Retranscription écrite du podcast :
Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet et dans ce 52ème épisode nous allons parler de lâcher prise.
Je pense que c’est une période de l’année assez propice pour parler de lâcher prise parce que c’est souvent un moment où l’on va avoir d’avoir une prise de contrôle sur notre vie (j’enregistrais ce podcast au moment de la rentrée), et de se dire : » c’est le moment de prendre des résolutions et de se fixer des objectifs « , je trouve cela génial et je n’ai absolument rien contre cela mais j’avais malgré tout envie d’émettre une critique, de parler d’une notion dont j’avais envie de vous parler qui est donc le lâcher prise et le fait de se rendre compte que l’on n’a pas le contrôle sur tout et que cela peut être important d’avoir bien conscience de cela lorsque l’on se fixe de nouveaux objectifs, lorsque l’on prends de nouvelles résolutions, d’avoir cette humilité là en somme.
Je ne sais pas si vous avez déjà un a priori sur le lâcher prise ou si vous connaissez déjà très bien le sujet, personnellement il y a encore quelques mois, j’en avais une vision un peu différente de celle que j’ai aujourd’hui, une un peu plus légère. Celle qui dit que prendre un bon bain chaud suffit à prendre du recul, alors que le lâcher prise c’est un peu plus que de prendre un bain/ faire du yoga/ se mettre des petites bougies.
Le lâcher prise est une notion plus profonde qui consiste à se dire que l’on refuse d’être en lutte constante, d’être en colère, d’être indigné, d’être dans la résistance aux émotions négatives et on accepte notre non-contrôle sur toutes les circonstances qu’il y a autour de nous.
C’est à dire qu’il est question d’accepter l’existence de circonstances, il s’agit aussi d‘accepter le passé qui est révolu et que l’on ne pourra pas le changer, accepter que le comportement et les pensées des autres sont aussi des circonstances, ce sont des choses qui sont indépendantes de notre volonté et sur lesquelles nous n’avons pas le contrôle, et nous acceptons que notre comportement passé et notre présent n’est pas quelque chose sur lequel nous avons le contrôle.
Cela va nous aider à prendre du recul, cela va nous obliger à avoir une certaine prise de conscience dans notre vie et sur l’importance de nos faits et gestes et cela va aussi nous faciliter le pardon. Lâcher prise va nous aider à mieux appréhender les évènements de notre vie, parfois nous ne parvenons pas à nous dire que nous n’allons pas nous mettre en colère/ je refuse d’être indigné, ce à quoi vous allez me rétorquer que c’est important d’être en colère/ indigné parce qu’il y a certaines choses qui se passe dans le monde qui sont contre nos valeurs, et même des choses qui se passe à l’échelle de notre vie, des personnes qui se comportent en dehors de nos valeurs et c’est important pour nous de pouvoir réagir face à cela.
L’importance du rôle de l’acceptation dans le lâcher prise
Comme nous l’avons vu à plusieurs reprises dans ce podcast, pour pouvoir changer une situation, il faut déjà accepter la situation telle quelle est. Vous savez c’est l’analogie de la balle de tennis, si vous refuser l’émotion négative en bloc, si vous n’acceptez pas que la colère peut être là sans pour autant que vous ayez besoin d’agir dessus, accepter que ces émotions soient là et accepter qu’elles puissent nous traverser, si nous ne faisons pas cela, ce qu’il risque de se passer c’est que si l’on voit une balle de tennis qui nous arrive dessus (la balle de tennis représente l’émotion négative) et qu’on la refuse en bloc, qu’on la jette le plus loin possible et le plus vite possible, ce comportement va faire que l’on ne va pas avoir le temps de prendre du recul et d’observer ce qu’il se passe autour de nous et de voir qu’en faite en face de nous il y a un mur et qu’en mettant la balle aussi loin, fort et vite que cela, elle allait juste nous revenir en plein visage directement. Alors que si on prend le temps nécessaire, nous allons pouvoir laisser la balle au sol et l’enlever de notre vie, et nous allons peut-être même pouvoir changer la situation.
Lorsque l’on va décider de s’engager dans des luttes sociales par exemple, parce que l’on est en colère ou indignés dans certaines situations, avant de prendre cette décision, il est nécessaire de prendre du recul et beaucoup d’entre nous en avons terriblement besoin dans notre quotidien parce que nous sommes constamment assailli d’émotions et nous sommes dans une lutte perpétuelle contre les émotions. Adopter ce comportement demande une certaine humilité, cela demande de replacer l’importance de sa vie et de son quotidien à l’échelle du monde. Il est possible que vous ne soyez pas totalement d’accord avec ce que je vais énoncer là, ce qui ne serait pas un problème mais c’est que ma philosophie c’est plutôt l’assure, je vois le monde comme quelque chose qui n’a pas vraiment d’importance et par extension ma vie et donc la vôtre également, n’a pas beaucoup d’importance à l’échelle de l’univers. Je vois notre petite Terre dans un univers très complexe et je vois notre vie comme étant quelque chose qui n’a pas de but en particulier a priori, et je nous laisse entre guillemets le droit en tant qu’être humain de décider d’en avoir un mais juste pour satisfaire notre vie à nous, tout en reconnaissant que cela n’a pas vraiment de sens et de le faire plutôt pour notre ego, pour notre satisfaction personnelle et pour rien d’autre.
Par exemple si vous êtes croyant, vous allez plutôt avoir une philosophie existentialiste, pour vous votre vie en tant que tel a un but et votre vie a une certaine valeur, même à l’échelle de l’univers parce que vous voyez en un dieu.
Mettre les choses en perspective
Lorsque l’on voit les choses de la même manière que moi, lorsque quelqu’un nous a dit des atrocités cette après-midi, ce n’est pas si important que ça une fois mis en perspective, on peut accepter que c’est le cas et accepter que ce n’est pas grave. Cela demande de prendre du recul, c’est pour cela que prendre un bain/ faire de la méditation/ faire du yoga cela peut aider, mais c’est quelque chose qui va être nécessaire et qui va faire beaucoup de bien, qu’est-ce que cela va vouloir dire au quotidien » lâcher prise « . Au quotidien cela va vouloir dire : refuser la culpabilité, accepter ce qui est comme tel ? Cela va vouloir dire également se proposer de nouvelles pensées dans notre quotidien lorsqu’il y a des choses qui nous mettent en colère, qui nous rendent fous et nous poussent à avoir une mauvaise expérience de notre quotidien.
Par exemple, j’aime me proposer ce type de pensées (au delà de la philosophie que je vous ai proposé juste avant), c’est de me dire une chose très simple qui s’applique quel que soit ses croyances religieuses ou sa philosophie de vie, qui est que chacun d’entre nous sommes imparfaits en tant qu’individus, nous faisons des choses qui ne sont pas toujours idéales mais nous faisons toujours de notre mieux avec ce que l’on avait à notre disposition et avec ce que l’on savait au moment où cela s’est produit. A partir du moment où l’on adopte cette pensée là, cela va être beaucoup plus facile au quotidien et dans la pratiquer, d’accepter ce qui est.
Accepter ce qui est dans la pratique peut se traduire par exemple par le fait de pardonner nos parents d’avoir fait les choix qu’ils ont fait dans notre éducation et qui n’étaient pas forcément les meilleurs, se dire qu’ils ont pu avec ce qu’ils avaient et avoir la certitude qu’ils ont fait de leur mieux. Cela va nous permettre de ne pas être dans le ressentiment, cela va nous permettre d’être dans le pardon, cela va nous permettre d’accepter les circonstances telles qu’elles sont. J’avais une coachée qui récemment me disait lors d’une séance qu’elle regrettait d’avoir inculqué à ses enfants certaines valeurs dont elles ne se sentait plus proche aujourd’hui comme le fait de finir son assiette (nous étions sur un coaching qui parlait du surpoids), c’est typiquement dans ce genre de situations insignifiantes du quotidien que vous allez pouvoir vous dire que ce n’est pas grave, je peux accepter ce qui est, je peux accepter le passé, et me pardonner à moi-même, pardonner aux autres.
Cela en pratique va nous donner l’opportunité de nous tromper dans notre quotidien. Je ne sais pas vous mais je sais que beaucoup d’entre nous, moi y compris, nous avons été par le passé bloqué par la peur de se tromper, cette peur de se dire que cela est très grave, que je ne vais pas pouvoir revenir en arrière. Le lâcher prise va permettre de se dire que ce n’est pas si grave si on la replace dans le contexte, notre vie n’est pas si importante que cela à l’échelle de l’univers, si on se trompe, on pourra contourner le problème d’une autre manière, au mieux nous aurons pu apprendre en chemin. Il est question de se donner le droit de se tromper parce que nous nous donnons aussi le droit de nous pardonner si c’était le cas. La plupart du temps on ne s’octroie pas la possibilité de se tromper, le problème c’est qu’en faisant cela nous allons nous empêcher de grandir aussi.
A partir du moment où on se dit que rien n’est grave, ma vie va passer vite tout cela n’a pas tant d’importance, je vais rester ici 100 ans tout au plus et l’univers va continuer à tourner sans moi que je sois là ou non, si je peux faire des trucs cools durant ma vie, c’est super mais personne n’ira mettre sur ma pierre tombale que je me suis trompé en faisant telle ou telle chose, dans quelques siècles tout le monde m’aura oublié et c’est très bien comme cela. Il est question de mettre les choses en perspectives et de se rappeler que si l’on se trompe d’orientation par exemple, ce n’est pas très grave finalement, je peux juste revenir à cette pensée qui est :
Je fais de mon mieux avec ce que j’ai et avec ce que je sais aujourd’hui.
Plus tard je pourrais me rappeler que je me pardonnerais quoi qu’il arrive. Une autre situation où cela va pouvoir nous aider de lâcher prise, cela va être dans des situations très simples du quotidien et qui peuvent être vite agaçantes comme par exemple les bouchons où l’on va vite être énervé ou agacé, si nous avons pris l’habitude de prendre les circonstances pour ce qu’elles sont, si nous avons pris l’habitude de remettre les choses dans leur contexte et de se dire qu’en réalité ce n’est pas si grave, nous allons pouvoir plus facilement vivre les petits tracas du quotidien et être globalement moins stressés.
Si nous sommes dans les bouchons on peut mettre cela en perspective et se rappeler que ce n’est pas si grave et que l’on arrivera tous ensemble en même temps à Noel comme dit ma mère (elle le dit lorsqu’il y a des clients de sa boutique qui s’impatientent). Nous pouvons s’amuser de la situation et se dire que ce n’est que des bouchons, que notre vie n’en dépend pas et quand bien même. Ce que je vous propose c’est vraiment une philosophie mais quand bien même notre vie en dépendant ce n’est qu’une vie à l’échelle de l’humanité, ce n’est pas si grave. Ce que je vous propose c’est de vous détacher de votre ego, et ce n’est pas quelque chose de facile je le conçois bien, mais c’est quelque chose qui va vous faciliter le quotidien.
J’avais envie de vous donner l’exemple tiré de mon expérience personnelle, celui du moi de 19 ans. A cette époque je vivais dans un appartement où lorsque l’on claque la porte, si vous avez laisser la clé à l’intérieur vous êtes coincés. Je me souviens de cette fois en particulier mais en réalité cela s’est produit à plusieurs reprises, sachez que je suis quelqu’un de très tête en l’air même si je me suis beaucoup améliorée avec le temps, j’ai pris en expérience, en recul et en organisation. Mais à l’époque, cela m’arrivait très souvent d’oublier mes clés et de claquer la porte derrière moi et de partir comme cela. Cela m’est d’ailleurs arrivé une fois un dimanche matin où j’étais en pyjama à l’extérieur et je décide de descendre les poubelles de mémoire, je me retrouve en dehors de chez moi et je me retrouve aussi à avoir une énorme crise de larmes parce que je me suis retrouvée à l’extérieur en pyjama, il ne faisait pas froid… Je ne cessais de me répéter dans ma tête : » comment ai-je pu être si stupide ? Je suis la seule à qui cela arrive/ Je passe pour une imbécile/ Je vais devoir faire venir un serrurier « .
C’est drôle parce que c’est le genre de situation auquel je ne suis plus confrontée parce que je suis plus organisée aujourd’hui, si ça m’arrive aujourd’hui je n’aurais plus de mal à prendre du recul et à lâcher prise, et à me mettre en mode » trouvons plutôt une solution « , et c’est en cela que le lâcher prise peut vous aider, au de la du faut de se dire que plus rien n’est grave et cela va moins vous atteindre parce que vous n’allez pas vous effondrer en larmes juste parce que vous vous êtes enfermés dehors. Cela va vous permettre d’être plus efficace dans votre vie quotidienne, je ne suis pas obligé de me mettre dans tout mes états et je peux tout simplement me dire : » c’est le genre de choses qui arrive, il n’y a pas mort d’homme, ce n’est pas si grave « et trouver une solution. Cela va aussi dire que lorsque le serrurier va me voir en pyjama je n’ai pas à me sentir bête et d’être atteint par un regard que je peux considérer comme de la moquerie par exemple.
Je pense aussi à un autre exemple du quotidien dans lequel le lâcher prise va pouvoir vous aider, un ami m’a fait réaliser que dans ma vie, j’ai tendance à faire les choses un peu comme elles viennent, vous avez deux types de personnalités : des personnes qui ont plutôt besoin d’organisation dans la réalisation des choses du quotidien, qui vont se faire par exemple une liste de choses à faire dans un ordre bien précis et qui vont partir en vacances vont planifier toutes les activités dans l’ordre pour ne pas perdre de temps, et elles seraient très stressées si sur le coup elles perdaient beaucoup de temps, elles auraient envie d’avoir un certain contrôle sur les événements, cela les rassure finalement d’avoir cette suite d’actions de prévues et cela les fait se sentir bien tout simplement. Cela ne veut pas dire qu’elles ne peuvent pas tolérer les imprévus, cela ne veut pas dire qu’elles ne peuvent pas improviser, cela veut juste dire qu’elles aiment bien l’organisation de leur temps pour avoir une sensation de contrôle.
Il y a d’autres personnes qui marchent plus à l’intuition et qui ne peuvent pas prévoir les choses à l’avance, pas parce qu’elles manquent d’organisation nécessairement mais parce qu’elles fonctionnent davantage de cette manière. Ce sont des personnes qui vont typiquement commencer d’une certaine manière et se laisser plusieurs possibilités pour la suite, avoir une visibilité et se dire que de toute façon elles auront toujours une certaine marge de manoeuvre pour improviser, elles acceptent les inconvénients qui vont avec c mode de fonctionnement qui sont que souvent on perd un peu de temps.
Ces deux modes de fonctionnements marchent, si vous connaissez le MBTI (cela correspond aux personnalités » J » d’un côté et » P » de l’autre), et si vous ne connaissez pas ce n’est pas très grave, ce n’est pas très important à l’échelle de ce podcast. Je suis plutôt quelqu’un de » P « , je suis plutôt dans l’improvisation, alors cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’organisation, j’ai un de mes meilleurs amis qui n’est pas du tout comme cela et qui me voyait faire, il avait la sensation que mon mode de fonctionnement n’allait pas marcher, c’est très anxiogène pour lui de me voir faire au quotidien, parce qu’il voit cette perte de temps, il me disait récemment que c’était très édifiant d’avoir lâcher prise face à cette situation, et de se dire que je suis une adulte et que je n’ai pas besoin de mon avis et les autres n’ont pas besoin que je leur disent comment la vie fonctionne, je n’ai pas besoin d’avoir de l’emprise ou de vouloir contrôler ce qu’ils font, je peux juste accepter qu’ils sont à l’extérieur de moi et qu’ils font ce qu’ils veulent et que cela est indépendant de ma volonté. Il m’observait vivre et il se disait que je n’allais jamais y arriver et que jamais rien ne se déroulerait bien, force est de constater que je parvenais très bien avec mon mode de fonctionnement à organiser un déménagement, des vacances… et finalement j’ai une grande capacité d’improvisation et une habitude face à l’improvisation qui fait que j’y arrive très bien.
Il me disait que c’était très intéressant pour lui de se rendre compte que l’on pouvait vivre autrement et que l’on pouvait apprendre du fonctionnement des autres, et ça vous voyez, cette opportunité qu’il s’est donné de grandir en lâchant prise et en acceptant de faire comme je voulais plutôt que d’essayer de me contrôler en me disant que je n’allais jamais y arriver. Il a accepté mon mode de fonctionnement et il a accepté son » non-contrôle « , et si ça ne marche pas c’est son projet et ce sera sa responsabilité. De cette manière il s’est donné l’opportunité de grandir, cela est aussi intéressant dans le fait d’accepter les circonstances et d’accepter les choses comme elles sont c’est que l’on va avoir cette humilité qui va avec et qui va nous permettre de mieux apprendre des autres et cela va nous permettre d’avoir une meilleure visibilité sur la situation et d’apprendre. C’est en apprenant sur les situations que l’on va pouvoir d’un seul coup beaucoup mieux les gérer, agir de la façon qui nous parait la plus juste en ayant pris ce recul.
Je vous encourage à faire cela, pour moi il est nécessaire de procéder ainsi avant tout changement dans nos vies, même si l’on se retrouve dans une situation où nous ne sommes pas d’accord avec la circonstance et que l’on a envie qu’elle change. Souvent il nous arrive de confondre le fait de lâcher prise avec le fait d’accepter les situations et de renoncer à les changer, ce n’est pas parce que l’on accepte qu’il y ait des atrocités dans le monde qu’on est d’accord avec le fait qu’il y en ait.
L’accepter, prendre du recul et comprendre pourquoi c’est ainsi, de comprendre que l’on a pas de contrôle sur ce qu’il s’est passé dans le passé, cela va nous permettre de mieux appréhender le futur et de se demander ce que l’on peut faire. Si nous sommes dans la colère, l’indignation ou la frustration nous avons plus de chance d’agir de la manière qui n’est pas la plus productive et celle que l’on aurait envie d’adopter dans notre vie. C’est pour cela que j’ai envie de vous encourager là dedans, cela nous permet qui plus est de nous sentier bien au quotidien. Lâcher prise et lâcher le contrôle va nous permettre de nous enlever une grosse par de culpabilité, nous avons toujours l’impression que les choses se produisent à cause de nous et que nous avons la responsabilité que tout se passe bien, ce n’est pas si grave nous n’avons pas le contrôle sur les circonstances et sur les autres et rien que de se dire cela ça fait du bien.
Je vais m’arrêter pour cet épisode, je vous embrasse et je vous dis à la semaine prochaine !
Photographie: B.Rep photography (Barbara Repnine)
Hello ! Merci pour podcast que j’ai écouté deux fois tellement il me parle !
J’ai une question un peu HS, je me reconnais dans ta personnalité extravertie qui se disperse avec malheureusement cette tendance à être étourdie, qui parfois me coûte et me cause bcp de culpabilité ( notamment au travail mais aussi dans la vie de tous les jours), tu dis avoir réussi à réduire ce problème chez toi, comment tu t’y es pris? Je sais que tu avais parlé de la méditation pour la concentration ( j’ai commencé il y a 3 mois) mais as tu d’autres trucs et astuces ?
Merci de ta réponse, merci de ton podcast
<3
Hello,
Merci pour ton message. La méditation, le sport et la décision consciente de faire du monotâche aide énormément. C’est de l’auto-discipline. C’est pas très fun au début mais les bienfaits sont tellement incroyables que cela vaut le coup. =)
Belle journée à toi.
Salut !
J’ai adoré ce podcast! Je fais de la méditation guidée justement sur le lâché prise, mais je n’avais pas d’exemples concrets comme toi tu as pu donner. Et puis la peur de se tromper, quelque chose qui est très actuel là dans ma vie, l’entendre quelque part ça permet de réaliser que l’on a cela, ensuite il « » » suffit » » » de dédramatiser.
Je me sens moins seule à rester dehors en pyjama sans clés ( aussi à 19 ans, comme quoi c’est peut être l’âge qui fait ça ? )
Merci pour ton podcast en tous cas !
Bonjour Eillys. Merci à toi pour ton commentaire ! Je suis ravie que le podcast te plaise. =) Esther
Moi mon problème c’est que je suis tellement dans le contrôle que même dans le plaisir je n’arrive pas à lâcher prise. Le seul truc que je n’essaie pas de contrôler c’est la nourriture et encore comme ça devient compliqué niveau poid je commence à essayer de le gérer. Le problème c’est que c’est tellement facile de dire qu’il faut lâcher prise mais quand je me retrouve devant une situation où je dois lâcher prise j’essaie mais je ne sais juste pas comment le faire. J’ai jamais lâché prise, je ne sais même pas ce que c’est de ne pas être sous pression et de lâcher prise. Ou peut-être que je sais sans le savoir parce que je suis dans un domaine qui ne pose pas selon moi de problème de lâcher prise. Je sais pas, c’est bizarre. J’ai l’impression de pas être clair du tout…
Enfin bref, merci pour ce podcast c’est toujours intéressant, je vais essayer d’appliquer ce que tu conseil au mieux par rapport à mes problématiques.
Hello Esther,
La méthode de se dire que de toute façon on est pas grand chose dans ce monde, on ne signifie rien et il n’y a pas vraiment de but a une vie me fait peur. Ce sont des choses que je me dis souvent et qui me font me poser la question : à quoi bon vivre alors ? Je trouve des buts mais je me dis que ça sert à rien, puisqu’au final je vais disparaître et que ça ne changera rien au monde. Cette pensée me décourage car j’ai l’impression que tout ce que je fais ne sert à rien.
Peux-tu me donner une piste de réflexion pour aller vers une pensée plus positive/constructive ?
Merci,
Estelle
Coucou. C’est une question de philosophie de vie. Tu peux aller explorer ça. Personnellement je suis absurdiste mais peut-être que tu es plutôt existentialiste. =)
héhé, moi aussi j’ai tapé une crise de larmes quand me suis enfermée en dehors de mon premier appart!
Bonjour Esther, je crois en Dieu, j’ai la foi et pourtant je te rejoins sur le côté absurde de la vie, ce qui aide à relativiser. Les croyants ne sont pas forcément « existentialistes ». A titre personnel, mon livre biblique préféré est « Ecclesiaste » ou il est répété « Tout est vanité et poursuite du vent ». Ce livre rappelle que quoi qu’il fasse l’homme est mortel. Qu’il soit fou ou qu’il soit sage il est mortel. Quoi qu’il fasse il est mortel. Si on est négatif c’est terrible, si on est positif c’est merveilleux car on peut choisir comment mener son court passage terrestre et accepter sereinement nos échecs car rien n’est grave.