Retranscription écrite du podcast :
Bonjour à tous et bienvenue dans Se Sentir Bien, le podcast qui est là pour vous aider à devenir votre propre coach, je suis Esther Taillifet et dans ce 93ème épisode on va parler d’entreprenariat.
Vous êtes nombreux à m’avoir posé des questions sur l’entreprendrait, si vous me suivez sur la chaine YouTube j’en ai parlé davantage que sur le podcast, ici je prends souvent des exemples liés à l’entreprenariat ou au surpoids parce que ce sont les thématiques sur lesquelles je coach et c’est à quoi je suis confrontée au quotidien mais en réalité tout les outils que je vous propose ici s’appliquent à la vie privée, à la vie amoureuse, aux relations avec les autres, je prends régulièrement des exemples ayant à trait à d’autres sujets mais il est vrai qu’il y a un thème récurrent autour de l’entreprenariat tout simplement parce que c’est un sujet qui mes passionne, je suis moi-même entrepreneure, j’adore mon métier, j’adore créer des entreprises. Il y a un running gag auprès de mes proches qui est qu’à chaque fois que je suis au contact de quelque chose de nouveau j’en fais un business. Je pense que j’ai ça dans le sang. Déjà petite, je vendais des trucs sur le marché, j’avais un petit bout de stand de ma mère. Je crois que je vous l’ai déjà raconté dans le podcast mais quand j’étais petite, j’ai demandé à ma mère de l’argent de poche. Il faut savoir que j’ai été élevée seule par ma mère qui est elle-même entrepreneure et je lui ai demandé de l’argent de poche, je voulais 5 francs par semaine.
Elle m’a dit, plutôt que de gagner de l’argent, je vais t’apprendre à en gagner. Elle m’a donc donné un mètre de son stand, elle travaillait sur le marché à l’époque. Toutes les personnes qui font les marchés s’appellent les forains, ce ne sont pas que ceux qui font les fêtes foraines. Dans ce métier là, l’endroit où tu peux vendre est vendue au mètre et ma mère avait 8 mètres en général, elle me donnait 1 mètre pour que je vende des choses et sur ce mètre de stand je pouvais soit des choses à moi, soit vendre des choses de sa marchandise et c’est comme cela que je me faisais de l’argent de poche. Déjà à cet âge là j’étais à bonne école. Dès le plus jeune âge, j’ai aimé l’idée d’entreprendre, j’ai toujours entrepris pas mal de choses dans ma vie tout court, je suis assez entreprenante et autonome. J’aime beaucoup faire des projets, les voir mener à bien, qu’il s’agisse de projets artistiques, que ce soit des projets entrepreneuriaux, un mélange des deux c’est à mon sens l’extase. J’ai toujours adoré ça, ça se voit dans ma vie puisque je suis en train de clôturer cette activité mais j’ai été maquilleuse artistique, je suis en train d’y mettre un terme car j’ai envie de me consacrer à d’autres choses dans ma vie et je dois faire des choix, en plus d’être coach, de créer du contenu etc… j’étais maquilleuse artistique depuis quelques années puisque j’avais commencé mon activité en 2014. Je pense qu’il y aura peut-être quelques clients que je garderais, je ne dis pas à vie, mais il y en a certains avec qui j’aime beaucoup travailler. Disons que j’ai un peu fais le tour dans la mesure où j’ai déjà une certaine expérience, je fais tout le temps les mêmes choses, on m’appelle tout le temps pour les mêmes types de projets, ce qui est normal, ce n’est plus quelque chose que j’ai envie de faire. Alors peut-être pour le plaisir, je ferai plutôt des choses bénévoles, des jeux de rôles grandeurs natures en terme de maquillage parce que j’adore ça, j’adore me déguiser et j’adore le jeu. Si vous me connaissez dans la vraie vie vous savez que j’adore jouer, si vous m’avez vu même dans le cadre privé, vous avez pu voir que j’adore ça, moi les déguisements ça m’éclate. J’adore aussi le dessin, je suis passionnée de ça.
Je ne suis pas là pour vous parler de mes passions, mais parlons-en malgré tout car c’est intimement lié à l’entreprenariat. Ma vision de l’entreprenariat, c’est une façon de se créer un métier sur-mesure, une façon d’amener la rentabilité, c’est à dire de pouvoir se dégager un salaire dans une activité qui vous passionne et que vous adorez. D’ailleurs je suis très émue parce que le jour où j’enregistre ce podcast, c’est le premier jour où j’ai reçu mon premier salaire de malpropre société. Jusqu’à maintenant j’avais été micro-entrepreneure, je l’ai été jusqu’au début de cette année et jusqu’à maintenant je ne m’étais jamais versé de salaire. C’est une sensation d’accomplissement et de réel bonheur et non de faux plaisir, et non quelque chose d’instantané qui s’en va tout de suite, à l’idée de me verser un salaire, et quel salaire !
C’est un bon salaire que je me verse (ce que je considère comme étant un bon salaire), j’imagine que cela ne veut rien dire, mais c’est celui que j’avais envie d’avoir lorsque je cherchais un travail en tant que salariée en CDI et je voulais ce salaire là, je savais que c’était un peu ambitieux pour quelqu’un qui avait un profil junior mais c’est ce que je voulais avoir parce que c’est le chiffre qui représentait à mes yeux que l’argent n’est plus un problème, et que je peux sereinement payer mon loyer, m’acheter les choses dont j’ai besoin et envie sans que ce ne soit un problème (bon je n’ai pas envie de Lamborghini donc la vie est assez simple, je n’ai pas envie de voiture tout cours, peut être que j’aurais envie d’un vélo un jour).
Quelqu’un parmi vous m’a suggéré de pratiquer des pensées à propos de la fierté (par rapport à cet accomplissement en particulier), une belle sensation. C’est assez symbolique d’enregistrer ce podcast aujourd’hui en particulier, en espérant que celui puisse vous inspirer en tant que jeune entrepreneur-e, ou que vous comptez vous lancer, que cela vous encourage de voir quelqu’un qui a commencé, qui s’est lancé à partir de rien et qui en vie désormais et en vie décemment. C’est mon but de vous inspirer avec ce podcast (entre autre).
L’entreprenariat est un moyen de se créer un job sur mesure et je trouve que c’est quelque chose de vraiment actuel et pertinent en ce moment, à l’époque à laquelle on vit dans la mesure ouille existe pas mal de bullshit jobs, il y a beaucoup d’emplois qui ne servent à rien, qui ne son concrètement pas d’utilité publique, qui ne sont ni médecins, infirmiers, éboueurs, caissiers, des métiers qui servent et qui sont indispensables, mais à contrario beaucoup de métiers qui sont plus là pour nous donner un statut social et qui en réalité sont à mourir d’ennui. Tout au long de la journée ces personnes qui font ces jobs s’ennuient, ce qui fait qu’elles cherchent à tout prix à trouver du sens, j’en ai fait partie. On passe notre journée à se demander ce que fait là, pour ma part je faisais du développement web et je développais des pages web qui n’avaient pas besoin d’être développées, je perdais mon temps et je me demandais ce que je faisais de mes journées, sachant que j’avais pleins d’idées de projets cool à mener dans ma vie, pourquoi je suis là ? Pourquoi les heures de ma journée, ma vie qui est limitée en terme de temps, après laquelle je vais mourir et ce pour toujours (sauf si l’on crée à la réincarnation mais ce n’est pas mon cas), qu’est-ce que je fais là concrètement à être en train de remplir un tableau Excel, à coder des pages dans personnes n’a rien à faire, qui ne servent à rien à part remplir un « schedule« .
Je sais que parmi vous il y aura des personnes qui se reconnaitront là dedans parce que statistiquement il y a énormément de bullshit jobs, je sais très bien qu’il y en aura parmi vous qui se reconnaitront là dedans. L’entreprenariat est un moyen de sortir des bullshit job. La raison de l’existence de tout ces jobs, c’est parce qu’il faut bien gagner sa vie. En créant un travail qui est sur-mesure, nous allons nous-même répondre à des besoins qui ne sont pas encore connus socialement. Il y a de nombreuses choses qui peuvent être crées sur internet, qui répondent à des besoins qui pour l’instant ne sont pas conscientisés et pour lesquels pour l’instant il n’y a pas de réponse ou pas eue réponse suffisante et avec lesquels on va pouvoir venir apporter notre patte par l’intermédiaire de notre business, le but en tant qu’entrepreneur est de réfléchir en tant qu’individu, ce que nous avons à apporter et à qui ?
C’est ce que l’entreprenariat et c’est en ça que c’est un métier extraordinaire, c’est un réalité un ensemble de métier, c’est une façon de gagner sa vie qui est assez extraordinaire, c’est nous qui allons nous poser la question de :
Qu’est-ce que je vais pouvoir apporter au monde ? Moi. Avec l’expérience, l’âge et les compétences, les opportunités que j’ai eues jusqu’à maintenant. Qu’est-ce que je vais pouvoir apporter au monde avec ce bagage que j’ai ?
Cette fameuse valise avec laquelle j’ai été mise sur terre et qui m’a donné toute une multitude de talents, de connaissances, d’expériences de vie que je n’ai pas forcément toujours choisies, qui remplissent ma valise, qui est soit une super valise Louis Vuitton hyper fanny soit un vieux sac Quechua.
Qu’est-ce que je peux faire avec ça, et qu’est-ce que je veux faire avec ça et pourquoi c’est pertinent que je le fasse avec ma valise Louis Vuitton ou avec mon sac Quechua (qui est vraiment plus pratique qu’une valise Louis Vuitton).
L’entreprenariat ça va être ça, se demander ce que moi je vais pouvoir apporter au monde ?
Evidemment quand je me pose cette question de : « Qu’est-ce que je vais pouvoir apporter au monde ? », la première réponse : mais qui suis-je pour croire que je vais pouvoir apporter des choses au monde ?
Et là vient la question de la légitimité.
En général c’est la première question à laquelle on se heurte lorsque l’on veut se lancer dans l’entreprenariat. Nous avons surement des passions, des désirs, nous avons identifiés des problèmes ou des choses que l’on a envie de faire ou des choses pour lesquelles nous sommes doués et en tout cas qui nous attirent. Il peut arriver que nous n’ayons pas compris que nous soyons doués à ces choses là, nous avons juste vu que l’on avait envie de les faire, et en réalité nous sommes doués à ce qui nous fait envie, parce que les choses qui nous font envie ce sont celles que l’on aime et que l’on pratique, et comme on les pratique beaucoup puisqu’on les aime, on devient très bons, ou alors on les aime parce que l’on a un talent à la base qui fait que pour nous c’est facile et c’est ce qui fait qu’on les aime. Tout cela fait globalement que l’on est bons dans ces choses là. Nous n’avons pas forcément conscience que l’on est bon mais nous avons conscience que l’on souhaite en faire quelque chose, parce que ça nous plait et ensuite on se dit : « qui suis-je pour croire que je peux faire ça ? Qui suis-je pour croire que je vais pouvoir contribuer au monde ? ».
Ce qui est génial l’entreprenariat, c’est que pour moi c’est une aventure de développement personnel, quand on devient entrepreneur, on va se heurter de plein fouet à toutes nos peurs, et à toutes nos croyances. On va être obligés de se poser les questions de qui l’on est et de qu’est-ce que l’on veut vraiment et on va être obligé d’aller creuser l’ensemble de nos insécurités, tout les masques que l’on avait construits socialement et qui étaient là pour nous protéger socialement et pour protéger nos émotions et pour nous maintenir cette illusion d’avoir rempli tout nos besoins par l’extérieur.
Pyramide des besoin et légitimité
Pourquoi la première chose qui nous vient en tête c’est la légitimité ? Parce que cela va répondre à l’un des premiers besoins sociaux que l’on a, je vous rappelle la pyramide des besoins, nous en avions déjà parlé lors d’un précédent épisode, je vous y renvoie si vous ne l’aviez pas écouté. On peut voir les besoins comme une pyramide :
– le premier étage de la pyramide : les besoins vitaux (boire, manger, dormir, se reproduire)
– le deuxième étage : les besoins de sécurité (émotionnelle et matérielle)
– le troisième étage : le besoin d’appartenance (besoin d’être aimé et de se sentir aimé)
– le quatrième étage : le besoin d’estime (la légitimité en fait partie)
– le cinquième étage : le besoin d’épanouissement (ce qui correspond au développement personnel notamment)
La théorie dit que les besoins nous les remplissons les uns à la suite des autres dans cet ordre là en particulier, la question de l’épanouissement de soi ne se pose pas tellement tant que les autres besoins ne sont pas comblés, ce qui est en réalité n’est pas tout à fait le cas dans la pratique. Mais cela nous donne malgré tout une ligne directrice de quel ordre les besoins se présentent à nous, et vous pouvez le constater dans votre vie mais lorsque vous n’avez pas la sécurité financière, si vous voulez vous posez la question de : « est-ce que votre travail a du sens ? » ce n’est pas la première question que vous vous posez, ce que vous voulez là maintenant c’est surtout un travail. Tout ces besoins se présentent dans l’ordre, si l’on ne se pose pas toutes ces questions c’est qu’il y a de bonnes chances que l’on soit accepté dans un groupe, que l’on ait des amis, que l’on ait une certaine reconnaissance sociale autour de nous, que les personnes estiment qui l’on est, peut-être même que l’on est en couple, peut-être que l’on a une vie agréable avec un CDI etc… mais là nous sommes en train de se dire : « je manque de sens dans ma vie », et c’est pour cela que ça fait peur de se lancer dans l’entreprenariat, tous nos besoins jusqu’au besoin du dernier étage de la pyramide était remplis. On arrive avec nos gros sabots et on remet tout en question, et à ce moment le cerveau nous dit : « non mais ça va pas ? », les émotions désagréables se réveillent et sont là pour nous dire : « si tu te lances là dedans, il risquerait d’avoir un besoin de base qui ne soit pas rempli, du coup il faudrait peut-être éviter de le faire ». Ce qui fait que la peur devient très forte.
Si l’on en croit la pyramide des besoins, le premier qui va se manifester c’est la sécurité et il pourrait s’exprimer de cette manière : « mon dieu comment je vais faire pour payer mon loyer si je me lance dans l’entreprenariat », en réalité comme la pyramide est un modèle assez simpliste, tout ça se retrouve sur la table à peu près en même temps mais on va avoir la sensation d’être illégitime et la peur de l’échec qui vont arriver à peu près simultanément, logiquement la peur de l’échec devrait se manifester avant la peur ne pas être légitime, mais dans l’expérience pratique il peut arriver d’avoir les deux en même temps, on peut même avoir la peur de la réussite (podcast #129), elle arrive un peu plus tard, elle va plutôt s’attaquer à ce besoin d’être estimé par les autres, se dire : « si je réussis, qu’est-ce qui va se passer, est-ce que moi je vais changer, est-ce que je vais changer de cercle d’ami, et si je gagne de l’argent mon dieu, mais qu’est-ce que les gens vont penser autour de moi, si finalement j’y arrive, pendant toutes ces années où j’ai galéré j’aurais en faite pu y arriver plus vite ? ».
Il y a toutes ces choses là qui vont arriver sur la table, ce qui est intéressant c’est qu’en se rendant compte qu’en se lançant dans l’entreprenariat on va faire face à toutes ces problématiques là, on se rend compte que l’entreprenariat c’est juste l’école de la vie, c’est l’école de : « j’apprends à devenir qui je suis et je suis obligé-e de me poser les bonnes questions et je me demande qui je suis et quelles sont mes vraies insécurités », parce que jusqu’à maintenant j’avais une vie bien rangée où je faisais tout ce qu’il fallait pour être accepté-e de tout le monde et que je faisais la chose la plus facile à faire socialement, évidemment que toutes mes insécurités elles sont un peu enfouies, je peux vite me rassurer en me disant : « t’en fais pas, tu es en train d’avoir une belle expérience, tu vas pouvoir trouver un boulot ensuite/ t’en fais pas c’est bien vu, tes parents vont être fiers de toi/ tu te poses toutes ces questions et aussi sont dans le même bain que toi et ne se posent pas toutes ces questions », tout ce qui fait que tout nos besoins : amour, sécurité financière etc… sont comblés. Là on arrive avec l’entreprenariat on va remettre tout à plat et venir se poser les vraies questions.
Quand on me demande ce qu’il faut pour être entrepreneur-e ? La réponse est toujours la même, il faut prendre le temps de faire son développement personnel.
Pour moi, pour être entrepreneur il faut se faire coacher, juste pour faire ce travail là, apprendre à être qui l’on est vraiment, se poser les questions et faire les choix pour les bonnes raisons, se demander quelles sont mes valeurs, qu’est-ce que je veux apporter dans ce monde, dans quelle direction je veux vraiment aller et non faire des choix qui sont motivés par la pression sociale, qui sont motivés par la pression financière et la peur du manque de sécurité et faire des choix qui sont vraiment alignés avec l’entreprise que l’on veut créer. Pour cela il faut vraiment se poser la question de :
Qu’est-ce que je veux apporter ? Qu’est-ce que je veux faire avec mon entreprise ? Pourquoi je suis la bonne personne pour faire cela ? Dans quelle direction je veux aller ? De quoi manque ce monde cruellement selon moi ? En quoi, à mon échelle, je vais apporter ma petite pierre à l’édifice, de quelle manière je vais le faire et à qui je vais m’adresser ? A qui ai-je besoin de transmettre mes valeurs, mon message, mon produit et mon service ? A qui dois-je le donner ? Et du coup, à quel prix il doit être ?
C’est intéressant parce que même dans la question du prix du produit ou de la nature même du produit il va y avoir tout une multitudes d’insécurités. Je travaille dans un groupe de coaching qui s’appelle YouMind qui nous a notamment permis de financer Woman Up, c’est une expérience extraordinaire mais toutes les questions qui se posent au niveau du prix du produit, on voit que c’est tout de suite une question d’estime de soi. C’est que la raison pour laquelle on baisse le prix de notre produit ce n’est pas la vraie valeur intrinsèque du produit mais plutôt que l’on ne se sent pas de demander autant ? Autant veut à la fois tout et rien dire, si c’est une question d’estime ça peut tout aussi bien être 17 euros comme 100 euros comme 3000 ou 10 000 euros. On se posera la même question : « Qui suis-je pour demander autant ? » et on va souvent se justifier avec des circonstances extérieures : « non mais je veux que ce soit accessible à tout le monde » (parce que l’on se prend pour un sauveur, c’est l’ego, cette volonté de nous protéger). Je vous renvoie à cet épisode si vous ne l’avez pas écouté. C’est l’égo qui essaie de nous protéger. Il y a tout un épisode sur l’égo, je vous renverrais à lui si vous ne l’avez pas écouté.
Le but de l’égo est de protéger nos besoins qui sont déjà bien remplis, il va nous dire de ne surtout pas faire quelque chose qui fait que tu prendrais le risque de ne pas être accepté par le groupe, ne surtout pas faire quelque chose qui pourrait être critiquable socialement, être un sauveur c’est cool. Dans l’égo il y a, vous le savez, le sauver, la victime ou le bourreau, ce sont les trois rôles dans lesquels on oscille en général, on oscille entre deux rôles principaux comme bourreau/sauveur, soit sauveur/victime, soit victime/bourreau… C’est génial de se rendre compte de cela et de se dire que dans l’entreprendrait, ce qui fait que vous allez réussir ou non en tant qu’entrepreneur, c’est votre capacité à faire votre développement personnel, c’est votre capacité à vivre toutes les émotions, à être face à qui vous êtes vraiment, et à apprendre à vous connaitre et à faire des choix qui sont en accord avec qui vous êtes, c’est ça qui va déterminer si oui ou non vous allez réussir dans l’entreprenariat. Il ne s’agit pas vraiment d’avoir la « super idée de startup », ce n’est pas tellement : « est-ce que vous allez vers le meilleur produit, ou vers le buzz, ou prendre toutes les parts de marché », ce n’est pas tellement ça en réalité. Il s’agit de vous et de votre capacité à grandir. Même si vous faites vraiment un choix discutable d’un point de vue marketing, ou que vous faites un choix de produit qui n’est pas du tout le bon à un moment donné, ça n’aura pas vraiment d’importance si vous êtes capable de vous en rendre compte, de vous remettre en question, de ne pas le prendre personnellement, de faire votre travail sur vous, de vous demander ce qui n’a pas fonctionné, de remettre en question vos méthodes, d’apprendre à aller à l’étape suivante, de vous former sur le chemin. Si vous êtes capable de faire tout cela, eh bien vous aurez réussi.
C’est ça qui va vous permettre de réussir dans votre entreprise, c’est votre capacité à vous développer personnellement. Dans cette lignée là, j’ai prévu de faire à la rentrée, un atelier et une conférence sur cette thématique là, c’est vraiment quelque chose qui m’est venu à la suite de Woman Up parce qu’au sein de cette évènement je me suis rendue compte qu’il y avait vraiment une réelle envie de votre part d’être aidé sur cette question là. La façon dont j’aborde l’entreprenariat, c’est d’un point de vue très orienté « développement personnel », pou moi l’entreprenariat n’est jamais plus que du développement personnel. A la rentrée, je vais faire une conférence qui aura lieu le 6 septembre 2019 à Paris, et un atelier qui aura lieu le 7 septembre à Paris également, toute la journée. La conférence va durer 1h30 et l’atelier une journée entière. L’objectif de la conférence va être de vous aider à débroussailler ce terrain là.
Je m’arrête là pour le podcast d’aujourd’hui, je pense que c’est un sujet dont je reparlerais très probablement en fonction de vos questions, de ce qui remonte lors de la conférence et de l’atelier de septembre, attendez-vous à voir des podcasts sur le sujet, si vous êtes intéressé-es par ces thématiques j’espère que cela vous plaira, je vous embrasse, je vous souhaite un excellent week-end et je vous dis à vendredi prochain !
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