Retranscription écrite du podcast :

Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet et dans ce 79ème épisode nous allons parler de l’identité.
C’est un sujet que je suis très contente d’aborder et que j’aime beaucoup, c’est un sujet qui revient très souvent en coaching, et je ne l’ai pas encore abordé en tant que tel dans un épisode ici, j’avais besoin d’aborder d’autres notions avant de m’attaquer à celle-ci. Aujourd’hui nous allons parler de ce qu’est l’identité. Très souvent, je m’aperçois qu’en coaching auprès de vous, nous avons cette peur de découvrir qui l’on est. Vous venez vers moi avec cette peur là, avec de multiples excuses comme par exemple « je ne suis pas capable de…, je ne sais pas faire cela…, j’ai peur de cela… », en réalité ce qui se cache derrière toutes ces objections, c’est cette peur de découvrir qui l’on est. Nous avons peur de la personne que l’on est vraiment parce que nous avons tellement mis un masque social qui était là pour combler l’ensemble de nos besoins, pour faire plaisir aux autres, pour avoir de la reconnaissance sociale, nous ne savons pas qui nous sommes et nous avons cette peur, que va-t-il se passer si au fond je suis une mauvaise personne, nous avons même peur de nos propres mécanismes. On sait que l’on pense des choses qui ne sont pas cool, nous avons cette peur de découvrir que l’on est pas la personne que l’on a envie d’être, de se rendre compte que l’on est pas ce « leurre » que l’on a essayé de vendre aux autres, il y a cette peur identitaire sous-jacente.
Je ne sais pas si vous vous reconnaîtrez là-dedans mais il y a vraiment cet aspect là dans le travail que l’on est fait, c’est à dire, cette espèce de résistance à découvrir qui l’on est vraiment, avec cette peur vraiment ancrée de découvrir que l’on est potentiellement une mauvaise personne. Il y a aussi un autre aspect qui est que l’on s’est vraiment identifié à l’ego que l’on a construit. Nous avons parlé de l’ego dans un épisode précédent, je vous laisserais aller l’écouter ou le réécouter si vous ne l’avez pas encore fait, cela peut vous aider à comprendre ce que je m’apprête à vous dire. Nous avons construit cette carapace, ce « faux-self » comme on le dit souvent, nous avons bâtis toute cette image de nous-même, nous nous sommes identifiés à pleins de choses qui ne sont pas notre identité. Parfois vous venez me voir en me disant : « nan mais tu comprends Esther, moi je ne suis pas quelqu’un du matin » « non mais moi j’ai ce mécanisme de défense en particulier » « je me suis rendue compte que j’avais en carence émotionnelle, qu’étant petite et que mes parents ont divorcé j’ai développé tel et tel mécanisme de défense » « je sais que j’ai peur de l’abandon » « je sais que dans cette situation c’est impossible pour moi de résister à tel aliment, je sais que si il est là je vais le manger » « je sais que je suis incapable d’aller au cinéma sans manger de popcorn » « je ne suis pas capable de refuser un verre de vin »
Nous avons créé tout ce bullshit identitaire autour de quelque chose fait en réalité parti de notre ego. Dans les deux cas, nous avons à la fois toute cette fausse identité que l’on s’est crée qui est en faite notre ego, l’image que l’on a de nous-même, ajouté à tout ce que l’on a compris, parce que l’ego est en réalité une carapace que l’on a crée, qui est souvent que l’on a compris grâce à une thérapie, nous avons fini par comprendre tout les mécanismes que nous avons développer grâce à cela, nous avons fini par nous identifier à cela, et en plus de cela nous avons peur de l’enlever parce que l’on a peur de ce qu’il y a dessous ne soit pas vraiment proche de ce que l’on pensait.
Il y a vraiment tout un travail à faire tout autour de l’identité, c’est un travail que je trouve absolument passionnant, ce que j’ai envie de vous proposer aujourd’hui c’est de vous dire que la personne que vous êtes vraiment ne peut pas être une mauvaise personne. Je sais que ce n’est pas forcément quelque chose auquel vous serez d’accord au premier abord et je vais vous expliquer pourquoi. La raison est assez simple : la personne que vous êtes vraiment, et ce qui est pour moi l’essence de ce qu’est un être humain, c’est sa capacité à déterminer ce qui est bon et ce qui est mauvais, c’est ce jugement, cette morale, cette éthique, qui est complètement subjective et qui est liée à notre système de valeurs. La façon que l’on a de reconnaitre son système de valeurs se fait en écoutant nos émotions, nos émotions sont là pour nous dire lorsqu’un besoin n’est pas comblé et en particulier le besoin d’avoir une vie épanouie, d’avoir une vie qui est en accord avec nos valeurs. Nous en avons déjà parlé dans des épisodes précédents. Aujourd’hui nous sommes dans un épisode un peu plus avancé, cela va être important que vous ayez écouté les premiers épisodes de ce podcast pour comprendre les notions que j’ai construit au fur et à mesure et qui nous sont utiles ici pour comprendre tout ce que je vous raconte ici.
Notre véritable « nous », c’est cet individu qui a un système de valeurs qui est basé sur notre environnement social, sur ce que l’on juge comme étant bon et/ou mauvais, qui n’est pas quelque chose d’inné mais bien de construit mais c’est ce qui fait notre identité, c’est ce qui fait notre individualité, c’est aussi basé sur notre vécu, sur nos croyances personnelles, notre nous véritable est quelqu’un qui suit nos valeurs, et que les valeurs sont des choses que nous trouvons intrinsèquement belles et justes, sans qu’il n’y ait aucune raison à cela, autre que des raisons subjectives, nous ne pouvons qu’être une personne en accord avec nos propres valeurs, par extension nous sommes forcément une belle personne, à nos yeux en tout cas. La raison pour laquelle nous avons peur de ne pas être une bonne personne, c’est parce que nous aimerions être une personne qui suit les valeurs de la société dans laquelle on vit, de nos proches, ou de valeurs que l’on trouve belles mais qui ne sont pas les nôtres. Cette fameuse fausse générosité dont je vous ai parlé à plusieurs reprises. Le fait d’avoir envie d’être Mère Teresa alors que nous ne le sommes pas, le syndrome de Mère Teresa dont je vous parlais dans un précédent épisode.
La problématique qui se cache dernière le fait d’avoir peur d’être une mauvaise personne, c’est parce que l’on a peur de se rendre compte que l’on s’est leurré depuis le début, que nous avons imaginé que nous étions comme ceci ou cela, parce que l’on se dit que ce serait bien d’être ainsi, alors que nos valeurs ne sont pas celles-ci. Pour nous finalement, ce n’est pas si important que cela la justice, et que pour nous c’est beaucoup plus important la beauté. Je donne des valeurs au hasard. Je me suis rendue compte qu’à titre personnel, l’indépendance individuelle était beaucoup plus important à mes yeux que la liberté collective, ce qui sont deux valeurs différentes qui ne sont certes pas très éloignées. J’ai grandi dans la société française pour qui le collectif est très important, la connexion avec les autres également, la générosité, la fraternité… nous sommes dans un pays très social, ce n’est pas quelque chose que j’avais forcément envie de découvrir, je ne voulais pas voir qu’en réalité, ma liberté individuelle a davantage d’importance que la liberté collective. Peut-être que j’interprétais cela comme de l’égoïsme par exemple mais ce n’est pas en faisant l’autruche là-dessus que je vais avancer, je vais même ressentir des émotions désagréables par rapport à cela puisque je vais essayer de jouer un rôle qui n’est pas le mien. Par contre, si je fais fasse à cela et que je vois que ce n’est pas parce que ma liberté individuelle est quelque chose de très important pour moi que je dénigre la liberté collective, et que cela signifie que je suis égoïste et que j’écrase les autres. Une fois que je me mets face à cela et que je comprends qui je suis, et quels sont les tenants et les aboutissants de ces valeurs là, et que je comprends que si je ressens un inconfort émotionnel par rapport au fait d’avoir telle ou telle valeur, c’est peut-être qu’il y a des besoins qui ne sont pas comblés, il y a des valeurs qui ne sont pas comprises, et par extension il y a encore du travail, c’est très intéressant de se rendre compte de cela. Ça n’a aucun intérêt de faire l’impasse sur ces sujets là, de faire semblant d’être une personne que l’on est pas, nous ne serons pas épanouis à ce moment là.
C’est important de se rendre compte que la personne que nous sommes vraiment est forcément une bonne personne puisqu’elle suit ces valeurs en question. Nous sommes une bonne personne à nous yeux si l’on reconnait que le respect par exemple surpasse toutes les autres valeurs, cela va être important de justement le reconnaitre pour être épanouis. Je crois sincèrement en cela, je sais que pour certains d’entre vous cela peut sembler niais mais à mes yeux il n’y a pas de mauvaises personnes, il y a juste des personnes qui souffrent et développement des mécanismes de défense qui les font agir d’une manière répréhensible à mes yeux ou ceux de la loi, chaque personne est juste un individu avec des émotions et parfois l’incapacité à les gérer et à savoir quoi en faire, il n’y a pas de mauvaises personnes pour moi donc vous y compris. Vous êtes forcément quelqu’un en accord avec vos valeurs, peut-être que vous vous êtes leurrer et que oui et que cela ne va pas être confortable, je ne dis pas que ce travail est forcément agréable et vous allez vous rendre compte que vous avez développer des mécanismes, des « faux-self », un ego qui ne va pas dans le sens de vos valeurs juste pour être accepter des autres, pour être accepter socialement et parce que vous aviez ce besoin là et c’est OK de s’en rendre compte et au contraire cela fait partie du travail à faire, que d’aller voir qui nous sommes vraiment et d’aborder ce travail avec curiosité.
Très souvent nous pouvons être dans le jugement, nous sommes très durs avec nous-même, nous sommes dans l’attaque de qui nous sommes, de notre identité, nous donnons une signification en terme d’identité qui sont en réalité des mécanismes que nous avons développons, des comportements sociaux, qui sont juste là parce que nous avons appris qu’il fallait se comporter de telle ou telle manière, parce que l’on essaie de se défendre contre telle émotion ou contre telle situation, nous en faisons quelque chose d’identitaire. Comme le fait de s’être rendu compte que l’on a peur de l’abandon parce que lorsque l’on était plus jeune, il s’est passé quelque chose dans notre enfance qui a fait que l’on a développé ce mécanisme de défense contre l’abandon, en devenant dépendant émotionnellement, nous en avons au fil des années fait quelque chose d’identitaire, on s’identifie à cette dépendance émotionnelle, comme s’il s’agissait de soi alors que non. Ce que j’ai envie que vous entendiez dans cet épisode cette semaine, il va être important d’aborder toutes vos actions comme quelque chose de factuel et de ne pas en faire quelque chose lié à son identité.
Ce n’est pas parce que j’ai agit de cette manière là jusqu’à présent qu’il s’agit de mon identité. Très souvent, le risque avec la thérapie c’est que l’on a compris l’ensemble de ces mécanismes et souvent on vient me voir en coaching en me disant que l’on ne peut s’empêcher d’agir de telle ou telle manière, comme si c’était indépendant de nous. Cette manière d’aborder les choses fait que l’on se place en victime, nous sommes à la merci de nos propres mécanismes, à la merci de nos propres émotions, comme si c’était quelque chose auquel nous n’avions pas accès, quelque chose indépendant de notre volonté, alors qu’en réalité, ces choses que l’on a faite et qui ont construit notre identité aujourd’hui, elles ont étés utiles pour nous à un moment donné, elles nous ont permis de nous protéger, elles nous ont permis d’avoir nos besoins comblés. Lorsque l’on fait semblant dans certaines situations sociales, cela ne fait pas de nous une mauvaise personne, c’est juste nous qui avons fait ce que nous pensions juste à ce moment précis, pour pouvoir être accepter des autres et survivre dans cette société.
Cela ne dit rien de nous et nous pouvons à un moment donné le laisser partir, dire merci à son soi d’avant, d’avoir pensé à développer ce mécanisme là qui m’a permis de vivre ses émotions là, si je n’avais pas développé ces mécanismes peut-être que je n’aurais pas survécu à cet évènement de ma vie où il s’est passé telle ou telle chose et c’est génial que j’ai pu le faire mais ce n’est pas mon identité et je peux choisir d’être autrement, je ne suis pas ce que j’ai fait dans le passé. Moi je suis juste la personne que je choisis d’être et je choisis d’être cette personne en fonction de mes valeurs, j’ai le droit de choisir ce qui est bon, ce qui est mauvais, ce que je veux ou pas et je peux décider, et c’est d’ailleurs la seule façon de développer une identité, c’est de choisir réellement ce que je veux être et ce que je choisi d’être.
Je vous dis cela pour que vous vous rendiez compte du pouvoir que l’on a là-dessus, vous avez l’identité que vous choisissez, vous êtes la personne que vous voulez être, ce ne sont pas les autres qui déterminent ce que vous voulez être, ce ne sont pas leurs croyances à propos de vous, ce n’est pas l’étiquette qu’ils vous ont mis, ce n’est pas ce que vous avez fait dans le passé, ce ne sont pas non plus les mécanismes de défense sur vous avez développé ou l’ego que vous avez crée, tout cela n’est pas vous.

Vous décidez qui vous avez envie d’être.

Cela va être très important de se rendre compte de cela aussi pour lever tout ces blocages lorsque l’on se dit : « tu comprends Esther, je ne suis pas capable de ne pas manger telle ou telle chose, je ne suis pas capable de créer telle ou telle habitude, de me lever le matin… » transposez cela à vous ce que vous vivez pour vous-même. Stop, j’ai le droit de remettre en question tout cela, et se demander pourquoi l’on s’est crée cette identité, et surtout à quoi me sert-elle ? Pourquoi je continue à me dire que je ne suis pas du matin, qu’est-ce que cela m’apporte ? Que cela m’a t-il apporté dans le passé et pourquoi je le fais encore, cela m’apporte que si je me dis que je ne suis pas du matin et que c’est impossible pour moi de me lever, cela me permet de me maintenir dans l’inaction et donc de ne pas sortir de ma zone de confort, et cela maintient la personne que je suis et ce qui est intéressant de comprendre, si j’ai un système de pensées qui me crée une identité que j’ai aujourd’hui, évidemment que je vais continuer à valider cette identité, si je me dis que je ne suis pas du matin, lorsque je vais vouloir me lever, je vais me dire que c’est dur. Vous connaissez le modèle de Brooke Castillo dont je vous parle depuis le début de ce podcast, si je pense quelque chose je vais créer les émotions qui vont avec cette pensée, je vais créer les actions qui sont en accord avec ces pensées, qui vont créer le résultat qui valide ma pensée de départ. Si je pense que je ne suis pas du matin et que j’en fais quelque chose d’identitaire, je vais continuer à me prouver sans cesse que je ne suis pas du matin, et cette identité ne va jamais me quitter. Alors qu’en réalité je choisis qui je veux être, il en va de ma responsabilité et de mon droit le plus stricte que de décider à partir d’aujourd’hui que demain matin qui j’ai envie de me lever, eh bien je peux le faire, ce n’est pas parce que je n’ai jamais réussi à le faire avant.

Ce n’est pas parce que je me suis raconter toute une histoire qui m’a permis de me maintenir dans l’inaction pendant des années que je ne suis pas capable de me lever le matin que c’est la réalité, ce n’est pas vrai, c’est moi qui me suis crée cette identité là, je peux choisir de changer les choses et mes comportements, c’est à ma portée et à ma disposition.

Je n’ai pas à avoir peur de remettre cela en question parce que ce qu’il y a derrière c’est forcément une bonne personne et c’est forcément quelqu’un plus proche de qui je suis vraiment, c’est forcément le véritable « moi » et j’ai tout à gagner à faire cela.
Je sais que ce n’est pas évident à entreprendre comme démarche, cela peut être « mindblowing », voire même un peu effrayant de faire cela, de remettre en question ce que je me suis construit comme identité et souvent ce qui vient comme question c’est de se demander qui nous sommes si nous ne sommes pas notre ego ? Qui suis-je ? Je me suis créer un rôle social durant des années, toutes ces croyances à propos de qui je suis, sui est le vrai moi ? Cela peut faire peur, je le comprends et je l’entends, ce que je vous propose de faire c’est de vous poser la question, de qui vous êtes. Pour apprendre à connaitre quelqu’un, la seule et unique façon que vous avez est de passer du temps avec cette personne. On ne peut pas apprendre à connaitre quelqu’un si l’on ne passe pas du temps avec cette personne. Si l’on ne discute pas avec cette personne, si l’on a pas une relation de qualité avec cette personne. Nous n’apprenons pas à connaitre quelqu’un juste en allant au cinéma avec elle une fois de temps en temps, si nous sommes au ciné avec elle nous ne sommes pas en train de lui parler, nous ne sommes pas en train s’apprendre à connaitre ce qu’elle aime, ce qu’elle pense, ce qu’elle croit, son expérience, ce qu’elle a vécu. La seule et unique façon de savoir qui ‘non est vraiment est de se poser la question, d’aller chercher, d’être curieux d’apprendre à se connaitre. Cela ne veut pas dire d’avoir peur et se laisser submerger par ce travail là mais c’est vraiment de l’aborder petit à petit avec bienveillance en se disant : « j’ai surement développer une multitude de mécanismes, j’ai surement de nombreuses croyances à propos de mon identité, et c’est ok ». Cela fait partie de notre humanité, et c’est ok d’être ainsi, il n’est pas question de se culpabiliser. La seule façon de savoir qui je suis c’est de se poser des questions à soi-même, c’est ce que je vous propose dans les flots de pensés quotidien, c’est aussi ce que je fais dans LA Communauté d’ailleurs, je vous propose une liste de questions dans la feuille de route, que vous allez vous poser au cours de votre semaine via des flots de pensés du type : qui suis-je vraiment, qu’est-ce que j’aime, qu’est ce que je pense de cette situation, qu’est ce que je pense de mon orientation professionnelle…

Il s’agit d’aborder cette conversation avec vous-même avec la même curiosité dont vous feriez preuve si vous veniez de rencontrer quelqu’un.

Evidemment, ce qui va sortir en premier lieu, c’est souvent la frustration que l’on me fait remonter sur LA Communauté, c’est la faute identité et c’est normal que ce soit la première chose qui sorte, mais vous verrez qu’en continuant ce travail les vraies choses vont finir par sortir. Si vous vous demandez par exemple, pourquoi vous avez fait ce choix de métier, et que ce qui sort c’est : « parce que c’était le choix le plus raisonnable, parce que ce sont les études que j’ai faite, parce que cela me permet d’avoir une situation stable », peut-être que ce n’est pas vraiment la réponse de votre identité authentique, si vous vous reposez la question dans plusieurs jours, semaines ou mois et vous pourrez peut-être aller plus loin, vous découvrirez la vraie raison de ce choix, quel qu’il soit.
C’est en faisant ce travail là petit à petit chaque jour, en vous posant des questions et en allant explorer qui vous êtes avec curiosité, c’est un travail qui promet être très enrichissant, vous allez à la découverte de vous-même, c’est en faisant ce travail de cette façon que vous allez pouvoir avancer. Pour moi, la seule façon de faire et de se poser des questions quotidiennement et d’aborder cela avec excitation, de la même manière que l’on aborde avec excitation le fait de rencontrer une nouvelle personne.
Le résumé de cet épisode je peux le faire en quelques mots : vous êtes une bonne personne, quoi qu’il arrive, je le pense vraiment sincèrement pour toutes les raisons que je vous ai exposé précédemment, il n’y a pas de mauvaises personnes d’après moi, il n’y a pas de peur à avoir d’aller explorer, et de se rendre compte que l’on a développé de nombreux stratagèmes pour leurrer son ego, et c’est ok. Ce travail d’apprentissage de soi-même et d’autocoaching est un travail très intéressant sur votre propre identité, que vous pouvez faire, qui est à votre disposition, il n’y a pas besoin d’être rapide, qui peut être fait avec des questions à soi-même au quotidien, en l’abordant avec patience et bienveillance.  et c’est un travail passionnant.
Je m’arrête là pour cette semaine, je vous souhaite une belle fin de vendredi et un excellent week-end !