Retranscription écrite du podcast :
Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach. Je suis Esther Taillifet et dans ce 49ème épisode on va parler du syndrome Mère Teresa.
Alors si vous ne savez pas ce qu’est le syndrome Mère Teresa c’est normal, ce n’est pas le nom d’une réelle pathologie, n’allez pas voir votre psychologue pour lui parler de ce syndrome. C’est en réalité quelque chose que je viens d’inventer dans le cadre de l’écriture de ce podcast pour désigner le fait d’avoir envie de d’impacter le monde positivement et que cela devienne quelque chose d’important de le faire dont la fait Mère Teresa à sa manière, c’est à dire en allant soi-même impacter positivement les personnes les plus démunies et malades.
Qui était Mère Teresa ?
Pour rappel, pour ceux qui ne sauraient pas qui est Mère Teresa : c’était une missionnaire catholique qui a aidé beaucoup de personnes au cours de sa vie, elle a fait plus de 600 missions dans plus de 200 pays. Elle est allée directement au contact des personnes qui étaient malades, qui étaient atteintes du SIDA, de lèpre, ou auprès des personnes qui étaient mourante pour avoir un impact auprès d’elles individuellement. Elle souhaitait aider les personnes les plus démunies. Elle le faisait avec sa propre générosité, sa bienveillance, son altruisme. Elle a également eu un prix Nobel de la Paix en 1979, elle a eu cette reconnaissance sociale concernant le fait qu’elle ait impacté le monde de façon positive.
Savoir ce pour quoi l’on est fait
Je vous parle beaucoup dans ce podcast du fait d’avoir un but dans la vie, une direction, parce qu’à mon sens c’est la seule façon d’être bien et de se sentir bien. C’est parfois difficile de savoir quel est notre but, quelle mission nous avons envie d’avoir. C’est quelque chose dont je me suis aperçue lorsque je travaille en coaching avec vous, il y a souvent des valeurs communes qui reviennent comme la volonté d’impacter les droits des femmes, le droit des animaux, les causes comme la pauvreté, lutter contre les inégalités sociales. Je vous entends souvent évoquer cette volonté de trouver à tout prix un projet qui va dans ce sens et je trouve cela génial et louable.
Mais moi j’appelle ça le syndrome de Mère Teresa parce qu’il peut arriver que l’on passe à coté de ce que c’est qu’être soi et de chercher un but, parce que très souvent on va se rapprocher d’une volonté d’être davantage reconnue socialement comme quelqu’un de bien et même à travers son propre regard en se disant : » moi je suis quelqu’un qui passe mes dimanche à distribuer des soupes aux personnes qui ont froid l’hiver dans la rue/ moi je suis une personne qui manifeste dans la rue lorsqu’il y a des choses injustes qui se produisent à l’échelle de ma société « , alors qu’en réalité il s’agit parfois juste d’une question d’égo que d’une réelle question de valeur et c’est là dessus que j’aimerais mettre le doigt et d’essayer de vous reconnecter avec votre votre vraie authenticité et de vous demander qu’est-ce qui me pousse à vouloir impacter de façon positive la cause animal, le droit des femme, ou les inégalités sociales ?
Est ce que moi lorsque je me dis oui je veux compacter je veux aider les animaux je veux aider les femmes je veux aider les plus démunis.
Pourquoi vous voulez faire cela ?
Est-ce que c’est votre égo qui vous donne envie de faire cela ? C’est quelque chose qui est très dur à admettre. Sincèrement je pense que c’est un peu du même ordre que l’épisode sur la fausse générosité ou il est difficile d’admettre que lorsque l’on se propose pour aider quelqu’un à déménager, qu’en réalité ce n’est pas par pur générosité mais parce que l’on recherche la validation et l’amour de la personne en face. On ne fait pas cela sans rien en attendre en retour.
La question c’est que lorsque l’on fait de grandes choses, que l’on décide de s’investir par exemple dans un projet professionnel dans le but d’impacter directement des personnes démunies, en détresse, qui subissent des injustices, c’est de se demander quelle est la motivation qui se cache derrière cela ? Est-ce que c’est la validation ou est ce que c’est le fait d’impacter vraiment le monde fa manière positive comme cela pourrait l’être pour Mère Teresa ?
Il y a une chose dont je suis certaine, même si je ne l’ai pas connu parce qu’elle est décédée en 1997, j’étais très jeune à ce moment là, il n’y avait aucune chance pour que je la croise. Je reste persuadée que Mère Teresa ne s’est pas posé un jour en se disant : » tiens mon projet professionnel va être : Comment je peux changer le monde ? « . Je pense plutôt qu’au cours de sa vie elle a dû croiser dans son entourage, quelqu’un de démuni, qui manquait peut-être d’argent, qui avait besoin d’aide et elle était à ce moment là en mesure de fournir de l’aide et elle l’a fait parce que cela devait être une évidence pour elle.
Cela devait être sa seconde nature en quelques sorte, elle a juste suivi sa voie, elle ne se voyait pas faire autre chose. Elle n’a jamais pensé à l’impact que ça pourrait avoir à l’échelle mondiale, elle n’a jamais pensé à son ego et à se dire : » tiens comment je pourrais avoir un prix Nobel de la Paix ? « . Non elle ne s’est pas dit cela, elle s’est juste fait ce qu’elle avait à faire. Elle a fait ce pourquoi elle était douée. C’est à dire être à l’écoute trouver des solutions, impacter directement les personnes les unes après les autres.
Elle aurait très bien pu se dire qu’à son petit niveau, ses actions n’auraient rien changé. ll peut nous arriver de se dire la même chose, et d’être confronté au problème de se demander pour quelles raisons nous voulons le faire. On se dit : » moi aussi je veux impacter les personnes, c’est ma seconde nature d’aider quelqu’un dans la rue, de prendre le temps de discuter avec quelqu’un qui fait la manche… ». Entre vous et moi : êtes vous vraiment cette personne ?
Mais posez-vous honnêtement la question de la raison qui vous pousse à avoir envie de faire cela, la réponse n’est pas facile à admettre.
Lorsque l’on se pose pour faire un flot de pensées et que l’on se dit : » je veux changer le monde « , et qu’en réalité lorsque l’on se rend compte de ce que cela implique, on se forcerait à le faire, cela ne nous ressemble pas, parce que l’on s’est construit un ego du : » je suis quelqu’un de bien/ je suis quelqu’un qui veut impacter le monde/ moi je suis quelqu’un qui donne tous les mois pour une ONG « . Cela demande de la sincérité envers soi-même pour se dire qu’en réalité je n’ai pas envie de le faire concrètement, parce que je suis nul à cela, parce que je n’aime pas parler aux personnes en face, parce que je suis timide, pour de multiples raisons que vous ce ne vous ressemble pas d’aller parler directement à quelqu’un dans la rue qui aurait besoin d’aide. Que faire face à cela ? De se dire : » je ne vais pas impacter le monde et mes grandes valeurs qu’est-ce que j’en fais ? « , parce qu’il est possible que vos valeurs qui sont le féminisme, l’égalité… cela ne veut pas dire que vous devez les oublier cela veut juste dire que ce n’est pas vous qui aurait directement le retour, peut-être que votre impact va se manifester ailleurs, que cela va se manifester par votre talent, par la chose sur laquelle vous êtes meilleur.
Ce que je vous encourage de faire c’est : soyez-vous, devenez la personne que vous êtes vraiment.
Recentrez-vous sur vous-même avant de pouvoir avoir un impact sur l’extérieur, parce que souvent on prend le problème à l’envers. On se dit que l’on ne peut pas passer son temps à peindre, à faire de la musique, à lire des romans, parce que l’on se dit que ce sont des choses qui nous font plaisir à nous et que c’est égoïste, parce que vous vous dites que dans ces moments là vous ne changez pas le monde, que vous n’allez pas changer le monde avec cela et que ce n’est même pas votre métier
Nous avons besoin de nous élever nous-même avec de pouvoir avec un impact positif sur les autres.
L’exemple du créateur du langage C++ : Bjarne Stroustrup
Je vais vous donner un autre exemple de quelqu’un dont vous ne connaissez pas l’existence contrairement à Mère Teresa, est-ce que vous connaissez Bjarne Stroustrup ? Vous ne connaissez probablement pas cette personne (à moins que vous évoluiez dans le même milieu que moi). Cette personne est un informaticien danois, je suis certaine que cette personne vous a impacté, cette personne a crée le langage informatique qui s’appelle le C++.
Le C++ est un langage informatique qui permet de créer plein de nombreuses applications informatiques. Il y en a aujourd’hui dans l’informatique de tous les jours, vous en vous en croisez tous les jours sans même le savoir. Il existe de nombreuses applications qui sont développées par ce langage et des entreprises très connues l’utilise : Microsoft, Mozilla, PayPal, Linkedin, Adobe, Facebook…
Aujourd’hui cette technologie a eu un impact sur votre journée, c’est grâce à lui qu’aujourd’hui il y a des personnes qui ont des pages Facebook, il y a des ONG qui ont des pages Facebook et il y a des gens qui peuvent faire des dons via PayPal pour que ces gens qui sont effectivement des Mères Teresa en herbe puissent aller sur place aider les bonnes personnes avec tout leur amour leur bienveillance et toutes les qualités humaines qu’elles ont et qui leur permettent de le faire de la meilleure façon. Contrairement à vous et moi pour qui ce seraient peut-être forcé.
Ce que je suis en train de vous dire c’est que si cette personne étant adolescente avait écouté son entourage qu’elle était égoiste de jouer constamment aux jeux vidéos, qu’elle devrait arrêter d’être dans son coin à réparer des ordinateurs et qu’elle aurait du plutôt se rendre utile en allant manifester dans la rue ou en aider des personnes dans le besoin… Je ne sais pas si cette personne aurait eu le même impact sur le monde si elle s’était détournée des ordinateurs pour faire du bénévolat à contre coeur
Vous me direz si ce n’est pas lui qui avait inventé c’est plutôt quelqu’un d’autre qui a inventé une technologie similaire qui ferait qu’aujourd’hui on aurait toutes les applications dont je vous parlais, je vous l’accorde. C’est probablement le cas.
Dans les faits, il se trouve que c’est cette personne qui l’a fait et cette personne, qu’est ce qu’elle a fait ? Comment a t-elle impacté le monde? Est-ce qu’elle s’est dit un jour dans son appartement dans sa chambre d’ado : » Comment je vais pouvoir changer le monde, j’aimerais bien pouvoir changer le monde et aider des personnes qui sont atteintes du SIDA. J’aimerais pouvoir aider. « C’était tellement une évidence que cette personne était complètement accaparée par sa passion et elle a développé des choses sans même se rendre compte de l’impact que ça pourrait avoir. Et ça a eu un impact gigantesque et ça continue à avoir un impact. Et aujourd’hui cela a un sens.
Aujourd’hui tout ça a un sens et C++ est devenu une communauté. C’est devenu un comité qui s’occupe de faire en sorte que le langage soit maintenu. Il y a toute une éthique autour du langage parce il se trouve que c’est quelque chose qui reste gratuit et qui est largement diffusé. Tout le monde peut coder en C++ et il y a vraiment une éthique derrière tout cela, il y a de belles valeurs qui sont diffusées. Et aujourd’hui cela a un impact extrêmement positif sur beaucoup d’autres langages informatiques et sur le monde de l’informatique de manière générale.
Le C++ a changé les choses et continue de changer les choses tout en diffusant des valeurs. Aujourd’hui ça a un impact éthique mais est-ce que c’est pour cela que cette personne l’a fait ? idées dans sa tête qu’il puisse les développer sans avoir d’argent. Bien sûr que cette personne avait probablement ces valeurs là au départ mais elle n’est pas concentrée sur ces valeurs là. Elle ne sait pas dit moi : » je veux faire des trucs gratuits qui impactera le monde, comment je vais pouvoir faire pour que tout le monde puisse mener ses rêves, il faut que j’aille dans la rue que je manifeste « .
Elle a suivi ce pourquoi elle était douée et quand je vous dis de trouver un but, une direction, un sens, cela passe par vous élever vous-même pour commencer et vous demandez : » qu’est-ce qui m’intéresse, à quoi je suis bon ? « Il s’agit de se recentrer et ne ne pas se dire : » ok, comment vais-je pouvoir changer le monde « , il est fort probable que vous pensiez en terme d’égo (involontairement). Posez-vous vraiment et honnêtement la question en ces terme à travers un flot de pensées ou via de la méditation.
Se trouver
Réfléchissez à cette question pourquoi vous avez envie d’impacter le monde ? Quelles sont vos valeurs ? Qu’est ce que je vais faire ? Qu’est ce que je fais tous les jours sans effort ? Qu’est ce que je fais tous les jours que et si je ne le ferais pas je ne serais même plus moi tellement c’est une évidence pour moi ? Parce que si vous développez cette compétence là eh bien c’est à ce moment là que vous impacterez le plus le monde. Peut-être que votre truc à vous c’est l’éducation des enfants, peut-être que socialement ce n’est pas forcément bien vu d’être mère au foyer, qu’il y a des personnes qui disent qu’aller travailler et devenir une femme forte c’est valorisant mais vous vous savez au fond de vous que ce pour quoi vous êtes fait c’est aider les enfants. Et peut-être que ce n’est pas vous directement qui allez impacter le monde mais ce seront peut-être les enfants que vous aurez eu entre vos mains
Je vous donne le premier exemple qui me vient en tête. Il s’agit de penser en terme de ce que l’on a envie de faire. Très souvent ce que l’on va se dire c’est que c’est encore un truc de développement personnel centré sur soi, hyper égoïste.
A mes yeux cela sonne faux, parce que lorsque nous sommes dans le sacrifice et dans l’a volonté d’être bien vu, de se mentir à soi-même et de pratiquer le don de soi pour les mauvaises raisons, de se sacrifier… Il y a de bonnes chances pour que l’on nourrisse un ressentiment, qu’on ait une attente du monde extérieur, qu’on nourrisse une certaine colère interne d’avoir fait de sacrifice et de pas avoir un retour sur investissement. Il y a aussi de bonnes chances pour que l’on soit juste pas bon à faire ce qu’on fait si on fait les choses parce qu’il le faut et parce qu’on n’en a pas vraiment envie.
Et pour avoir l’air bon on ne va pas les faire avec toute la passion qu’a pu avoir Mère Teresa lorsqu’elle a fait son travail.
Donc la question que j’ai envie de vous encourager à vous poser c’est : » qu’est ce que vous avez envie de faire ? Pourquoi « . trouver votre voie, vote but.
Bien sûr, savoir que vous avez envie d’avoir un impact, que pour vous c’est important de connaître vos valeurs, c’est important d’avoir un impact sur tel ou tel domaine mais ne pas aller à la réponse sociale pour répondre à cette question.
L’exemple d’une amie YouTubeuse : Coline
Je vais donner un autre exemple je ne sais pas si elle sera peut être étonnée que je parle d’elle mais je pense qu’elle parce qu’elle a parlé de mon podcast récemment, je pense à Coline qui est une blogueuse. Je suis sur vous la connaissez et je sais que certains la connaissent puisque certains d’entre vous m’ont dit qu’ils ont trouvé podcast grâce à elle.
Coline est une blogueuse, youtubeuse mode/beauté/lifestyle de manière générale. Et quand je vous dis ça comme ça vous allez vous dire : » encore une fille centrée sur elle et sur sa garde robe, qui se regardent dans un miroir toute la journée « .
Je connais Coline personnellement et je peux vous dire que c’est tout sauf l’image qu’elle renvoie. Cette personne est une des plus belles personnes que j’ai pu croiser dans ma vie et en fait. La mode c’est ce qui l’anime, il n’y a qu’à voir son blog et à voir son Instagram. Elle a une vision. Elle a un esthétisme. Elle a quelque chose qui fait qu’elle arrive à rendre les choses belles, faire en sorte que les choses aillent ensemble en terme de couleurs et de style. Après c’est une question de goût, mais on voit que c’est son trucs, qu’elle est bonne dans ses vidéo, qu’elle est douée à donner des conseils, douée à créer cette ambiance. On sent que cela colle à ses valeurs
Ses valeurs sont le féminisme et le véganisme, c’est ce qui transparait dans son contenu, si elle s’était dit : » la meilleure façon de défendre ces causes c’est de descendre dans la rue pour manifester et défendre les droits des animaux « , c’est la réaction naturelle que l’on peut avoir lorsque l’on veut défendre ce type de cause mais ce pour quoi elle est douée c’est la mode et son impact à elle se traduit par le lancement d’une marque de vêtements végan. En effet, elle n’adopte pas le comportement de Mère Teresa, elle n’impacte pas directement les plus démunis, elle ne va pas sauver des animaux dans les fermes, mais elle impacté toutes les personnes qui achètent des vêtements, toutes les personnes à qui elle parle et à qui elle montre que c’est possible d’être végane et d’être une fille normal sympa, d’acheter des cosmétiques et de kiffer sa vie.
Qu’est ce qu’elle a fait ? Elle a juste été elle-même. Je dis » juste « alors que c’est certainement la chose la plus courageuse et la plus difficile à faire que d’être soi. Et c’est ça que j’ai envie de vous encourager à faire, de vous dire qu’en effet ce n’est peut être pas vous directement qui allait avoir un impact. Sans forcément parler de Copine qui elle a directement un impact parce qu’elle est connu à travers sa chaine YouTube, mais vous à votre niveau par exemple au sein de votre famille, en étant vous-même, en incarnant vos valeurs, en important les personnes autour de vous, c’est comme cela qu’on changera le monde en réalité.
Ce n’est pas en se disant : » comment pourrais-je changer le monde « (à part si c’est vraiment votre mission de vie et ce pour quoi vous êtes fait). Posez-vous la question.
Si c’est vraiment votre mission alors foncez, allez-y à 100% si vous savez que vous êtes fait mettre à profit votre corps de métier : vous êtes médecin, infirmier ou vétérinaire et que vous voulez directement impacter les gens ou les animaux… N’attendez-pas et allez-y !
Mais ne le faites pas parce que vous ne voyez que cette façon là pour aller dans le sens de valeurs pour lesquelles vous êtes d’accord.
Faire face à qui l’on est vraiment
Je vais vous donner un exemple en fait qui est issu de ma propre expérience sur YouTube et ce qui est beau en même temps c’est que vous me suivez depuis quelques années pour certains et du coup vous avez pu voir l’évolution. Mais je sais pas si vous vous rappelez mais il y a quelque temps je faisais ce que j’appelais des vlogs culturels où j’allais à la rencontre de personnes dans différents pays, dans différentes villes qui me montraient un lieu culturel et un lieu de leur ville et qui me parlait de la culture. L’idée derrière cela était l’une des valeurs qui est importante pour moi, c’est que la culture et la connaissance de manière générale n’est pas gratuite et n’est pas partagée et diffusée largement.
Je vous ai déjà parlé dans ce podcast de l’une de mes valeurs importantes pour moi et c’est probablement mon biais universitaire qui veut ça et mon histoire personnelle, mais pour moi c’est extrêmement important que la connaissance et le savoir soient gratuits et accessibles à tous et la culture fait partie ça. Et quand on a une chaîne YouTube comme la mienne, je me sentais investie d’un devoir en quelques sortes, je m’étais donné la mission de diffuser cela comme que c’est quelque chose d’important pour moi. Du coup je suis allée à la rencontre de personnes qui parlaient du lieu culturel. Je me suis rendue compte que ce que j’adorais c’était voyager, rencontrer des personnes qui parlaient de leur histoire personnelle et qu’au final les lieux culturels m’intéressaient seulement parce qu’ils me permettaient d’être un prétexte pour faire ce que j’avais envie de faire. Je me suis rendue compte que cela m’ennuyait, que je n’avais pas aimé, et mon ego en un pris un coup, parce que je me racontais que j’étais quelqu’un de cultivé, pour qui la culture était très important, et en réalité ce n’était pas le cas, je ne suis pas toujours en train de regarder quels sont les prochains projets d’expo, quels sont les prochains trucs qui vont se passer dans ma ville. Cela ne fait pas partie de ma mission de vie malgré ce que je pensais.
C’était mon égo qui me poussait à faire cela, je me disais que j’allais passer pour quelqu’un de cultivée en faisant cela, évidemment ce n’était pas conscient au moment où je le faisais, c’est ce que j’appelle la fausse générosité, on se retrouve à faire des métiers qui sont plus là pour combler des besoins que pour vraiment suivre nos valeurs, bien sûr que tout cela est inconscient à ce moment là , on ne s’en rend pas compte et dès qu’on s’en rend compte on commence à faire ce travail et ça fait son chemin. Mais c’est juste pour vous donner un exemple concret de comment cela peut se manifester.
Donc posez vous même la question dans votre vie qu’est ce que vous avez envie de faire ? Quelle est votre mission dans quoi vous êtes bon ? C’est un bon indice.
Qu’est ce que vous faites de vos journées à quoi vous passez du temps ? Peut-être que vous avez beaucoup de tampons émotionnels, peut-être que vous passez beaucoup de temps à vous fuir ? Peut-être que vous allez croire que votre mission c’est Netflix ? Peut être qu’en fait non vous êtes juste tampon émotionnel, donc il va falloir creuser un peu plus que ça. Le problème c’est que je n’ai pas la réponse et que ça va être à vous de la trouver. Mais posez vous la question creuser cette question et n’ayez pas peur de découvrir qui vous êtes.
N’ayez pas peur de vous retrouver face à vous. Vous n’avez pas forcément envie de découvrir et ayez confiance dans le fait que ça fait partie du chemin et que vous n’allez pas pouvoir devenir une meilleure personne à vos yeux et monter dans votre propre estime. Si vous ne passez pas par déconstruire les choses que vous avez construit dans votre ego pour gagner votre estime de vous posez vous les questions. C’est ce que je vous encourage à faire toujours sur ce podcast c’est vous interroger et vous remettre en question et remettre les choses en perspective.
Je vais m’arrêter là pour cet épisode. J’espère qu’il vous aura apporté et que vous trouverez quelque chose de inspirant là dedans. J’ai envie de vous encourager à faire un flot de pensée sur cette question là qu’est ce que vous avez envie de faire.
Pourquoi ? Quelle est la façon dont vous avez envie de poursuivre vos valeurs et de vous poser vraiment la question à travers l’écrit et de prendre le temps de vous poser, de le faire vraiment. Je vous parle constamment des pensées il s’agit de vraiment prendre le temps de s’écouter et de mettre tout cela à plat par le biais de l’écriture d’un flot de pensées.
Je m’arrête là je vous embrasse. Je vous souhaite une excellente semaine et je vous dis vendredi prochain !
merci !
Merci pour ce podcast! C’est une Amir qui m’a envoyé l’éolien. Sans même l’écouter jetais partie sur quelque chose de complètement différent. «syndrome de mère teresa» c’est aussi aussi un terme qui intervient dans la dépendance affective mais ce n’est pas du tout ce dont tu parles. Je sais enfin ce qui m’intéresse mais je ne sais pas encore comment l’exploiter! A très vite pour le coaching.
Salut Esther !
Merci pour ce podcast, je m’y retrouve beaucoup.
J’ai été très attirée par le milieu de l’Economie Sociale et Solidaire et je travaille actuellement dans une start-up de tourisme solidaire à l’étranger, où je culpabilise de ne pas m’épanouir (tâches de robot, collègues pas au top de la sympathie, ambiance start-up qui me colle pas). Du coup je remets tout à plat et cherche une nouvelle définition d’un sens à mon travail – au sens d’une création de valeur à la fois pour moi même et pour les autres.
Je te conseille (et à tes auditeurs) d’aller écouter ce super podcast, surtout pour la deuxième intervenante (qui m’a fait pensé à tes propos !) https://podtail.com/fr/podcast/paume-e-s/episode-1-manon-ou-celle-qui-voulait-un-job-avec-p/ Bonne écoute !
En bonne petite informaticienne qui écoute ce podcast tout en programmant mon petit logiciel justement écrit en C++, je tiens à saluer la référence 😉
Merci pour tout ton travail et ton investissement sans faille !
😉 Merci !