Retranscription écrite du podcast :

Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet et dans ce 85ème épisode nous allons parler d’être aux commandes de sa vie et de vivre une vie de choix.
A l’énoncé du sujet, je vois tout de suite certaines personnes qui pourraient se dire : « non mais Esther, tu es bien gentille mais nous n’avons pas tous le choix. Moi tu comprends j’ai 3 enfants, moi je n’ai pas fait d’études, je n’ai pas le choix au niveau du travail, il faut bien que je vive, nous avons tous un loyer à payer, il faut que je gagne ma vie pour nourrir mes enfants, je dois voir mes grands-parents pour les fêtes de fin d’année, je dois aller au travail, prendre le métro, payer mes impôts… ». Ce que j’ai envie de vous proposer ici, d’accepter qu’il est possible pour vous de vivre une vie de choix même avec toutes ces contraintes. Je vais reprendre une analogie que je vous avais donné il y a quelques temps sur le podcast qui est celle de la valise. A mes yeux, nous sommes tous nés avec une valise, avec un bagage. Nous sommes tous arrivés au monde avec une valise, nous n’avons pas tous eu les mêmes chances dans la vie, certains ont un sac à dos Quechua, d’autres ont une valise Louis Vuitton à 4 roulettes. La valise représente ce avec quoi vous êtes né, votre circonstance qu’il n’est pas possible de changer, il peut s’agir d’une maladie rare, quelque chose qui fait que vous subissez des discriminations sociales : si vous n’êtes pas hétérosexuel, cisgenre, et de couleur de peau blanche, si vous n’êtes pas un homme… Tout cela fait partie de votre bagage ou de votre valise.
Ce n’est pas ce dont on parle lorsque l’on parle de choisir sa vie. Ce dont on parle, c’est tout ce que l’on attribue à sa valise, mais qui n’est en faite pas vraiment sa valise. Par exemple, se balader avec 3 jeans dans sa valise alors que l’on en a besoin que d’un, ou que l’on pourrait très bien se passer de jean de toute façon. Et de se dire : « non mais tu comprends, j’ai 3 jeans dans ma valise, je ne peux pas faire ça, ma valise est lourde à cause de ça », et moi j’ai envie de vous dire : « Pourquoi garder ces 3 jeans et pourquoi vous ne pouvez pas faire le choix de ne juste pas les porter et de mettre quelque chose à la place ? ». C’est de cela dont on parle.
Lorsque l’on parle de choisir sa vie et de vivre une vie intentionnelle, c’est de se dire que l’on est aux commandes de notre vie et qu’il est tout à fait possible pour nous de faire des choix. Très souvent, nous avons peur : du regard des autres, de ce qu’il va se passer socialement, de : « si je fais ça alors mes parents/ mon copain/ ma grande sœur va penser ça » et c’est ça qui nous fait peur, ce n’est pas réellement que ce n’est pas possible.
Il y a un exercice que l’on donne très souvent en coaching qui est de se dire : « si je suis face à ma peur, comment puis-je évaluer cela, quel est le pire scénario possible ? », et on peut se demander également qu’est ce qu’il y a de mieux qui pourrait arriver à contrario, vous pouvez faire un tableau avec trois colonnes : avec la pire chose qui puisse arriver si je fais cette chose là, quelle est la meilleure chose qui puisse arriver si je le fais, quelle est le coût de l’inaction ? Que se passerait-il si je ne faisais pas cette chose en question ?
Vous allez voir que dans la plupart des cas, qu’une fois que vous avez fait cela sur papier, vous allez vous rendre compte que vous avez peur de broutilles, si vous vous êtes : « je ne peux pas ouvrir ma pâtisserie végane parce que j’ai trois enfants et que je n’ai pas d’argent sur le compte épargne », et que je vous demande « quelle est la pire chose qui puisse arriver ? » et que vous dites : « la banque me dise non et donc je doive emprunter cet argent à mes parents, et qu’après un an je ferme ma boutique et que je revienne à mon ancien travail ». Nous sommes d’accords que le pire chose qui puisse arriver dans cet exemple est de revenir au point de départ, c’est à dire d’être déjà dans la situation dans laquelle on est, ce qui est assez fou quand on y pense. La meilleure chose qui puisse arriver est que le business marche, que la banque me prête de l’argent, que je lance ma boutique, que tout se passe bien et que j’ai la vie dont je rêve, et le coût de l’inaction est de se demander tout sa vie : « est-ce que je n’aurais pas dû ouvrir une pâtisserie végane et sur mon lit de mort y penser, et me dire que j’ai perdu toutes ces années à faire un travail qui n’a pas de sens pour moi ».
Vous allez peut-être argumenter en me disant que la pire chose qui puisse arriver est que l’on se retrouve à la rue, que toute ma famille dorme sous un pont… Posez-vous la question lorsque vous faites cette colonne en particulier, qu’est-ce qui est la pire chose qui puisse arriver et qui est réaliste. Les chances que vous atterrissiez sous un pont sont faibles, avant cela il y aura surement vos parents qui vont surement vous accueillir, ou de la famille ou des amis… Posez-vous ces questions en ces termes et remarquez comment vous avez le choix dans de multiples situations. Et la seule personne qui vous bloque : c’est vous.
C’est vous, votre cerveau et votre état d’esprit de manière générale qui fait que vous êtes bloqué. Ne serait-ce que par la manière dont vous communiquez sur les choses que vous avez à faire. Par exemple lorsque vous me dites : « non mais tu comprends, moi je DOIS m’occuper de mes enfants », non tu ne dois pas t’occuper de tes enfants, mais tu VEUX t’en occuper parce que tu les aimes, parce si tu ne le faisais pas ils mourraient et tu aurais les services sociaux sur le dos mais ce n’est pas « tu dois », c’est toi qui prend cette décision. C’est important pour commencer de reprendre dans son langage, possession de ce que l’on fait et reprendre possession de sa vie et se dire qu’on est déjà en train de vivre une vie de choix. Là tu n’es pas en train de subir ta vie, ta vie tu la choisis, que tu l’assumes ou non, tu as fait une succession de choix qui ont à un moment donné font que tu t’es retrouvé dans cette situation en particulier.
Il va être très important, de se dire vis-à-vis de sa façon de voir le monde, que je suis en possession de ce que je fais. J’ai le choix à tout moment, ma vie est faite d’un ensemble de choix. Alors, il est certains que certains choix ont étés bridés par une limitation sociale, par certaines limitations physiques, il y a des choses que l’on ne peut pas faire en tant qu’êtres humains, et ça c’est ma valise. Mais il ne faut pas confondre la valise et les jeans que je mets dedans. Il faut réussir à faire ce tri là et voir tout ce que je me suis rajouté qui n’est pas obligatoire et qui est juste moi qui me raconte des choses, qui me limite dans m progression, et d’assumer le fait que je peux choisir.
Remarquez et demandez-vous quels sont les choix que vous avez fait dans votre vie.
Souvent on me dit : « non mais tu comprends, en ce moment je subis ma vie, mon travail est chiant, mon conjoint et moi n’allons nul part ensemble et je sais que ça fait longtemps que je sais que nous de devrions pas être ensemble mais nous avons eu des enfants et avec mes enfants qui courent partout je ne peux pas faire tout ce que j’aimerais faire parce que j’ai toujours du boulot à la maison », là dans cette situation on se place en position de victime, on se dit qu’on est victime de sa propre vie, ce n’est pas péjoratif lorsque je dis cela, c’est juste une posture que l’on adopte, on se place en tant que personne qui subit sa vie, alors que si on commence à reconnaitre pourquoi nous sommes dans cette situation là, quels sont les choix qui nous ont amenés ici, on va se rendre compte que c’est nous-mêmes qui avons fait ces choix et qui avons construit la vie que nous avons en face de nous. Ce n’est pas une vie que l’on a subit, il est possible que ces choix aient étés influencés par de la pression sociale (nous allons d’ailleurs en parler lors du prochain podcast), peut-être influencés par l’environnement et très probablement puisque nous sommes des êtres sociaux, donc nous sommes influencées les uns par les autres mais à un moment donné nous avons fait des choix. Même si ces choix ont été influencés par une pression sociale et même si ce n’a pas été les meilleurs pour nous.

C’est une bonne nouvelle parce que c’est nous-mêmes, par le biais de nos propres choix, choisissons la vie que l’on veut mener.

A aucun moment, nous sommes obligés d’accepter que l’on ne va pas changer les choses, nous avons le choix à tout moment, même quand on à un travail/ mari/ enfant pénible (là je vous ai fait le scénario catastrophe, imaginez que vous êtes une femme qui vit à la maison du moitié du temps, et l’autre moitié du temps vous êtes dans un travail administratif qui n’a aucun sens pour vous, et vous mangez des chips en rentrant du travail devant la télé, vous avez quelques kilos en trop à cause de ça, c’est votre soupape de sécurité entre le moment où vous rentrez chez vous et le moment où les enfants arrivent, et la c’est la deuxième journée qui commence avec le bain, les repas du soir etc… Et le lendemain c’est la même chose, pas le temps de discuter avec son conjoint).
En réalité, même dans une situation comme celle-ci, il est possible de changer les choses. C’est vous qui choisissez. Remarquez quels choix vous avez fait les uns après les autres, cela va de manger les chips à choisir ce travail, à choisir de garder ses enfants lorsque vous étiez enceinte… Tout ces choix sont des choix que vous avez fait pour vous-même. Le simple fait de voir les choses de cette manière, vous allez pouvoir apprécier les choses qui sont belles dans votre vie, parce qu’il y a pleins de choses que l’on aurait tendance à subir comme par exemple le brouhaha de ses enfants qui jouent et qui crient, mais plutôt de se dire que l’on a choisit ces enfants là, que je les aime très fort et même si il y a ce bruit dans la maison, c’est quelque chose que j’ai choisi pour ma vie, c’est quelque chose que je voulais, c’est quelque chose pour lequel j’avais une vision long terme et c’est quelque chose que je suis heureuse d’avoir dans ma vie, je parle en tant que femme mais si vous êtes un homme transposez pour vous.
Remarquez à quel point, dans votre vie tout provient de choix. Posez vous la question : « qu’est ce qui me convient et qu’est ce qui ne me convient pas dans ma vie et sur quoi j’ai le choix ? » Posez-vous la question, s’agit-il d’un jean dans votre valise ou de la valise en elle-même ? Est-ce que me dire : « je ne peux pas changer de ville, on vit dans une ville polluée, ça ne me va pas, mais je ne peux pas changer de ville parce que j’ai un travail/ mes enfants sont à l’école », est-ce que c’est du bullshit ? Je pense que vous avez la réponse juste au ton que j’emploie pour vous poser la question. Si vous voulez vous en convaincre, je vous proposerais de faire ce que je vous proposais de faire dans les premiers épisodes de ce podcast, d’aller regarder sur Internet des blogs de mamans qui se sont reconvertis et qui ont changé de vie à 40 ans avec des enfants en bas âge, vous verrez que c’est possible. C’est simplement vous qui vous mettez des blocages mentaux, c’est tout à fait humain et naturel de faire cela parce que l’être humain n’a pas envie de sortir de sa zone de confort, parce que votre cerveau n’a pas pour but de faire en sorte que vous soyez le plus épanoui possible, il a pour but de vous maintenir en vie, et à vous êtes en vie, vous mangez des chips devant la télé, tout va bien, qu’est ce c’est que cette idée d’aller vouloir déménager, à vouloir changer de conjoint, à vouloir se mettre à changer des choses au niveau de l’éducation de ses enfants alors que tout va bien, nous sommes en vie, tout va bien.
Notre cerveau fait ça en permanence, il est toujours en train de nous maintenir dans ce petit cadre confortable et de poursuivre le confort émotionnel, donc c’est très facile au quotidien de tamponner toutes ces émotions désagréables, tout les moments où vous vous posez à la maison, ce sont ces moments de soupape de sécurité, le sas entre la première et la deuxième journée avec les enfants. C’est le moment où toutes les émotions et toutes les pensées désagréables par rapport à votre vie que vous subissez, et ne vous plait pas, c’est à ce moment là que l’on s’expose à des émotions désagréables, du coup on se tourne vers des tampons émotionnels. Votre cerveau va vous dire : je suis dans une émotion désagréable, ce n’est pas quelque chose que je veux, je vais aller poursuivre des émotions agréables alors je vais (au choix) : fumer une cigarette manger un bout de chocolat, manger des chips, regarder Netflix, regarder du porno, acheter des choses sur Internet, faire tout un tas de choses qui me donne un plaisir immédiat. Ce qui est naturel et humain si on regarde comment fonctionne notre cerveau, mais ce qui ne construit rien sur le long terme. Ce qui est intéressant de voir, c’est que lorsque vous ressentez des émotions désagréables par rapport à votre journée, par rapport à votre vie et que vous vous dites : « ma vie je la subis, ma vie ça ne va pas, ça ne me convient pas » toutes ces émotions désagréables, nous avons tendance à complètement les ignorer parce que socialement « ça ne se fait pas d’avoir des émotions », soit à les subir en toutes circonstances et à les fuir, on les subit quelques secondes, on les fuit puis on se dirige vers un tampon émotionnel. Ce qu’il se passe, c’est que dans nos vies, à aucun moment on écoute ce que nous apporte l’émotion et ce qu’elle nous dit.
Une émotion est comparable à une plaie, à la douleur que procure une plaie, si vous avez une paie sur le bras, et qu’elle est ouverte et qu’elle a besoin d’être soignée, qu’il n’y a pas de pansement dessus, vous allez avoir mal au bras, la douleur est juste là pour dire à votre cerveau : « tiens regarde, il faudrait porter attention à cela parce qu’il y a une plaie à soigner », le seul but de la douleur. L’émotion désagréable est là pour vous dire qu’il y a un besoin qui n’est pas rempli, cela peut être un besoin primaire de santé, nourriture… mais cela peut être également un besoin de sécurité, d’amour, d’appartenance, un besoin d’estime de soi, d’estime des autres, d’épanouissement de soi, de suivre ses propres valeurs, et il n’est pas rare que l’on se retrouve dans des métiers qui ne collent pas à nos valeurs.
Que se passe t-il si on ignore cette plaie ? Que se passe t-il si on se dit que c’est plus simple de faire appel à un tampon émotionnel, de cette manière je ne vais plus sentir la plaie, où je vais ignorer ou fuir et passer à autre chose. Dans les deux cas, c’est comme si nous avions une plaie sur le bras qui n’est pas soignée, ce qui fait qu’elle va s’infecter tout simplement. Plus le temps va passer, plus la douleur va être intense, plus l’émotion désagréable va être intense et plus nous allons manger (quand le tampon émotionnel est la nourriture par exemple), au début il nous suffit d’un paquet de biscuits puis quelques mois s’écoulent et on se retrouve à manger deux ou trois paquets de biscuits, nous n’avons pas vu que nous en étions arrivés là, parce que nous sommes dans la surenchère parce que l’émotion est devenue très forte. Très souvent, nous n’avons pas envie de nous attaquer à cette émotion parc eux l’on se dit : « tu comprends, je n’ai pas envie de mettre de l’alcool sur la plaie parce que ça va faire mal, et ensuite il faut mettre un pansement, quand on enlève le pansement c’est douloureux ». Lorsque l’on ne veut pas écouter l’émotion désagréable, lorsque l’on ne veut pas faire face cet indicateur que quelque chose ne va pas, lorsque l’on fuit cela, c’est comme si l’on regardait pas la plaie sur notre bras, c’est comme si on ne voulait pas la soigner. Nous sommes prêts à laisser cette plaie se gangrener, juste pour ne pas avoir cet inconfort qui est de regard cette plaie et de la soigner.
Dans cet épisode, ce que j’ai envie que vous reteniez, à tout moment vous avez le choix, à tout moment vous pouvez décider de regarder les émotions désagréables que vous ressentez, de juste vous demandez ce qui ne correspond pas à ce que vous voudriez dans votre vie, et dans quelle direction vous voulez aller. Votre pire ennemi, c’est vous-même, vous vous bloquez, vous avez des croyances limitantes sur ce qui est possible et ce qui ne l’est pas, et à chaque fois que vous avez une croyance limitante, à chaque fois que vous vous dites : « non mais je ne peux pas faire ça ou alors il faut que je fasse ça », demandez-vous ce qui se cache derrière tout cela. Ce qui se cache derrière cela, ce sera surement un inconfort émotionnel : « si je fais ça, que vont penser les autres », vous avez peur du regard de vos parents, quelle est la douleur qui se cache derrière cela ? Quel est le besoin qui se cache derrière ça, c’est peut-être un besoin d’être aimé, est-ce que je m’aime assez ? Est-ce que je me porte assez d’amour ? Est-ce que j’ai confiance en ce projet ? Est-ce que je m’en sens capable, est-ce que moi-même j’ai la certitude que c’est une bonne direction pour moi ? L’idée va être de reprendre les rênes de votre vie et vous rendre compte que vous avez le choix en toutes circonstances, même les choses que vous faites aujourd’hui et qui ne sont pas très plaisantes, on est d’accord que payer ses impôts ce n’est pas une partie de plaisir pour la plupart d’entre nous, je ne sais pas si il y a des personnes qui s’éclatent d’aller remplir leur feuille d’impôts et de débourser plusieurs milliers d’euros aux impôts, c’est n’est pas forcément quelque chose de particulièrement jouissif mais c’est quelque chose que l’on fait parce que l’on juge nécessaire. Voyez le changement d’esprit que cela représente, de se dire : « je ne dois pas faire ça, mais je veux faire ça », même si à la suite de cet épisode vous n’allez pas creuser toutes les émotions désagréables parce que cela vous fait peur et que vous décider de subir votre vie sur de multiples aspects, ce que je vous proposerais dans votre journée, de remarquer toutes les fois où dans votre cerveau vous vous dites : « il faut que je fasse ça », « je ne peux pas faire ça ». Juste le remarquer et se demander ce qui se cache derrière cela, est-ce que c’est vrai pour vous et est-ce que vous êtes d’accord avec cela et qu’est-ce que cela cache ?
Vous allez voir que faire cet exercice est très éclairant, ensuite d’aller creuser tout cela et de construire une vie qui vous ressemble, de construire une vie de choix, évidemment c’est ce que je vous souhaite. Au quotidien, avoir cette notion de choix dans toutes ses actions au jour le jour et de s’en rendre compte, c’est quelque chose de très puissant.
Je vais m’arrêter là pour cet épisode aujourd’hui, je pense que c’est un sujet qui est fascinant. Je vous embrasse, je vous souhaite un excellent week-end, un excellent vendredi et je vous dis à la semaine prochaine !