Retranscription écrite du podcast :

Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien. Le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach. Je suis Esther Taillifet et dans cet épisode numéro 9 on va parler de confiance en soi. En réalité c’est un épisode en deux parties dans lequel on parle de confiance en soi et d’estime de soi. La première partie a été publiée vendredi dernier dans laquelle j’ai surtout parlé d’estime de soi et la deuxième partie c’est aujourd’hui où je vais surtout parler de confiance en soi.
J’ai envie de réintroduire les définitions aujourd’hui.

Petit rappel de la notion de confiance en soi

La confiance en soi c’est le fait d’avoir confiance en sa capacité à réaliser des choses dans sa vie, pas parce qu’on pense qu’on peut tout faire et qu’on est intrinsèquement génial. Mais plutôt parce qu’on pense qu’on peut tout faire parce qu’on est capable de trouver des solutions pour combler ce qu’on ne sait pas encore faire. On est capable d’apprendre, ou on est capable de demander de l’aide ou de générer des solutions. L’estime de soi est en lien avec la valeur qu’on s’attribue à nous mêmes.
L’estime de soi c’est plutôt avoir conscience de notre valeur intrinsèque en tant que personne et s’accorder de l’estime.
Il est difficile d’expliquer la différence entre estime de soi et confiance en soi et je trouve qu’il est plus facile d’en faire la distinction en l’appliquant à autrui, c’est à dire qu’on le transposant à autrui il est plus simple de faire la distinction entre les deux : avoir de l’estime pour quelqu’un ou avoir confiance en quelqu’un.
La question va être : est-ce que j’ai de l’estime pour moi de la même manière que j’ai de l’estime pour quelqu’un pour qui j’ai de l’estime ?
Dans votre cas, ça peut être pour un sportif de haut niveau qui est médaillé olympique. Peut-être que vous dites j’ai de l’estime et du respect pour cette personne.
Pourquoi avez-vous de l’estime pour cette personne ? Parce que vous savez que vous êtes vous-même sportif et vous savez tout le travail que représente le fait d’être médaillé olympique, tout ce qu’il y a derrière, toute l’implication, la pugnacité, le fait de ne pas lâcher, de se dépasser physiquement. Toutes ces choses ont de la valeur pour vous.
Ce sont des valeurs importantes chez vous et c’est pour ça que vous avez de l’estime pour la personne qui réalise ces choses là.
Ça nous renvoie à ce que je disais la semaine dernière qui est que pour grandir il faut aspirer à des choses qui ont de la valeur pour nous et pour lesquelles on pourra avoir une vision où on va s’estimer. On se dira  » j’ai de l’estime pour moi de la même manière que j’ai de l’estime pour quelqu’un qui fait des choses en accord avec mes valeurs « .
Pour la confiance c’est la même chose. Il faut se demander :  » est-ce que j’ai confiance en moi ? « de la même manière que j’ai confiance en la personne qui m’est la plus proche ?

Est-ce que je suis la première personne que j’appellerai à 4 heures du matin lorsque je suis super triste, que je vais super mal et que je n’ai pas envie d’être jugé et que j’ai juste envie d’avoir une oreille qui m’écoute ?

Est-ce que je suis cette personne là ? Est-ce que je suis pour moi-même la personne dans laquelle j’ai la plus confiance ? Est-ce que j’ai confiance en ma capacité à ne jamais me laisser tomber et est toujours là pour moi pour me sortir des situations et pour trouver des solutions et me sortir de toutes les situations ? Est-ce que je sais que je ne vais jamais me lâcher en fait que je n’ai jamais laissé laisser tomber, je serai toujours là pour moi.
C’est ça la confiance en soi.
Quand on a cette confiance là, évidemment se lancer dans quelque chose de nouveau qu’on n’a jamais fait c’est beaucoup plus facile puisque on a confiance en notre capacité à trouver des solutions. Je ne dis pas :  » je ne sais pas le faire « . On n’a pas peur de faire des choses qu’on ne sait pas faire.  C’est le fait de se dire :  » Bon, je ne sais pas le faire mais je vais trouver, je vais y arriver, je vais développer des solutions, je vais apprendre, je vais demander… »
Ça me rappelle quelque chose que m’a toujours dit ma mère.
Je ne sais pas si je vous l’ai déjà dit mais ma mère est artisan fourreur. Ça peut être intéressant que vous sachiez cela puisque je suis végane. Ce qui montre que nous avons des valeurs très différentes ma mère et moi.
Elle m’a toujours dit, quand elle a des clients qui viennent dans son magasin avec un manteau de vison et qui lui disent :  » j’ai un manteau de vison qui date des années 70, j’aimerais bien que vous fassiez un manteau court avec une casquette et une écharpe ou une coiffe ou des moufles « .
J’ai toujours vu ma mère me dire :  » tu dis oui d’abord et tu te débrouilles ensuite ».
C’est une phrase que j’ai entendu de nombreuses fois dans mon enfance. C’est cette volonté de se dire :  » ok, je prends le challenge et je crois en ma capacité à résoudre ce challenge « . J’ai toujours vu ma mère travailler toute la nuit s’il le fallait, prendre le train, la voiture (d’ailleurs en l’occurrence aller à Paris chez les fournisseurs pour trouver des morceaux de fourrure dont elle avait besoin) pour pouvoir terminer la chose qu’elle voulait faire pour sa cliente. Elle s’est toujours débrouillée et elle a toujours eu confiance en sa capacité à trouver des solutions, même quand les clients lui proposaient des choses qu’elle ne savait absolument pas faire.
C’est ça la confiance en soi c’est être capable d’accepter le challenge et de se dire :  » OK, c’est bon je peux le faire je vais y arriver « .

L’origine du manque de confiance en soi

Pourquoi nous n’avons pas confiance en nous ? Pourquoi n’avons nous pas cette confiance intrinsèque tout de suite sans effort ? On a une croyance limitante qui est complètement donnée par notre environnement.
C’est ce dont je vous parlais dans le deuxième épisode de ce podcast qui était l’épisode sur le champ des possibles où je vous disais qu’il y a des circonstances qui nous entourent qui sont a priori complètement neutres : ce sont les circonstances.
Ce sont des choses qui sont indiscutables et qui pourraient être démontrées dans une cour de justice pour lesquelles on a la preuve et qui sont vraiment factuelles. On a des pensées vis-à-vis de ces circonstances qu’on confond avec ces faits.
On croit tellement ces pensées qu’on pense que ce sont les faits.
C’est ce que j’appelle les croyances limitantes, ce sont des croyances qui font que l’on pense réellement que ce n’est pas possible.
Je vais vous donner l’exemple d’une croyance limitante classique du manque de confiance en soi. Je vais reprendre l’exemple que je donnais la semaine dernière :  » Je suis actuellement prof et j’aimerais bien tout arrêter et d’ouvrir une pâtisserie végane « .
Le manque de confiance en soi va se traduire par quelque chose du type :  » oui mais j’ai jamais fait ça avant « .
Je n’ai absolument aucune idée de comment on fait pour ouvrir une entreprise,  ça me fait très peur, je ne l’ai jamais fait avant, j’en suis incapable.
La croyance limitante c’est :  » je n’ai jamais ouvert de boîtes avant  » donc je n’en suis pas capable.
Et souvent on me dit dans mes ateliers :  » j’aurais confiance en moi pour faire ce truc là le jour où je l’aurais déjà fait, quand j’aurai déjà une expérience dans ce domaine « .  » J’ai d’abord envie d’acquérir de l’expérience dans ce domaine avant de me lancer « .
La seule façon d’acquérir de l’expérience est de se lancer.  L’expérience ne nous donnera pas la confiance en question, parce que la confiance on peut l’avoir au préalable, elle découle d’une pensée et cette pensée on choisit de l’avoir. En l’occurrence dans la circonstance :  » je n’ai jamais ouvert d’entreprise  » . Ça c’est la circonstance et la pensée qu’on choisit d’avoir c’est :  » je ne sais pas faire parce que je n’ai jamais ouvert d’entreprise « .  » Je ne sais pas faire ça «  c’est la pensée qu’on choisit d’avoir et cette pensée elle va générer chez nous autre chose que de la confiance. Il faut trouver quelle est la pensée qu’on peut choisir qui va générer chez nous de la confiance. Et ce n’est pas cette pensée là.
Vous allez me dire :  » oui mais ce n’est pas une pensée, c’est réel. Je ne l’ai jamais fait avant donc je ne sais pas le faire « .
Dans ce cas là vous pouvez choisir de penser  «  je ne l’ai jamais fait avant, donc je vais apprendre « . C’est une pensée qui peut générer chez vous une émotion de confiance en la circonstance.
Pour vous rappeler le modèle de Brooke Castillo :
La circonstances serait :  » Je n’ai jamais ouvert d’entreprise  »
La pensée serait :  » je vais apprendre  »
L’émotion générées par cette pensée serait :  » la confiance  »
L’action qui va être générée par cette émotion : « ça m’aide le fait d’apprendre, effectivement de mettre en pratique  »
Le résultat serait :  » ça va être de pouvoir monter son entreprise  »
Ce résultat confirme la pensée de départ qui était   » je vais apprendre «  dans l’exemple précis que je vous donne ici.
Cela peut se voir assez facilement si par exemple vous êtes Français et que vous allez dans une banque et que vous voulez un prêt pour financer une entreprise qui est votre deuxième entreprise. Votre première entreprise a fait faillite et donc vous voulez un prêt pour ouvrir votre deuxième entreprise. Il y a des chances pour que la banque ne vous prête pas d’argent parce que la banque va choisir de penser face à la circonstance qui est  » ma première entreprise a fait faillite «  la pensée que la banque choisit d’avoir c’est   » cette personne ne sait pas garder l’entreprise à flot « . Le banquier va avoir une émotion qui va être de la peur et il ne va pas du coup vous prêter d’argent.
En revanche si vous dans les mêmes circonstances vous allez aux Etats-Unis. Vous demandez un prêt. Il y a de bonnes chances que vous l’obteniez ce prêt parce que la pensée que va choisir d’avoir le banquier face à la circonstance :  » vous avez déjà ouvert une entreprise et elle a fait faillite «  ça va être  » cette personne a déjà l’expérience de l’ouverture d’entreprise donc statistiquement ses chances sont bien meilleures maintenant de réussir dans cette entreprise que quelqu’un qui ne l’aurait jamais fait avant « . Donc je vais lui prêter l’argent.
Dans cet exemple, on constate que dans des circonstances identiques, il y a un choix culturel qui influe sur les pensées.
Ce qui signifie que vous pouvez choisir d’avoir une pensée différente face à une seule et même circonstance, ce qui signifie aussi que certaines pensées sont issues de mode de réflexions culturels. Le fait de penser que l’on a jamais fait quelque chose et qu’on ne peut pas le réaliser nous entrave et la meilleure façon de gagner confiance en soi c’est de changer sa façon de penser, d’identifier quelles sont les croyances limitantes que l’on a qui font que l’on est bloqués dans telle ou telle situation
Faire des choix qui sont en accord avec nos valeurs va rendre la confiance en soi beaucoup plus facile, parce que si l’on fait des choix qui sont en accord avec nos valeurs, les pensées vont être beaucoup plus facile à croire, si on fait un choix qui est en phase avec ce que l’on est, cela va être beaucoup plus facile d’avoir des pensées du type : «  je vais réaliser cette chose là « .
Et cela apportera moins de confusion face aux propositions de conseils qu’on aura autour de nous. C’est à dire que lorsque vous allez soumettre ce choix aux gens autour de vous alors que vous êtes en phase de décision et qu’autour de vous vos amis vont vous donner des conseils, leurs conseils seront forcément biaisés par leurs propres valeurs. Vous allez aussi pouvoir recevoir des conseils récurrents vu qu’il y a des valeurs communes dans notre société.
Souvent lorsque l’on est en face de décision on peut ressentir de la confusion et vous allez demander des conseils à des membres de votre famille, des amis, qui ont surement les mêmes valeurs que vous (ou au moins en partie). Mais il est possible que vous tombiez sur personnes qui vont vous donner des conseils qui sont complètement différents les uns des autres et vous n’allez pas savoir quoi faire.
C’est dans cette confusion que l’on est bloqués dans une situation où l’on ose pas entreprendre parce qu’on ne sait pas quoi faire.

Quels choix faire lorsque l’on est perdus ?

Lorsque l’on ne sait pas quoi choisir c’est parce que l’on ne sait pas ce que l’on croit vraiment, dans ce cas de figure il peut être intéressant de faire ce travail sur l’estime de nous-mêmes afin de comprendre quelles sont nos valeurs et quels choix faire en rapport avec ses valeurs (et de mettre en application ces choix) ?
Pour reprendre l’exemple de la pâtisserie végane lorsqu’il va s’agir de faire un choix en rapport avec nos valeurs, ce sera d’ouvrir un commerce qui va dans le sens d’un monde meilleur puisque c’est ce que l’on pense, c’est ce que l’on croit.
Comme ce choix est en lien avec nos valeurs, cela va nous paraitre juste, c’est le principe même des valeurs.
Si votre valeur principale c’est l’honnêteté, cela va vous paraitre juste et normal d’être honnête. Si cela est votre valeur principale, c’est quelque chose qui va être qui va être facile pour vous et que vous allez considérez comme la chose juste à faire.
Donc à partir du moment où vous allez avoir cette pensée , cette croyance forte qui est :  » c’est la chose juste à faire « , cette pensée va générer de la confiance.
Si vous faites un choix en rapport avec vos valeurs, vous allez avoir une pensée qui va générer chez vous de la confiance, qui va découler sur des actions et des résultats que vous souhaitez avoir dans votre vie.
Notre travail va être de trouver quelles sont les pensées qui font que l’on a pas confiance en nous et que l’on a pas d’estime de nous-mêmes et de les changer.
Pour cela il va falloir trouver quelles sont vos valeurs principales et quelles sont les autres pensées que vous pouvez croire. Trouver des pensées qui vont générer chez vous un autre sentiment, en l’occurence un sentiment de confiance, de confiance en vous.

Comment gagner en estime et en confiance en soi ?

Le programme tel qu’il était proposé lors de la sortie de cet épisode, n’est plus disponible. Il a été remplacé par un programme de coaching en ligne en groupe: Cliquez ici pour plus de details.