Retranscription écrite du podcast :

Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet et dans ce 59ème épisode nous allons parler d’auto-sabotage.
Si l’on regarde la construction du mot, cela signifie se saboter soi-même, dans le mot  » sabotage «  il y a la notion de malveillance et de la faire volontairement, d’empêcher quelque chose d’arriver volontairement. Le mot  » sabotage «  vient d’après la légende, du fait que des ouvriers auraient jeté leurs sabots dans la machine au sein d’une usine pour ne pas qu’elle puisse mener son résultat à bien. Dans la notion d’auto-sabotage c’est très souvent involontaire, aujourd’hui nous allons parler de ces choses que l’on fait de façon involontaires et qui font que l’on n’obtient pas les résultats que l’on veut dans notre vie, que l’on puisse mettre la lumière dessus et que l’on puisse comprendre comment renverser la machine.

Tom & Jerry ou l’analogie du sabotage

Je ne sais pas si vous regardiez les dessins animés Tex Avery ou Tom & Jerry quand vous étiez enfants, je ne parviens pas à me souvenir dans quel dessin animé j’avais vu une course poursuite en particulier. Vous savez que dans ce type de dessins animés il y a souvent des courses poursuites entre les personnages, c’est souvent le cas dans Tom & Jerry dans ce fameux jeu du chat et de la souris, on connait ce parcours où Jerry (la souris) est très malin et essaie d’empêcher Tom de le rattraper et ce qu’il fait c’est qu’il va mettre pleins d’embuches sur son chemin, à chaque fois Tom trouve des solutions pour déjouer ces embuches, parfois c’est la chance qui joue en sa faveur, parfois c’est la force… Il arrive à peur près toujours à s’en sortir, excepté à la toute fin où Jerry parvient à échapper totalement à Tom, il y a ce fil conduction où Jerry met des embuches sur le chemin de Tom et Tom essaie de s’en sortir à chaque fois. Dans la notion de sabotage, ce serait un peu comme Jerry qui met des embuches sur le chemin de Tom pour ne pas se faire attraper (à raison parce qu’il essaie juste de sauver sa peau).
Nous avons aussi parfois l’impression dans notre vie qu’il y a des personnes qui essaient de nous saboter, qui nous créent des problèmes. Le sabotage consiste à se créer un problème à un endroit où il n’y en avait pas, quelqu’un de malveillant qui va venir nous poser un problème en plein milieu de la table alors qu’il n’y en avait pas, et nous aussi nous sommes capables de nous mettre des problèmes sur le chemin qui nous empêchent d’avancer et qui crée cette situation où l’on ne va pas vers notre objectif, nous sommes bloqués dans l’inaction et où l’on s’auto-sabote, on se crée des difficultés là où n’y en aurait pas eu et ces difficultés nous les faisons grandir au point où cela nous maintient dans l’inaction. Le but va être de comprendre pourquoi l’on se crée ces difficultés et comprendre que nous sommes assez forts pour nous auto-convaincre que ces difficultés ce n’est pas nous qui les créons, que ce sont les autres et les circonstances de manière générale.

 » Tout part de vos pensées « 

Ce sont les personnes extérieures qui vont nous saboter ou les circonstances extérieures qui ne permettent pas d’obtenir les résultats que l’on veut, c’est beaucoup plus facile que de se dire que c’est nous qui pensons certaines choses qui sont complètement bloquantes et qui nous maintiennent dans cette situation, alors que l’on pourrait très bien avancer, que l’on pourrait très bien réaliser l’objectif que l’on s’est fixés, de faire de nouvelles choses, mais c’est bien notre cerveau qui nous bloque. Il y a quelque chose qu’il faut comprendre, quoi que vous fassiez ou non, cela part toujours de votre esprit, c’est votre esprit qui vous crée des pensées, ce sont ces pensées qui vont créer chez vous une émotion (de la motivation, de l’entrain, de l’envie, de la peur, de la désillusion, de la colère, du regret…), et ce sont ces émotions qui vont vous permettre d’agir. Vous êtes d’accord que vous n’allez pas agir de la même manière si vous vous sentez très motivés ou si vous vous sentez très triste. Vous voyez bien que l’action que vous allez mettre en place ne va pas du tout être la même. Vous n’allez pas mettre en place les mêmes action lorsqu’un soir vous rentrez complètement déprimés, qu’il y a eu pleins de choses qui ne vous ont pas convenus, que lorsque vous rentrez d’une journée où vous êtes dans une émotion ultra positive, parce que vous avez passé du temps avec des personnes que vous aimez.
C’est bien les émotions dans laquelle vous êtes qui va créer votre action, et les actions c’est ce qui crée les résultats. Si vous voulez obtenir un résultat quel qu’il soit, que ce soit l’obtention d’un diplôme, que ce soit la création d’une entreprise, de fonder une famille, d’acheter une maison, de changer de payer… tout cela passe par des actions. Toutes les actions que vous mettez en place dans votre vie partent de vos pensées, si vous ne mettez pas en place d’action ou que votre action est en réalité une inaction, cela vient toujours de votre système de pensées et non des circonstances extérieures. Les circonstances extérieures peuvent être bloquantes dans un certain cas mais votre esprit est là pour vous proposer d’autres solutions, c’est à dire qu’effectivement si un jour s’est dit :  » je suis un être humain mais j’aimerais bien voler « , il a dû se mettre face à l’évidence qu’il n’avait pas d’ailes et qu’il n’allait pas pouvoir voler, ce qu’il a fait c’est qu’il a crée avec son imagination une possibilité de voler parce qu’il avait vraiment envie que cela soit possible. Il ne s’est pas arrêter au fait que les circonstances l’empêchent de le faire et il s’est dit :  » tiens, si je créais un engin qui me permettrait de voler « , il existe de multiples façons de voler pour un être humain aujourd’hui : avions, hélicoptères, parapentes…
Plutôt que de rester bloquer sur les raisons nous allons nous trouver des possibilités et des façons d’aller trouver des solutions qui nous semblent impossibles. Ce que va faire notre cerveau, c’est qu’il va nous proposer toutes les raisons qui vont faire que c’est impossible et il va nous créer des problèmes de cette manière. Pour vous donner un exemple, celui que je prends à chaque fois et qui va devenir un running gag, cette situation où vous avez envie d’ouvrir une pâtisserie vegan. Vous êtes dans cette situation où vous avez envie de le faire, de créer votre commerce et de faire vos pâtisseries, mais dans votre vie, vous êtes quelqu’un qui a quelques économies mais pas plus que ça, vous n’avez pas de diplôme en pâtisserie, qui en fait depuis toujours parce que vous adorez cela et que vous avez des compétences à faire des pâtisseries vegan, mais rien de plus que ça. Lorsque vous allez vous fixer un objectif qui est de lancer cette pâtisserie, votre cerveau va vous inonder de raisons pour lesquelles ce n’est pas une bonne idée, parce que je vous le rappelle mais le but de votre cerveau est de vous maintenir en vie. Si vous êtes en vie à ce moment là, il n’a pas forcément envie que vous changiez quoi que ce soit.  Votre biais de négativité va vous proposer de multiples raisons pour lesquelles cela ne pourrait pas fonctionner.
C’est la que va intervenir la peur de l’échec. Nous avons 3 facteurs qui vont créer l’auto-sabotage :
– la peur de l’illégitimité
– la peur de l’échec
– la peur de la réussite

La peur de l’échec

Je vais commencer par la peur de l’échec, c’est ce qui va être amené par votre biais e négativité, il va vous dire que si vous mettez toutes vos économies dans ce projet là et qu’au bout du compte tu n’y arrives pas, tu auras perdu de l’argent et de l’énergie et tu vas te sentir très mal. Votre biais de négativité va aussi trouver toutes les fois où d’autres personnes ont essayé d’ouvrir quelque chose de similaire et où cela n’a pas marché, ou toutes les fois où quelqu’un qui n’y connait absolument rien vous a dit que ce n’était pas une bonne idée pour telle ou telle raison :  » personne n’est vegan/ il te faudrait un diplôme pour faire cela/ tu n’as pas assez d’argent/ tu es trop jeune/ trop vieux/ tu n’auras pas assez d’énergie « , toutes ces choses que l’ont va vous dire pour vous faire savoir que cela votre projet va être un échec. Nous nous choisissons de retenir ces informations. De la même manière que lorsque l’on voit quelqu’un qui a réussit, on va se dire qu’il a réussit parce qu’il avait des connaissances que nous n’avions pas. Lorsque l’on voit quelqu’un qui échoue, on ne procède pas de la même manière que lorsque nous avons un exemple flagrant de réussite. Et c’est notre biais de négativité qui est en action, il va avoir tendance à retenir de façon plus forte ce qui est négatif, qu’il va donner plus d’importance aux choses négatives dans notre vie et nous allons dévaloriser ce qui est positif. Nous allons dévaloriser le fait que quelqu’un ait réussi ce projet, et nous allons valoriser le fait qu’une personne n’a pas réussi à faire ce projet.
Que fait-il faire pour lutter contre la peur de l’échec parce que c’est une embûche que l’on est en train de placer soi-même sur son chemin, on se dit le genre de pensées suivante :  » tu n’auras pas assez d’argent/ tu n’auras pas assez d’énergie/ personne n’est vegan «  c’est une embuche que l’on se met sur notre chemin, à la manière de Jerry qui viendrait mettre un clou en plein milieu de la route. Dans le cadre de l’auto-sabotage nous sommes à la fois Tom & Jerry si l’on suit l’analogie depuis le début. Ce que je vous propose c’est de reconnaitre que c’est un obstacle que l’on s’est crée nous-même, la bonne nouvelle c’est que comme nous l’avons créé nous-même nous pouvons l’enlever, nous pouvons le contourner, on peut se demander quelles sont les pensées qui correspondent à la peur de l’échec ? Il s’agit de prendre connaissance de ces pensées. Comment faire pour prendre connaissance de ses pensées : cela peut passer par la méditation ou par l’écriture via les flots de pensées, je vous propose plus souvent l’écriture via les flots de pensées dans ce podcast parce que la méditation est quelque chose qui peut faire peur, c’est un outil très puissant alors que l’écriture est accessible à tous, quel que soit votre expérience avec l’introspection, il n’y a pas de contre-indication à prendre un stylo et un papier et d’écrire.
Posez-vous la question :  » quelles sont les raisons pour lesquelles je ne me lance pas dans ce projet ? « , et vous allez voir que votre biais de négativité va vous proposer de multiples choses, je ne l’ai pas précisé dans ce podcast en particulier mais le biais de négativité est un biais cognitif, comme le biais de confirmation… Remarquez toutes les choses qui vous venez à l’esprit, jeter sur le papier tout ce qui vous vient à l’esprit pendant 5, 10 ou 15 minutes où jusqu’à temps que vous n’ayez plus rien à dire sur le sujet. Faites-le au moins pendant 5 minutes, lorsque l’on débute un flot de pensées parfois nous n’avons pas d’idées, mais c’est normal. Il s’agit d’écrire tout ce qui vous vient lorsque vous vous dites :  » pourquoi je ne vais pas réussir ? « , là vous allez avoir pleins de choses liées à la peur de l’échec.
Une fois que vous avez identifié ces pensées, vous allez pouvoir vous rendre compte qu’il y a des peurs de l’échec complètement démesurée :  » si je mets toutes mes économies dans ce projet, je ne pourrais jamais retrouver de travail parce que je serais trop vieille, et ensuite je vais me retrouver à la rue et ensuite je vais mourir parce que ce sera l’hiver « , c’est peut-être un peu démesuré comme peur. Vous allez vous apercevoir que vous allez avoir des peurs qui sont totalement irrationnelles, vous allez pouvoir y réfléchir et vous rendre compte que votre peur de l’échec n’est pas si grave que ce que vous allez vous imaginer instinctivement. Il y a des pensées que vous allez pouvoir identifier comme étant exagérées et vous dire :  » c’est juste mon cerveau qui me dit n’importe quoi « . Il y a d’autres pensées plus rationnelles comme celles du risque financier, ce n’est pas complètement absurde de se dire que si j’échoue dans ce projet j’aurais perdu un an de ma vie et que je n’ai pas forcément envie de perdre un an parce que j’avais d’autres objectifs… Vous allez avoir des choses qui vont vous paraitre vraies, parce que ce sont des pensées et donc des croyances, ce sont des choses que vous pensez comme vraies au sein de votre propre système de valeurs.
Vous allez pouvoir éliminer les croyances limitantes qui se présentent à vous sous forme de pensées, vous allez pouvoir vous proposez d’autres pensées alternatives qui vont vous donner un meilleur résultat. Comment faire pour en arriver là ? Il s’agit d’utiliser le modèle de Brooke Castillo. Vous prenez votre pensée, vous identifiez quelle émotion elle vous procure, quelle est l’action que vous mettez en place lorsque vous vous sentez de cette manière, quel est le résultat que vous obtenez et vous faites le chemin inverse. Vous vous dites que vous voulez vous sentir d’une telle manière ou que vous voudriez avoir tel résultat, comment faudrait-il que je me sente pour avoir ce résultat en question, comment faudrait-il que je pense pour mener ces actions, trouver des pensées qui vont vous donner un résultat meilleur et qui sont des pensées auxquels vous pouvez croire aussi dans votre système de valeurs. C’est comme cela que l’on va enlever toutes les croyances liées à la peur de l’échec. Cela se fait très progressivement, cela se fait petite pensée par petite pensée et c’est un travail qui se fait au quotidien. Vous pouvez le faire dès maintenant, prendre le temps de travailler sur votre flot de pensées, ou à travailler sur certaines croyances que vous avez, pour lesquelles vous n’avez pas besoin de flot de pensées parce que vous les avaient déjà identifiées, faites ce travail là petit à petit au fur et à mesure des semaines.

La peur de l’illégitimité

L’autre peur qu’il y a est celle de la légitimité, c’est celle qui vient assez rapidement lorsque l’on se lance dans un nouveau projet, un nouveau défi, dans le projet de se lancer dans une pâtisserie vegan cela va être cette peur de se dire que l’on a pas de diplôme en pâtisserie, il va y avoir la croyance que c’est impossible pour moi de fonder ce business, en réalité c’est faux, il faut identifier ces croyances et se dire qu’il y en a des fausses parmi ces croyances là, en l’occurrence celle-ci est fausse, comme celle que les banques ne me prêteront pas d’argent si je n’ai pas le diplôme, il s’agit d’essayer. Je vous renvoie au début de ce podcast, avant de décider si c’est impossible, de regarder consciemment si ça l’est vraiment. Vous verrez qu’il y a de nombreuses personnes qui créent des restaurants, des pâtisseries, sans avoir de diplôme dans le domaine, parce que c’est possible.

Comment cette histoire de légitimité va être bloquante et quel est le clou que vous mettez sur votre chemin ?

L’obstacle se manifeste en vous maintenant dans l’inaction parce que vous faites des choses pour gagner en légitimité. Je vous l’ai déjà dit mais la légitimité n’est pas quelque chose que vous décidez vous-même, c’est donné par l’entourage, ce que vous allez faire c’est que vous allez chercher l’approbation de votre entourage en faisant des choses qui vont socialement vous donner cette légitimité. Dans le cadre du lancement d’une pâtisserie vegan cela va être de faire un CAP pâtisserie, je ne me sens pas légitime de me lancer dans cette aventure sans cela. Une fois que j’ai le diplôme je me dis que je vais faire quelques stages, après je me dis qu’avoir de l’expérience auprès d’un pâtissier ce serait bien, ensuite je me dis que je ne peux pas monter mon business comme cela, peut-être faudrait-il que je fasse une formation spécialement dans la pâtisserie vegan, maintenant que j’ai fait ça, il faudrait que je travaille au sein d’une pâtisserie vegan déjà établie pour voir comment il s’y est pris et apprendre de lui. Ce que vous allez voir c’est qu’il y a un mélange de croyances qui sont liées à la peur de l’échec et à la peur du manque de légitimité.
Je ne suis pas en train de vous dire qu’il ne faut pas se former, que ce n’est pas sain de connaitre ses limites, de savoir lorsque l’on a les compétences pour se lancer dans un projet, là je vous parle de la pâtisserie vegan mais je pourrais tout aussi bien vous parler d’un projet de rénovation de maison, d’un projet de voyage. Dans le cadre d’un voyage ce serait continuer de s’informer, de regarder le prix des billets, de regarder les différents hôtels… Ce serait rester dans l’inaction et faire des choses qui nous maintiennent dans la passivité. La façon dont marche cette forme d’auto-sabotage en nous maintenant dans la procrastination mais sans que cela en ait l’air, c’est à dire que l’on a l’impression d’avancer malgré tout. Il y a une distinction entre ça et réellement se former, effectivement si vous voulez partir en voyage en Inde, cela vaut peut-être le coup de lire des blogs sur le sujet, de se renseigner sur les visa, les vaccins, de se renseigner sur le prix des hôtels… il y a une différence entre cela et de le faire pendant des mois pour retarder le moment où l’on va se lancer. Je le vois très souvent dans le cadre de formations, je vois ces personnes qui se forment sans cesse et qui ne se trouvent jamais assez légitimes. Ce n’est pas à moi de vous le dire, si vous vous est en train de vous dire que vous n’êtes toujours pas légitimes et que vous attendez constamment l’approbation des autres.
La façon de sortir de cette forme d’auto-sabotage c’est d’apprendre à se connaitre, si vous vous connaissez bien vous n’avez pas peur de ne pas être légitimes, que vous connaissez très bien qui vous êtes, que vous savez très bien quelles sont vos limites, que vous savez ce que vous savez faire ou non, vous savez aussi ce que vous pouvez commencez à faire et ce qui nécessite un apprentissage, que vous sachiez ce qui vous manque, vous savez qu’il vous manque une compétence et vous êtes prêt à aller voir la bonne personne et nommer la compétence qui vous manque pour pouvoir faire la chose en question. Par exemple, dans le cadre du voyage, il va vous peut-être vous suffire d’aller dans une agence de voyage, de vous renseigner auprès de quelqu’un qui est partie en Inde pour aller lui demander quelles sont les démarches, si vous vous connaissez bien vous n’avez pas peur, vous savez ce qu’il vous manque, voilà comment je vais faire pour l’obtenir et vous n’aurez à aucun moment peur d’être illégitime. Vous n’aurez pas peur du moment où quelqu’un vous dira :  » tu es sûr de vouloir aller en Inde ? Ce n’est pas très dangereux ? « , ou le jour où quelqu’un vous dira :  » tu n’as même pas de diplôme pour te lancer dans une pâtisserie vegan « . Vous saurez qui vous êtes.

La peur de l’illégitimité est en réalité une question de connaissance de soi.

Il n’y a pas des centaines de façon de faire, il s’agit de passer du temps avec soi, il s’agit de passer un peu de temps tous les jours pour savoir ce qu’il se passe dans notre esprit. Notre esprit est la façon que l’on a de communiquer avec nous-même, par le biais de notre esprit et de nos émotions. Il y a aussi l’accès à notre intuition, je vous en ai déjà parlé dans un podcast mais il y aura un épisode dédié à ce sujet. La solution à cette peur de ne pas être légitime, de cette peur du regard de l’autre, cela peut se manifester par un manque d’estime/ de confiance en soi, tout cela provient du fait que l’on ne se connait pas bien et que l’on attend dans le regard de l’autre une information sur qui l’on est vraiment, cette information nous ne pouvons y accéder qu’en regarder qui l’on est au fond de nous, parce que nous sommes la seule personne à le savoir. Il s’agit de se mettre dans une routine d’auto-coaching ou de méditation, ou les deux, pour apprendre à se connaitre. Si vous ne savez vraiment pas par quel bout prendre ce problème, je vous donne de nombreuses clés dans ce podcast depuis le début, n’hésitez pas à revenir et à tous les écouter dans l’ordre, je vous donne des clés qui sont accessibles gratuitement dans ce podcast, il y a aussi la boite à outils qui est téléchargeable gratuitement sur mon sire en cliquant ici.
Sachez que si vous avez besoin de vous faire accompagner je propose différents programme (le programme mentionnés dans ce podcast n’est plus disponible sous cette forme, cliquez ici pour voir l’ensemble de ce que je propose). Se dire que l’on a jamais réussi avant et que l’on ne sait pas pourquoi on réussirait maintenant c’est une forme de  » bullshit interne «  si je peux me permettre l’expression, c’est votre peur de l’échec qui se manifeste de cette manière, c’est votre peur de ce que cela dirait à propos de vous, c’est de auto-sabotage. Ne vous auto-sabotez pas sur votre développement personnel, ce serait dommage et si vous avez besoin d’être accompagné avec bienveillance et sur la durée, sachez que je propose des programmes et des coachings individuels qui s’adaptent à votre problématique. Ce travail de développement personne vous pouvez le faire avec un programme, en autonomie, le faire avec une personne qui va vous accompagner en coaching individuel, sachant que la personne qui vous accompagne en coaching ne remplacera pas le travail que vous avez à mener. Ce n’est pas cela qui va faire que vous allez avoir des résultats dans votre vie, ce qui va permettre de mettre des choses en place c’est vous et vos actions, c’est à vous d’instaurer cette routine au quotidien.

La peur de la réussite

La troisième peur est la peur de la réussite, qui est une peur qui va peut-être vous sembler un peu étrange, si vous êtes une peur de la non-légitimité et de l’échec, ces deux là vont ensemble. La première qui apparait est la légitimité, ensuite l’échec pour finir la réussite, sachant que tout cela s’entremêle bien sûr. La peur de la réussite va intervenir au moment où vous vous connaissez suffisamment sur cet aspect là pour savoir que vous êtes tout à fait légitime à faire cette chose en particulier, vous vous êtes formé à la pâtisserie, vous savez comment vous y prendre pour créer votre magasin, vous savez par quoi commencer, vous vous sentez légitime parce que vous avez tout les diplômes et les informations nécessaires pour y arriver, tout va bien, vous avez peur de l’échec mais c’est une peur qui est maitrisée, vous avez mesurer les risques et vous êtes prêt à vous lancer, au moment où vous avez commencé les démarches, vous avez fait baisser la peur de l’échec, vous avez une peur panique de réussir.
Cela ne se manifeste pas de cette manière, cela se manifeste par des phrases typiques du genre :  » non mais ça ne peut pas être si facile, je n’ai pas pu travailler pendant tout ce temps pour que cela soit si facile maintenant, ça ne peut pas m’être accessible, il y a forcément anguille sous roche, c’est censé être difficile, ça ne doit pas être comme cela d’acheter un appartement, cela ne peut pas être aussi simple que cela d’ouvrir une boutique « , vous allez vous dire intérieurement qu’il n’est pas normal que ce soit si facile, il faut que ce soit difficile quelque  part. Votre auto-saboteur interne va avoir envie de vous mettre des embûches et de vous mettre des idées dans la tête qui sont fausses, des choses bloquantes.
La peur de constater que vous atteignez votre objectif, quelle personne vais-je devenir ? Je vais être une personne différente de la personne que je suis aujourd’hui, puisque je suis en train d’aller vers mon objectif et que je suis en train de changer, là il peut avoir une peur liée à l’identité, parce que si l’on s’est beaucoup identifié à son échec, ou à sa situation dans laquelle nous sommes actuellement. Très souvent avec les personnes avec qui je travaille sur la thématique du surpoids, elles se disent que puisqu’elles ce sont identifiés à ces personnes qui ne parviennent pas à perdre du poids/ qui étaient en surpoids, que vont-elles devenir lorsqu’elles vont réussir à attendre leur objectif ? Si elles s’aperçoivent qu’elles peuvent attendre leur objectif cela va leur faire peur, ces personnes auront une certaine résistance à réussir, parce que si c’est le cas elles deviendront une autre personne. Que se passe t-il si je ne suis plus cette personne qui est perdu dans sa vie mais que j’ai créer ma boutique, ma pâtisserie vegan, je m’éclate dans ce projet et je gagne ma vie comme cela, qui suis-je dans ce cas de figure ?
C’est là que cela va être intéressant, c’est votre travail avec vous-même et votre rapport avec vous-même qui va vous éclairer, le travail sur vos pensées notamment. L’auto-sabotage est en faite qu’un flot de pensées, que des obstacles et des problèmes que l’ont créé dans sa tête et qui n’ont pas lieu d’être. Le moment où vous allez vous dire :  » non mais ce n’est pas juste, cela ne devrait pas être si facile «  c’est vous en réalité qui vous créez un obstacle, ou  » si c’était si facile ça se saurait «  il en va de même,  » qui vais-je devenir si j’attends mon objectif « , et pour avoir les réponses à ces questions il va vous falloir travailler sur ces pensées en particulier. Je ne dis pas que c’est évident je dis juste que cela est simple à mettre en oeuvre, au début cela sera peut-être difficile mais j’ai envie de vous dire, comme toute chose que l’on apprend à faire au début, l’auto-coaching est un travail qui s’apprend avec le temps.
L’objectif va être de se demander sur quel aspect de votre vie vous vous auto-sabotez, où vous restez dans l’inaction et où vous vous empêchez d’avancer, de quelle manière cela se manifeste, quel type de procrastination vous mettez en place, êtes-vous en train de vous noyer dans une suite d’actions inutiles à faire pour repousser le moment où vous finirez par vous lancer, est-ce que vous vous dites que ce n’est même pas la peine de faire tout cela parce que quoi qu’il arrive vous n’allez pas y arriver ? Ou est-ce que vous avez mis en place des actions, vous commencez à voir des résultats, mais que vous vous empêchez d’avancer parce que vous vous dites que vous n’avez pas le droit ou que cela ne peut pas être si facile. Il s’agit d’identifier tout cela et de reconnaitre si vous êtes dans une peur de manque de légitimité, dans une peur de l’échec ou dans une peur de la réussite ? Sachant que c’est une façon simple et schématique de scinder cela mais qu’il y a évidemment de nombreuses peurs et que tout cela s’entremêle, en identifiant cela vous allez pouvoir travailler sur les pensées individuellement et commencer à avancer.
Remarquez que tout part de votre esprit et que personne ne vous met des embuches, nous avons tendance à vouloir croire que les personnes autour de nous nous créent des embuches mais la plupart du temps c’est nous et notre esprit, même s’il y a des personnes malveillantes autour de vous qui essaient réellement de vous empêcher d’aller de l’avant, c’est vous qui avez besoin d’apprendre une leçon. Vous avez peut-être besoin que cette personne mette à l’épreuve votre motivation pour pouvoir aller de l’avant, c’est tout ce que vous pouvez choisir que ça soit. Ce n’est pas forcément la raison pour laquelle vous n’allez pas aller au bout. Tom trouve toujours un moyen d’aller au-delà des embuches que Jerry place sur son chemin, il ne se dit pas :  » voilà, je ne vais pas pouvoir manger cette fichue souris « , il continue et il persévère. Faites comme Tom, persévérez.
Je vais m’arrêter là, je vous embrasse, je vous souhaite un excellent week-end et je vous dis à vendredi prochain !

Episodes reférencés