Retranscription écrite du podcast :

Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet et dans ce 67ème épisode nous allons parler du regard des autres.
C’est un sujet qui revient très souvent dans les questions que vous me posez. Vous me demandez très souvent :  » comment faire pour me défaire du regard des autres ? Ce regard des autres m’handicapes. J’ai une peur bleue d’être jugé tout le temps et j’ai beaucoup de mal à faire abstraction à ça même si j’ai très bien compris tout ce que tu dis à propos des pensées, des émotions et que tout ce que je fais dépend de mes pensées et que les circonstances sont neutres. Il n’empêche que quand ma mère/ mon copain/ ma meilleure amie/ ma copine ou je ne sais qui me dit que ce que je fais c’est nul ou quel que soit son jugement négatif par rapport à mes envies mes aspirations etc… Cela reste difficile de me lancer parce que je n’ai pas envie de les décevoir, donc comment puis-je faire pour passer au delà de ça ? « 
Souvent lorsque l’on me pose cette question la réponse courte que je formule est la suivante :  » apprends à te connaitre « . Apprend quels sont tes besoins, quels sont tes valeurs. Vis une vie en en accord avec tes valeurs autant que tes circonstances te le permettent et comprend tes besoins et commence à les combler par toi-même. De telle sorte que tu aies un minimum de sécurité qui fait que tes besoins vitaux, tes besoins primaires sont remplis par toi-même et tu ne dépends pas de l’amour des autres pour fonctionner, tu n’as pas besoin d’être aimé, tu t’aimes suffisamment toi-même pour que tu puisses survivre. Je ne dis pas que l’amour des autres n’est pas important, parce que l’on demeure des êtres sociaux, mais disons que tu aies assez pour pouvoir survivre. Il en va de même pour la reconnaissance, l’estime, la sécurité émotionnelle, financière, matérielle…
Il s’agit de combler tout cela seul, et je t’encourage à vivre une vie en accord avec tes valeurs. En soi, apprendre à se connaître, il est évident que c’est la clé parce que lorsque tu te connais parfaitement et que tu fais des choix conscients en rapport avec tes valeurs, que tu fais que des choix pleinement les tiens. Quand quelqu’un vient te voir et te dis : » moi je trouve que ce que tu fais c’est comme ceci ou comme cela « , tu ne vas pas te sentir affecté par ce jugement parce que l’on comprend qu’il est régi par un tout autre système de valeurs qui n’est pas le nôtre.
Par exemple, si tu décides de partir à l’étranger pour tes études, parce que tu trouves ça génial, que ta hyper envie de partir, que pour toi c’est très important d’apprendre d’autres cultures, d’être en immersion, de sortir de sa zone de confort, de s’expatrier un certain temps pour te permettre de t’enrichir de cette manière là, il va être très clair que pour toi Erasmus ou une année à l’étranger et quelque chose que tu veux faire, que cela te correspond à 100%, que cela correspond à tes valeurs. Peut-être que pour toi la valeur  » aventure «  est extrêmement importante pour toi, le fait d’apprendre des autres est important donc pour toi c’est très aligné de faire cela. Si tu as quelqu’un qui vient te critiquer, si tu as quelqu’un qui vient vers toi et qui va te mettre le doute mais avec beaucoup d’amour, lorsqu’il s’agit des proches ils sont souvent pleins de bonnes intentions, mais qui te disent :  » es-tu certain de partir à l’étranger ? Tu n’as pas peur de pas réussir tes cours ? De manquer d’argent sur place ? D’avoir le mal du pays ? Est-ce que c’est vraiment utile de faire cela « . Cette personne va vous dire de multiples choses comme par exemple :  » tu fais cela pour attirer l’attention/ Parce que tu as vu ta meilleure amie le faire donc tu veux faire pareil « , et là on se sent jugé dans notre choix. Mais si pour toi c’est évident que tu ne fais pas cela pour copier ton amie, ou parce que tu te sens obligés pour x raisons, ce jugement là ne t’atteint pas, tu sais pourquoi tu fais cela et tu entends très bien que la personne te dit cela ou te met en garde sur le fait que tu auras peut-être le mal du pays, mais cela ne t’atteint pas et cela ne va pas t’affecter dans ton choix. Je ne dis pas que ce n’est pas pénible d’être jugé, mais après c’est toi qui choisis ce que tu veux en penser, quelle émotion tu vas ressentir par rapport à ça et c’est toi qui peut choisir de t’en détacher.

Apprendre à se connaître et faire des choix en accord avec ses valeurs est la meilleure solution pour être complètement détachée du regard des autres.

Cela prend un certain temps, nous n’apprenons pas à nous connaitre en un claquement de doigts. Ce travail que je propose avec tous ces outils, c’est un travail qui se fait sur des semaines, des mois, des années et plus on le fait plus on se rend compte qu’en réalité nous avons toujours de nombreuses de choses à apprendre sur soi et c’est quelque chose qui prend tout une vie. Nous continuons à grandir et à évoluer au cours de notre vie avec les différentes expériences, les différentes personnes que l’on rencontre et les différentes choses qui croisent notre route. Evidemment ce n’est pas juste en ayant écouté le podcast que cela va suffire, il va falloir un peu de temps pour bien apprendre à te connaître et pouvoir effectivement faire des choix qui sont plus en accord avec tes valeurs et plus facilement te détacher du regard des autres.
Dire cela de cette manière c’est un peu facile. Ce que j’ai envie de te proposer et de vous proposer dans ce podcast c’est d’essayer de trouver des clés supplémentaires pour pouvoir dès maintenant se sentir mieux, parce que le problème c’est que si le regard des autres est bloquant même dans ton développement personnel, ça n’aide pas. L’idée va être d’essayer de trouver les bons mots et peut-être quelques idées nouvelles qui vont te permettre de t’aider si tu es concerné par cette situation là.
La première chose que je vous dirais de remarquer c’est que dans toutes les émotions négatives que l’on ressent sont liées à un besoin qui n’est pas comblé et où la peur d’un besoin qui ne le serait plus. Lorsque l’on s’intéresse au développement personnel, sus le format d’un podcast ou d’un livre, ce sont des émotions liées plutôt à la quête de sens, d’inconfort dans notre vie, la sensation de pas être à sa place… Même si d’extérieur tout va bien et que tous nos besoins primaires sont comblés. On a peut-être une situation sociale, on peut être heureux, en bonne santé avec des enfants charmants, il n’y aurait pas de raison de se sentir mal mais il y a un truc qui cloche, il y a un truc qui ne marche pas il y a un truc qui n’est pas aligné, il y a un truc qui ne va pas et une émotion désagréable. Cette émotion désagréable peut être cette sensation de ne pas être soi, cette sensation de manquer de sens, un inconfort un sentiment d’imposture aussi… Ce sont des émotions associées au fait de ne pas combler son ultime besoin qui est le besoin d’être soi-même, le besoin de s’épanouir, le besoin de vivre selon ses valeurs. Vous remarquerez qu’à chaque fois que vous avez des émotions négatives, il y a un besoin derrière qui se cache. Dans le cas de la peur du regard des autres, il y a deux besoins possibles qui se cachent. Derrière cette peur, il y a la peur de perdre un besoin qui est comblé actuellement, il y en a deux ou trois qui peuvent être impliqués là-dedans. Il y a le besoin d’amour et d’appartenance à un groupe, nous avons peur qu’il ne nous aime plus, nous avons peur d’être rejeté, d’être seul, de ne plus faire partie du groupe, de ne plus être accepté, faire partie de la famille…
L’autre besoin qu’il peut y avoir derrière cela c’est la peur que l’on ait plus de reconnaissance sociale, que l’on pense plus que l’on est quelqu’un de bien, que l’on nous juge négativement et qu’on dise :  » cette personne n’est plus quelqu’un de très bien « ,  sachant que ce qui en découlera c’est certainement un manque d’amour, cela peut être l’une ou l’autre de ces besoins, c’est à dire cette peur que la personne en face ne nous reconnaisse plus pour qui l’on est et qu’elle ait une mauvaise estime de nous. Je vous l’avais dit dans un précédent podcast mais ce qu’il y a derrière cela c’est que l’on se construit généralement sur le regard de l’autre, lorsque l’on grandit, nous n’avons pas appris à se construire vis-à-vis de notre propre regard, nous n’avons pas appris à porter le regard sur nous en somme. Nous avons appris à nous construire en fonction de ce qu’on nous disait de nous-mêmes :  » Toi tu es timide/ Toi tu es bon en maths… », on s’est construit sur le regard de l’autre, c’est d’ailleurs pour cela qu’il est aussi important, parce qu’il nous dit ce que l’on doit penser de nous, si quelqu’un a une mauvaise estime de nous, si quelqu’un ne nous aime plus, cela va entacher dans notre amour propre et dans l’estime que l’on a de nous-même
C’est là que ça va être extrêmement important de commencer par s’aimer soi-même inconditionnellement comme je vous le disais la semaine dernière et de s’occuper soi-même de sa propre estime et de s’intéresser soi-même à estimer qui l’on est indépendamment de ce qu’en pensent les autres. Quand on remarque cela, cela va nous aider parce que l’on peut comprendre quels sont les besoins qui se cachent derrière et pourquoi est-ce que l’on a autant peur du regard de l’autre.
Une clé supplémentaire que j’ai envie de vous donner ici c’est que l’autre en face est un être humain comme vous, il a aussi ses peurs, ses besoins, ses émotions, son système de pensée, ses valeurs… Lorsque vous êtes en train de faire des changements dans votre vie, vous êtes en train de remettre en question son monde, vous êtes en train de changer ces circonstances avec vos actions.
Si par exemple je ne sais pas vous êtes un enfant qui êtes chez vos parents et que vous décidez de partir à l’étranger pendant un an, pour reprendre l’exemple que je donnais tout là, cela impacte directement vos parents, votre choix impacter leur monde, ils ne s’en rendent pas forcément compte mais dans le jugement qu’ils vont avoir, il y a aussi cette peur là de leur côté, si vous partez à l’étranger cela va changer des choses pour eux et donc ça va changer la façon dont ils comblent actuellement leurs besoins etc.. Se rendre que lorsque les autres en face de nous parlent, ils ne parlent jamais vraiment de nous, ils parlent d’eux, ils parlent de leurs systèmes de valeurs, de leurs besoins, de leurs émotions, de leurs pensées à eux. Nous pouvons aussi comprendre que c’est aussi le cas lorsqu’ils nous jugent, quand quelqu’un vous juge et vous dit :  » ce que tu fais je ne trouve pas que c’est bien « , il est en train de vous dire :  » ça ne marche pas avec mes valeurs ou ça ne m’arrange pas parce que ça comble pas l’un de mes besoins « , c’est ça que cette personne est en train de vous dire. Cela peut être intéressant de le remarquer et de ne pas rester centré sur soi et de comprendre que l’autre en face, quand il parle, il le fait en son nom à lui, il ne parle pas que de vous et très souvent il ne parle pas vraiment de vous en vrai, il parle de lui, de ses émotions, de ses pensées, de ses croyances et il projette sur vous. Je dis  » ils «  mais on le fait tous en réalité, je m’inclus également. Lorsque quelqu’un nous dit :  » je compte faire telle chose « , toutes les objections que vous allez pouvoir faire, ce sont des choses que vous projetez sur lui, vous dans sa situation vous vous demanderiez certaines choses en fonction de vos valeurs et de vos besoins. Nous n’avons pas tous les mêmes besoins et valeurs et ils ne se manifestent pas tous de la même manière. Avoir conscience de cela peut vraiment vous aider.
Lorsque votre maman vous met en garde parce que je pars en Erasmus, il y a aussi son besoin d’être une bonne mère qui s’exprime à travers cela, lorsque que quelqu’un à table me juge parce que je dis non à un gâteau, il y a aussi ses propres peurs et ses propres besoins qui s’expriment à travers cela. Qu’est-ce que cette personne fait dire au fait que je dis  » non « , parce que moi je change ces circonstances et elle essaie de me manipuler inconsciemment, parce qu’elle ne sait pas que ce sont ses pensées qui créent ses circonstances et non l’inverse. Si moi je ne prends pas de gâteau, cela ne l’empêche en rien d’en prendre un par exemple. Je ne suis pas en train de dire des choses à propos d’elle, je ne suis pas en train d’essayer de lui dire que son gâteau n’est pas bon, je suis juste en train de dire que je n’en veux pas. Savoir cela va nous aider et comprendre que ce jugement n’est pas personnel mais nous ne sommes pas obligés de le prendre personnellement, et on peut comprendre que la personne en face parle d’elle. Cela peut aussi nous permettre, de se rendre compte que les personnes que l’on aime autour de nous ont des besoins qui ne sont pas comblés, par exemple lorsque ma grand-mère insiste pour que je reprenne du gâteau, elle a besoin que je lui dise que j’ai suffisamment manger, que c’était très bon, que j’ai adoré, que j’en prendrais une part chez moi pour plus tard, mais que là je ne peux plus en manger parce que je n’ai plus faim et cela n’a rien à voir avec sa qualité de grand-mère. Elle ne me juge pas, elle ne pense pas que je mange pas assez mais c’est qu’il y a peut-être son besoin à elle qui n’est pas comblé. Dans cette situation nous imaginons, nous faisons des suppositions, la meilleure façon de le faire c’est de leur demander, il y a plein de situations sociales ou avec des personnes avec lesquelles c’est compliquer de demander parce qu’ils ne sont pas forcément prédisposés, parce qu’ils ne s’intéressent pas à ces questions là, parler d’émotions, de pensées… ça ne les intéresse pas.
Essayer de l’anticiper en se disant :  » c’est un être humain comme tout le monde, il a besoin d’être aimé, d’être accepté, il y a peut-être un peu de cela dans son jugement « . Cela peut être une clé supplémentaire qui peut vous aider à ne pas être affecté par le jugement de l’autre, le fait de comprendre que ce jugement en dit aussi beaucoup sur la personne en face. La prochaine fois que vous vous sentirez jugé autour de vous, demandez-vous mais quel est le besoin de la personne à ce moment là ? Qu’est-ce qu’elle essaie de faire ? Peut-être que même cette personne agit juste selon ses valeurs. J’ai une amie qui m’avait dit récemment :  » Tu sais je pense que ce que je vais te dire là ne t’affecte pas vraiment parce que tu ne seras pas d’accord avec cela, mais j’ai besoin de te dire que dans telle situation je trouve que ce que tu fais ce n’est pas bien et je te le dis pas pour te faire du mal ou pour que tu change quoi mais juste parce que moi j’en ai besoin dans mes valeurs à moi, je me suis promis que je te le dirais « , l’amie en question est quelqu’un qui en l’occurrence est très au courant de ses pensées et de ses émotions, mais cela ne pourrait pas être le cas.
Il y a des personnes qui agissent selon leurs valeurs parce qu’ils pensent que c’est juste de vous le dire. Par exemple vos parents jugent que c’est juste de vous mettre en garde du fait que vous allez peut-être connaitre des difficultés financières en Erasmus et ils n’ont pas cette volonté de vous dire :  » ce n’est pas bien ce que tu fais/  t’es pas assez mature/ t’es pas une bonne personne/ tu fais des mauvais choix « . Ils pensent peut-être que c’est juste de vous le dire à ce moment là, en plus de tout leurs propres besoins. C’est à vous d’essayer d’estimer cela, parce que je connais pas vos proches, je ne connais pas la façon dont vos proches vous jugent, je ne sais pas ce qu’ils vous disent, c’est à vous de comprendre un peu quel est juste le système de valeurs différent qu’ils ont de vous, qui fait que vous jugez d’une manière qui serait complètement différente de ce que vous vous avez comme jugement parce qu’évidemment si vous faites un choix c’est que vous pensez qu’il est bien. Peut-être que vous vous trompez mais en tout cas vous pensez qu’il est bien pour des raisons qui vous sont propres. Ayez conscience de ces raisons et il est fort probable que si la personne en face pense l’inverse, c’est juste qu’elle ait des raisons complètement différentes et qu’elle n’est pas le même système de valeurs, ou alors elle vous parle en partant de ses besoins à elle en tant qu’être humain. C’est à vous de ne pas hésiter à entamer un dialogue, vous n’êtes pas obligée de le faire avec vos proches qui vous jugent de leur parler de tous ces histoires de développement personnel, de pensées, d’émotions.. Vous pouvez simplement leur demander :  » est-ce que tu te sens à l’aise avec le fait que je parte en Erasmus  » et peut-être que vous allez vous apercevoir par exemple que si vous changez de travail, si votre conjoint s’exprime à ce sujet, ce n’est pas tellement parce qu’il juge votre choix, ou qu’il trouve que ce n’est pas bien, c’est qu’en réalité il a peur que cela change son quotidien de multiples manières : vous allez rentrer plus tard, cela lui fait peur. Cela vaut le coup d’établir le dialogue et de comprendre que même si cela peut avoir l’air d’une attaque, même si le jugement de l’autre semble être à propos de vous, il ne l’est peut-être pas et souvent il ne l’est pas, il renvoie juste à la personne et à ses propres peurs.
Lorsque vous vous autorisez à faire quelque chose, peut-être que la personne en face se dit qu’elle ne se l’autorise pas pour toutes ces raisons là, si elles les ignorent. Par exemple si c’est dans le cadre d’un Erasmus, votre collègue vous met en garde parce que peut-être lui a peur de partir en Erasmus mais lui-même n’en ait pas conscient, il essaie de vous expliquer pourquoi c’est une très mauvaise idée de partir parce que cela le conforterait dans son choix
J’ai envie d’éviter de vous imaginer le scénario de ce que pense l’autre mais plutôt d’établir le dialogue ou si ce n’est pas une situation où vous ne pouvez pas établir le dialogue, parce que vous n’allez pas commencer à demander à votre patron :  » quels sont tes besoins dans cette situation « , ce qui serait particulièrement inapproprié socialement, de juste vous dire :  » ce n’est pas à propos de moi « , lorsque que quelqu’un me fait une critique ou émet un jugement, cela en dit plus sur lui que sur moi et ce n’est pas grave, je ne suis pas obligée d’être affecté par moi, si je le suis cela est intéressant parce que cela me dit juste :  » quelles sont les choses importantes pour moi « . Vous pouvez vous demandez pourquoi cette chose vous affecte, pourquoi vous le croyez ?
Je vais m’arrêter là pour cet épisode, je vous souhaite un excellent week-end, une excellente semaine et je vous dis à la semaine prochaine !

Nouveau ! Atelier du déclic 2019 (inscriptions en cours)

– Paris 12 & 13/01/2019
– Marseille 19 & 20/01/2019
– Nantes 30 & 31/03/2019
– Bruxelles 6 & 7/04/2019
– Paris 13 & 14/04/2019
– Genève 1 & 2/06/2019

Prix réduis jusqu’au 31 décembre 2018.
Nombre de places limitées.