prendre son sac de sport et sortir parce qu’il fait froid. Au fil des semaines et des mois, cette volonté va s’estomper parce que l’on ne fait rien d’autre que ce que je viens de vous décrire là (ce qui est le cas de la plupart d’entre nous lorsque l’on se fixe un nouvel objectif), nous sommes basés sur la volonté.
Nous l’allons vu dans un précédent épisode : la volonté ce n’est pas quelque chose que l’on a de manière illimitée, s’il on se base que sur la volonté pour réaliser un objectif, eh bien à un moment donné cette volonté va s’estomper et nous n’allons plus aller vers l’objectif que l’on s’est fixé. Cela ne veut pas dire que vous êtes quelqu’un de mauvais, que vous n’êtes pas digne de confiance et que vous n’êtes pas digne de réaliser des choses dans votre vie, vous êtes juste humain, votre cerveau fonctionne très bien et il est bon à faire ce que vous avez toujours fait et plus vous le faites plus il devient plus efficace à accomplir cette tâche. Dès que vous voulez faire un changement dans votre comportement il va y avoir une certaine résistance à cela, parce que vous n’êtes pas encore efficace à faire cette nouvelle chose. Il va falloir prendre le temps de prendre cette nouvelle habitude qui va engager votre volonté en partie, du moins au début. C’est tout à fait normal d’avoir cette volonté qui s’estompe au cours du temps, et cela ne change rien à votre motivation intrinsèque. Ce n’est pas parce qu’au bout de 3 mois vous n’allez plus à la salle de sport, vous n’allez plus au cours de théâtre, vous avez ranger à nouveau le violon que l’ensemble de ces choses ne sont plus importantes pour vous.
La motivation interne est toujours là mais à chaque fois que l’on s’engage dans la réalisation d’un objectif et que l’on ne va pas au bout de celui-ci, nous perdons en estime de nous. Nous donnons à sens à cela qui n’est pas la réalité, la réalité c’est que vous n’aviez pas les outils pour aller au bout de cet objectif, vous avez essayer de mener à bien cet objectif seul et comme votre cerveau fonctionne très bien, il a fait ce qu’il a pu pour vous aider à vous ramener à un état stable, à un état d’équilibre, à un état de moindre résistance parce que c’est comme cela qu’il est calibré, notre cerveau nous invite à ne surtout pas sortir de notre zone de confort. Ce qu’il se passe c’est que l’idée est d’utiliser de nouveaux outils parce que seul, cela est difficile à faire. C’est pour cela qu’il y a autant de choses proposées sur le marché pour atteindre différents objectifs, il y a pleins de personnes qui proposent des choses que ce soit en groupe ou en individuel pour vous donner une raison d’aller au delà de la résistance émotionnelle au jour le jour.
Lorsque l’on ne sait pas que c’est tout à fait humain et naturel de perdre cette motivation au cours du temps et que cela ne veut rien dire sur soi, sur le fait que vous êtes ou non une bonne personne, cela ne veut en aucun cas dire que vous êtes quelqu’un de feignant, que vous êtes quelqu’un qui abandonne tout, qui n’a pas de volonté, qui est incapable d’aller au bout.
A chaque fois qu’on va vouloir se relancer l’objectif de nouveau on va repartir avec toujours plus de précautions et en tenant ce genre de discours : » alors, je m’inscris à une salle de sport mais je m’inscris à une salle dans laquelle je peux annuler mon abonnement, je ne vais pas prendre un abonnement à l’année, je me connais je sais très bien que je risque d’abandonner en cours de route, je vais donc prendre un abonnement sans engagement où je peux me dés inscrire en cours de route « ou on va se dire » je vais essayer de le faire « et non » je vais le faire « .
En faisant cela, on se conditionne soi-même, on se donne l’opportunité de ne pas aller au bout. Ce que je vous propose c’est de prendre un engagement envers vous-même et de vous dire : » je m’engage à prendre cet engagement envers moi-même à réaliser cet objectif, je m’assure que j’ai une bonne raison pour faire cela, une raison valide selon mon propre système de valeurs « . S’assurer que cet objectif va bien vous faire grandir, qui va bien vous apporter en tant qu’individu parce que si ce n’est pas le cas vous allez avoir beaucoup plus de résistance émotionnelle. Si vous faites des choses uniquement pour satisfaire votre ego, cela va être très difficile si vous n’avez pas de motivation liées à vos valeurs, à la fin vous n’aurez pas l’effet escompté.
Si l’objectif est de se sentir bien, je pense que c’est le cas sinon on ne serait pas en train d’écouter un podcast qui s’appelle Se Sentir Bien, si notre objectif est d’être ami avec soi, il faut donc s’assurer d’avoir un objectif qui aille dans ce sens. L’idée c’est d’avoir un engagement fort vis-à-vis de soi-même et de ne pas se poser la question : » comment allons-nous nous y prendre ? « . Le comment c’est autre chose et nous allons en parler juste après, la question est de se fixer un objectif vis à vis de soi-même et de ne pas abandonner tant que cet objectif ne sera pas réussi, de se dire : » je serais là dans la réalisation de cet objectif et ce jusqu’au bout « . De la même manière que l’on s’engage pour un ami qui nous demande de nous aider pour son déménagement dans un mois. Vous dites oui parce que c’est votre ami, parce que selon vos valeurs, une fois que vous aurez aidé votre ami à faire son déménagement vous serez plus vous, ce ne vous ressemblerez pas de lui dire : » tanpis tu te débrouilles sans moi « . Vous le faites parce que ce sont vos valeurs d’aider vos amis qui déménagent, comme ils le feraient pour vous, c’est ce que vous êtes.
Vous prenez cet engagement, et il n’est pas question que le jour J vous vous disiez qu’il va falloir se lever un samedi matin à 8h, porter un frigo, une machine à laver, des cartons, on va transpirer, en plus nous sommes au moins d’aout et il fait très chaud, j’aurais été bien mieux à la piscine avec mes enfants… Vous ne vous dites pas toutes ces choses. Peut-être qu’en effet cela vous traverse l’esprit mais la motivation prend le dessus. Vous avez pris un engagement, et il est hors de question de laisser tomber votre ami à la dernière minute, ce n’est pas possible et juste inenvisageable selon votre système de valeurs parce que vous n’êtes pas cette personne là.
La question que je vous pose c’est : » êtes-vous capable de vous poser des lapins à vous-même ? « Êtes-vous cette personne là ? Êtes-vous la personne qui vous laisse tomber à la dernière minute ? Êtes vous du genre à dire à votre ami : » je t’accompagne à la salle de sport « et le jour J de lui dire » non mais vas-y seul finalement « . C’est en cela que l’on parle de confiance en soi, parce que si l’on se pose des lapins, on perds la confiance en notre capacité à réaliser cet objectif, si on ne va pas au déménagement de notre ami, on va peut-être trouver une excuse et se mentir à soi-même, nous avons déjà parlé du mensonge lors d’un précédent épisode, nous allons trouver une excuse pour ne pas y aller parce qu’il y a peu de chance qu’on lui dise : » j’ai la flemme de porter ton frigo « et il y plus de chance qu’on lui dise : » non mais je suis très fatigué « .
Nous allons trouver pleins de bonnes raisons de ne pas aller à ce déménagement, cela va peut-être marcher cette fois-ci mais à un moment notre ami ne va plus nous faire confiance et il va arrêter de nous demander et il va perdre la confiance qu’il a en nous. Eh bien là c’est la même chose, si l’on se fixe un objectif, que l’on ne va plus au bout, et qu’on laisse tomber l’objectif, qu’on ne trouve pas un autre moyen d’y arriver mais qu’on le laisse tomber pour de bon, au bout d’un moment, le message que l’on renvoie à notre cerveau c’est que l’on est pas quelqu’un de confiance, on perd la confiance que l’on a en nous-même.
La confiance en soi c’est quoi ? C’est la certitude que l’on sera capable de mener à bien un objectif. Nous allons perdre cette agilité petit à petit. Nous allons être dans ce cas de figure où ‘son se dit : » ok je m’inscris à la salle de sport seulement si je peux arrêter mon abonnement au bout de 3 mois et que c’est sans engagement « , c’est par là qu’il faut commencer, c’est à dire qu’il faut avoir un engagement fort, prendre une décision et ne plus revenir dessus. Nous avons également parlé du doute et de l’inaction, c’est quelque chose qui est problématique si nous voulons aller dans une direction, parce qu’il est important de décider ce que l’on veut faire et de ne plus jamais avoir à le remettre en question la réalisation de cet objectif. Ce qui me sépare de cet objectif, cet entre deux, ce n’est rien que moi qui tente de résoudre des problèmes les uns après les autres et qui trouve des solutions. Le problème majeur que l’on va rencontrer c’est cette fameuse perte de motivation.
Comment gérer la perte de motivation ?
Encore une fois, la perte de motivation et de volonté est tout à fait normale, elle est le produit d’un fonctionnement humain naturel, votre cerveau essaie juste de vous maintenir en vie, et jusqu’à preuve du contraire cela fonctionne plutôt bien parce que vous êtes en train d’écouter ce podcast. Maintenant il va falloir dire à votre cerveau qu’il n’y a pas de danger de mort en allant à la salle de sport, en allant à votre cours du soir, à faire toutes les choses que vous allez devoir faire et qui provoque une résistance émotionnelle, et qui vont vous amener petit à petit vers votre objectif.
Pour cela il y a des outils, notamment ceux que je vous enseigne sur le podcast. Nous allons voir de quelle façon ils peuvent vous aider immédiatement.
Revenons en arrière et au moment où nous perdons cette motivation, et que l’on se dit : » est-ce que je me fixe un autre objectif ? Est-ce que je cherche une autre solution ? « . Les pensées qui peuvent survenir à ce moment là peuvent être du genre : » cela ne sert à rien que je me fixe cet objectif, je n’y arriverais pas, je sais que je n’ai pas de volonté, je n’ai jamais réussi avant « . Si nous sommes plus optimises nous allons pouvoir nous dire » ok je vais essayer « .
Quel est le problème avec ces pensées là ?
Ce que l’on a dit depuis le début c’est que les pensées que nous avons, ce qu’il se passe dans notre tête, les pensées qui nourrissent notre esprit, ce sont elles qui créent notre réalité. C’est à dire que lorsque l’on se dit que l’on n’y arrivera pas, que nous n’avons pas de volonté, nous créons un résultat dans notre vie avec cela. Cette pensée amène un résultat dans notre vie. Si notre objectif est votre circonstance dans le modèle de Brooke Castillo, la pensée que vous avez c’est : » je n’y arriverais pas « , à votre avis, quelle est l’émotion que produis cette pensée que vous avez dans votre tête ? Probablement une émotion semblable à du découragement, et comment vous agissez lorsque vous vous sentez découragé ? Surement que vous vous êtes dans l’inaction, vous ne mettez pas en place l’action, si vous êtes découragés au moment où il est question de prendre ses baskets et d’aller à la salle de sport et que vous vous dites : » non mais ça ne sert à rien « , il y a de bonnes chances pour que vous n’y alliez pas. Cette émotion va donner lieu à cette inaction, vous allez avoir sur votre ligne Action cette inaction et le résultat que vous obtenez c’est que la situation actuelle reste la même, vous n’obtenez pas de changement dans votre vie et cela confirme votre pensée de départ. Vous avez votre modèle complet :
Circonstance : l’objectif que vous vous êtes fixé
Pensée : » je n’y arriverais pas «
Emotion : découragement
Action : inaction
Résultat : votre situation reste la même
Et cela confirme la pensée de départ qui est que vous n’arriverez pas à obtenir de changement, le résultat que je produis avec cette pensée et que la situation reste la même. Cette pensée là ne nous nourrit pas, elle ne va pas dans le sens de quelque chose de différent. Même la pensée : » je vais essayer « , mais c’est la même chose, l’objectif est toujours neutre sur la ligne des circonstances, la pensée c’est donc » je vais essayer « , l’émotion ressentie va être du doute : l’incertitude et cela va engendrer de l’inaction. L’inaction va faire que la situation va rester la même, nous sommes d’accord pour dire que si nous ne mettons pas en place des nouvelles actions, notre situation ne va pas changer. Que ce soit des pensées neutres ou pseudo-positives, cela envoie au cerveau la possibilité de ne pas y arriver. L’idée est de changer cela et de se demander si on ne peut pas penser autrement. Quelle émotion faudrait-il que je ressente si je veux au quotidien réussir à aller au-delà de cette résistance émotionnelle et de garder la motivation pour faire ces choses difficiles ? Il faut que je me sente motivé, rempli d’énergie dans cette direction là, et pour cela comment faut-il que je pense ? Comment vais-je nourrir mon esprit ? Il faut que je laisse partir ces pensées qui me disent que je n’y arriverais pas. Surtout que ces pensées n’ont pas de sens à y regarder d’un peu plus près. Notre futur est crée par notre présent, ce sont mes pensées actuelles qui vont créer nos résultats futurs.
Notre passé ne crée pas notre futur.
Notre passé a créé notre présent, il n’a aucun impact sur notre futur. Si on se dit que l’on n’y arrivera jamais parce qu’on ne l’a jamais fait avant. Imaginez quelques mois après avoir commencé un nouveau travail, vous vous dites que vous n’arriverez jamais à aller tous les jours à votre nouveau travail pendant un an parce que vous ne l’avez jamais fait auparavant. On ne se dit pas cela, on se nourrit d’autres pensées, nous n’envisageons même pas que nous ne soyons pas capables d’y arriver parce que l’on se dit que toute monde y arrive, que toutes les personnes qui ont le même cursus que moi ont le même type de travail et ils y arrivent, on se dit que ce travail va être varié, que l’on va trouver pleins de nouvelles choses à faire, se dire que l’on fait confiance à ses supérieurs de m’avoir choisi pour mes capacités, nous avons des doutes parce que nous sommes humain et c’est normal de se remettre en question par moment c’est tout à fait normal.
Pourquoi lorsqu’il s’agit d’objectifs qui nous sont propres et qui ne sont pas liés à un engagement externe, nous nous autorisons à se dire cela. Pourquoi on ne s’autorise pas à se dire : » ok, c’est le fonctionnement normal de mon cerveau que de perdre cette volonté, la volonté est quelque chose qui s’épuise « .
Être au courant, de cela et plutôt se dire : » je sais que je peux y arriver, c’est simplement mon cerveau qui essaie de me maintenir dans une sorte de statut quo parce que cela a toujours fonctionné par le passé pour me maintenir en vie, je peux me proposer d’autres pensées, je suis en train de tenter une nouvelle approche, toutes les fois ou je n’ai pas amener cet objectif cela ne me prouve rien à part que c’était le chemin que j’avais besoin de faire pour aujourd’hui me retrouver ici à écouter le podcast 42 d’Esther qui s’appelle Se Sentir Bien, pour me dire que c’est normal et que je n’ai pas de raisons intrinsèque de penser que c’est lié à moi, je peux juste me dire que j’ai de nouveaux outils entre les mains et que je eux choisir de penser différemment au moment où je vais faire face à cette résistance et où je vais me dire que cela ne sert à rien « .
L’effet cumulé
Il existe un super livre sur le sujet qui s’appelle L’effet cumulé qui vous explique que chaque petite chose mise bout à bout crée le résultat.
Lorsque l’on n’a jamais lu ou été confronté à ce type d’informations cela donne un peu un effet de » mindblow « , a contrario lorsque l’on est déjà sensibilité à l’univers du développement personnel cela nous semble évident. L’idée est de se dire que chaque petite chose compte, et si vous avez cette approche là et que vous vous le répétez à chaque fois : » j’ai l’impression que cela sert à rien que j’aille à la salle de sport, je sais qu’à chaque fois que je vais y aller je vais devoir faire face à cette petite résistance et que cela est tout à fait normal, je sais qu’une fois que j’y serais ce serait vraiment cool et qu’une fois que j’aurais surmonter cette petite résistance qui n’a pas duré très longtemps finalement, j’ai confiance en le fait que je n’ai pas fixé cet objectif pour rien et que j’ai une vraie motivation interne à faire cela, et je sais que chaque petite action compte, je peux me proposer de nouvelles pensées pour m’aider à passer au delà de chacune de ces résistances « .
Comment faire en pratique pour faire face à cette perte de motivation ?
Premièrement on utilise le modèle de Brooke Castillo, cette grille de lecture de la réalité qui va nous permettre de voir comment nous avons créer le résultat que l’on a aujourd’hui pour nous-même ? Comment en sommes-nous arrivés là ?
Il est question de noter les pensées que nous avons eu jusqu’à présent qui ont fait que nous avons le résultat que nous avons actuellement. Je vous ai donné deux exemples précédemment : » je n’y arriverais « qui crée du découragement et par extension de l’inaction et le » je vais essayer « qui crée du doute.
Il est question de faire cette grille de lecture, dans votre cas précis, de se demander quelles sont les pensées qui ont crée la situation dans laquelle vous vous trouvez, et dites vous quelle pensée vous souhaiteriez avoir dans le futur pour avoir le résultat que vous souhaiteriez obtenir ? Soit vous partez du résultat que vous souhaitez obtenir soit de l’émotion que vous souhaitez ressentir : » quelle émotion faudrait-il que j’ai pour pouvoir aller vers ce résultat ? « , il faudrait que je sois motivé, confiant, passionné…
Choisissez l’émotion que vous souhaiteriez ressentir, et face à cet objectif, vous allez pouvoir créer les pensées pour vous même qui vont vous permettre d’avoir l’émotion qu’il vous faut. Par exemple dans mon cas je peux avoir besoin d’être confiant, si je suis confiant dans ma capacité à réussir je vais pouvoir atteindre mon objectif, qu’est-ce qui peut créer chez moi une émotion de confiance lorsque je vais me retrouver face à la circonstance qui est : » c’est l’heure d’aller au sport « , ou » c’est l’heure de faire mon cours en ligne « . Que puis-je me dire à la place : » je savais que ce moment arriverait, que j’allais avoir cette résistance émotionnelle et il faudrait que j’aille au delà, tout est normales cela ne va pas m’empêcher de réussir « on peut se dire » je veux être confiant, cette pensée est normale, elle ne va pas m’empêcher de réussir « . Lorsque l’on est confiant qu’est-ce que l’on fait ? Nous agissons comme nous avions prévu de le faire, nous allons à la salle de sport/nous assistons à notre cours en ligne etc… Le résultat que l’on obtient est donc différent et nouveau.
Puisque lorsque l’on met en place de nouvelles actions nous obtenons de nouveaux résultats dans notre vie.
Ce qui fait que le résultat que l’on obtient vient valider notre pensée de départ qui est que ce n’est pas cela qui m’empêche d’avoir un résultat, ce n’est pas parce que j’ai cette résistance émotionnelle que je ne peux pas arriver à mes objectifs. On se propose de nouvelles pensées qui pourront nous aider dans la réalisation de cet objectif, ces pensées doivent être des pensées auxquels on croit et pas des pensées du type : » je suis génial « alors que l’on y croit pas du tout actuellement. Il faut que l’on se trouve des pensées qui vont nous aider.
La lettre des mauvais jours
Dans un premier temps vous aller compléter le modèle de Brooke Castillo, de voir comment vous avez créer votre réalité actuelle, de voir comment vous pouvez créer votre réalité du futur et ensuite de vous faire une lettre concrète et que vous allez pouvoir relire, dans les moments où vous allez vous retrouver face à cette résistance. Vous pouvez vous écrire une lettre à vous-même que l’on pourra appeler » la lettre des mauvais jours « , personnellement j’appelle cela » la lettre à soi-même « , vous faire une lettre pour le moment précis où vous allez vouloir aller au sport, que vous n’aurez justement pas envie d’y aller, vous vous connaissez et vous savez que cela va arriver, de vous demander quelles sont les pensées que vous avez l’habitude d’avoir, et vous allez vous écrire à vous-mêmes des pensées qui vont pouvoir vous aider. Vous dire des choses comme par exemple :
Je sais que là tout de suite tu n’as pas envie, que tu es fatigué, que la journée a été longue, je sais à quoi tu penses, je sais que tu te dis que ça ne sert à rien, je sais que tu ne crois pas que chaque petite chose compte mais je t’assure que c’est le cas et tu peux y arriver, tu as tout les outils en mains, c’est juste une émotion qui va disparaitre en quelques secondes et une fois que tu seras au sport ce sera génial, pense à comment tu vas te sentir après.
Ce qui est génial avec cet exercice c’est que vous êtes surs d’avoir les bons mots pour vous-même parce que vous êtes la personne qui vous connait le mieux, vous savez ce qui va vous aider, vous motiver, vous rappeler les raisons intrinsèques pour lesquelles vous voulez faire ça.
Je vous suggère de garder cette lettre, de la mettre à un endroit stratégique : votre portefeuille, dans votre téléphone et de la relire le moment venu, il ne faut pas que cette lettre soit trop longue, sinon vous n’allez pas vouloir la lire à ce moment là et vous pouvez vous en faire pour différents aspects de votre vie dans lesquels vous savez qu’à un moment donné vous devrez faire appel à votre volonté parce qu’elle se tarit au cours du temps. Ce qui est super c’est qu’en effet au début vous allez avoir besoin de cette volonté, nous en avons parlé ensemble notamment dans l’épisode dédié à la volonté et à la réalisation d’objectifs, au début vous allez avoir besoin de votre volonté mais une fois que vous aurez pris l’habitude, la question d’aller au sport sera tellement évidente que vous ne vous poserez même plus la question : » et si on y allait pas « , la question ne se posera même pas et il deviendra de plus en plus efficace dans le fait d’aller au sport sans se poser la question et sans que cela soit dans la résistance émotionnelle, et vous serez en mode pilote automatique lorsqu’il sera question d’aller au sport, lorsqu’il s’agira de ne pas manger un donut, de commencer un cours… toutes ces choses qui naturellement propose une résistance émotionnelle.
Je vous suggère de tester cette façon de faire et de ne pas vous taper dessus mentalement parlant si vous avez échouer dans certains domaines, nous sommes tous persuadés que nous sommes tous des cas particuliers, que nous sommes tous des gros feignants et que nous sommes capables de rien.
En réalité nous sommes juste des êtres humains avec les mauvais outils entre les mains.
Il faut être conscient qu’il y aura une résistance émotionnelle à un moment donné, avec ces outils que je viens de présenter précédemment cela rend la chose plus facile, et de savoir également que notre comportement est normal et de s’attendre à ce que ce moment arrive et de le préparer et d’avoir des ressources (avec la lettre à soi-même), cela va rendre les choses bien plus faciles.
Je m’arrête là pour cet épisode 43, n’hésitez pas à réagir, à lire les sources que je vous propose, notamment L’effet cumulé dont je parlais précédemment, c’est une bonne recommandation de lecture que je vous mettrais dans les notes de ce podcast, je vous souhaite une excellent week-end et je vous dis à vendredi prochain !
Ressources / Aller plus loin
- (Livre papier en anglais) « The coumpound effect » par Darren Hardy.
- (Livre papier en français) « L’effet cumulé » par Darren Hardy.
Le programme tel qu’il était proposé lors de la sortie de cet épisode, n’est plus disponible. Il a été remplacé par un programme de coaching en ligne de groupe: Cliquez ici pour plus de détails.
Super posdact Esther, je viens de prendre conscience de quelque chose, merci beaucoup !
Je t’en prie. Merci à toi.
Bonsoir =)
Je viens de te découvrir et j’adore ta façon de penser, mais pour le moment c’est pas facile de l’appliquer. En ce moment je suis en phase de transition et c’est extrêmement frustrant.
En fait, je sais que je suis capable de faire les choses, mais mon cerveau n’est pas encore tout à fait formaté, du coup les résistances émotionnelles sont trop puissantes et la zone de confort m’attire trop profondément. Je sais que je vais finir par avoir suffisamment confiance pour y arriver. Mais pour l’instant, ne rien faire et se plaindre, c’est pas mal XD
Je pense que les outils que tu proposes vont pouvoir m’aider à évoluer et je compte écrire ma lettre « tu peux le faire » dès maintenant !
Continues ce que tu fais c’est vraiment génial, et bonne soirée =)
Le résistance arrive (pour ma part) après 14 mois.
Car « presque » aucun résultat j’ai 30 kilos en trop et j’ai seulement perdu 6 kilos avec l’alimentation et le sport…
Hormones vérifiées, Nutrisionnistes avec moi. On me renvoie chez moi en me disant de continuer mais surtout de lâcher prise.
Contradictoire pour moi
Excellent, comme d’habitude. Merci pour cet épisode.
PS c’est « Compound » et non « coumpound » @modifier dans « (Livre papier en anglais) “The coumpound effect” par Darren Hardy. »
merci
frank
Merci Frank !